Belle invention………………………………….(30/07/2019)
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Par L’Obs
Publié le 11 juin 2019 à 10h40
Cet article a été initialement publié le 5 juin 2019, lors des arrêts maladie des soignantes urgentistes de Lariboisière. Nous le republions alors qu’a lieu ce mardi 3 juillet une mobilisation dans les hôpitaux publics à l’appel de plusieurs syndicats, sur fond de crise dans les services d’urgences.
C’est leur premier arrêt de travail. Un arrêt de quarante-huit heures. L’une pour une névralgie cervico-brachiale, l’autre pour une lombalgie. Elles sont si peu coutumières du fait qu’elles ne savaient ni comment remplir les papiers ni à qui les envoyer. Laetitia, 39 ans, infirmière de nuit aux urgences de l’hôpital Lariboisière depuis bientôt quatre ans, et Marine, aide-soignante de nuit dans le même service, vingt ans d’activité au compteur, font partie des soignants qui n’ont pas pris leur poste lundi 3 juin, à 21 heures, au sein de l’établissement parisien – au total, dix infirmiers sur douze se sont fait arrêter, trois aides-soignants sur dix.
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Par Dominique Nora
Publié le 18 août 2018 à 08h00
Surréaliste ! A écouter les réactions – d’emblée hostiles – de l’intersyndicale d’Air France-KLM vis-à-vis du nouveau directeur général du groupe, le Canadien Benjamin Smith, on se pince. Et on se dit que notre compagnie aérienne nationale n’est décidément pas près de sortir de la crise…
Relisons son communiqué du 16 août :
Nomination de Mr Smith à la tête du groupe AF-KLM, l’Intersyndicale donne sa position @FeetsFO @FGliszczynski @BrunoTrevidic @V_Collet @afpfr @Elisabeth_Borne @DeplacementsPro @tourmagtravel @mirak_ta @airjournal @FeetsFO pic.twitter.com/p482tDMDoJ
— FO Air France (@FO_AF) 16 août 2018
C’est oublier un peu vite que la compagnie n’est en rien la propriété de ses syndicats. Elle appartient à ses actionnaires : c’est-à-dire ses employés (et pas exclusivement les encartés !), mais seulement à hauteur de 3,9% de son capital. Viennent ensuite l’Etat français (14,3%), les compagnies aériennes partenaires Delta (8,8%) et China Eastern (8,8%), tandis que les investisseurs en bourse (qui sont en général pour une bonne moitié des fonds anglo-saxons) possèdent 63% du capital.
Par ailleurs, cette intersyndicale représente-t-elle tous les employés d’Air France ? Certains ne sont pas a priori hostiles à l’arrivée de Ben Smith, ex-numéro deux d’Air Canada et expert reconnu du low cost et des négociations salariales. En témoigne le tweet du pilote d’Air France Julien Bottenmuller, qui a monté le collectif @TousAirFrance, pour donner un nouvel élan collectif à la compagnie.
« Pensons le futur ensemble, au lieu d’écouter la poignée d’extrémistes qui défendent leur territoire. »
Pilote Air France, je ne suis pas opposé à la candidature de Benjamin Smith si celle-ci permet de donner un nouvel élan à la compagnie. Pensons le futur ensemble au lieu d’écouter la poignée d’extrémistes qui défendent leur territoire @TVigoureux @TousAirFrance https://t.co/lYj9Buy2qu
— Julien Bottenmuller (@CommentCaVole) 9 août 2018
Là encore, absurde ! Depuis quand la nationalité d’un dirigeant définit-elle la nationalité d’une entreprise cotée ? Ce sont plutôt la localisation de son siège et de ses effectifs, la nature des contrats de travail, et la nationalité de ses actionnaires qui influent sur cette question. Le dirigeant lui, se contente de proposer une stratégie qui doit être validée par le conseil d’administration. C’est-à-dire qu’il agit dans l’intérêt de la société. Comme hier l’Espagnol Jose-Luis Duran chez Carrefour (2005-2008), ou aujourd’hui l’Allemand Thomas Buberl chez Axa… Ne voir en Smith qu’un agent infiltré de Delta Airlines tient de la pure théorie du complot.
Mais en se mettant en grève au printemps – occasionnant au passage plus de 300 millions d’euros de pertes – les syndicats ont-ils eux-mêmes joué l’intérêt de la société… ou leurs propres intérêts de boutique ? Ont-ils vraiment pensé à la pérennité d’Air France, en jouant la surenchère sur les négociations salariales ?
Certes, tous les torts ne sont pas de leur côté. L’impasse actuelle d’Air France résulte d’erreurs stratégiques d’ex-dirigeants, qui ont réagi trop tard à la menace du low cost, et de l’incurie de l’Etat actionnaire, qui a notamment lâché l’avant-dernier DG Alexandre de Juniac en rase campagne…
Mais le manque de réalisme de ses personnels précipite la chute d’Air France. Ils semblent ne pas avoir compris que si la compagnie n’organisait pas sa propre offre low cost (Transavia, Joon, Hop !), elle se ferait manger par Easyjet et consorts. Et finirait rayée de la carte comme Sabena ou Swissair !
« Nous avons besoin d’un réseau européen concurrentiel pour garder ces clients. Sinon, tous les emplois iront chez Easyjet, aux conditions Easyjet. Le choix n’était pas entre Air France et Joon mais entre Air France et Easyjet », confiait dans une interview à « l’Obs » le précédent directeur général Jean-Marc Janaillac, au lendemain de sa démission, suite à l’échec de son référendum sur la hausse des salaires.
Elle laisse ainsi planer la menace d’une nouvelle grève, qui ne pourra que saper davantage encore la confiance des clients ! Les usagers semblent en effet les grands oubliés de sa réflexion. Car eux ne se soucient guère du caractère français ou non de la compagnie sur laquelle ils volent. Ni de l’âge du sexe, de la nationalité ou de la religion de l’équipage… Et encore moins de celles de leurs dirigeants.
Les clients veulent un service fiable et compétitif ; des avions qui volent bien et arrivent à l’heure. Air France a encore tous les atouts pour assurer cette offre de qualité… si le dialogue social s’y normalise et que chacun se retrousse les manches.
Janaillac nous confiait avant l’été:
« Si ma démission ne sert pas à ramener la raison chez Air France, alors j’aurai échoué. »
Pas sûr qu’il ne perde pas une deuxième fois son pari.
Dominique Nora
L’OBS
desirdavenir77500
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« J’avais l’impression de flouer ceux qui m’avaient élu » : pourquoi les démissions s’accumulent chez les maires | |
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Le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, profite-t-il un peu trop du confort offert par ce poste prestigieux de la République. Le Parisien se pose la question, en analysant certaines dépenses du député de la Loire-Atlantique, tout en précisant qu’il n’y a, a priori, rien d’illégal là-dedans. Le quotidien s’interroge sur la cohérence avec l’objectif de réduction des dépenses de l’Assemblée nationale.
D’abord, François de Rugy s’est marié, l’année dernière, et a organisé la réception dans ses appartements privés de l’hôtel de Lassay. Situé juste à côté du palais Bourbon, c’est la résidence officielle du président de l’Assemblée nationale. Un de ses collaborateurs précise néanmoins qu’il a tout payé personnellement. Le choix du lieu laisse néanmoins songeur.
Il y a aussi ce vélo elliptique (768 euros), acheté par le président de la chambre basse et passé en note de frais. Et ce, alors qu’il y a une salle de sport au palais Bourbon. Là aussi, son cabinet précise qu’il rendra le vélo à la fin de son mandat. Enfin, François de Rugy a un chauffeur de plus que son prédécesseur, le socialiste Claude Bartolone. Mais de Rugy est élu de Nantes alors que Bartolone était de Seine-Saint-Denis, en Ile-de-France… L’option du train n’a pas été envisagée, précise Le Parisien.
Le journal rappelle que le salaire du président de l’Assemblée nationale est de 5.600 euros, plus une indemnité spéciale de 7.267 euros. Il est aussi nourri et logé par l’institution.