Archive pour la catégorie 'Chômage'

Chômage……………….(01/11/2019)

Une « tuerie ». Une « punition« . Une « trappe à pauvreté ». Depuis plusieurs semaines, le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, use de tous les superlatifs pour alerter (en vain) l’exécutif sur les conséquences de la réforme de l’assurance-chômage. Le gouvernement a en effet édicté de nouvelles règles qui, à quelques exceptions près, vont restreindre les conditions d’accès à l’indemnisation chômage à partir du vendredi 1er novembre. Cette première salve s’accompagnera, à partir du 1er avril 2020, de nouvelles mesures qui entraîneront une baisse des allocations mensuelles pour une partie des chômeurs.

A l’arrivée, une grande partie des demandeurs d’emploi va voir ses droits réduits. « Au cours de la première année de mise en œuvre de l’ensemble des mesures liées à l’indemnisation, d’avril 2020 à mars 2021, parmi les 2,65 millions de personnes qui auraient ouvert un droit avec les règles 2017, 50% ne seront pas touchées », prévoit l’Unedic dans une note de synthèse publiée en septembre. Il restera donc plus d’un million de personnes qui subiront les nouvelles règles. Présenté comme incitatif à la recherche d’emploi par le gouvernement, cet arsenal permettra à l’assurance-chômage d’économiser 3,4 milliards de 2019 à 2021, hors nouveaux droits (d’un coût de 400 millions d’euros par an à partir de 2020). Passage en revue des mesures et de leur impact, selon votre situation.

Pour les jeunes et les nouveaux chômeurs : des conditions d’accès plus difficiles

Ce qui change. A partir de vendredi, il faudra avoir travaillé six mois (130 jours ou 910 heures) sur les 28 derniers mois, au lieu de quatre mois sur 24, pour ouvrir ses droits à l’assurance-chômage (sauf pour les plus de 53 ans, pour qui la période de référence restera de 36 mois). En contrepartie, la durée minimale d’indemnisation passe de quatre à six mois, pour une durée maximale de deux ans (deux ans et demi pour les 53-55 ans, trois ans pour les plus de 55 ans).

Le seuil de rechargement des droits est également revu à la hausse. Il suffisait auparavant, pendant sa période de chômage, de travailler un mois (ou 150 heures) pour que sa durée d’indemnisation soit prolongée d’autant. Dorénavant, il faudra travailler au minimum six mois pour en bénéficier.

Les conséquences. Elles seront immédiates, avec des retombées amères pour les demandeurs d’emploi ayant prolongé un contrat de travail à la Toussaint sans avoir pris garde à la durée. « Jeudi 31 octobre, ils pouvaient prétendre à une allocation avec quatre mois de travail. Lundi 4 novembre [vendredi 1er novembre étant férié], on leur dira : ‘Désolé, il vous manque deux mois pour toucher quelque chose’ », persifle Pierre-Edouard Magnan, le président du Mouvement national des chômeurs et des précaires (MNCP).

Au total, selon les calculs de l’Unédic, plus de 700 000 demandeurs d’emploi verront leur accès aux droits d’indemnisation annulé, retardé ou réduit par cette seule mesure, d’ici fin 2020. « Dans nos cauchemars les plus fous, quand nous tirions la sonnette d’alarme, nous n’aurions pas sorti ce chiffre », ironise le responsable de l’association de chômeurs. Avant d’ajouter : « Cette mesure va faire baisser le taux de chômage puisque moins de demandeurs d’emploi seront comptabilisés. Mais ceux qui ne pourront plus accéder à l’indemnisation n’auront pas d’autre choix que de se tourner vers le revenu de solidarité active pour vivre. » 

C’est une politique à l’allemande sans le dire : on transfère le chômage vers la pauvreté.Pierre-Edouard Magnan, du Mouvement national des chômeurs et des précairesà franceinfo

« Et c’est tout bénéfice pour le gouvernement, estime-t-il. Le taux de pauvreté, on n’en parle qu’une fois par an. Le taux de chômage, une fois par mois. » 

Pour les précaires, saisonniers et contrats courts : une indemnisation plus faible

Ce qui change. Cette même catégorie de travailleurs précaires ou enchaînant les contrats courts supportera les effets d’une seconde mesure qui entrera en vigueur au 1er avril 2020. A partir de cette date, le salaire journalier de référence, qui sert de base à l’allocation chômage, ne sera plus un quotient calculé sur le nombre de jours travaillés dans les 12 derniers mois, mais sur le nombre de jours ouvrés (travaillés ou pas) allant du début du premier contrat de travail à la fin du dernier contrat de travail occupé dans les 24 derniers mois.

« Imaginons, pour simplifier à l’extrême, que vous avez 10 jours au chômage et 10 jours en emploi sur une période d’un mois. On calcule aujourd’hui le salaire journalier comme ça : le salaire divisé par 10 (nombre de jours travaillés). Demain, on divisera le salaire par 20 (10 jours au chômage + 10 jours de travail) », synthétise Pierre-Edouard Magnan.

Les conséquences. Les ex-salariés ayant travaillé de façon continue et à temps plein sur 24 mois ne sont pas concernés. En revanche, cette disposition touchera, d’avril 2020 à mars 2021, 850 000 personnes dont 400 000 « connaîtront une baisse de leur allocation journalière nette de 20% en moyenne« , selon les prévisions de l’Unédic. Cette moyenne cache de fortes disparités : parmi ces 850 000 personnes, une sur quatre, voire une sur deux, ne touchera que 431 euros mensuels, alors qu’elle aurait perçu 861 euros avant le 1er novembre. En contrepartie, le temps d’indemnisation est en revanche allongé.

« C’est une mesure redoutable parce qu’elle va frapper les gens qui cumulent emploi et chômage », s’indigne Pierre-Edouard Magnan. Du côté de l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC), l’inquiétude est tout aussi palpable. « Certes, le gouvernement fait valoir que la durée d’indemnisation, donc le capital des droits, est plus important à l’arrivée. Mais les deux tiers des gens ne vont pas jusqu’au bout de leurs droits ! L’important pour eux, c’est ce qu’ils touchent chaque mois », s’alarme Jean-Paul Domergue, ex-directeur des affaires juridiques de l’Unédic, devenu responsable du plaidoyer chez SNC.

Ce changement de calcul va particulièrement pénaliser les personnes les plus en difficulté, avec des effets potentiellement dramatiques pour les précaires et les ‘permittents’ qui risquent de basculer dans les minima sociaux.Jean-Paul Domergue (Solidarités nouvelles face au chômage)à franceinfo

Publié dans:Chômage |on 1 novembre, 2019 |Pas de commentaires »

Comment lutter contre le chômage………………..(03/09/2019)

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Bercy prévoit la suppression de 5 800 emplois au ministère des Comptes publics d’ici à 2022
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Publié dans:Chômage |on 3 septembre, 2019 |Pas de commentaires »

Jonas va-t-il s’approprier ces chiffres ? (03/07/2018)

© YOAN VALAT François Hollande lors de la passation de pouvoir avec Emmanuel Macron, le 14 mai.

Voilà un chiffre que devraient assez vite reprendre François Hollande et sa garde rapprochée : selon l’Insee, les «mesures économiques destinées sous le précédent quinquennat à « inverser la courbe du chômage »» ont, «de 2013 à 2017 […] directement enrichi la croissance d’environ 300 000 emplois». Si dans l’édition 2018 de son étude «Emploi, chômage, revenu du travail», dont est issu ce chiffre, l’institut national de la statistique ne rentre pas dans le détail, les soutiens de l’ex-président de la République pourront désormais répéter sur les plateaux que le décrié crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) créé en 2013, le «pacte de responsabilité et de solidarité» et ses baisses de cotisations patronales lancées en 2014 ou encore la prime à l’embauche dans les PME mise en place début 2016 ont permis, en moyenne, de créer 75 000 emplois par an.

Un bon chiffre ? Pas vraiment… D’une part, c’est en deçà des objectifs des gouvernements Ayrault et Valls, qui ont porté ces mesures économiques. Rien que pour le pacte de responsabilité et de solidarité, le gouvernement promettait, à son lancement, une création de «200 000 emplois à l’horizon 2017». Pour le CICE, France Stratégie, organisme dépendant des services du Premier ministre, estimait en octobre qu’il avait «créé ou sauvegardé» à peine 100 000 emplois.

D’autre part, précise l’Insee, c’est avant tout la prime à l’embauche, mesure pourtant la moins coûteuse des trois (1,9 milliard d’euros en 2017 contre 40 milliards d’euros par an pour les deux autres) qui a été la plus efficace : l’Insee note ainsi que ces «mesures […] ont continué de favoriser le dynamisme de l’emploi au premier semestre 2017» mais que, «par contre, au second semestre, l’effet d’enrichissement est devenu globalement neutre en raison de l’arrêt de la prime à l’embauche». En clair : si elles ont créé des emplois, c’est avant tout grâce à ce versement trimestriel de 500 euros – pendant deux ans – pour les entreprises et associations de moins de 250 salariés qui ont embauché, avant le 30 juin 2017 (date de fin de la prime), des employés en CDD de six mois et plus ou un CDI avec un salaire jusqu’à 1,3 fois smic.

Chute

Par ailleurs, dans cette étude sur le marché du travail, l’Insee confirme la bonne santé du marché de l’emploi français l’an dernier. Avec 27,8 millions de personnes ayant un emploi fin 2017, la France affiche donc 341 000 créations nettes, contre 219 000 en 2016. «Il s’agit de la plus forte hausse depuis 2007», précise l’institut. Cette «franche accélération», ajoute le statisticien, «repose» avant tout sur le secteur privé. Résultat, le taux de chômage est tombé l’an dernier à 9,4% de la population active, soit une chute de 0,7 point, «sa plus forte baisse en moyenne annuelle depuis 2008» et «son plus bas niveau depuis 2012». Même si, précise l’Insee, «il reste néanmoins encore 2 points supérieur à son niveau» d’avant-crise. «L’inversion de la courbe du chômage» tant attendue par les premiers soutiens de François Hollande pour le porter vers la présidentielle lorsqu’il était encore à l’Elysée aura donc bien eu lieu en 2017. Trop tard pour eux.

Liberation.fr

Publié dans:Chômage |on 3 juillet, 2018 |Pas de commentaires »

Un succès de Jonas………………..

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Airbus va supprimer 3 720 postes en Europe, dont 470 en France
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Publié dans:Chômage |on 7 mars, 2018 |Pas de commentaires »

Bonne nouvelle ?? (02/03/2018)

L’assurance chômage sera réformée sans ordonnances, assure la ministre du Travail

Muriel Pénicaud a accordé un entretien au « Parisien » daté de vendredi. Elle annonce notamment que le gouvernement ira « plus loin » que les partenaires sociaux sur l’indemnisation chômage des démissionnaires.

La ministre du Travail Muriel Pénicaud à l\'Elysée, à Paris, le 12 janvier 2018.
La ministre du Travail Muriel Pénicaud à l’Elysée, à Paris, le 12 janvier 2018. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
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franceinfo avec AFPFrance Télévisions

Mis à jour le 02/03/2018 | 08:56
publié le 02/03/2018 | 06:39

image il y a 2 heuresL’assurance chômage sera réformée sans ordonnances, assure la ministre du Travail

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, promet que l’assurance chômage sera réformée sans légiférer par ordonnances, contrairement au Code du travail, dans une interview publiée jeudi 1er mars sur le site du Parisien. Elle présente une réforme qui suit dans ses grandes lignes les termes de l’accord conclu le 22 février par les syndicats et le patronat.

« Nous sommes en phase avec le texte de l’accord », déclare la ministre. Concernant notamment la lutte contre les contrats précaires, « nous allons respecter ce que les partenaires sociaux ont prévu dans leur accord », assure-t-elle. Celui-ci demande aux branches professionnelles de réduire, par la négociation, le recours aux contrats courts. Le texte prévoit aussi une indemnisation pour les salariés qui démissionnent en vue d’une reconversion professionnelle.

Les démissionnaires indemnisés comme les autres

La ministre annonce que le gouvernement ira « plus loin » que les partenaires sociaux sur l’indemnisation chômage des démissionnaires, avec un droit mobilisable « tous les cinq ans » au lieu de sept.

Autre différence : ce nouveau droit sera mobilisable par un démissionnaire souhaitant « créer son entreprise ». Après l’avoir un temps envisagé, les partenaires sociaux avaient, eux, retiré cette possibilité de leur texte final.

En revanche, la ministre valide la proposition des partenaires sociaux d’indemniser les démissionnaires dans « les mêmes conditions que n’importe quel chômeur », alors qu’elle tablait initialement sur un droit minoré. Avec les critères retenus par le gouvernement, la mesure concernerait « entre 20 000 et 30 000 personnes par an » et coûterait « quelques dizaines de millions d’euros supplémentaires » par rapport aux 180 millions budgétés par les partenaires sociaux.

Publié dans:Chômage |on 2 mars, 2018 |Pas de commentaires »

Et Jonas n’y est pour rien……………(15/02/2018)

Le taux de chômage est passé sous la barre des 9% fin 2017

Le taux de chômage est passé sous la barre des 9% fin 2017
Le taux de chômage au 2e trimestre s’est établi à 9,6% de la population active en métropole selon l’Insee (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Il s’agit de son « plus bas niveau depuis 2009″, précise l’Insee.

Par L’Obs

Publié le 15 février 2018 à 11h30

Est-ce la baisse tant attendue ? Le taux de chômage a reculé de 0,7 point au quatrième trimestre 2017 et passe sous la barre des 9%, à 8,6% en métropole et à 8,9% avec l’outre-mer, selon les chiffres provisoires de l’Insee publiés ce jeudi 15 février.

Il s’agit de son « plus bas niveau depuis 2009″, relève l’Insee. L’indicateur n’était pas passé sous la barre des 9% depuis le troisième trimestre 2011. Cette évolution se situe au-delà de la marge d’erreur de l’indicateur (+/-0,3 point).

Sur un an, l’indicateur enregistre une baisse de 1,1 point, soit « la plus forte baisse depuis le premier trimestre 2008″. Par ailleurs, l’Institut national de la statistique a révisé le chiffre du troisième trimestre, qui s’établit définitivement à 9,3% au lieu de 9,4%.

Au total, sur le dernier trimestre de l’année 2017, l’Insee a comptabilisé en moyenne 2,5 millions de chômeurs en métropole, soit 205.000 chômeurs de moins, et 2,66 millions en France entière.

Parmi les chômeurs, 1,1 million déclare rechercher un emploi depuis au moins un an, ce qui fait baisser le taux de chômage de longue durée de 0,6 point sur le trimestre pour s’établir à 3,6% de la population active. Sur un an, le taux de chômage de longue durée recule de 0,7 point.

Une baisse qui profite surtout aux jeunes

Ce recul du chômage bénéficie à toutes les classes d’âge et en particulier aux jeunes, dont le taux recule d’un point sur ce trimestre et de 2,8 points sur un an, mais reste à un niveau très élevé : 20,7%.

Le taux de chômage des seniors (50 ans et plus) s’inscrit aussi en retrait de 0,3 point (-0,5 sur un an) et s’établit à 6,1% pour ce dernier trimestre de l’année. Le taux de chômage des 25-49 ans est lui aussi en baisse, à 8% en recul de 0,9 point (-1,1 point sur un an).

En revanche, le « halo autour du chômage » qui avait diminué au troisième trimestre, est cette fois-ci en hausse de 77.000. Ces personnes qui souhaitent travailler, mais ne sont pas comptabilisées parce qu’elles ne cherchent pas activement ou ne sont pas disponibles immédiatement, étaient 1,5 million au quatrième trimestre.

Par ailleurs, le taux de personnes en sous-emploi, c’est-à-dire qui souhaiteraient travailler davantage comme par exemple des salariés à temps partiel, diminue (-0,5 point). Il s’établit à 5,6%.

« Merci François Hollande » ?

Stéphane Le Foll, ex-porte-parole du gouvernement, n’a pas mis longtemps a réagir aux chiffres de l’Insee :

« Merci aux décisions qui ont été prises sous le quinquennat de François Hollande » et qui permettent aujourd’hui de faire passer le chômage sous la barre des 9%, a-t-il déclaré ce jeudi sur Europe 1.« Le président de la République (Emmanuel Macron) l’a dit lui-même : il a dit que les mesures qu’il prenait aujourd’hui sur l’emploi, les fameuses ordonnances, auront un impact dans deux ans. Donc toutes celles qui ont été prises et qui donnent des résultats aujourd’hui, (ce sont) celles qui ont été prises sous le quinquennat de François Hollande. C’est simple. »

Celui qui est aujourd’hui candidat à la tête du PS a rappelé que « la dynamique des créations nettes d’emploi » dans le secteur marchand avait « commencé en 2016″, année où elles avaient « dépassé les 180.000″.

« On est à 250.000 aujourd’hui. Tant mieux pour la France, tant mieux pour les Français qui trouvent de l’emploi. Mais politiquement, c’est arrivé en 2016-2017, c’était à la fin du quinquennat. »2014, une année de décisions avec celles sur le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), le pacte de responsabilité et la reprise à l’échelle européenne, a été « l’année charnière » qui « nous a manqué », a-t-il regretté.

« Cette année 2014 est celle qui nous décale d’un an et qui fait que les résultats, c’est pour Emmanuel Macron aujourd’hui, pas pour François Hollande. Maintenant, les décisions, c’est François Hollande », a-t-il tranché.(Avec AFP)

L'Obs

L’Obs

Et Jonas n'y est pour rien...............(15/02/2018) dans Chômage oba-icon
Publié dans:Chômage |on 15 février, 2018 |Pas de commentaires »

Oh !!!! (24/01/2018)

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Chômage : le nombre de demandeurs d’emploi baisse très légèrement (-0,1%) au mois de décembreLe nombre de demandeurs d’emploi en France métropolitaine continue sa légère baisse. Les chiffres communiqués mercredi 24 janvier par le ministère du Travail font état d’une baisse de 0,1% en décembre. Ainsi, fin décembre, en France métropolitaine, 3 451 400 personnes inscrites à Pôle Emploi étaient sans emploi (catégorie A), ce qui représente 2 700 chômeurs de moins par rapport au mois précédent.
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Publié dans:Chômage |on 24 janvier, 2018 |Pas de commentaires »

Assurance chômage……………..(11/01/2018)

Décryptage

Assurance chômage : Macron laisse un espace au dialogue social

Par Luc Peillon et Gurvan Kristanadjaja — 10 janvier 2018 à 20:46
Les partenaires sociaux au ministère du Travail le 13 décembre pour une réunion sur l’assurance chômage.Zoom
Les partenaires sociaux au ministère du Travail le 13 décembre pour une réunion sur l’assurance chômage. Photo Corentin Fohlen. Divergence

La négociation entre patronat et syndicats sur le projet de réforme voulue par l’Elysée débute ce jeudi. Plusieurs points irritent les centrales.

La balle est aux partenaires sociaux. Alors que le volet «flexibilité» de la réforme du marché du travail a été expédié en quelques mois sous forme d’ordonnances, le pilier «sécurisation», via l’assurance chômage, est pour l’heure aux mains du patronat et des syndicats. Ces derniers ouvrent, ce jeudi, la première des six séances de négociation (prévues jusqu’à mi-février) sur la refonte du système d’indemnisation. Seule contrainte : la feuille de route – assez vague – du gouvernement, transmise mi-décembre, et avec laquelle plusieurs syndicats disent déjà vouloir prendre quelques libertés. Reste à savoir ce que l’exécutif fera de cet éventuel accord. Tour d’horizon des points de concorde ou de discorde entre gouvernement et syndicats.

Le retour d’une cotisation chômage ?

Dans sa tuyauterie financière pour booster le pouvoir d’achat, le gouvernement a déjà suspendu (et non pas supprimé), la cotisation chômage salariale, en échange d’une hausse de CSG. Une hérésie pour les principaux syndicats, qui réclament la restauration d’une cotisation à proprement parler. «Il faut conserver le caractère assurentiel [de l’Unédic], insiste Véronique Descacq, de la CFDT, rejointe par la CGT. Pour cela, il faut garder une cotisation chômage, quitte à baisser une autre cotisation, comme la retraite.» Pour les syndicats, c’est aussi un moyen de conserver leur légitimité à gérer l’Unédic au nom des salariés.

Une indemnisation au rabais des démissionnaires ?

D’ores et déjà, une quinzaine de cas de démissions ouvrent droit à l’assurance chômage. L’idée de départ de Macron était de l’élargir à tous les démissionnaires, une fois tous les cinq ans. Mais dans la feuille de route du gouvernement, il ne s’agit plus que d’«un nouveau droit» ouvert «sous certaines conditions», à ceux qui s’inscrivent dans «une évolution professionnelle». Et pour une durée plus courte (en échange d’une suppression de la période de carence), avec une «allocation plafonnée». Si les syndicats ne sont pas contre un élargissement de l’indemnisation à davantage de démissionnaires, pas question «d’un régime spécifique au rabais», tonne Véronique Descacq. «Instaurer une indemnité forfaitaire, c’est transformer un vrai revenu de remplacement en un minimum social», poursuit-elle. Et là encore, la CFDT peut compter sur la CGT : «Dans plusieurs pays européens, on voit arriver ces indemnités forfaitaires, qui deviennent de simples filets de sécurité, prévient Denis Gravouil. Au point, pour retrouver un bon niveau d’indemnisation, de devoir souscrire une assurance privée.»

Comment lutter contre les contrats courts ?

Dans sa feuille de route, le gouvernement dénonce l’essor des contrats courts pesant sur l’assurance chômage. Et demande aux partenaires sociaux de trouver une solution. Problème : les ordonnances Pénicaud pourraient potentiellement aggraver la situation, puisque les règles régissant les CDD seront désormais décidées dans chaque branche professionnelle, et non plus par le code du travail… A défaut de propositions, le gouvernement menace le patronat d’un bonus-malus sur les cotisations chômage.

Quels indépendants indemniser ?

Le programme de Macron candidat était, là aussi, ambitieux : «tous les travailleurs», dont les indépendants, auront «droit à l’assurance chômage», promettait-il. La feuille de route, elle, ne mentionne plus – sous certaines conditions – que les indépendants en liquidation judiciaire ou le développement des assurances optionnelles. Mais p atronat et syndicats sont d’accord pour étudier le cas des travailleurs «économiquement dépendants» d’une plateforme. Chauffeurs VTC et coursiers pourraient donc bénéficier de l’assurance chômage, possiblement financée par les plateformes elles-mêmes et par la hausse de la CSG de 1,7 %. Reste à savoir si les plateformes accepteront de cotiser pour les travailleurs indépendants. «On est en pleine discussion pour trouver un compromis avec les plateformes, mais ça risque d’être difficile de trouver un accord», explique Felix Cao, de l’association Actif VTC. Un porte-parole d’Uber précise que «les chauffeurs VTC sont des travailleurs indépendants comme les autres», et qu’un effort a déjà été fait avec la proposition d’«une assurance accident gratuite». Pas gagné.

Une gouvernance à trois ?

Ce point n’est pas soumis à la négociation des partenaires sociaux, mais il les concerne directement. Dans sa feuille de route, le gouvernement précise juste que l’assurance chômage étant désormais financée en partie par la CSG – un impôt -, il devient légitime pour gérer, lui aussi, la boutique. Sans aller plus loin pour l’instant. «Soit il nous pique la place comme à l’assurance maladie, en nous laissant un strapontin, soit on continue à gérer avec le patronat, mais dans le cadre d’une lettre de cadrage», résume Denis Gravouil.

Luc Peillon , Gurvan Kristanadjaja

Liberation.fr
Publié dans:Chômage |on 11 janvier, 2018 |Pas de commentaires »

L’effet Macron………………….(09/01/2018)

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La direction de PSA veut supprimer 2 200 emplois dont 1 300 en rupture conventionnelle collectiveLa direction de PSA veut supprimer 2 200 emplois, dont 1 300 en rupture conventionnelle collective, a appris franceinfo auprès de plusieurs sources syndicales, mardi 9 janvier. Cette nouvelle disposition, prévue par les ordonnances qui réforment le Code du travail, permet à l’entreprise, contrairement aux plans sociaux ou aux départs volontaires, de ne pas avoir à invoquer de difficultés économiques.
Cliquez ici pour plus d’informations
Publié dans:Chômage, Economie |on 9 janvier, 2018 |Pas de commentaires »

Politique-sanction……………………(04/01/2018)

 

 

La ministre du Travail veut « remettre de l’ordre » dans les sanctions contre les chômeurs qui ne chercheraient pas de travail, et a demandé à ce que « la main ne tremble pas ».

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a confirmé jeudi sur France Inter que le gouvernement, comme Macron l’avait prévu pendant sa campagne, comptait « renforcer les sanctions » à l’encontre des chômeurs « fraudeurs » et « remettre de l’ordre dans tout ça ».

 

Un accompagnement plutôt qu’une sanction ? « La très grande majorité des demandeurs d’emploi n’ont qu’un but, c’est de retrouver un emploi et d’avoir la dignité et la fierté de vivre de son travail », a expliqué la ministre. « Quand on fait un contrôle, on découvre au passage qu’il y avait des gens qui étaient découragés (…), cela amène parfois à plus d’accompagnement et pas forcément une sanction ». Mais, « il y a une petite minorité de fraudeurs qui nuit à l’image des autres et crée un sentiment d’injustice chez les demandeurs d’emploi », a-t-elle ajouté.  »Le contrôle doit être bien fait », a-t-elle poursuivi.

Europe 1

Publié dans:Chômage |on 4 janvier, 2018 |Pas de commentaires »
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