Touches pas à la laïcité Jonas……………..(10/04/2018)
« Une liberté avant d’être un interdit » : la laïcité selon Macron

Le président, qui s’inscrit depuis toujours dans une culture judéo-chrétienne, refuse aujourd’hui d’entrer dans un débat piégé sur la laïcité. Il a choisi de ne pas s’exprimer publiquement, samedi, lors de la Journée de la laïcité.
Par Carole Barjon
Publié le 07 décembre 2017 à 11h24
Les bras écartés, il dessine de ses mains un socle. Le socle de la laïcité. « Parce que la laïcité, c’est un socle, vous comprenez. » Dans la grande salle des fêtes de l’Elysée, où il vient d’improviser un joli discours à l’occasion du départ d’Evelyne Richard, figure du Palais depuis quarante-huit ans, Emmanuel Macron explique devant quelques journalistes pourquoi il ne parlera finalement pas de ce socle si important devant les Français, samedi prochain, lors de la Journée de la laïcité, contrairement à ce qu’il avait envisagé il y a quelques semaines.
Malgré l’insistance de Christophe Castaner, qui craignait que ce silence n’apparaisse comme une esquive, le président de la République a tranché. Pas de grand discours. L’agenda présidentiel indique simplement, vendredi 8 décembre, une « rencontre avec des représentants des cultes en présence de M. Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur », à 10 heures du matin. Le lendemain, jour anniversaire de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, rien n’est prévu.
Un débat devenu houleux
Embarras ? Volonté délibérée de ne pas intervenir dans un débat devenu houleux ? Un peu des deux, à en croire ses proches. Macron ne tient pas à descendre dans une arène à l’ambiance surchauffée depuis la polémique virulente survenue entre Manuel Valls et Edwy Plenel, patron de Mediapart, sur la place de l’islam et « l’islamo-gauchisme », notamment à propos de Tariq Ramadan.

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