Et s’il n’en reste qu’un…………..(07/03/2020)
![]() |
17H31 |
ALERTE INFO |
Coronavirus : une deuxième députée contaminée à l’Assemblée nationale, ce qui porte à trois le nombre de cas identifiés | |
|

![]() |
17H31 |
ALERTE INFO |
Coronavirus : une deuxième députée contaminée à l’Assemblée nationale, ce qui porte à trois le nombre de cas identifiés | |
|
Emmanuelle Jung, journaliste santé, publié le 02/03/2020 à 12:34
Le coronavirus poursuit sa progression dans le monde : l’épidémie a passé la barre des 3.000 morts pour plus de 86.000 infections répandues dans une soixantaine de pays. En France, 130 cas sont confirmés, dans douze régions au total.
Le 10 janvier dernier, le ministère de la Santé et Santé publique France ont fait parvenir aux professionnels de santé, agences régionales de santé et aux sociétés savantes (urgentistes, SAMU, infectiologues) des fiches de conduite à tenir. En outre, des fiches conseils aux voyageurs dans les pays touchés par le virus ont été mises à jour.
« En cas de symptômes d’infection respiratoire (fièvre, toux, difficultés respiratoires), il est recommandé de mettre un masque et de consulter dans un hôpital public localement et rapidement en prenant les précautions d’usage pour ne pas contaminer l’entourage », recommande le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Mais qu’en est-il si vous vivez avec une personne infectée ? Quelle est la conduite à tenir si vous soupçonnez votre conjoint ou un autre membre de votre famille d’avoir le coronavirus ? Réponses page suivante et rappel des bons gestes préventifs contre le virus avec le Dr Anne-Christine Della Valle, médecin généraliste et le Pr Stéphane Gayet, infectiologue et hygiéniste au CHU de Strasbourg.
Les coronavirus sont transmis d’une personne à une autre par la toux et, à moindre degré, via la parole. Si votre conjoint où l’un de vos enfants semble infecté, votre risque de contamination augmente donc considérablement.
« Ils sont également transmis par les mains, mais le circuit est alors plus complexe : je tousse et je mets ma main devant ma bouche, ce qui la contamine ; ensuite, je serre la main à une personne qui met ensuite sa main à sa bouche. On considère que la voie de transmission manuportée est quantitativement au moins aussi importante que la voie respiratoire », nous indiquait le Pr Stéphane Gayet, infectiologue et hygiéniste eu CHU de Strasbourg.
« Les microparticules aéroportées (A) [microorganismes transmis par le coronavirus, ndlr] ont une portée de plusieurs mètres. Elles sont très peu denses, légères et restent en suspension dans l’air durablement (plusieurs heures) ».
Si vous repérez ces signes d’alerte chez un de vos proches, il y a lieu de s’inquiéter et de prendre les mesures nécessaires pour vous protéger.
« Les symptômes dépendent du virus, mais les plus courants comprennent des troubles respiratoires, de la fièvre, une toux, un essoufflement et des difficultés respiratoires. Dans les cas plus graves, l’infection peut entraîner une pneumonie, un syndrome respiratoire aigu sévère, une insuffisance rénale, voire la mort », prévient l’OMS.
La période d’incubation correspond au temps qui s’écoule entre l’infection et l’apparition des symptômes cliniques de la maladie. « On estime actuellement que la période d’incubation est comprise entre 1 et 12,5 jours, la médiane étant de 5 à 6 jours, partage l’OMS. Ces estimations seront affinées à mesure que de nouvelles données seront disponibles. D’après les informations relatives à d’autres maladies à coronavirus, telles que le MERS et le SRAS, la période d’incubation pour le 2019-nCoV pourrait atteindre 14 jours« .
![]() |
14H52 |
ALERTE INFO |
Coronavirus Covid-19 : tous les rassemblements de plus de 5 000 personnes dans des lieux confinés sont interdits en France, annonce le ministre de la Santé | |
|
![]() |
10H13 |
ALERTE INFO |
Tempête Jorge : l’alerte aux vents violents étendue à 23 départements du Nord-Est | |
|
FP, publié le vendredi 28 février 2020 à 14h08
Le gouvernement a annoncé vendredi de nouvelles mesures pour aider les entreprises et les salariés à un moment où le coronavirus se développe en France avec 38 cas recensés.
Pour les entreprises, le coronavirus sera « considéré comme un cas de force majeure », a annoncé le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, à l’issue d’une réunion avec les partenaires sociaux au ministère du Travail.
Cela signifie notamment que, « pour tous les marchés publics de l’État, si jamais il y a un retard de livraison de la part des PME ou des entreprises, nous n’appliquerons pas de pénalité », a précisé le ministre.
Il a a également annoncé des « possibilités de recours à l’activité partielle » et « l’étalement des charges sociales et fiscales pour les entreprises qui en auront besoin ».
De son côté, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a annoncé la mise en ligne d’un questions/réponses sur les règles à suivre pour les entreprises et les salariés (sur www.travail-emploi.gouv.fr). Il souligne notamment que l’employeur peut mettre en place le télétravail sans l’accord du salarié, contrairement à la pratique habituelle.
Elle a notamment confirmé que les parents d’enfants confinés pourront être « mis en arrêt maladie » sans jour de carence et avec une prise en charge au titre des indemnités journalières de Sécurité sociale.
Se disant « plutôt satisfait », Michel Beaugas, qui représentait le syndicat FO à la réunion, a salué des « consignes assez claires, notamment la décision de supprimer le délai de carence dans le paiement des indemnités. « Ca permet aux salariés d’être en arrêt sans perdre de l’argent », a-t-il estimé.
« Les questions-réponses nous paraissent pour l’instant relativement claires », a abondé François Asselin, le président de la CPME, également présent à la réunion.
De son côté, Olivier Véran (Santé) a tenu à rappeler qu’il « n’est pas utile de porter un masque quand on n’est pas et lorsqu’on n’a pas été en contact direct avec une personne malade ». »Les personnes qui doivent porter un masque sont aujourd’hui informées de cela », a-t-il résumé.
- 2.000 élèves chez eux -
Moins touchée que l’Italie voisine, la France a vu le bilan s’accélérer jeudi, avec un total de 38 cas confirmés, contre 18 la veille.
Concernant l’impact économique du coronavirus, « nous allons échanger nos informations au niveau de la zone euro et au niveau européen, et coordonner nos réponses, et nous sommes prêts à prendre toutes les décisions nécessaires au niveau européen le moment venu pour soutenir l’activité économique et pour protéger nos entreprises », a assuré M. Le Maire.
« Il y a un impact économique, mais la priorité, c’est la santé des employés », a ajouté Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef. Interrogé sur la chute de la Bourse – de plus de 11% depuis lundi -, il a relativisé : « ce qui compte, c’est la croissance sous-jacente, pas le côté éphémère de la Bourse ».
Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a annoncé qu’ »autour de 2.000 élèves » restaient actuellement chez eux au lieu d’aller à l’école, car rentrés d’une zone touchée par le coronavirus.
Puisque seul un tiers des élèves français est revenu des vacances de février – l’Île-de-France et l’Occitanie – « bien entendu, ce chiffre va augmenter la semaine prochaine, quand un deuxième tiers va revenir de vacances et quand on aura fait les nouvelles évaluations de l’évolution de la maladie », a poursuivi le ministre sur Europe 1.
Il a rappelé qu’un dispositif d’enseignement à distance pourrait être déployé à grande échelle si nécessaire, « de la grande section de maternelle jusqu’à la Terminale ». Mais il a écarté la fermeture des écoles dans l’immédiat.
Sur le pont depuis plusieurs semaines, le personnel médical s’est également inquiété. Christophe Prudhomme, président de l’Association des médecins urgentistes (Amuf) a souligné qu’ »avec un système sous tension, la moindre surchauffe risque d’entraîner une rupture ».
Chaque hiver, ça recommence : tandis que l’on décerne les médailles du Salon de l’agriculture aux vaches charolaises et fromages de brebis les plus particulièrement méritants, le cinéma français repasse au stade du miroir. Et la glace tendue au secteur par la 45e cérémonie des césars vendredi soir, déjà traditionnellement discutable en son reflet télévisuel au rabais, lui apparaîtra sans doute plus fêlée que jamais. La cérémonie intervient à l’issue d’une campagne de grande lessive dégagiste, à coups de tribunes et de médiation du Centre national de la cinématographie (CNC), qui a abouti mi-février à la démission collective du conseil d’administration des césars et, plus expressément, la destitution de son président très contesté, le producteur Alain Terzian.
Le cinéma français n’aime guère afficher en pleine lumière les désunions susceptibles de déroger à la fiction d’une chouette et grande famille aimante, quand bien même en coulisses, derrière les sourires de façade, tout le monde peu ou prou se déteste ou jalouse le succès du voisin de table d’un soir au Fouquet’s – où se déroule l’after.
À LIRE AUSSIMarina Foïs : «On a le droit à notre kermesse et on peut revendiquer qu’elle nous corresponde»
L’opportunité à saisir d’un front de quasi-unanimité s’est présentée rapidement alors même que l’on pouvait imaginer que la cérémonie serait sinistre, désertée ou à couteaux tirés, du fait du climat de controverses et d’incompatibilités éthiques qui n’a cessé de parasiter les préparatifs – on y revient. D’où la curée express contre un omnipotent patron des césars en place depuis 2003, notoirement peu apprécié et dont la gouvernance opaque autant que l’immobilisme stratégique paraissaient à bout de souffle, notamment après une édition 2019 jugée plus accablante de ringardise (sur scène) et d’embarras (dans la salle) que jamais.
Le combat du vieux monde assis sur des prérogatives peu partageuses et d’un nouveau réclamant plus de transparence, de démocratie, de parité, de diversité, et certainement aussi sa part du pouvoir, permet à l’aube de la cérémonie d’esquisser un horizon plus aéré à l’institution césars, sans doute un brin plus conforme à la pluralité d’économies, d’esthétiques et d’identités qui irriguent le cinéma français. Mais cette tempête dans un gobelet de champagne aura aussi permis de rassembler large, d’offrir le beau rôle à un président du CNC (Dominique Boutonnat) pourtant nommé l’été dernier par l’Elysée sous une averse de désapprobations défiantes, et enfin d’éclipser un temps les autres foyers de discorde agitant la tribu. Lesquels, à présent que le ménage semble bien engagé dans l’arrière-boutique, refrappent avec insistance aux portes de la salle Pleyel, où doit se tenir la cérémonie vendredi soir, toutes fractures apparentes.
Une fois n’est pas coutume, le diffuseur historique Canal + s’est cantonné à une communication préalable a minima sur la confection du show, respectivement présidé et présenté par les pauvres Sandrine Kiberlain et Florence Foresti, et l’on devine non sans frémir le supplice des auteurs massés dans leur bunker sur sables mouvants, sommés de rédiger sketchs, discours œcuméniques et autres bons mots insolents à destination d’une salle chauffée à blanc en mode Festen tardif.
Dès l’annonce des nominations fin janvier, à la suite des suffrages de quelque 4 300 membres de l’académie, le paysage était apparu violemment divisé. Entre, d’une part, le contingent forcément non négligeable de votants ayant permis à J’accuse de Roman Polanski de moissonner douze nominations, en dépit des accusations de viol dont le cinéaste a fait l’objet à plusieurs reprises (sans jamais être jugé), et de l’autre, tous ceux et celles que cela dérange – voire indigne franchement – au sein de l’industrie comme au dehors.
Les divers clans du cinéma français sont alors apparus d’autant plus clivés par la présence, juste derrière, parmi les films les mieux dotés en nominations, du Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, porté notamment par Adèle Haenel. Soit l’autre figure qui en France aura le plus intensément cristallisé les enjeux de l’ère post-#MeToo – à la suite de son témoignage dénonçant les agressions sexuelles que lui aurait fait subir le réalisateur de son premier film, dès l’âge de 12 ans. La comédienne sera bien présente vendredi soir salle Pleyel, à l’inverse de Polanski.
Au terme d’une longue indécision très scrutée, le cinéaste a transmis jeudi à l’AFP un communiqué fulminant et non dénué d’emphase, où il se dit menacé «d’un lynchage public» et affirme prendre «avec regret» la décision «de ne pas affronter un tribunal d’opinion autoproclamé prêt à fouler aux pieds les principes de l’Etat de droit». Est-ce l’augure de se frotter depuis le tapis rouge à la virulence d’un comité d’accueil composé de collectifs féministes et de la CGT spectacle qui aura eu raison de toute volonté d’occuper le terrain ? Dans la nuit de mardi à mercredi, les parages de la salle Pleyel affichaient déjà les slogans placardés par le collectif Collages féminicides : «Violanski, les César de la honte», «Public complice, cinéma complice», etc.
Dans un monde idéalement non binaire, on serait quand même tenté de ne pas résumer les enjeux de la soirée à une lutte sans merci entre bons et méchants, anciens et modernes et, surtout, entre une horde de sexistes pro-pédocriminels qui auraient voté pour que J’accuse ait le césar des meilleurs décors afin de faire la nique aux féministes (notamment) et, en face, une armée d’odieux censeurs. Que certains aient donné leur suffrage au film de Polanski et ses collaborateurs comme une forme de bras d’honneur à un supposé retour de l’ordre moral, de la «bien-pensance» ou de quelqu’autre genre d’épouvantail à réac n’est évidemment pas à exclure. Pas plus que l’on ne peut écarter tout à fait que J’accuse doive aussi son avalanche de nominations à des votants à qui la figure du cinéaste franco-polonais pose problème, mais désireux de consacrer un film et ses mérites techniques ou esthétiques de grande fresque à sujet, comme objet autonome, produit d’un effort collectif et agrégat d’expertises et talents spécifiques.
Faute de boule de cristal à facettes, et sans vouloir absolument parler de désastre (tous les prix à la Belle Epoque de Nicolas Bedos, onze nominations quand même), on se risquera tout juste à rappeler qu’un film comme les Misérables de Ladj Ly – onze nominations, primé à Cannes, émissaire national aux oscars et couronné d’un tonitruant carton en salles – apparaît susceptible de mettre tout le monde d’accord, et de repeindre un gala mal emmanché aux couleurs d’une success story édifiante et faite à la main. Ce ne serait pas la moindre ironie du soir – mais ça dirait certainement aussi quelque chose de l’inflammabilité du fond de l’air – qu’un brûlot sur la dose de violence à déchaîner en réponse aux abus policiers fasse office d’ultime baume réconciliateur.
![]() |
09H38 |
ALERTE INFO |
Jean Daniel, journaliste et fondateur du « Nouvel Observateur », est mort à l’âge de 99 ans | |
|
![]() |
16H06 |
ALERTE INFO |
Municipales à Paris : la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, remplace Benjamin Griveaux comme tête de liste LREM | |
|
|
||||||
|
||||||
Par L’Obs avec AFP
Publié le 09 février 2020 à 08h54
Le nouveau coronavirus a fait plus de 800 morts, presque tous en Chine, dépassant désormais le bilan mondial du Sras, mais l’OMS a dit voir une « bonne nouvelle » dans la stabilisation du nombre de nouvelles contaminations.
Le virus 2019-nCoV, apparu en décembre surun marché de Wuhan (centre), a fait 89 morts supplémentaires en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao), soitun nouveau record quotidien, a annoncé dimanche la Commission nationale de la santé.
Alors qu’une partie du pays est de facto placée en quarantaine, le bilan de l’épidémie en Chine continentale atteint désormais 811 morts, auquel s’ajoutent un décès à Hong Kong et un autre aux Philippines. Il dépasse ainsi désormais celui du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) qui avait fait 774 morts dans le monde en 2002-2003.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a cependant estimé samedi que le nombre de cas de contamination relevés quotidiennement en Chine se stabilisait, même s’il est trop tôt pour en conclure que l’épidémie a dépassé son pic.
« Nous enregistrons une période de stabilité de quatre jours, où le nombre de cas rapportés n’a pas progressé. C’est une bonne nouvelle et cela pourrait refléter l’impact des mesures de contrôle qui ont été mises en place », a déclaré le responsable des programmes sanitaires d’urgence de l’OMS, Michael Ryan.
En Chine continentale, le nombre de cas confirmés était dimanche de près de 37.200, soit 2.600 cas supplémentaires par rapport au précédent bilan quotidien.
Ce dernier chiffre est nettement inférieur aux près de 3.900 nouvelles contaminations annoncées mercredi par les autorités chinoises dans leur bilan quotidien.
Le nombre de cas suspects a également nettement diminué: il était dimanche d’un peu plus de 3.900 pour les dernières 24 heures, contre plus de 5.300 dans le bilan communiqué jeudi.
Fin janvier, l’un des meilleurs spécialistes chinois des maladies respiratoires, Zhong Nanshan, avait estimé que l’épidémie pourrait atteindre un pic aux alentours du 8 février avant de commencer à refluer.
Au vu du reflux des nouvelles contaminations, « je pense que d’ici 15 jours les choses vont s’améliorer », déclare à l’AFP Melissa Santos, une étudiante dominicaine qui n’est pas sortie de son appartement à Wuhan depuis une semaine.
La jeune femme a prévu de sortir dans la journée pour aller chercher du ravitaillement, mais équipée d’un masque et de gants. « Je suis un peu inquiète, j’ai lu que le virus peut se transmettre en quelques secondes », dit-elle, interrogée par téléphone depuis Pékin.
L’épidémie continue de se propager dans le monde. Plus de 320 cas de contamination ont été confirmés dans une trentaine de pays et territoires. Cinq nouveaux cas (quatre adultes et un enfant, tous de nationalité britannique) ont été annoncés en France samedi, portant le total à 11 dans le pays.
En Chine même, la mort vendredi d’un jeune médecin qui avait été réprimandé pour avoir donné l’alerte fin décembre continuait à susciter une rare polémique, dans un pays où l’information est étroitement contrôlée.
Des intellectuels ont ainsi diffusé au moins deux lettres ouvertes qui ont circulé sur les réseaux sociaux depuis la mort du docteur Li Wenliang dans un hôpital de Wuhan.
Le médecin, décédé du coronavirus, fait désormais figure de martyr face à des responsables locaux accusés d’avoir caché les débuts de l’épidémie.
« Cessez de restreindre la liberté de parole », plaident ainsi dix professeurs de Wuhan, dans une lettre qui a depuis été retirée du réseau social Weibo.
Une autre lettre, émanant d’anciens élèves anonymes de la prestigieuse université Tsinghua a Pékin, appelle le Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir à cesser de faire de sa « sécurité politique la seule priorité ».
Le régime communiste a réagi en annonçant vendredi l’envoi d’une commission d’enquête à Wuhan.
« Les autorités centrales sont déterminées à obtenir la vérité et à découvrir les responsables » des sanctions prises contre le docteur Li, a commenté le quotidien de langue anglaise China Daily.
Outre la région de Wuhan, coupée du monde depuis le 23 janvier, les mesures de confinement restent strictes dans de nombreuses villes chinoises, où des dizaines de millions de personnes doivent rester calfeutrées chez elles.
Hong Kong oblige depuis samedi les personnes en provenance de Chine continentale à rester confinées pendant deux semaines. Shanghai, capitale économique chinoise, a imposé le port du masque de protection dans les lieux publics.
Ailleurs, de nombreux pays musclent leurs mesures restrictives à l’encontre des personnes en provenance de Chine, et déconseillent les voyages dans ce pays, la France étant la dernière en date samedi. La plupart des compagnies aériennes internationales ont interrompu leurs vols vers la Chine continentale.
Les premiers rapatriés de Wuhan, arrivés le 31 janvier de Chine et placés en quarantaine près de Marseille (sud), verront leur période de confinement prendre fin comme prévu le 14 février, leur annoncé la Sécurité civile samedi sous les applaudissements.
Trent-huit autres ressortissants français devraient être rapatriés dimanche de Wuhan dans un vol organisé par les autorités britanniques. Ilsseront eux aussi placés en confinement pendant 14 jours.