Gag…………………………………(23/10/2019)
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Brexit : les députés britanniques acceptent d’étudier le contenu de l’accord de retrait, mais rejettent le calendrier proposé par Boris Johnson | |
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Brexit : les députés britanniques acceptent d’étudier le contenu de l’accord de retrait, mais rejettent le calendrier proposé par Boris Johnson | |
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AFP, publié le lundi 21 octobre 2019 à 04h00
Le gouvernement de Boris Johnson a martelé dimanche que le Brexit aurait lieu le 31 octobre comme prévu, bien qu’il ait été contraint par le Parlement d’écrire à Bruxelles pour demander un report, un coup de théâtre qui relance l’incertitude sur les modalités du divorce.
La journée de samedi – avec un vote historique prévu au Parlement britannique sur le nouvel accord de Brexit triomphalement annoncé deux jours plus tôt à Bruxelles – devait enfin apporter une clarification plus de trois ans après le référendum de 2016.
Mais les députés ont repoussé leur décision et les Européens se sont retrouvés dimanche avec trois lettres, dont l’AFP a obtenu copie, disant tout et son contraire. Et moins de deux semaines pour éviter une sortie sans accord qui donne des sueurs froides aux milieux économiques.
La première lettre, non signée, demande un report de trois mois du Brexit. La deuxième, signée par Boris Johnson, dit qu’il ne veut pas de ce délai. La troisième, de l’ambassadeur britannique auprès de l’UE, Tim Barrow, précise que le report n’a été demandé que pour se plier à la loi.
Malgré cette demande, le gouvernement a assuré dimanche que le Brexit aurait bien lieu le 31 octobre. « Nous allons sortir le 31 octobre. Nous avons les moyens et la capacité de le faire », a déclaré Michael Gove, bras droit de Boris Johnson, lors d’un entretien avec Sky News.
Sur la BBC, le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab s’est estimé « confiant », jugeant qu’ »il y avait beaucoup de gens dans l’UE qui ne veulent pas d’un report ».
- « Toutes les options ouvertes » -
A Bruxelles, le président du Conseil européen Donald Tusk a indiqué samedi soir « commencer à consulter les dirigeants de l’UE sur la manière de réagir ». D’après une source européenne, les consultations « pourraientprendre quelques jours ».
Dimanche, lors d’une courte réunion à Bruxelles des ambassadeurs des 27, autour du négociateur européen du Brexit Michel Barnier, la demande a été évoquée mais pas débattue.
« L’Union européenne garde toutes les options ouvertes », a déclaré à l’AFP un diplomate européen sous couvert d’anonymat, indiquant que le processus de ratification de l’accord était bien engagé.
Jeremy Corbyn, chef de l’opposition travailliste, crie pourtant déjà victoire : pour lui, « l’accord dommageable (de Boris Johnson) a été défait » et « malgré sa posture irritable et fanfaronne », il a dû « obéir à la loi », a-t-il dit sur Twitter.
La loi qui a forcé à réclamer cette extension a été adoptée en septembre pour éviter un « no deal », Boris Johnson s’étant dit prêt à cette option s’il s’agissait du prix à payer pour sortir le Royaume-Uni de l’UE le 31 octobre.
Elle dispose que si aucun accord de sortie n’était approuvé par le Parlement d’ici au 19 octobre, le Premier ministre doit réclamer un report du Brexit au 31 janvier 2020.
Boris Johnson espérait y échapper en faisant approuver samedi son nouvel accord de retrait de l’UE. Mais par l’un de ces coups de théâtre dont la démocratie parlementaire a le secret depuis le début de cette crise, la Chambre des Communes l’a contraint samedi à s’y conformer en repoussant son vote sur l’accord.
- « Nous nous battrons » -
Cette nouvelle journée folle à Westminster a relancé la grande incertitude au Royaume-Uni sur la manière dont le pays va sortir de l’UE. Le Brexit, initialement prévu le 29 mars, a déjà été repoussé deux fois.
En dépit de ce nouveau développement, la livre restait relativement stable lundi matin sur le marché des changes à 1,2910 dollar, ne cédant qu’environ 0,50% depuis vendredi soir. « On peut dire que la livre tient bon, ce qui montre que les espoirs (d’éviter un Brexit sans accord) n’ont pas été abandonnés », a affirmé à l’AFP Shinichiro Kadota, analyste chez Barclays Securities au Japon.
Vent debout contre une nouvelle prolongation « dommageable », Boris Johnson a assuré qu’il présenterait « la semaine prochaine » au Parlement la législation nécessaire à la mise en œuvre de son accord de Brexit. « Si nous passons la législation à temps, alors il n’y a pas d’extension. Le 31 octobre est en vue », a dit Michael Gove.
Ils pourront compter sur le soutien de certains rebelles conservateurs opposés à un « no deal », ayant quitté ou été expulsés du parti. Maintenantqu’un report a été demandé pour « éviter un Brexit sans accord », « jesoutiendrail’accorddu Premier ministre », a annoncé l’ancienneministre Amber Rudd.
Anticipant d’autres soutiens, le chef de la diplomatie Dominic Raab a estimé que le gouvernement « avait maintenant le nombre (de voix) pour faire passer » l’accord.
Mais le député Keir Starmer, chargé du Brexit au sein de l’opposition travailliste, a prévenu sur la BBC : « Nous nous battrons avec des amendements ». Le Labour va notamment en déposer un visant à organiser un second référendum avec comme options la sortie de l’UE avec accord ou, finalement, un maintien dans le bloc européen.
L’accord de Johnson règle les conditions du divorce après 46 ans de vie commune, permettant une sortie en douceur assortie d’une période de transition courant au moins jusqu’à fin 2020.
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Comment sortir l’Irlande du Nord de l’Union européenne sans installer de frontières physiques entre les deux ? Pendant trois ans, les équipes de l’ancienne Première ministre, Theresa May, se sont creusé la tête pour trouver un moyen de mettre en œuvre le Brexit, tout en préservant à la fois l’unité du Royaume-Uni et les accords de paix en Irlande du Nord, sans succès. C’était le fameux « backstop », honni des Brexiters. Boris Johnson a, mercredi 2 octobre, proposé son propre plan, pour régler la question du statut commercial de l’Ulster et se débarrasser du « backstop ».
Dès le lendemain, les négociateurs européens ont fait savoir que ce dernier ne leur convenait pas. Or, à l’approche de la date limite du Brexit, fixée au 31 octobre, la pression est à son comble pour empêcher le scénario, aux conséquences imprévisibles, d’une sortie de l’UE sans accord. Franceinfo vous dit ce qu’il faut savoir de ce nouveau plan controversé.
Le plan de Boris Johnson prévoit que l’Irlande du Nord quitte l’union douanière européenne, comme le reste du Royaume-Uni, mais que la province britannique continue quand même à appliquer les règles européennes en matière de circulation des biens, y compris agro-alimentaires. Pour cela, il veut créer une « zone de réglementation » englobant toute l’île d’Irlande, avec l’accord du parlement et de l’exécutif nord-irlandais. Cette option éliminerait tous les contrôles réglementaires entre l’Irlande du Nord et l’Irlande. Cela éviterait donc de réinstaurer une frontière physique entre les deux Irlandes, laquelle menacerait la paix dans la région, en proie à de terribles violences entre 1968 et 1998.
La collecte des taxes douanières n’aurait pas non plus lieu entre les deux pays. Le suivi des marchandises serait opéré grâce à une « coopération étroite entre le Royaume-Uni et l’Irlande », avec des vérifications ponctuelles, à distance, précise Le Monde.
Pour cela, Boris Johnson propose de donner au Parlement nord-irlandais la possibilité de décider, avant la fin de la « période de transition » (fin 2020), s’il accepte d’adhérer à cette zone réglementaire commune à toute l’île. Il pourrait voter à nouveau pour ou contre tous les quatre ans. Le Premier ministre britannique demande aussi à l’UE de signer un traité par lequel elle s’engagerait à ne jamais réinstaurer de frontière physique entre les deux Irlandes.
Pour le Premier ministre britannique, ce compromis « juste et raisonnable » rendrait à Londres le contrôle « total » sur sa politique commerciale, contrairement au « backstop » imaginé par Theresa May.
Avec les négociateurs européens, les Britanniques ont d’abord imaginé un système provisoire appelé « backstop » : ce dernier prévoyait de créer temporairement une union douanière regroupant le Royaume-Uni et l’UE, si aucune solution n’est trouvée, d’ici juillet 2020, au casse-tête de la frontière irlandaise.
En clair, les marchandises circuleraient librement entre le continent et l’archipel britannique. Le Royaume-Uni n’aurait pas le droit de négocier d’autres accords de libre-échange, afin d’éviter que des produits d’un pays tiers n’entrent trop facilement sur le marché européen, via l’Irlande du Nord.
Critiqué de toute part, le « backstop » était un élément-clé de l’accord de retrait proposé par Theresa May, lequel a été rejeté trois fois par les députés britanniques.
La « première réaction » du Parlement européen n’est « pas positive », a déclaré mercredi soir le député Guy Verhofstadt, président du « comité de pilotage du Brexit ». « Ces propositions de dernière minute du gouvernement britannique, dans leur forme actuelle, ne constituent pas la base d’un accord », estime l’eurodéputé libéral. Michel Barnier, négociateur en chef chargé de la préparation et de la conduite des négociations avec le Royaume-Uni, voit même un piège dans cette proposition, rapporte le Guardian (en anglais).
D’abord, l’entourage de Michel Barnier estime que les contrôles « à distance » proposés par Johnson sont impossibles, en l’état actuel des technologies, explique Le Monde. Il n’y a donc, pour l’UE, aucune garantie que les contrôles soient suffisants pour que les produits qui entrent en Irlande (donc dans l’UE) via l’Irlande du Nord respectent bien les normes européennes.
Mais le plus gros frein, pour les Européens, consiste à donner au parlement nord-irlandais la possibilité de sortir de la « zone réglementaire », de manière unilatérale (par le vote reconduit tous les quatre ans). Les négociateurs de l’UE y voient un droit de veto accordé à Stormont (l’exécutif et le Parlement nord-irlandais). Si ce droit est utilisé, « c’est retour au ‘no deal’ », résume un proche des négociations au Monde Si le Parlement nord-irlandais décidait un jour de quitter le marché commun, « l’UE serait piégée, sans filet de sécurité, pour protéger son marché intérieur », explique Michel Barnier, cité par le Guardian. Ceci à cause du traité voulu par Boris Johnson qui empêcherait l’UE de réinstaurer une frontière physique entre les deux Irlandes.
Comme les Européens, le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, estime que ces propositions « ne remplissent pas entièrement les objectifs du ‘backstop’ ». Il a donc réaffirmé sa volonté de continuer à t
rouver un accord.
À moins d’un mois de la date prévue pour le Brexit, le temps presse. Boris Johnson doit donc poursuivre ses discussions avec ses homologues. N’oublions pas que l’accord devra être validé par l’unanimité des 27, sans quoi le Royaume-Uni sortira de l’UE brutalement le 31 octobre.
La perspective du rétablissement d’une frontière entre les deux Irlandes, en cas de « no deal », inquiète particulièrement Dublin, qui y voit une menace pour la paix en Irlande du Nord.
Boris Johnson a prévenu qu’en cas d’échec des négociations avec l’UE, il ne demanderait pas de report du Brexit à Bruxelles, bien qu’une loi le lui impose, s’il n’obtient pas d’accord d’ici au 19 octobre, juste après le prochain sommet européen.
France info
ravailler pour trouver un accord.
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