Et s’il n’en reste qu’un…………..(07/03/2020)
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Après le recours 49.3, place au vote. L’Assemblée nationale a adopté jeudi 5 mars le projet de loi « organique » de la réforme des retraites. Cette étape marque la fin d’un premier marathon parlementaire après une bataille acharnée d’un mois dans l’hémicycle. Deux jours après l’adoption en première lecture du volet principal via le recours au 49-3, les députés ont voté le projet de loi organique par 98 voix contre une.
Définie par l’article 46 de la Constitution, « une loi organique n’est pas plus importante qu’une autre en termes politiques, mais elle est formellement désignée comme telle et doit être soumise au Conseil constitutionnel avant promulgation.
Ce volet organique exigeait aussi une véritable majorité : « S’il y a désaccord entre le Sénat et l’Assemblée nationale et que le dernier mot revient à l’Assemblée nationale, en lecture définitive, la loi organique requiert la majorité absolue des députés pour être adoptée », poursuit-il. Jeudi, l’hémicycle était particulièrement clairsemé puisque les oppositions de gauche, dénonçant une « mascarade », puis LR, faute de vote solennel, avaient quitté l’Assemblée avant le scrutin.
Enfin, le gouvernement ne pouvait pas recourir à l’article 49.3 pour le faire passer. « Comme le prévoit la révision constitutionnelle de 2008, l’article 49.3 ne peut pas être utilisé deux fois dans la même session, sauf s’il s’agit du budget (le projet de loi de finances) ou du financement de la Sécurité sociale », a expliqué encore Jean-Philippe Derosier. Le Premier ministre, Edouard Philippe, s’étant déjà servi de ce joker pour le premier volet, il ne pouvait donc pas l’utiliser une seconde fois.
Challenhges
Par L’Obs avec AFP
Publié le 03 mars 2020 à 11h14
La conférence de financement, solution de consensus adoptée par le gouvernement qui vise à réfléchir à des pistes pour équilibrer le système de retraites, a du plomb dans l’aile. La CGT a annoncé ce mardi 3 mars qu’elle quittait la-dite conférence, « une mascarade » selon le syndicat, qui claque la porte.
Au lendemain d’une décision similaire de Force ouvrière, la CGT déclare dans un communiqué qu’elle « ne servira pas d’alibi dans une conférence où tout est joué d’avance ».
La CGT « a fait des propositions concrètes et étayées en matière de réforme des retraites améliorant le système actuel, lors de la conférence de financement du 18 février ». Elle « a adressé un courrier au Premier ministre, le 25 février, rappelant ses propositions et exigeant une réponse à celles-ci ».
« Non seulement, le Premier ministre ne répond pas mais il choisit de recourir au 49.3 en confisquant le débat démocratique sur le projet de réforme des retraites, tout en adressant un courrier aux partenaires sociaux, persistant sur ses objectifs de régression sociale », ajoute la CGT.
Initialement suggérée par la CFDT, la conférence de financement a été installée fin janvier par le Premier ministre Édouard Philippe. Chargée de ramener à l’équilibre le système de retraite d’ici à 2027, elle doit faire des propositions d’ici à fin avril.
Les organisations syndicales et patronales ont démarré les travaux le 18 février, mais dès le premier jour sont apparues des crispations, notamment après qu’Edouard Philippe a écarté toute hausse des cotisations sociales patronales, au grand dam des syndicats.
Emmanuelle Jung, journaliste santé, publié le 02/03/2020 à 12:34
Le coronavirus poursuit sa progression dans le monde : l’épidémie a passé la barre des 3.000 morts pour plus de 86.000 infections répandues dans une soixantaine de pays. En France, 130 cas sont confirmés, dans douze régions au total.
Le 10 janvier dernier, le ministère de la Santé et Santé publique France ont fait parvenir aux professionnels de santé, agences régionales de santé et aux sociétés savantes (urgentistes, SAMU, infectiologues) des fiches de conduite à tenir. En outre, des fiches conseils aux voyageurs dans les pays touchés par le virus ont été mises à jour.
« En cas de symptômes d’infection respiratoire (fièvre, toux, difficultés respiratoires), il est recommandé de mettre un masque et de consulter dans un hôpital public localement et rapidement en prenant les précautions d’usage pour ne pas contaminer l’entourage », recommande le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Mais qu’en est-il si vous vivez avec une personne infectée ? Quelle est la conduite à tenir si vous soupçonnez votre conjoint ou un autre membre de votre famille d’avoir le coronavirus ? Réponses page suivante et rappel des bons gestes préventifs contre le virus avec le Dr Anne-Christine Della Valle, médecin généraliste et le Pr Stéphane Gayet, infectiologue et hygiéniste au CHU de Strasbourg.
Les coronavirus sont transmis d’une personne à une autre par la toux et, à moindre degré, via la parole. Si votre conjoint où l’un de vos enfants semble infecté, votre risque de contamination augmente donc considérablement.
« Ils sont également transmis par les mains, mais le circuit est alors plus complexe : je tousse et je mets ma main devant ma bouche, ce qui la contamine ; ensuite, je serre la main à une personne qui met ensuite sa main à sa bouche. On considère que la voie de transmission manuportée est quantitativement au moins aussi importante que la voie respiratoire », nous indiquait le Pr Stéphane Gayet, infectiologue et hygiéniste eu CHU de Strasbourg.
« Les microparticules aéroportées (A) [microorganismes transmis par le coronavirus, ndlr] ont une portée de plusieurs mètres. Elles sont très peu denses, légères et restent en suspension dans l’air durablement (plusieurs heures) ».
Si vous repérez ces signes d’alerte chez un de vos proches, il y a lieu de s’inquiéter et de prendre les mesures nécessaires pour vous protéger.
« Les symptômes dépendent du virus, mais les plus courants comprennent des troubles respiratoires, de la fièvre, une toux, un essoufflement et des difficultés respiratoires. Dans les cas plus graves, l’infection peut entraîner une pneumonie, un syndrome respiratoire aigu sévère, une insuffisance rénale, voire la mort », prévient l’OMS.
La période d’incubation correspond au temps qui s’écoule entre l’infection et l’apparition des symptômes cliniques de la maladie. « On estime actuellement que la période d’incubation est comprise entre 1 et 12,5 jours, la médiane étant de 5 à 6 jours, partage l’OMS. Ces estimations seront affinées à mesure que de nouvelles données seront disponibles. D’après les informations relatives à d’autres maladies à coronavirus, telles que le MERS et le SRAS, la période d’incubation pour le 2019-nCoV pourrait atteindre 14 jours« .