Archive pour la catégorie 'BIOGRAPHIE'

Un meneur…………………………(25/10/2017)

10 choses à savoir sur Christophe Castaner, futur patron de La République en Marche
Christophe Castaner, le 28 juin 2017. (PDN/SIPA)

C’est l’une des rares personnalités de la macronie à avoir émergé. Retour sur le parcours de l’actuel porte-parole du gouvernement.

Nathalie Funes Publié le 25 octobre 2017 à 10h39
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Un jeu d’équilibriste : le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a confirmé, ce mercredi 25 octobre, sa candidature pour prendre la tête du parti La République en Marche, tout en tentant de faire oublier qu’il a été adoubé par Emmanuel Macron en personne, lundi lors d’un dîner à l’Elysée :

« S’il m’a choisi et s’il a soutenu ma candidature [...], c’est parce que, aujourd’hui, j’ai aussi le soutien, je pense, de la base des militants de LREM. »

Personne n’imagine en effet que la direction du parti présidentiel échappe, le 18 novembre, à ce fidèle des fidèles du chef de l’Etat. La mission de l’ex-socialiste sera de taille, dans un parti qui revendique 385.000 adhérents mais vidé de ses cadres au fil des élections successives. Voici dix choses à savoir sur le « M. Service après-vente » de la macronie.

1Accent

Moins prononcé et moins chantant qu’on ne le lit ici ou là. Perceptible, surtout sur les mots « jaune », « blanche » et « rose ». Pour ceux qui l’ignorent encore, Christophe Castaner vient du sud de la France. Il est né dans le Var, il y a un peu plus de 51 ans, a grandi à Manosque, la ville de Jean Giono, dans les Alpes-de-Haute-Provence, et fait ses études de droit à Aix-en-Provence.

Il est aussi le seul membre du gouvernement à employer des expressions qui ne sont comprises qu’au sud de la Loire, comme « y’a dégun », pour « il n’y a personne ».

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Et encore merci Nadine……………………..(22/07/2017)

Et encore merci Nadine..........................(22/07/2017) dans BIOGRAPHIE
Nadine
22 juillet, 06:02
BILLET DU JOUR

Samedi 22 juillet 2017

La douloureuse naissance du socialisme français

Il faudra beaucoup de temps aux différents partis de gauche nés au lendemain de la Commune de Paris, entre dogmatisme intransigeant et progressisme ouvert, pour trouver une relative et bien fragile unité.

Les déchirements de la gauche demeurent comme autant d’actes fondateurs, et se reproduisent de génération en génération. On pourrait même remonter à la scène primitive, en un temps où l’aile marchante de la Révolution française ne siégeait pas à gauche de l’hémicycle, mais sur les gradins supérieurs de la Convention. La guillotine ponctuait alors les débats de la Montagne. La fraternité a beau être un principe de la République, repris par le socialisme, elle n’a guère marqué les relations entre les partisans de la transformation sociale. Les textes les plus impitoyables de Karl Marx visent Proudhon, Fourier, Louis Blanc puis Bakounine, et non les économistes et philosophes bourgeois dont la critique comporte toujours une part d’éloge. Marx fonde ainsi une tradition : un socialiste s’affirme toujours par la critique, plus ou moins violente, d’un autre socialiste.
La guerre des gauches, fondatrice du Parti socialiste, commença immédiatement après la chute du premier gouvernement républicain proclamé par Gambetta au lendemain de la défaite de Napoléon III à Sedan. Le sort funeste des armes, l’incapacité de la jeune République à repousser l’invasion prussienne avaient amené à l’Assemblée une majorité capitularde et fort peu républicaine. L’insurrection du 18 mars, suivie de la proclamation de la Commune de Paris, sépare durablement la gauche républicaine et bourgeoise d’un mouvement populaire, auquel le mouvement ouvrier et socialiste va s’identifier par la suite. Les députés de gauche, élus du peuple parisien, quittent précipitamment Paris, imités par Jules Ferry, maire de la capitale, nommé par le gouvernement Gambetta.
Démissionnaire un mois plus tôt de son mandat de député, Victor Hugo ne peut approuver l’insurrection, qui lui rappelle celle de juin 1848, fatale à la République, mais il est à peu près le seul à comprendre la colère populaire. Le comité central de la Commune s’installe à l’Hôtel de Ville, et reproduit en son sein toutes les divisions du mouvement révolutionnaire. Des anarchistes aux membres de l’Internationale de Marx, la Commune ne comprend pas moins de sept tendances, qui s’accordent douloureusement sur les mesures d’urgence et l’organisation de la défense, tout en se déchirant sur toutes les perspectives. Les divisions de la Commune pèseront longtemps sur le mouvement ouvrier, même si la cruauté des Versaillais offre un terrible mythe fondateur, par les massacres de la Semaine sanglante, suivis de rafles massives et de condamnations expéditives au bagne. Seul l’exil permet d’échapper à la déportation en Nouvelle-Calédonie.

TOUTES LES VARIANTES DE L’ANARCHIE
La gauche républicaine laminée, le mouvement ouvrier décapité et morcelé se trouve en butte à une effroyable répression. L’armée réprime la moindre grève. Il faudra près de vingt ans pour qu’émerge de nouveau un socialisme légaliste ou simplement décidé à utiliser les institutions bourgeoises. Le dégoût né de mai 1871 engendre toutes les variantes de l’anarchisme : les plus modérés fondent un syndicalisme hostile à l’action politique institutionnelle, les plus durs passent à l’action violente. Ni Dieu, ni maître, de Ravachol à Jules Bonnot, en passant par Auguste Vaillant, l’anarchie exprime pendant un demi-siècle l’hostilité des prolétaires à la république bourgeoise. Sous une forme plus pacifique, c’est encore à partir du mouvement anarchiste que naissent les bourses du travail et la CGT.

Le socialisme politique tente de renaître, autour des anciens communards, libérés du bagne ou rentrés d’exil à la faveur des lois d’amnistie de 1879 et 1880. Il lui faudra vingt-cinq ans pour réaliser son unité.
En 1882, Jules Guesde fonde le Parti ouvrier en compagnie de Paul Lafargue, gendre de Karl Marx. Cette fondation résulte déjà d’une scission : deux ans plus tôt, l’ancien communard Edouard Vaillant, rentré d’un exil à Londres, a participé avec Guesde à la fondation d’un premier parti, la Fédération des travailleurs socialistes de France. Le socialiste libertaire Paul Brousse, redoutant le carcan d’un parti, s’était séparé de Guesde et de Vaillant.
Paul Lafargue ayant convaincu Guesde de la nécessité d’une théorie, inspirée de Karl Marx, Edouard Vaillant juge le texte trop dogmatique. Ancien disciple de Proudhon, puis proche d’Auguste Blanqui, Vaillant n’est cependant pas hostile à Marx. Il a été lié, pendant la Commune et dans l’exil, à Charles Longuet, tout autant gendre du penseur. La divergence politique se double d’une querelle de famille, Lafargue, fort de son antériorité dans la famille, se veut seul héritier de Marx, auquel il affirme avoir fait relire le texte fondateur du Parti ouvrier. Selon Engels, Marx aurait alors dit : «C’est peut-être un texte marxiste, mais, en ce qui me concerne, je ne suis pas marxiste.» En tout état de cause, Marx a pu relire le texte en 1882, mais il est mort un an après, en mars 1883.

De son côté, Jules Guesde cherche à construire sa légitimité, quand celle des héros de la Commune s’impose naturellement. Car il n’a pas participé à la Commune, puiqu’il se trouvait dans le sud-ouest de la France. Soutenant de sa plume l’insurrection parisienne, il encourait tout de même une condamnation à sept ans de réclusion, si bien qu’il prit le chemin de l’exil. Il rentra à Paris un peu avant les anciens communards. Jean Allemane adhéra au Parti ouvrier dès sa fondation. Il avait, lui, combattu dans les rangs des fédérés et payé son engagement de sept années de bagne en Nouvelle-Calédonie. Rentré à Paris, il était, contrairement à Guesde et Lafargue, un authentique ouvrier, typographe à l’imprimerie de l’Intransigeant. Très vite, Allemane s’oppose au tandem dirigeant, qui impose un dogme unique, fondé sur la prise du pouvoir par le prolétariat, en refusant tout compromis intermédiaire.
Une querelle qui en préfigure bien d’autres. Pour Jules Guesde, la forme du gouvernement bourgeois ne concerne pas le prolétariat. Jean Allemane et ses partisans estiment au contraire que le combat socialiste passe par la défense des libertés républicaines. Les amis de Jean Allemane veulent soutenir toutes les avancées, à commencer par les lois Jules Ferry, qui ouvrent les écoles aux enfants de prolétaires. La tension se fait plus vive au sein du Parti ouvrier, lorsque Jean Allemane s’engage dans la lutte contre le général Boulanger, qui tente d’imposer un pouvoir autoritaire. Aux yeux de Jules Guesde, cette ligne revient à placer les socialistes à la remorque des républicains bourgeois. En 1890, Jean Allemane et ses partisans, parmi lesquels se trouve Jean-Baptiste Clément, poète de la Commune, sont exclus du Parti ouvrier. Ils fondent aussitôt un autre parti, le Parti ouvrier socialiste révolutionnaire. Considérant la grève générale comme le moyen d’action de la classe ouvrière, Allemane se rapproche en même temps des syndicalistes et participe à la fondation de la CGT. Alliance contre nature pour Lafargue, qui n’a pas de mots assez durs pour les anarcho-syndicalistes comme Fernand Pelloutier, fondateur de la CGT.

LE SOCIALISME INDÉPENDANT DE JAURÈS
Le dogmatisme du Parti ouvrier, devenu en 1892 Parti ouvrier français, laisse le terrain à des formations plus ouvertes. Chez les guesdistes, il n’y a guère de place pour un homme qui, venant d’un autre horizon, se convertit au socialisme. Né en 1859, Jean Jaurès n’est pas de la génération de la Commune. Député républicain, benjamin de la Chambre en 1885, mais battu à la fin de son mandat, il découvre le socialisme sur le terrain, lors de la grève des mineurs de Carmaux dont il se fait le porte-parole. Normalien, docteur ès lettres, professeur de faculté à Toulouse, il ne vient pas de la classe ouvrière et n’a strictement aucune expérience des luttes. Mais ce bourgeois se lie aux ouvriers de Carmaux et devient leur député en 1893. Socialiste indépendant, il ne songe pas à rejoindre les formations existantes. On ne saurait dire que Guesde, élu député du Nord au même moment, l’accueille à bras ouverts.

Jaurès est un négociateur, il a recherché une issue positive à la grève et il récidive avec les verriers de Carmaux, en empêchant la fermeture de l’usine par la fondation d’une coopérative ouvrière. Ce ne sont pas les idées en vogue au POF, mais Jean Jaurès va s’imposer en quelques années comme la figure majeure du socialisme français. Sa mobilité d’esprit s’oppose au dogmatisme de Guesde. Réformiste, il approuve toute avancée, qu’il s’agisse de libertés publiques ou de la condition ouvrière. Mais surtout, dès lors qu’il adopte une cause, Jean Jaurès en devient le meilleur défenseur, et donc le leader. Ainsi du socialisme, ainsi de la défense de Dreyfus. Lorsqu’éclate l’affaire, Jaurès croit à la culpabilité du capitaine, jusqu’à suggérer que l’influence juive a évité à Dreyfus le peloton d’exécution. Quand il prend conscience de l’iniquité, il défend un innocent et dénonce les préjugés antisémites qui en font un coupable. Guesde voit dans cet engagement la preuve que Jaurès n’est décidément pas un socialiste.
Prendre parti pour un militaire, un officier, un bourgeois ! Jean Longuet, petit-fils de Karl Marx, quitte le parti de Guesde pour marquer son soutien à Jaurès et rejoindre la formation de Jean Allemane.

DEUX BLOCS FACE À FACE
Au début du XXe siècle, il y a quatre ou cinq formations se réclamant du socialisme. Chacune derrière son chef historique : Edouard Vaillant, Jules Guesde, Paul Brousse, Jean Allemane. A quoi s’ajoutent des comités socialistes à géométrie variable, des socialistes indépendants dont Jean Jaurès est la figure principale. L’Internationale socialiste, fondée en 1889, les presse de s’unir et refuse de choisir. Les vieux chefs se déchirent et se combattent. Jean Jaurès plaide le premier pour l’unité des socialistes. Mais qui est-il ?

Jules Guesde décide en 1902 de rassembler les révolutionnaires, à l’exclusion de tous les autres. Le POF fusionne avec le petit parti d’Edouard Vaillant pour former le Parti socialiste de France. Une manœuvre d’appareil, pour éviter une formation plus large avec des socialistes tièdes. Tout, sauf Jaurès, en quelque sorte. Jean Allemane, en revanche, s’est rapproché de Jean Jaurès, par l’entremise de Lucien Herr, bibliothécaire de l’Ecole normale supérieure. La même année 1902, Jean Jaurès fonde le Parti socialiste français, en compagnie de Jean Allemane et de Paul Brousse.

La guerre des socialistes reprend, en mettant deux blocs face à face.Jaurès et ses amis participent aux combats républicains, jusque dans le travail parlementaire. Ainsi Jaurès participe, en tant que député, à la rédaction des lois de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Les guesdistes, s’opposant à l’Eglise et à l’Etat, estiment que les relations des deux ne les concernent pas. La guerre des deux PS aurait pu continuer longtemps, si l’Internationale n’avait exigé la fusion. Jean Jaurès prend le parti de l’unité, à longueur de discours et d’articles, quand Guesde n’a de cesse de l’invectiver. Il cherche en même temps à sortir le socialisme de son pré carré, et fonde l’Humanité, en 1904, en y invitant une constellation d’écrivains, tels Anatole France, Jules Renard, Tristan Bernard et Octave Mirbeau. Le journal milite pour l’unité des socialistes. De gré ou de force, les guesdistes finissent par accepter et les deux partis fusionnent en 1905 au congrès du Globe, pour former la SFIO, Section française de l’Internationale ouvrière.

L’unité paye, en 1914, les socialistes obtiennent 107 sièges à la Chambre des députés. Ils sont unis, mais pour quinze ans seulement. Jaurès, comme l’on sait, tente jusqu’au bout de conjurer la guerre, ce qui lui vaut d’être assassiné le 31 juillet 1914. Seul Jean Longuet, qui a accompagné Jaurès dans toutes ses démarches, se prononce encore contre la guerre, devant le groupe socialiste, mais il applique la discipline de groupe à la Chambre. Guesde, qui a passé plus de trente ans à dénoncer toute compromission avec les gouvernements bourgeois, devient ministre et même ministre d’Etat. Le guesdiste Marcel Cachin devient le plus ardent des propagandistes de l’Union sacrée. Envoyé en Russie lors de la Révolution russe de février 1917, il salue l’engagement du gouvernement provisoire, qui entend poursuivre la guerre auprès des Alliés.
Mais, au sein de la SFIO, un courant pacifiste se dessine, mené par Jean Longuet. Lorsque ce courant tend à devenir majoritaire, Marcel Cachin et L.-O. Frossard s’y rallient. La guerre se termine. Les socialistes se déchirent de nouveau, et ceux qui rentrent du front demandent des comptes aux camarades députés qui les ont envoyés au casse-pipe. La révolution d’Octobre semble offrir une perspective à ceux qui dénoncent la trahison socialiste. La fondation à Petrograd de la IIIe Internationale précipite la scission. Aussi étrange que cela paraisse, Lénine, Trotski et Zinoviev refusent toute discussion avec Jean Longuet, seul opposant à la guerre, et choisissent de s’appuyer sur les ex-bellicistes Marcel Cachin et L.-O. Frossard. La rupture est consommée en décembre 1920, au congrès de Tours. Une nouvelle guerre des socialismes commence alors, avec de brèves trêves unitaires, comme celle de 1936.

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BILLET DU JOUR

Samedi 22 juillet 2017

La douloureuse naissance du socialisme français

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Même système que Sarko………………….(10/05/2017)

Politique – Qui est Edouard Philippe, pressenti à Matignon ? 1/12

logo de Le Parisien Le Parisien

F.M et B.TIl y a 3 heures
Le maire du Havre et député de Seine-Maritime fait partie des hypothèses les plus citées pour Matignon.

Le Parisien: Edouard Philippe, pressenti pour le poste de Premier ministre d'Emmanuel Macron.© (AFP/Charly Triballeau) Edouard Philippe, pressenti pour le poste de Premier ministre d’Emmanuel Macron.Son nom est l’un de ceux les plus cités parmi les favoris d’Emmanuel Macron pour le poste de Premier ministre. A 46 ans, Edouard Philippe est plutôt méconnu du grand public. Le maire du Havre et député LR de Seine-Maritime est pourtant l’un des membres éminents du premier cercle du nouveau président de la République. Porte-parole d’Alain Juppé pendant la campagne de la primaire de la droite, il s’est ensuite rapproché du camp de l’ex-ministre de l’Economie après le déclenchement de l’affaire Fillon.

Il a débuté au Parti socialiste

Au cours de ses études à Sciences Po, Edouard Philippe adhère au Parti socialiste et soutient Michel Rocard, alors Premier ministre de François Mitterrand. Il rend sa carte au bout de deux ans, puis se rapproche progressivement de la droite. En 2001, il rejoint l’équipe municipale d’Antoine Rufenacht, maire du Havre. L’année suivante, il est intégré à l’équipe d’Alain Juppé à la fondation de l’UMP. Il sera ensuite son conseiller spécial au ministère de l’Ecologie en 2007, puis son co-porte-parole avec Benoist Apparu en 2017 pour la primaire de la droite.

Les mêmes études que Macron

Edouard Philippe est passé dans le même moule que le nouveau président de la République, avec quelques d’années d’avance sur lui. Passé par une classe préparatoire hypokhâgne, il intègre ensuite l’Institut d’études politiques de Paris puis l’ENA. A sa sortie, il travaille au sein du Conseil d’Etat. Comme Emmanuel Macron, il a connu plusieurs expériences dans le privé. Dans un cabinet d’avocat américain, puis chez Areva, où il a occupé le poste de directeur des Affaires publiques de 2007 à 2010.

C’est un passionné de boxe

«Je prends des coups, j’en donne aussi. J’apprends. C’est un sport qui rend humble.» Dans une interview à LCI, en octobre dernier, Edouard Philippe évoquait sa passion pour la boxe, qu’il pratique trois fois par semaine. Il partage le même entraîneur avec l’ex-champion français de kick-boxing, Jérôme Le Banner, qu’il a rencontré sur un ring au cours d’un événement associatif en février 2015.

Edouard Philippe et Jérôme Le Banner.(Association Emergence)

Il écrit des fictions politiques

Avec Gilles Boyer, qui a travaillé avec lui au sein du cabinet d’Alain Juppé au ministère de l’Ecologie, il a co-écrit deux romans policiers sur le monde politique. «L’Heure de vérité» publié en 2007 traitait de l’enlèvement d’un député. «Dans l’ombre», publié en 2011, racontait l’histoire d’un conseiller d’un homme politique influent au cours d’une campagne présidentielle.

Il a fait partie des 10 abstentionnistes lors du vote sur le mariage pour tous

Le 12 février 2013, le député de Seine-Maritime n’avait pas souhaité se prononcer sur le projet de loi instituant le mariage homosexuel en France et avait rejoint le camp des abstentionnistes aux côtés d’autres figures des «Républicains» comme Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire. En commission, il s’était notamment interrogé sur les écueils juridiques que poserait la mesure à l’Etat civil.

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On se le demande…………………………..(16/04/2016)

Qui est Léa Salamé ?

Par la revue Faits & Documents

On se le demande................................(16/04/2016) dans BIOGRAPHIE arton32036-9f045

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Censée occuper le fauteuil du chroniqueur « de droite » (fonction longtemps incarnée par Éric Zemmour, puis Natacha Polony) de l’émission phare de France 2, On n’est pas couché, Léa Salamé est l’expression même du journalisme libéral-libertaire (également incarné par son alter ego Aymeric Caron). Dès sa nomination, elle assurait donc que « les réponses qu’apportent Zemmour et Polony ne sont pas les bonnes, ce pays est très dur à réformer, même si je suis très heureuse en France et très pro-européenne ». Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’elle n’est arrivée là ni par hasard, ni parce qu’elle aurait fait « péter le décolleté » (i>Télé, 28 août 2013) : toute son histoire, à commencer par celle de son père, membre du Siècle et des réseaux de George Soros, démontre qu’elle appartient à l’hyperclasse mondialisée.

 

« De sa bouche entrouverte, souriante, à l’américaine, sort par exemple ceci : “Le jour de l’élection, d’Obama, j’étais là-bas pour France 24 et c’est moi qui ai dit en direct : ’Le premier président noir américain est élu.’” Le vocabulaire n’est jamais tout à fait à la hauteur de la présence ni de la notoriété. Il accompagne les rondeurs vives et l’ingénuité carrossée de LéaSalamé, nouvelle reine intermédiaire des ondes et de l’image. […] Elle aime Bret Easton Ellis “à ses débuts”, Dalva de Jim Harrison et Emmanuel Carrère comme tout le monde. Quand elle parle de Lydie Salvayre, qu’elle interviewe le jour du Goncourt, elle emploie une expression à la mode et à la con : “C’est une grande dame.” »

Libération, 14 décembre 2014

 

« L’étoile montante. Il y a un mystère Léa Salamé (…) Certes, la trentenaire formée à l’école Elkabbach ne manquait pas d’ambition, mais sa notoriété se bornait alors aux mordus de l’info et aux aficionados des matchs Zemmour-Domenach, qu’elle arbitrait avec pugnacité et un certain talent. Brusquement, sa cote a grimpé en flèche et tout le monde se l’est arrachée. De bonnes fées se sont penchées sur son cas. D’abord Catherine Barma et Laurent Ruquier, qui l’ont propulsée sniper du samedi soir dans leur machine cathodique On n’est pas couché (France 2). Puis Laurence Bloch, patronne de France Inter, qui lui a confié les clés de l’interview de 7 h50. Bref, une trajectoire fulgurante qui mérite bien la première place de notre classement. D’autant que nous avons la vague impression que Léa Salamé est là pour longtemps. »

Ciné TéléObs, 30 décembre 2014, où Léa Salamé est classée « révélation de l’année 2014 ».

 

« Vous voulez tellement, vous, le juif, vous faire plus goy que le goy, c’est-à-dire plus français que français. »

Léa Salamé à Eric Zemmour, France 2, 4 octobre 2014

 

« Marine Le Pen se réfère souvent à des experts, à des spécialistes qu’on ne connaît pas mais qui défendent une France fermée, une France nostalgique, où l’on paierait sa baguette en francs. »

Léa Salamé, i>Télé, « Élysées 2012 », 4 avril 2012

 

 

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Ghassan Salamé

 

Léa Salamé est née en réalité Hala Salamé le 27 octobre 1979 à Beyrouth (Liban). C’est d’ailleurs avec ce prénom qu’elle apparaît dans l’annuaire des anciens élèves de Sciences-Po. Elle a grandi dans une famille de la plus haute bourgeoisie affairiste libanaise, qui se rattache à l’église grecque catholique melkite. Sur ce thème, elle varie volontiers. Tantôt se dit-elle « très religieuse » (Technikart), tantôt « croyante, mais pas pratiquante » (M, le magazine du Monde, 30 août 2014).

Elle est la fille de Mary Boghossian, une arménienne née à Alep (Syrie), issue d’une très grosse famille de diamantaires avec des ramifications à Londres, Bruxelles et Rio de Janeiro. Cette dernière, fille du joailler Robert Boghossian (décédé en 2012), participe, avec ses frères Jeanet Albert, à la gestion de la Fondation Boghossian, créée en 1992. En 2006, cette fondation a fait l’acquisition de la Villa Empain, fleuron de l’architecture art-déco bruxelloise, pour en faire un « centre de dialogue entre les cultures d’Orient et d’Occident », exerçant ainsi une influence notable dans les milieux européistes et bruxellois.

Son père, Ghassan Salamé, né en 1951 à Mzaar Kfarzebian (Mont Liban), fils d’instituteur, fut un vif sympathisant d’extrême gauche aux débuts des années 1970. Titulaire d’un DEA de droit international (1974), d’un doctorat en lettres à Paris III en 1975, et d’un doctorat de sciences politique en 1978 à l’université Paris I, il a embrassé une carrière universitaire à son retour au Liban en 1978, en tant que professeur de sciences politique à l’université Saint-Joseph, étant également, à partir de 1982, professeur à l’Université américaine à Beyrouth.

« Et puis, quand les israéliens ont débarqué dans Beyrouth, raconte Léa Salamé à Technikart,mon père a décidé de partir en pensant qu’on reviendrait quelques temps plus tard. Bien sûr, ce n’est jamais arrivé. » On notera que l’armée israélienne est entrée dans Beyrouth en juin 1982 dans le cadre de l’opération Paix en Galilée (massacre de Sabra et Chatilah) et que la date du départ des Salamé généralement indiquée dans les médias que nous avons pu consulter n’est pas 1982 mais 1984. Date correspondant en réalité au retrait de la force multinationale et à la prise du contrôle de Beyrouth Ouest, où était installée la famille, par la milice Chiit Amal (liée à l’Iran mais concurrente du Hezbollah).

Ce n’est pas à Paris mais à Washington, Mecque des mondialistes pro-américains, que GhassanSalamé, qui avait été Rockfeller fellow en relations internationales en 1981, s’installe tout d’abord, ayant obtenu, en 1985, d’être guest scholar de la Brookings Institution de Washington (émanation du Council on Foreign Relations et lieu de rencontre des démocrates mondialistes). Sa formation achevée, il rejoint alors Paris avec sa famille, s’implantant dans les cercles de pouvoir de l’oligarchie mondialisée : il enseignera les sciences politiques à l’université Paris I (1985-1988), au CNRS (1986-2004) et, à partir de 1987, à l’Institut d’études politiques de Paris, où il est deviendra, en novembre 2008 le premier « joint professor » entre Sciences-Po et la Colombia University dans le cadre du programme « Alliance ». Depuis septembre 2010, il dirige la Paris School of International Affairs de Sciences Po (financée par la Fondation Mac Arthur à hauteur de 80 000 dollars), où les cours sont dispensés en anglais et où la quasi-totalité des étudiants sont étrangers, car le programme ambitionne de former les élites mondialisées des pays émergents.

 

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Aux États-Unis, il a également codirigé le programme d’étude « State, Nation and Integration in the Arab World » (1986-1991) et a été membre de la commission du Social Sciences Research Council de New York (1986-1991). Spécialiste du Moyen-Orient, il est considéré comme un des meilleurs experts des structures de pouvoir des pays du Golfe, notamment les monarchies pétrolières, ayant consacré sa thèse à la politique étrangère du royaume d’Arabie Saoudite. Il publie régulièrement dans la Revue française de science politiqueForeign PolicyThe Middle East Journal et Security Dialogue, a notamment dirigé l’ouvrage collectif Démocratie sans démocrates (1994) et signé Appels d’Empire : ingérence et résistance à l’heure de la mondialisation (1996) ou encore Quand l’Amérique refait le monde (2005).

« Mais Ghassan Salamé ne se cantonne pas à l’univers de la recherche. Habitué des cercles de pouvoirs, c’est peu dire qu’il ne manque pas d’entregent » (Le Monde, 2 février 1999). Il est en effet depuis 2001 l’un des très rares étrangers membres du principal club d’influence française, Le Siècle (il apparaît sur les listes secrètes à partir de 2007). Par ailleurs Ghassan Salamé est étroitement lié au multimilliardaire George Soros, comme membre du board de l’Open Society, la fondation de « l’homme qui fit sauter la banque d’Angleterre », et comme président du conseil d’administration du très atlantiste International Crisis Group basé à Bruxelles, dont George Soros est administrateur (aux côtés de grands amis du Moyen-Orient, en particulier d’Israël et des monarchies pétrolières comme Javier Solanna, ancien secrétaire général de l’OTAN, Wesley Clark, ancien commandant suprême des forces alliées de l’OTAN en Europe, Lawrence H. Summers, ancien secrétaire au Trésor, etc.).

Au Liban, Ghassan Salamé a occupé le poste de ministre de la Culture (2000-avril 2003) dans le gouvernement de Rafic Hariri (multimilliardaire proche de la famille royale saoudienne et deJacques Chirac, hébergé gratuitement pendant dix ans par la famille Hariri…). À Beyrouth, il a organisé et présidé en mars 2002 le 14e sommet de la Ligue arabe, et en octobre 2002, le sommet de la francophonie. Il a ensuite rejoint la totalement inefficace délégation des Nations unies en Irak après l’invasion américaine de 2003, en tant que conseiller politique de Sergio Viera de Mello, représentant de l’ONU à Bagdad tué dans un attentat le 19 août 2003. Salamé sera ensuite conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies Kofi Annan jusqu’en 2006. Entre-temps, en avril 2005, il refusera le poste de ministre de la Culture, de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Liban dans le gouvernement du milliardaire pro-syrien Najib Mikati.

Comme ses comparses, ce « poisson pilote des élites émergentes » (La Croix, 21 octobre 2010) est atteint d’ubiquité, étant également administrateur du Center for Conflict Resolution (New York), du Centre for Humanitarian Dialogue (Genève) et de l’Institut français (Paris). Il préside l’Arab Fund for Arts and Culture, basé à Amman en Jordanie, et a été honoré par le Qatar lors d’une cérémonie organisée dans son ambassade à Paris le 22 septembre 2010.

La sœur cadette de Léa Salamé, Louma, qui a épousé en juillet 2011 le comte Raphaël de Montferrand, est chargée de la communication à l’Agence France-Muséum.

Raphaël (de Faubournet) de Montferrand est le fils de l’ambassadeur de France Bernard (de Faubournet) de Montferrand, né le 6 août 1945 à Caudéran (Gironde). Cet énarque du Quai d’Orsay a notamment été ambassadeur à New Dehli, La Haye et Tokyo, ainsi que le conseiller diplomatique du Premier ministre UMP Édouard Balladur (1993-1995) directeur de cabinet du ministre de la Coopération Michel Aurillac (1986-1988). Évidemment membre du Siècle, il préside, depuis 2013, l’influente Société des Cincinnati de France et Platform, le regroupement des Fonds régionaux d’art contemporain (Frac). Par sa mère, Catherine Bellet de Tavernost, Raphaël de Montferrand est notamment le neveu de Nicolas de Tavernost, membre du Siècle et président de M6 depuis 2000.

 

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Tout cela n’empêche pas les médias d’écrire, à propos de Léa Salamé, des inepties du genre deTechnikart (juillet 2014) :

« Immigrée, elle garde la rage de réussir. »

On comprend quand même mieux ce que voulait dire Le Monde Magazine (30 août 2014), qui expliquait que Léa Salamé avait grandi dans « l’intelligentsia globalisée ». Arrivée en France à l’âge de cinq ans, naturalisée en 1988, Léa Salamé a passé son enfance dans le XVIe arrondissement de Paris et a été inscrite dans les écoles de la capitale réservées à l’élite : Saint-Louis de Gonzague d’abord (elle n’y a pas fait long feu…) puis l’École alsacienne. M, le magazine du Monde (7 juillet 2012), indique à propos de cette école, où l’on ne compte que des rejetons de célébrités :

« Le jour de la rentrée, c’est le festival de Cannes, le lendemain c’est l’Assemblée générale des Nations unies. »

Après quatre ans à l’université Paris II-Assas, elle a intégré Sciences Po Paris, puis est partie six mois en stage à New York dans le cadre de sa scolarité.

Elle passe pour y avoir vécu les attentats du 11 Septembre aux première loges, habitant à trois blocs du World Trade Center. Quoi qu’il en soit, elle a fait de cet épisode la pierre angulaire d’unstorytelling un peu grotesque d’une jeune étudiante « en pyjama », « blessée » dans les attentats et sauvée par les pompiers. Anecdote mille fois reprise (Télé StarGraziaEurope 1Pure Poeple, etc.) dans la presse.

« “J’ai erré en pyjama dans la rue, jusqu’à l’effondrement d’une tour. Là, j’ai cru qu’on nous tirait dessus.” Blessée par la conflagration, elle sera évacuée par les secours. »

Dans Libération, la version qu’elle fournit est différente :

« Il faisait un temps sublime. Je découvrais la ville en folie. Je planais, le bonheur absolu. J’ai cru que c’était un accident de camion. »

Elle enfile une jupe, des tongs, un tee-shirt « et pas de soutif », pour aller chercher en bas de l’immeuble son pain aux raisins, quand une Noire frappe à la porte : « Go down ! Go down ! » Elle prend un dollar et ses clefs, achète son pain aux raisins puis « regarde la tour cramer, sans comprendre ». Sans portable, elle fait la queue devant une cabine pour appeler :

« Et là, un énorme tsunami de poussière nous est tombé dessus. J’ai couru vers le nord en pensant qu’on nous tirait dessus. Je voyais des oiseaux tomber : c’étaient des hommes, mais je ne le comprenais pas. »

M le magazine du Monde de surenchérir :

« D’instinct, elle court vers le nord, sans savoir, sans comprendre sans paniquer. “Parce que je sais que je vais mourir.” Elle est projetée à terre, se relève, se blesse au bras, reprend la course, passe Chinatown, remonte jusqu’au building de l’université à Washington Square (NDA : environ 4 km de distance depuis les Twin Towers, bien que “blessée”), loin de la poussière blanche. Léa Salamé a sauvé sa peau. »

Bref, ce terrifiant traumatisme aura été le révélateur professionnel de cette « intrépide » :

« Lorsque j’avais 20 ans, je voulais être le Thierry Ardisson de la période “Rive droite/rive gauche”. Après le 11 Septembre à New York, je rêvais d’être Christiane Amanpour, journaliste et reporter vedette de CNN. » (Le Monde, 18 mai 2014)

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« À sa sortie de Sciences Po, rapporte Technikart, entre deux soirées chez Castel ou au Mathi’s, une organisation de concerts à la Cigale et pas mal de virées avec la bande d’Incultes (Olivier RoheFrançois BégaudeauJérôme Schmitt…), elle confie à son daron son envie de journalisme : “Il connaissait Elkabbach et lui a demandé de me prendre à Europe 1.” »

Jean-Pierre Elkabbach acceptera de prendre la fille de son ami Ghassan comme programmatrice stagiaire sur l’émission Parole du monde sur LCP/Public Sénat et la propulsera largement en lui permettant de faire de l’antenne à partir de 2004 : « Je lui dois beaucoup », reconnaît l’interréssée (Les Inrockuptibles, 26 juin 2014). En 2007, elle rejoint France 24 tout juste lancée par Frank Melloul (cf. F&D n°375), où elle anime la tranche d’information du soir ainsi qu’Une semaine en Amérique, un magazine consacré à l’actualité des États-Unis. Puis, alors qu’elle a été recalée lors d’un casting pour la présentation du Soir 3 de France 3 (la chaîne souhaitait pourtant promouvoir un présentateur « plutôt de sexe féminin » et « issu de la diversité »), Léa Salamé est finalement contactée et recrutée par Pierre Fraidenraich, alors directeur général d’i>Télé, à la fin de l’année 2010 où elle présente dès janvier 2011 Élysée 2012avec le chef du service politique Michel Dumoret. Depuis, le très sioniste Pierre Fraidenraich ne tarit plus d’éloge sur elle : « On la verra encore longtemps […] Il faut avertir le téléspectateur, c’est l’an I de Léa Salamé »(Ciné TéléObs, 27 septembre 2014). Elle animera par la suite la tranche du soir sur la chaîne d’information du groupe Canal+ et arbitrera le débat hebdomadaireZemmour-Domenach dans Ça se dispute pour la saison 2013-2014.

À la rentrée 2014, cette passionnée de François Mitterrand (Libération) rejoint France 2 comme chroniqueuse dans l’émission de Laurent RuquierOn n’est pas couché (1 500 euros la prestation et 25 % de part d’audience), en remplacement de Natacha Polony, ayant été préférée par Catherine Barma à Elisabeth Lévy et Anne Fulda. Elle prévient, dès sa nomination :

« Ok, je ne suis pas une idéologue et je ne vais pas me créer un personnage qui cherche le clivage, je suis plutôt pragmatique. Ça ne m’empêche pas de penser que la France traverse une crise identitaire très forte et que les réponses qu’apportent Zemmour et Polony ne sont pas les bonnes, que ce pays est très dur à réformer, même si je suis très heureuse en France et très pro-européenne. »

Le 4 octobre 2014, dans On n’est pas couché, Léa Salamé interpelle Éric Zemmour sur son livreLe Suicide français, dans lequel elle estime que le journaliste procède à une « réhabilitation du régime de Vichy » :

 

 

 

 

Dans le même temps, elle rejoint France Inter et la matinale de Patrick Cohen, où elle assure l’interview de 7h50.

Forte de ses entrées, de son engagement et des relations familiales, Léa Salamé fréquente le milieu de la nuit parisien, notamment les dîners très recherchés de Félix Marquart, et peut compter sur « ses amis à la vie à la mort », Alexandra Sprung, connue à Sciences Po, qui après avoir débuté chez Publicis, codirige une entreprise de conseil en communication, Lisa Friedlander, chirurgien dentiste, ainsi que ses amis de la revue Inculte :

« Pendant dix ans, elle est la compagne de l’un d’eux ; depuis trois, celle d’un autre. Il est juif, “ce qui ne rend pas les choses simples, sans commentaire”. » (Libération)

D’après Voici, l’heureux élu serait Olivier Guez. Né à Strasbourg en 1974, diplômé de l’IEP de Strasbourg (1996), de la London School of Economics en relations internationales (1997), d’une licence de droit de l’université Lille II et d’un master en politique et administration européennes obtenu à l’ultra-européiste Collège d’Europe de Bruges (1998), il a figuré parmi les superviseurs des élections en Bosnie pour l’OSCE et le ministère français des Affaires étrangères en 1998. Puis, après avoir été correspondant à Bruxelles de Libération, il a rejoint le service économie et international de La Tribune (2000-2005). Après avoir vécu à Berlin, Londres, Bruxelles et Managua, Olivier Guez s’est installé à Paris en 2009, où il a été chargé de mission au ministère des Affaires étrangères (sur l’Afghanistan et le Pakistan) avant d’occuper le poste de correspondant culture du Frankfurter Allgemeine Zeitung à Paris. Il publie dans l’édition française de Foreign Policy, dans le New York TimesLe MondeLe Figaro MagazineL’ExpressPolitique InternationaleDer FreitagDer Tages Anzeiger, etc.

Olivier Guez collabore également à la presse communautaire juive, en France comme en Allemagne (L’ArcheDie Jüdische Allgemeine) et précise, sur le site de la communauté israélite du Bas-Rhin, participer à Starsbourg chaque année en décembre au salon du livre de l’organisation internationale des femmes sionistes (Wizo). Il a en effet signé un ouvrage de géopolitique avec l’ancien cadre du Bétar Frédéric EncelLa Grande Alliance. De la Tchétchénie à l’Irak : un nouvel ordre mondial (Flammarion, 2003), ou encore L’Impossible Retour. Une histoire des juifs en Allemagne depuis 1945 (2007) et, plus récemment, Les Révolutions de Jacques Koskas(2014), dont les premières phrases donnent immédiatement envie de lire la suite :

« Jacques déplia son long corps et se frotta les yeux en bâillant, aveuglé par les néons de la synagogue séfarade de la bonne ville de S. Il desserra son noeud de cravate ; comme chaque année, le bedeau avait mal réglé le chauffage et Jacques s’ennuyait ferme à Kippour. »

 

Cet article est paru dans la revue Faits & Documents d’Emmanuel Ratier (n°389 du 15 janvier 2015).

Visiter le site de la revue : faitsetdocuments.c

Publié dans:BIOGRAPHIE |on 16 avril, 2016 |Pas de commentaires »

La grande prêtresse……………………………..(08/03/2016)

Caroline De Haas

Caroline De Haas
Caroline De Haas en 2006.
Caroline De Haas en 2006.
Fonctions
Conseillère de la ministre des Droits des femmes
24 mai 2012 – 17 mai 2013
Porte-parole d’Osez le féminisme !
2009 – 2011
Secrétaire générale de l’UNEF
2006 – 2009
Biographie
Date de naissance 10 septembre 1980
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste (jusqu’en 2014)
Enfants 2
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Caroline De Haas (née le 10 septembre 1980) est une militante féministe, syndicale et associative, une femme politique et une cheffe d’entreprise française.

 

 

Famille et études

Caroline De Haas est née le 10 septembre 19801. Elle est l’ainée d’un couple de médecins : sa mère est gynécologueet son père président de la Fédération française des maisons et pôles de santé2,3.

Elle étudie l’histoire contemporaine aux universités de Lyon-II et Nanterre où elle obtient une maitrise en 20084,5, à l’âge de 28 ans.

Elle est mère de deux enfants2.

Militantisme[modifier | modifier le code]

Engagements syndicaux et associatifs[modifier | modifier le code]

Caroline De Haas milite au sein d’Amnesty International, des Petits frères des Pauvres, des Scouts unitaires3 et à l’Union nationale des étudiants de France (UNEF). Lors du congrès de Lyon en 2003, elle est élue au bureau national du syndicat étudiant[réf. nécessaire]. Elle devient trésorière puis, à partir d’octobre 2006, secrétaire générale de l’UNEF et s’occupe de suivre la section locale de Lyon6. Elle quitte ces fonctions en 20095.

En 2009, elle participe à la fondation de l’association Osez le féminisme ! dont elle est porte-parole jusqu’enjuillet 20117,8,9,10.

En avril 2011, Caroline De Haas fait partie des signataires du manifeste « L’égalité maintenant ! », quarante ans après le manifeste des 34311. En mai 2011, elle s’exprime sur l’affaire Dominique Strauss-Kahn, déclarant que « la manière dont cette saga a été commentée en France par les média et les figures politiques met en lumière un sexisme débridé, dont nous connaissions l’existence »12.

Dans les débats qui suivent les agressions sexuelles du Nouvel An 2016 à Cologne, Caroline De Haas dénonce les « merdes racistes » qui lient les agressions à l’arrivée de migrants en Allemagne2. Cette position est qualifiée de « déni » par Élisabeth Badinter qui accuse des « têtes d’affiches du féminisme » d’avoir « ont mis la priorité sur la dénonciation du racisme avant la protection des femmes »13 ce à quoi De Haas répond que Badinter n’a pas participé aux manifestations de soutien aux femmes de Cologne2.

Politique[modifier | modifier le code]

Caroline De Haas milite au sein du Mouvement des jeunes socialistes puis, au Parti socialiste, elle est attachée de presse du porte-parole du parti, Benoît Hamon14.

Après l’élection présidentielle de 2012 et la création d’un ministère des Droits des femmes au sein du gouvernement Ayrault, Caroline De Haas est nommée conseillère en charge des relations avec les associations et de la lutte contre les violences faites aux femmes au sein du cabinet de Najat Vallaud-Belkacem15. Elle occupe cette fonction pendant une année au cours de laquelle elle est chargée de créer et d’animer des séances essentielles de sensibilisation aux questions d’égalités hommes-femmes pour les ministres du gouvernement16,4.

Le 10 avril 2014, elle quitte le Parti socialiste, jugeant que l’absence de débat et la politique libérale du gouvernement vont à l’encontre de ses convictions17.

En avril 2014, Caroline De Haas est tête de liste en Île-de-France pour les listes « Féministes pour une Europe solidaire » pour les élections européennes de 201418. La liste obtient 0,29 % des suffrages exprimés19.

En janvier 2016, elle lance avec Elliot Lepers et Arnauld Champremier-Trigano la campagne « Primaire de gauche » qui vise à organiser une élection primaire pour désigner un candidat de gauche à l’élection présidentielle de 201720. Peu après, le 18 février 2016, elle initie avec des militants syndicaux la pétition « Loi Travail : non, merci ! » contre la réforme du code du travail proposée par la ministre Myriam El Khomri21. Deux semaines plus tard, la pétition recueille plus d’un million de signatures22.

Vie professionnelle[modifier | modifier le code]

En juin 2013, Caroline De Haas crée Egaé, d’égal à égale, une société de conseil en relations publiques et communication (code NAF 7021Z)23,24. En 2015, elle fonde le groupe Egalis25 qui rassemble trois entreprises dédiées à l’égalité femmes-hommes26 (Egaé, d’égal à égale, Équilibres et Autrement Conseil)27 et dont elle est directrice associée28. Le groupe co-anime le site expertes.eu destiné à améliorer la visibilité des femmes dans l’espace public et les médias3.

Ouvrage[modifier | modifier le code]

  • Une conquête inachevée : le droit des femmes à disposer de leur corps, Ouvrage collectif coordonné par Valérie Haudiquet, Maya Surduts, Nora Tenenbaum, 2008 Éditions Syllepse (ISBN 978-2-84950-14-81) 29.

Références

  1.  « Caroline DE HAAS » [archive], sur BFMTV
  2. ↑ abc et d « Caroline de Haas, la militante qui combat la réforme du code du travail » [archive], sur Le Monde,‎ 4 mars 2016
  3. ↑ ab et c Mathilde Siraud, « Qui est Caroline De Haas, à l’origine de la pétition contre la loi El Khomri? » [archive], sur Le Figaro,‎ 26 février 2016 (consulté le 27 février 2016)
  4. ↑ a et b « L’équipe » [archive], sur Egalis (consulté le 23 février 2016)
  5. ↑ a et b « Profil public » [archive], sur LinkedIn
  6.  « Entretien réalisé le 25 novembre 2006 » [archive], sur generationmilitante.fr
  7.  « Caroline De Haas : Pour un féminisme tourné vers la jeune génération » [archive], sur Elle,‎ 16 octobre 2009
  8.  Caroline De Haas, « 75 000 femmes sont violées chaque année en France : la honte doit changer de camp ! » [archive], sur Humanité.fr,‎ 24 novembre 2010
  9.  « Caroline De Haas, le féminisme nouvelle génération » [archive], surPsychologies.com,‎ 8 mars 2011
  10.  « Caroline De Haas, porte-parole de « Osez le féminisme » » [archive], sur RFI,‎8 mars 2011
  11.  « Le nouveau manifeste des féministes » [archive], sur Libération,‎ 2 avril 2011
  12.  (en) Lizzie Davies, « How Dominique Strauss-Kahn’s arrest awoke a dormant anger in the heart of France’s women » [archive], sur The Observer,‎ 22 mai 2011
  13.  « Après Cologne, des féministes « dans le déni » pour Elisabeth Badinter » [archive], sur marianne.net,‎ 21 janvier 2016
  14.  « Interview de Caroline De Haas concernant la gestion de la communication de Benoit Hamon » [archive], sur TF1,‎ 2 avril 2010
  15.  « Arrêté du 24 mai 2012 portant nomination au cabinet de la ministre » [archive], surLégifrance
Publié dans:BIOGRAPHIE |on 8 mars, 2016 |Pas de commentaires »

Et pan !……………………………………………(01/11/2015)

À moi
Et pan !...................................................(01/11/2015) dans BIOGRAPHIE cleardot
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7uxrh8kwwve dans BIOGRAPHIE
7uxs9okwwve
 
 
 
Bilan de la semaine pour le Front National :
 
- Aymeric Chauprade, Député Européen du FN, monte une barbouzerie pour faire s’évader de République dominicaine 2 Français condamnés pour trafic de drogue (quelques centaines de kilos de cocaïne…)
- Marine Le Pen, présidente du FN, fraude lors des votes au Parlement européen (à l’insu de son plein gré évidemment…)
- Stéphane Ravier, maire FN du 7ème secteur à Marseille, embauche son fils comme contractuel dans sa mairie de secteur
- L’avocat qui s’est suicidé à Melun après avoir tenté de tuer le bâtonnier était l’avocat d’un groupuscule de vieilles carnes fascistes appelant à voter pour le FN.
 
Evidemment, le FN et ses séides crient à la calomnie et à l’acharnement de l’ »establishment ». Juste se souvenir ce que vomit le FN quand un délinquant s’appelle Mamadou, quand un élu d’un autre parti est pris la main dans le sac et si l’avocat s’était appelé Mohamed.
 
Le camp de l’extrême-droite est le camp de la manipulation, de la violence et de la destruction. Ne l’oublions pas…
 
Dominique Sopo
Président de SOS Racisme
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Copé tel qu’en lui-même…………………………….(22/10/2013)

Jean-François Copé

Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec François Coppée.
Jean-François Copé
Jean-François Copé, le 21 janvier 2010.
Jean-François Copé, le 21 janvier 2010.
Fonctions
Président de l’UMP
En fonction depuis le 19 novembre 2012
(11 mois et 3 jours)
Élection 18 novembre 2012
Vice-président Luc Chatel
Prédécesseur Nicolas Sarkozy
Député de la 6e circonscription de Seine-et-Marne
En fonction depuis le 20 juin 2007
Législature XIIIe
XIVe
Prédécesseur Roger Boullonnois
19 juin 200218 juillet 2002
Législature XIIe
Prédécesseur Nicole Bricq
Successeur Roger Boullonnois
Maire de Meaux
En fonction depuis le 1er décembre 2005
Prédécesseur Ange Anziani
19 juin 199520 juin 2002
Prédécesseur Jean Lion
Successeur Ange Anziani
Secrétaire général de l’UMP
17 novembre 201019 novembre 2012
Prédécesseur Xavier Bertrand
Successeur Michèle Tabarot
Président du groupe UMP
à l’Assemblée nationale
27 juin 200723 novembre 2010
Élection 20 juin 2007
Législature XIIIe
Prédécesseur Bernard Accoyer
Successeur Christian Jacob
Ministre délégué au Budget
29 novembre 200415 mai 2007
Président Jacques Chirac
Gouvernement Jean-Pierre Raffarin III
Dominique de Villepin
Prédécesseur Dominique Bussereau
Successeur Éric Woerth
Ministre délégué à l’Intérieur
31 mars 200429 novembre 2004
Président Jacques Chirac
Gouvernement Jean-Pierre Raffarin III
Prédécesseur Nicolas Sarkozy
ministre de l’Intérieur
Successeur Marie-Josée Roig
Secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement
7 mai 200230 mars 2004
Président Jacques Chirac
Gouvernement Jean-Pierre Raffarin I et II
Prédécesseur Jean-Jack Queyranne
Successeur Henri Cuq
Porte-parole du gouvernement français
7 mai 200215 mai 2007
Président Jacques Chirac
Gouvernement Jean-Pierre Raffarin I, II et III
Dominique de Villepin
Prédécesseur Catherine Trautmann (indirectement)
Successeur Christine Albanel
Député de la 5e circonscription de Seine-et-Marne
19 juin 199521 avril 1997
Législature Xe
Prédécesseur Guy Drut
Successeur Guy Drut
Biographie
Date de naissance 5 mai 1964 (49 ans)
Lieu de naissance Boulogne-Billancourt
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique UMP
Père Roland Copé
Diplômé de IEP de Paris (1987)
ENA (1989)
Profession Avocat
Haut fonctionnaire

Jean-François Copé est un homme politique français, né le 5 mai 1964 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

Maire de Meaux et député de la sixième circonscription de Seine-et-Marne, il a occupé plusieurs fonctions ministérielles dans les gouvernements Raffarin et Villepin. Nommé secrétaire général de l’UMP en 2010, il est élu président du parti en novembre 2012.

Sommaire

Origines familiales

Jean-François Copé est l’aîné d’une famille de trois enfants. Il est le fils de Monique Ghanassia, juive séfarade1 originaire d’Alger en Algérie, et du professeur Roland Copé, chirurgien gastro-entérologue proctologue d’origine juive ashkénaze2 roumaine3.

Du côté paternel, son grand-père Marcu Hirs Copelovici, fils de Copel et Zleta, originaires de Bessarabie, est un médecin né à Iaşi dans l’est de la Roumanie au début du XXe siècle. Fuyant l’antisémitisme4567 de son pays, il émigre en France à Paris en 1926. Le grand-père choisit par décret de francisation (prénom et nom) de changer pour Marcel Copé. Le patronyme juif « Copel-ovici » est un des nombreux diminutifs de Jacob8 dont le sens en hébreu est « Dieu récompense ». Il se marie peu après avec Gisèle Lazerovici, fille de Ghidale Lazerovici, comptable9. En octobre 1943, le couple échappe avec ses deux enfants à la rafle d’Aubusson (le père de Jean-François Copé a alors 13 ans) en trouvant refuge dans la famille Leonlefranc, faite par la suite Justes10. En 1965, âgé de 64 ans 11, le grand-père de Jean-François Copé décède en Israël12. Il fait de cet évènement familial un des motifs profonds de son engagement politique13.

Du côté maternel, son grand-père Ismaël André Ghanassia, fils de Moïse Ghanassia et Djouhar Soussi, originaires de Miliana, est avocat à Alger. Son épouse, Lise Boukhabza, est la petite-fille d’un rabbin originaire de Tunisie et sa mère est originaire de Tétouan au Maroc. André Ghanassia, son épouse et leurs trois enfants, dont Monique, quittent Alger pour la métropole dans les années 1950, peu après les débuts de la guerre d’Algérie9.

Études

Il effectue sa scolarité à l’école active bilingue Jeannine-Manuel dans le 15e arrondissement de Paris et au lycée Victor-Duruy du 7e arrondissement de Paris. Il obtient son baccalauréat en série B (économique et social) en 1981. En 1985, il intègre Sciences Po. En 1987, il entre à l’ENA dans la promotion Liberté-égalité-fraternité (1987-1989).

Il suit des séminaires de formation en nouvelle gestion publique (new public management) aux États-Unis14 et défend en matière budgétaire le « benchmarking15 », c’est-à-dire l’approche comparatiste des pratiques internationales performantes.

Vie privée

Le 1er juin 1991, il épouse Valérie Ducuing, consultante en relations publiques chez Veolia. De ce premier mariage, naît une fille et deux fils16. Ils divorcent en 200717. Il a une deuxième fille16, née en 2010 de son union avec Nadia Hamama18. Le couple se marie le 3 décembre 2011, à la mairie de Meaux19,20.

Il se déclare « juif non pratiquant » et « veille à demeurer, avant tout, le représentant d’une autorité laïque »21 : « Ma communauté, c’est la communauté nationale. »

Carrière professionnelle

De 1989 à 1991, il est administrateur civil à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). De 1991 à 1993, il est directeur de cabinet du président du Crédit local de France. De 1990 à 1993, il est maître de conférences d’économie et de finances locales à Sciences Po. De 1998 à 2002, il est professeur associé à l’université Paris VIII22.

Dans le même temps, de 2000 à 2002, il est membre du conseil de surveillance de Dexia Crédit local de France et président du conseil d’administration de l’Institut des managers du développement local.

Il anime depuis la rentrée 2006, son propre club politique, Génération France.fr23 dont le slogan est « 0 % petites phrases et 100 % débat d’idées ». Ce club a axé une grande partie de ses travaux sur l’identité, le vivre ensemble et le pacte républicain.

En mai 2007, bénéficiant du décret permettant aux anciens ministres et parlementaires de devenir avocats sans formation spécifique ni examen24, il obtient un certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA) et prête serment devant la cour d’appel de Paris. À partir de septembre 2007, il exerce à temps partiel, pour 20 000 € par mois25, dans le cabinet d’avocats d’affaires Gide Loyrette Nouel26, l’un des plus importants de France, chargé par exemple de conseiller l’État dans le projet de fusion GDF-Suez. En novembre 2010, lors de sa nomination comme secrétaire général de l’UMP, il annonce qu’il cesse d’exercer dans le cabinet, mais continue son activité de « conseil à titre individuel »27.

De fin 2009 à fin 2010, il siège bénévolement au sein du comité consultatif de Lutetia capital, un fonds d’investissement agréé auprès de l’AMF28.

Il est membre du club Le Siècle29 et de la Commission Trilatérale30.

Carrière politique

Débuts

De 1993 à 1995, Jean-François Copé est membre de la cellule de réflexion économique de Jacques Chirac animée par Nicolas Sarkozy. Il devint ensuite directeur de cabinet de Roger Romani, ministre délégué aux Relations avec le Sénat, chargé des rapatriés, dans le gouvernement Balladur.

Il soutient Jacques Chirac lors de l’élection présidentielle de 199531. La même année, il devient délégué général au projet de société au RPR. Il fait alors partie de la « task force Juppé » (à l’époque Premier ministre et président du RPR) en matière d’idées. De 1998 à 2001, il exerce la fonction de secrétaire national du RPR, chargé de l’économie, puis de la formation. De 2001 à 2002, il est secrétaire général adjoint du RPR, chargé du projet d’alternance.

Mandats locaux

Jean-François Copé est élu maire de Meaux (chef-lieu d’arrondissement de Seine-et-Marne) en 1995, à l’âge de 31 ans, puis est réélu en 2001. Il se fixe deux priorités : la rénovation urbaine et la sécurité.

En matière de rénovation urbaine, il lance le « plan Marshall » destiné à revoir entièrement le centre ville de Meaux au niveau architectural et de son urbanisme32. Dernière action en date, la destruction en juin 2011 de trois tours géantes Genêt, Hortensia et Iris, datant des années 1960 remplacées par des logements à taille humaine pour privilégier la mixité sociale33. Une opération (démolition technique, relogement, déménagements, honoraires, etc.) financée par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) et par Meaux Habitat34. La rénovation urbaine s’accompagne d’une volonté d’amélioration de l’environnement avec la création du parc naturel du Pâtis sur 150 hectares (Grand prix de l’environnement des Villes d’Île-de-France 2006, dans la catégorie Espaces verts et Paysage)35 et du bien-être des Meldois avec l’opération « Meaux plage » depuis 200636.

En matière de sécurité, la ville déploie depuis 2003 un vaste réseau de vidéo-protection. En 2011, le dispositif compte environ 140 caméras, réparties dans toute la ville37 accompagné d’un gonflement des effectifs de la police municipale: 150 agents se relaient pour assurer la sécurité des 50 000 Meldois38. Des mesures qui entrainent une baisse générale de la délinquance -15 % entre 2007 et 201039. Sur le plan économique et de l’emploi, Jean-François Copé souhaite ramener l’activité commerciale dans la communauté d’agglomération de Meaux en imposant comme pôle économique de l’est francilien le Parc d’Activités du pays de Meaux qui devrait ouvrir ses portes fin 2012 et créer à terme près de 4000 emplois40.

Sur le plan culturel, il lance en 2003 le festival Muzik’Elles, qui fête en 2011 sa 7e édition. Un festival qui reçoit chaque année des artistes comme Zazie, Liane Foly, Gaëtan Roussel ou Julien Doré41. Il inaugure le 11 novembre 2011, en présence de Nicolas Sarkozy, le futur musée de la Grande Guerre où les visiteurs pourront découvrir la plus grande collection de France sur la guerre de 14-18, composée de plus de 50 000 objets. Ce musée qui devrait recevoir jusqu’à 80 000 visiteurs par an a pour objectif de transmettre la mémoire et un message de paix pour construire l’avenir à travers plusieurs parcours initiatiques42.

En 2005, il redevient maire de Meaux après la démission d’Ange Anziani. À la suite des élections municipales de mars 2008, il est réélu à la mairie de Meaux pour un troisième mandat, la liste qu’il conduisait ayant recueilli 67,74 % des suffrages exprimés au premier tour43.

Fonctions parlementaires

Au mois de juin 1995, il devient député de la 5e circonscription de Seine-et-Marne, à la suite de la nomination de Guy Drut au premier gouvernement Juppé sous Jacques Chirac. De 1995 à 1997, il est le benjamin de l’Assemblée nationale. Il est également, en 1997, le plus jeune député battu, comme il le mentionne souvent, à l’issue d’une triangulaire RPR-PS-FN, qui favorise la gauche. Il est conseiller régional d’Île-de-France de 1998 à 2007.

Le 16 juin 2002, au second tour des élections législatives, il est élu député de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.

Le 10 juin 2007, il est réélu député de la 6e circonscription de Seine-et-Marne, au premier tour des élections législatives, avec 54,26 % des suffrages exprimés, soit 25 489 voix, à la suite la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle. Il quitte alors sa fonction de conseiller régional durant l’été 2007 pour respecter les règles sur le cumul de mandats, son siège revenant à Jean-François Robinet44.

Fonctions ministérielles

Jean-François Copé est membre des gouvernements Raffarin I et Raffarin II, de 2002 à 2004, en tant que secrétaire d’État aux relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement sous Jacques Chirac. Il est alors le benjamin des ministres. Nommé au gouvernement, il devient premier adjoint au maire de Meaux, obéissant à la règle non-écrite de non-cumul d’une fonction ministérielle avec la tête d’un exécutif local. Il demeure néanmoins président de la communauté d’agglomération de Meaux.

Fin 2003, il promeut un dispositif d’exonération de l’impôt sur les plus-values des grandes entreprises en cas de vente de leurs titres de participation, appelé en pratique « niche Copé ».

En 2004, il conduit la liste de l’UMP au premier tour, puis la liste d’union avec l’UDF au second tour des élections régionales des 21 et 28 mars 2004 en Île-de-France. À la suite de la victoire de la liste socialiste conduite par Jean-Paul Huchon, il renonce à prendre la tête du groupe UMP au Conseil régional d’Île-de-France, que conserve Roger Karoutchi.

Il devient, en mars 2004, ministre délégué à l’Intérieur, tout en demeurant porte-parole du gouvernement. Le 29 novembre 2004, il est nommé ministre délégué au Budget et à la Réforme budgétaire du troisième gouvernement Raffarin et conserve ses attributions de porte-parole du gouvernement.

Il est reconduit dans ces fonctions le 3 juin 2005, dans le gouvernement Dominique de Villepin, avec en complément la responsabilité de la Réforme de l’État.

En 2005, il est au centre d’une polémique car il occupait un logement de fonction, plus grand que ce qu’autorisent les consignes ministérielles 45 (230 m2 au lieu de 120 m2 à 140 m2)46, dans le 16e arrondissement de Paris, bien qu’il disposât par ailleurs d’un appartement privé à Paris. Jean-François Copé se justifie alors par le fait qu’il faisait réaliser un certain nombre de travaux dans cet appartement, et qu’il y emménagerait après que son épouse, alors enceinte, aurait accouché. Cette polémique intervient en même temps que l’affaire Gaymard, qui conduit le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin à instaurer de nouvelles règles en la matière.

Président du groupe UMP à l’Assemblée nationale

Il est élu, le 20 juin 2007, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale par 256 voix, contre 44 à Alain Joyandet. À ce poste, après avoir subi de vives critiques de la part de certains parlementaires membres du groupe UMP, comme ceux qui s’opposent à la réforme de la carte judiciaire en novembre47, il s’impose comme un homme fort de la majorité, relais entre les parlementaires et l’exécutif, n’hésitant pas à exprimer ses distances avec le gouvernement48. Après s’être vu confier par le Premier ministre, François Fillon, une mission sur la modernisation du Parlement au premier semestre 2007, il préside en 2008 la commission « pour une nouvelle télévision publique », pour étudier la mise en place de la proposition présidentielle du retrait de la publicité dans l’audiovisuel public.

À la tête de l’UMP

Copé tel qu'en lui-même..................................(22/10/2013) dans BIOGRAPHIE

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Jean-François Copé dans les Vosges, lors de la campagne de l’élection du président de l’UMP.

Le 17 novembre 2010, il devient secrétaire général de l’UMP en remplacement de Xavier Bertrand, nommé au gouvernement. Fin 2010-début 2011, il fait voter une loi relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance des sociétés françaises, appelée « loi Copé-Zimmermann ».

Après la défaite de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2012, il autorise la création de courants au sein de l’UMP49. Le 26 août 2012, à Châteaurenard, il se déclare candidat à la présidence du parti, vacante pendant le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy50, et compose un « ticket » avec Luc Chatel pour la vice-présidence du parti et Michèle Tabarot pour le secrétariat général. Durant la campagne, alors que François Fillon, donné largement gagnant dans les sondages auprès des sympathisants de droite, cherche à se distinguer de l’ancien président de la République, Jean-François Copé s’en revendique et défend « la droite décomplexée »50. Dans le Manifeste pour une droite décomplexée qu’il publie fin 2012, il certifie de son admiration envers l’ancien président, et s’engage à être à ses côtés, quelles que soient les décisions qu’il puisse prendre dans le futur51. Dans les dernières semaines de la campagne, les partisans de Jean-François Copé font état de la « dynamique » de sa campagne et la presse commence à mettre en doute les sondages, qui portent sur les sympathisants et non les adhérents de l’UMP.

Le soir du scrutin, le 18 novembre 2012, les deux candidats revendiquent chacun la victoire. Jean-François Copé est proclamé vainqueur le lendemain, par 50,03 % des voix, par la Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE). Ce résultat est contesté par les partisans de François Fillon52. Après une semaine d’atermoiements politiques et médiatiques, la Commission nationale des recours (CONARE) – contestée dans sa composition par le camp Fillon – le proclame à nouveau vainqueur, cette fois avec 50,28 % des voix. François Fillon et ses partisans refusent toujours de reconnaître l’élection de Jean-François Copé, créent à l’Assemblée nationale un groupe parlementaire distinct du groupe UMP, le Rassemblement-UMP, et évoquent la possibilité de saisir la justice53,54. À cette occasion, un ouvrage publié par deux journalistes affirment que l’équipe Copé a triché55,56, tandis que les partisans de ce dernier dénoncent des irrégularités ayant profité à François Fillon dans des bureaux des Alpes-Maritimes et en Nouvelle-Calédonie. Fin décembre 2012, un accord est finalement trouvé entre Jean-François Copé et François Fillon, le premier acceptant l’organisation d’un nouveau scrutin en septembre 2013 et la réforme des statuts qu’il avait demandée, le second de dissoudre le groupe parlementaire dissident qu’il avait créé. Cette décision est entérinée par le bureau politique du parti le 18 du même mois57. Fin mai 2013, un nouvel accord entre les deux hommes prévoit de demander aux militants, lors d’un vote organisé le mois suivant, s’il est nécessaire d’organiser une nouvelle élection pour la présidence de l’UMP ; dans le cas où le résultat serait négatif, Jean-François Copé irait jusqu’au terme de son mandat, soit en 2015. Le 30 juin 2013, à l’issue d’un congrès extraordinaire, les militants de l’UMP votent pour le maintien de Jean-François Copé à la tête du parti jusqu’en 201558.

Le début du mandat de Jean-François Copé est notamment marqué par l’engagement de l’UMP dans l’opposition au projet de loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe, celui-ci participant notamment aux grandes manifestations de janvier, mars et mai 2013, espérant en définitive « récupérer » le mouvement pour s’opposer plus généralement à la politique de François Hollande ; plusieurs dirigeants du parti se distancent néanmoins de cette stratégie. Le 20 mars 2013, il dépose au nom de l’UMP une motion de censure contre le gouvernement Ayrault.

À la suite du rejet des comptes de campagne de la présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy qui prive l’UMP, déjà lourdement endettée, de près de 11 millions d’euros, Jean-François Copé lance, le 4 juillet 2013, une « grande souscription nationale » auprès des Français59.

Publié dans:BIOGRAPHIE |on 22 octobre, 2013 |Pas de commentaires »

Toujours là…………………………………(14/10/2013)

Jacques Attali, l’homme qui murmure à l’oreille de Hollande

Publié le 10-10-2013 à 21h00

Essayiste compulsif, auteur de 3 nouveaux livres, l’ancien sherpa de Mitterrand et ami de Sarkozy est aussi proche de l’actuel président.

A l'Elysée le 21 septembre lors de la remise du rapport sur l'économie positive. Attali et Hollande sont en liaison permanente. tant de bon souvenirs les unissent, notamment l'affaire Caton, ce best-seller soi-disant écrit par un leader de droite affligé par son camp. C'était en réalité un personnage imaginaire, qu'ils avaient créé avec André Bercoff. (Sipa)

A l’Elysée le 21 septembre lors de la remise du rapport sur l’économie positive. Attali et Hollande sont en liaison permanente. tant de bon souvenirs les unissent, notamment l’affaire Caton, ce best-seller soi-disant écrit par un leader de droite affligé par son camp. C’était en réalité un personnage imaginaire, qu’ils avaient créé avec André Bercoff. (Sipa)

Il se fait désirer, comme souvent. Sous les lustres de l’Elysée, en ce samedi lumineux de septembre, l’attendent ceux qui ont travaillé à son nouveau rapport sur l’économie positive. Il y a là l’ancienne ministre de la Culture Christine Albanel, Henri Lachmann, ex-PDG de Schneider Electric, Me William Bourdon, le pourfendeur des paradis fiscaux, et le moine bouddhiste Matthieu Ricard en tunique jaune d’or, étincelant au milieu de cette assemblée cravatée de chefs d’entreprise, d’associatifs et de jeunes gens intelligents. Il arrive au pas de course. Oisillon frêle en costume de flanelle, les yeux rieurs.

Jacques Attali paraît s’amuser d’être là, aux côtés de ce président qu’il a connu tout bébé ou presque, qu’il a introduit, jeune conseiller, ici, au Palais. François Hollande le prendrait bien dans ses bras. En public, il préfère l’accolade et le vouvoiement. « A chaque mandat, il y a une commission Attali, taquine le chef de l’Etat. En 1981, cela a commencé avec Jacques, lui-même, tout seul. Cela s’est poursuivi sous le gouvernement précédent… » Eclats de rire. Hollande sourit. Attali aussi, lèvres pincées. L’élève a gentiment mouché le maître, mais c’est le jeu, et puis l’important est d’être là encore et toujours, au cœur du pouvoir.

Ami des puissants par-delà les continents

Inoxydable sherpa de tous les présidents, ami des puissants par-delà les continents, essayiste à 6 millions d’exemplaires vendus, insubmersible malgré les accusations de plagiat, rapporteur et futurologue en chef, expert en économie, en mythologie, en informatique, en nanotechnologies et même en amour… Cette rentrée encore, « Jacquot », comme l’appelait l’ami Coluche, professe sur toutes les ondes. Après avoir lancé son forum sur l’économie positive, au Havre, au côté de Joseph Stiglitz, il promeut ses nouvelles créations, un essai sur le futur avec Shimon Peres (chez Fayard), une histoire de la modernité (chez Laffont), avant un énième roman… Attali forever, avec ce petit parfum de soufre qui, depuis toujours, le rend suspect.

Il fait partie des meubles, il est le symbole d’une drôle de France qui peine à renouveler ses élites. Il est aussi un système à lui tout seul, mécanique complexe et bien huilée qui tourne à plein régime, entre l’humanitaire, la politique, le monde des affaires. Pour le bien public, dit-il. Et pour sa propre gloire, ses rêves d’éternité. [...]

Après Sarkozy, il s’en est allé soutenir Hollande

« C’est un challenge intellectuel, et un snobisme, d’avoir Attali comme conseiller, dit Henri Lachmann, généreux donateur de PlaNet (l’ONG spécialisée dans la microfinance créée par ce touche-à-tout). Et puis il a un tel carnet d’adresses… » Jacques Attali les connaît tous, de Lou Jiwei (le ministre des Finances chinois) à Hillary Clinton, de Ram Baran Yadav (le président népalais) à Bill Gates.

A côté, les présidents français paraissent un peu falots. Jacques les aime bien quand même. Sarkozy est un « ami », et leurs enfants ont partagé, jadis, des vacances en Corse. Attali a été l’un des visiteurs favoris du président survolté, y compris durant la campagne de 2012, jusqu’à ce qu’il sente la défaite inéluctable et écrive dans « le Monde » qu’il ne resterait rien du sarkozysme. Attali s’en est allé soutenir Hollande. Il lui a donné quelques conseils pour combattre l’adversaire, et d’abord celui d’être plus coriace.

L’ancien sherpa a repris du service

Après la victoire, les deux hommes sont allés en pèlerinage, dans le petit bureau où François bûchait avec Ségolène. Ils ont mis au point, avec Emmanuel Macron, le fonctionnement de l’Elysée. Depuis, l’ancien sherpa a repris du service. « Nous parlons de tout, plusieurs fois par semaine, de la vie, de la politique économique, étrangère, de la montée du FN. »

Hollande connaît son Jacquot par cœur. Il n’ignore rien de sa fuite en avant, de ses lubies, de ses ambiguïtés. Il sait qu’il pousse parfois ses dossiers en coulisses, qu’il a besoin d’être partout, qu’il appelle aussi ses ministres. Il le prend comme il est. Génial… et insupportable.

> A LIRE. L’intégralité de l’enquête « La machine Attali », une plongée au cœur d’un système qui depuis trente ans mêle business, politique, showbiz et humanitaire, dans « le Nouvel Observateur » du 10 octobre.

Publié dans:BIOGRAPHIE |on 14 octobre, 2013 |Pas de commentaires »

Un peu d’histoire avec Wikipedia : les Roms……………………..(01/09/2012)

 

Un peu d'histoire avec Wikipedia : les Roms..........................(01/09/2012) dans BIOGRAPHIE 280px-Roma_flag.svg

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Le drapeau de la communauté rom

Roms
(Tsiganes, Gitans, Sinti, Manouches, Nouchs, Romanichels)
Populations
Population totale De 6 à 20 millions (dans le monde, en 2000)1
Populations significatives par régions
Drapeau d'Espagne Espagne 600 000
(1,62 %)2,3
Drapeau de Roumanie Roumanie 535 140
(2,46 %)4,5
Drapeau de France France 500 000
(0,79 %)6,7
Drapeau de Turquie Turquie 500 000
(0,72 %)
Drapeau de Bulgarie Bulgarie 370 908
(4,67 %)8
Drapeau de Hongrie Hongrie 205 720
(2,02 %)9
Drapeau de Grèce Grèce 200 000
(1,82 %)10
Drapeau de Russie Russie 182 766
(0,13 %)11
Drapeau d'Italie Italie 130 000
(0,22 %)12
Drapeau de Serbie Serbie 108 193
(1,44 %)13
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni 90 000
(0,15 %)14
Drapeau d'Allemagne Allemagne 70 000
(0,09 %)15
Autre
Langue(s) Romani et/ou langue(s) locale(s).
Religion(s) Majoritairement religion locale (catholicismeorthodoxie,islam…) avec apports endogènes (hindouisme). Existence récente d’une importante dynamique protestante évangéliqueinterne16.

Rom (ou Rrom17) est un endonyme signifiant « homme accompli et marié au sein de la communauté18 ». Ce terme a été adopté par l’Union romani internationale (IRU) pour désigner un ensemble de populations, ayant en commun une origine indienne19, dont les langues initiales sont originaires du nord-ouest du sous-continent indien20 et constituant des minorités connues sous de nombreux exonymes vivant entre l’Inde et l’Atlantique ainsi que sur le continent américain.

Présentes en Europe dès le xie siècle21, elles y forment au xxie siècle la minorité « la plus importante en termesnumériques »22.

En français, on peut désigner les Roms par d’autres mots, comme ceux de GitansTsiganes (ou Tziganes), Manouches,RomanichelsBohémiensSintis23.

Lors du Congrès mondial tzigane tenu du 8 au 12 avril 1971 à Londres, la communauté se choisit comme emblème un drapeau bleu et vert, avec une roue de couleur rouge. Le mouvement institua la date anniversaire de ce congrès, le 8 avril, comme journée nationale qui «  sera désormais, célébrée chaque année par toutes les communautés rom dans le monde »[réf. souhaitée]. L’hymneDjelem, djelem, a été écrit par Jarko Jovanovic sur une chanson populaire tzigane24.

Le terme Rom

Le terme de « Rom » est adopté par l’Union romani internationale (IRU) lors du premier Congrès international des Roms (Londres, 1971) qui a revendiqué le droit légitime de ce peuple à être reconnu en tant que tel, et officialisa la dénomination « Roms25 ».

Beaucoup de Roms se désignent par les noms rom (masculin), romni (féminin), roma (masculin pluriel), romnia (féminin pluriel) qui signifient « hommes et femmes mariés et parents faisant partie d’un groupe de voyageurs, Gitans ou Tsiganes26 », par opposition à gadjo (masculin), gadji (féminin) et gadjé (masculin pluriel), qui désignent tous les individus étrangers à la population rom, autrui. Les Gitans de la péninsule ibérique disent payo (masculin), paya (féminin), payos (masculin pluriel) à la place de gadjo, gadgi etgadjé, que les Gitans français désignent aussi avec les mots paysan et paysanne26.

Par ailleurs, des journalistes de The Economist ont reçu une brochure au pavillon « rom27 » de la Biennale de Venise 2007, qui excluait de ce terme « les Sintis, les Romungrés, les Gitans, les Manouches, etc.28 ». Ces différents termes, lorsqu’ils sont entendus dans leur sens étroit de sous-groupes qui s’excluent les uns des autres, posent des problèmes aux étymologistes, car on ne peut prouver de manière indiscutable leur filiation par rapport à « Sind », à « Égyptiens » et aux « Manouches ». Cette notion de rom au sens restreint est également celle utilisée par le site internet de Larousse29. Pour les traducteurs francophones du Conseil de l’Europe, « Les Roms (…) sont – avec les Sintis et les Kalés – une des trois grandes branches des Roms (terme générique), population originaire du nord de l’Inde30 ».

Une hypothèse tout aussi indémontrable suppose que le mot Rom dériverait du nom du Dieu Râma (nom d’un Avatâr de Vishnu)31. Une étymologie remontant au mot sanskrit Dom, dont la signification elle-même pose problème, et qui désigne une population de basse caste en Inde, a également été proposée32. Mais ce même Hancock la réfute en arguant de la distance génétique entre Roms et divers groupes de populations indiennes32.

France[modifier]

2007-2010[modifier]

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Autocollant du MRAP utilisé lors d’une campagne de soutien – années 1980

L’entrée de la Roumanie dans l’Union européenne, le 1er janvier 2007, a facilité la circulation des Roms roumains, ceux-ci n’ayant plus besoin de visa pour entrer en France.

Cependant, jusqu’en 2014, les ressortissants de la Bulgarie et de la Roumanie ne sont pas totalement bénéficiaires du principe de libre circulation européen et, pour travailler officiellement, ont besoin d’un titre de séjour et d’une autorisation de travail. De plus, la directivecommunautaire de 2004 sur la libre circulation des ressortissants de l’UE n’a pas été totalement transposée en droit français, notamment ses dispositions relatives aux garanties accordées aux personnes expulsées128.

Expulsions - Les expulsions de Roms sont passées de 2 000 en 2003 à environ 8 000 en 2008129. Depuis 2007, le nombre de reconduites à la frontière de Roms roumains en France se situe entre 8 000 et 9 000 par an, représentant environ 30 % des objectifs chiffrés de reconduite à la frontière. Ces retours sont en grande partie volontaires car ils sont assortis de primes de 300 € par adulte et100 € par enfant et de la prise en charge du billet d’avion130.

En 2009, la France a expulsé 10 000 Roms originaires de Roumanie ou de Bulgarie. Le 9 septembre 2010, le Parlement européen a réclamé la suspension de ces retours forcés, contraires au droit communautaire.

8 030 Roumains et Bulgares en situation irrégulière ont ainsi été reconduits par la France dans leur pays d’origine entre le 1er janvier et le 25 août 2010. Selon le ministre Éric Besson, 1291 l’ont été de manière contrainte, et 6739 de manière volontaire, au moyen de 27 vols « spécialement affrétés131 ».

Expulsions de l’été 2010[modifier]

Fin juillet 2010, le président Nicolas Sarkozy décide, à la suite de deux faits divers impliquant des membres français de la communauté des gens du voyage, de l’organisation de retours massifs de Roms en Roumanie132, déclenchant une vaste polémique133.

Une circulaire du ministère de l’Intérieur diffusée le 5 août 2010 demande aux préfets de faire évacuer « 300 campements ou implantations illicites d’ici trois mois, en priorité ceux des Roms », et d’engager une « démarche systématique de démantèlement des camps illicites, en priorité ceux de Roms134 ». D’après certains experts en droit constitutionnel, l’expression « en priorité ceux des Roms » contrevient aux principes de non-discrimination, tandis que l’ensemble de la circulaire contrevient à ceux de libre circulation des personnes et de leur droit de séjour garantis par les traités européens et détaillés par la directive de 2004 (38/2004). Elle serait aussi potentiellement contraire à la Convention européenne des droits de l’homme qui interdit les discriminations fondées sur la nationalité, la race ou l’appartenance ethnique135.

Le 22 août 2010, le Pape Benoît XVI exhorte les pèlerins à savoir « accueillir les légitimes diversités humaines », ce qui a été interprété par certaines personnes comme une critique de l’action menée par les autorités françaises spécifiquement contre les Roms136, interprétation contestée par d’autres personnes137,138. Le 27 août 2010, le Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CERD) de l’ONU demande à la France de « garantir l’accès des Roms à l’éducation, à la santé, au logement et autres infrastructures temporaires dans le respect du principe d’égalité » et se demande pourquoi elle n’a « toujours pas mis à la disposition des gens du voyage le nombre nécessaire d’aires d’accueil conformément à la loi du 5 juillet 2000 dite loi Besson139 ». Le coût annuel de la reconduite des Roms pour le budget de la France est estimé entre 200 et 250 millions d’euros (selon les chiffres du Sénat français).

Le 9 septembre 2010, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il presse la France de « suspendre sur le champ » les expulsions de Roms. Le texte, déposé par les groupes S&D, ALDE, Verts/ALE et GUE/NGL, demande à la France et aux autres États membres de « suspendre immédiatement toutes les expulsions de Roms ». Les députés prétendent également que le relevé des empreintes digitales des Roms expulsés est illégal et contraire à la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne140,141.

Le 14 septembre 2010Viviane Redingcommissaire européenne à la Justice, aux Droits fondamentaux et à la Citoyenneté, fait part de son « intention de lancer deux procédures d’infraction contre la politique de la France à l’égard des Roms142 ».

Un an après, Médecins du Monde déplore les conséquences sanitaires catastrophiques des expulsions à répétition, publie une enquête sur la couverture vaccinale des populations roms et dénonce une mise en danger volontaire de personnes en grande précarité143.

 

Publié dans:BIOGRAPHIE |on 1 septembre, 2012 |Pas de commentaires »

Une p’tite nouvelle : Fleur PELLERIN………………..(20/05/2012)

Fleur Pellerin

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Fleur Pellerin
Fleur Pellerin.jpg

Fleur Pellerin en 2011.

Fonctions
Ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Économie numérique
En fonction depuis le 16 mai 2012
(4 jours)
Président François Hollande
Gouvernement Jean-Marc Ayrault
Prédécesseur Frédéric Lefebvre
Biographie
Nom de naissance Kim Jong-suk1
Date de naissance 29 août 1973 (38 ans)
Lieu de naissance Séoul (Corée du Sud)
Nationalité Drapeau : France Française
Diplômé de ESSEC
Sciences Po
ENA
modifier Consultez la documentation du modèle

Fleur Pellerin (née le 29 août 1973 à Séoul2) est un haut fonctionnaire et une femme politique française. Conseillère référendaire à la Cour des comptes et présidente du Club xxie siècle de 2010 à 2012, elle fut responsable du pôle Société et Économie numérique dans l’équipe de campagne de François Hollande pour l’élection présidentielle de 2012.

Elle est, depuis le 16 mai 2012, ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique dans legouvernement.

Enfance[modifier]

Abandonnée à sa naissance, Fleur Pellerin est adoptée six mois après par une famille française2. En Corée du Sud, elle portait le nom de Kim Jong-suk1. Elle grandit en Seine-Saint-Denis à Montreuil.

Études[modifier]

Ancienne élève au lycée franco-allemand de Buc (académie de Versailles), elle est titulaire du baccalauréat scientifique3 et de l’Abitur à l’âge de seize ans4, avant d’intégrer les classes préparatoires commerciales.

Admise à l’ESSEC, elle en sortira diplômée à 21 ans5. Elle poursuivra ses études à l’Institut d’études politiques de Paris, où elle choisit alors la section Service public.

À 24 ans, elle réussit le concours externe d’entrée à l’ENA6. Elle deviendra alors élève de la promotion Averroès (1998-2000).

Vie privée[modifier]

Elle vit à Montreuil mariée à Laurent Olléon7rapporteur public au Conseil d’État8. Elle a une fille née en 2004.

Magistrate à la Cour des Comptes[modifier]

Son rang de sortie à l’ENA lui permettra de devenir magistrate à la Cour des Comptes à l’âge de 26 ans, elle commence alors en tant qu’auditrice de 2e classe9. L’année suivante, elle devient auditrice de 1re classe10 et rapporteuse à la Cour de discipline budgétaire et financière11. Elle devient conseillère référendaire à partir de 200312.

Elle est alors affectée à la troisième chambre chargée notamment de l’éducation, de la culture et de la recherche, ainsi que de l’audiovisuel13. À ce titre, elle a été rapporteure auprès de la Commission de contrôle des sociétés de perception des droits d’auteurs et droits voisins (SPRD) de 2001 à 2005.

En parallèle à ses fonctions, elle a été auditeur externe pour l’ONU de 2001 à 2006 en Irak, à New York et à Genève. De la même manière, elle a été nommée en 2007 rapporteuse de la Commission de déontologie de la fonction publique14.

Engagement politique[modifier]

Implication dans les campagnes présidentielles[modifier]

Elle rejoint l’équipe de campagne de Lionel Jospin en 2002, sous l’autorité de Pierre Moscovici, dans l’équipe des plumes15.

Ségolène Royal lui confie en 2007 la cellule chargée des relations avec la presse spécialisée15.

Elle est responsable du pôle Société et Économie numériques lors de la campagne présidentielle de François Hollande en 201216.

Ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique[modifier]

Le 16 mai 2012, elle est nommée au gouvernement Jean-Marc Ayrault en tant que ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, rattachée auministère du Redressement productif.

Engagements associatifs[modifier]

Depuis 2006, elle est membre de la fondation de Royaumont17.

Elle rejoint en 2007 le Club xxie siècle et devient également administratrice des Entretiens de l’excellence. Elle deviendra présidente du Club de 2010 à 2012, son engagement dans la campagne présidentielle pour François Hollande expliquant la fin de son mandat18.

En parallèle, elle est administratrice nationale d’Unis-Cité depuis 2010.

Autres fonctions exercées[modifier]

Elle est maître de conférences à l’ENA.

En 2006, elle est co-rédactrice du Bulletin annoté des Lois et Décrets aux publications Paul Dupont.

Durant son passage dans le secteur privé de 2008 à 2009, elle a exercé la fonction de directrice associée du cabinet Tilder.

Dans le cadre de sa fonction de présidente du Club xxie siècle, elle devient membre du Comité permanent diversité du groupe France Télévisions19.

En 2011, elle devient administratrice de la chaîne Public Sénat20 et membre du comité des sanctions de l’ARJEL

Publié dans:BIOGRAPHIE |on 20 mai, 2012 |Pas de commentaires »
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