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Par L’Obs
Publié le 01 mai 2018 à 07h37
Cette année encore, il n’y aura pas de photo de famille. Malgré un climat social brûlant, les syndicats attaquent ce 1er-Mai en ordre dispersé. En cause ? Des positions irréconciliables sur la « convergence des luttes » prônée par la CGT.
Pourtant, ce 1er mai 2018 s’inscrit dans un contexte social très agité. Fonctionnaires, cheminots, retraités, salariés des Ehpad, de Carrefour, personnel d’Air France : depuis le début de l’année, le mécontentement monte et les mobilisations se multiplient.
Celle du 1er-Mai intervient d’ailleurs entre deux séquences de grève des cheminots contre la réforme de la SNCF, les 28 et 29 avril et les 3 et 4 mai. Chose rare, les syndicats font front commun chez les cheminots, comme d’ailleurs chez les fonctionnaires. Une large intersyndicale est également à la manoeuvre dans le conflit à Air France. Mais l’unité ne s’étend pas aux confédérations…
Pour l’heure, il n’y a guère que Solidaires, syndicat non représentatif au niveau interprofessionnel, qui réponde aux appels cégétistes à une « convergence des luttes ». CGT et Solidaires ont défilé ensemble le 19 avril et seront de nouveau côte à côte à l’occasion de ce 1er-Mai. A Paris, leur manifestation partira à 14h30 de la place de la Bastille, pour rejoindre la place d’Italie.
Mais les autres syndicats sont plus réticents, voire totalement récalcitrants.
La convergence des luttes n’est « pas la tasse de thé de la CFDT« , selon son leader Laurent Berger. Estimant que ce mode d’action « ne permet jamais d’avoir des résultats concrets pour les travailleurs », son syndicat a dit « non » au 1er-Mai unitaire proposé par Philippe Martinez, son homologue de la CGT.
« Je ne vois pas la finalité pour les travailleurs. Mais je ne suis pas non plus pour ce que fait le gouvernement aujourd’hui qui donne le sentiment qu’il n’y aurait pas de revendications légitimes, qu’il faudrait juste l’écouter [...] pour savoir qu’elle est la voie à suivre », a déclaré le patron de la CFDT dimanche au Grand Rendez-vous Europe 1 – « Les Echos » – CNews.
Le premier syndicat du secteur privé organise donc, de son côté, un « 1er-Mai culturel et revendicatif » avec la CFTC et l’Unsa, autour de la diffusion en avant-première d’un film italien, « 7 minuti », sur les ouvrières d’une usine textile.
La CFE-CGC, quant à elle, n’organise pas d’événement. Selon son président, François Hommeril, la convergence des luttes « nuit à l’efficacité syndicale » et comporte « beaucoup trop de risques » de mélange des genres avec le politique.
Reste FO, dont la position est en train d’évoluer. Le syndicat, qui a changé vendredi de chef, est au milieu du gué. Au cours de l’année écoulée, le sortant, Jean-Claude Mailly, rechignait à battre le pavé avec la CGT, mais son successeur, Pascal Pavageau, se montre plus ouvert. Il ne manifestera pas avec la CGT le 1er-Mai mais veut construire « l’unité la plus large » pour la suite. Il a indiqué que, « dès la semaine prochaine », il allait prendre contact avec ses homologues pour discuter d’une future « mobilisation interprofessionnelle », conformément au mandat que lui ont donné les militants de FO.
En attendant, Pascal Pavageau ne « s’affichera avec aucune autre organisation syndicale » pour le 1er-Mai et, s’il manifeste, ce sera avec ses « camarades FO ». Certains seront pourtant aux côtés de la CGT mardi, l’union régionale d’Ile-de-France (Urif) de Force ouvrière s’étant jointe à l’appel parisien.
Contrairement à la CFDT, il estime qu’il est possible de trouver des points communs dans les revendications de chacune des mobilisations sectorielles, comme « la baisse du pouvoir d’achat », par exemple.
Cette mobilisation éclatée fait les affaires du gouvernement, lequel est pourtant confronté ces dernières semaines à plusieurs fronts sociaux. Volontiers franc-tireur contre les syndicats, Emmanuel Macron a répété qu’il ne reculerait pas dans son calendrier des réformes. « No chance [aucune chance]« , a-t-il clamé chez Fox News, donnant l’impression de vouloir siffler la fin de la récréation.
Emmanuel Macron ne croit pas à une « coagulation » des « mécontentements » qui, selon lui, ont « peu à voir » entre eux. La mobilisation interprofessionnelle du 19 avril, à l’appel de la CGT, avait tout de même fait descendre plus de 100.000 personnes dans toute la France.
A Paris, les syndicats ne seront pas seuls à manifester ce mardi : le Mili (Mouvement inter luttes indépendant) a lancé un appel général sur Facebook à « faire vivre une journée en enfer » à Emmanuel « Macron et son monde ».
Ce collectif « antifasciste et anticapitaliste », proche de l’extrême gauche, compte sur « la résonance internationale » du 50e anniversaire de Mai-68 pour drainer dans le cortège « des camarades venus des pays voisins ».
Cet appel à manifester inquiète les pouvoirs publics. Le préfet de police de Paris Michel Delpuech a d’ailleurs reçu lundi les organisateurs de la manifestation du 1er-Mai pour évoquer le risque de débordements par des « groupes extrémistes » voulant faire de cette journée « un grand rendez-vous révolutionnaire », selon un communiqué de la préfecture.
« Si ce défilé traditionnel des organisations syndicales ne suscite pas de difficultés particulières », des « militants de groupes contestataires issus de mouvances extrémistes entendent, à l’occasion de la manifestation traditionnelle du 1er-Mai, s’en prendre violemment aux forces de l’ordre ainsi qu’aux symboles du capitalisme », explique la préfecture de police (PP), qui craint notamment l’utilisation d’ »engins incendiaires ».
La dernière grande manifestation des cheminots du 22 mars avait vu des jeunes cagoulés s’en prendre aux vitrines d’agences bancaires et de sociétés d’assurance. Bouteilles et pierres avaient également été lancées sur les CRS qui avaient répliqué par un canon à eau et des gaz lacrymogènes.
L’an passé, le défilé du 1er-Mai avait fait six blessés chez les policiers, dont l’un avait été très grièvement brûlé par un cocktail Molotov.
G.S.
Violences sexuelles et sexistes : la dernière version du projet de loi
Le projet de loi «renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes» sera présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Annoncé en octobre par la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, et porté conjointement avec la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, le texte revêt une résonance particulière après le déclenchement de l’affaire Weinstein. Il s’agit surtout d’un étonnant objet juridique qui touche à la fois à des principes fondamentaux du code de procédure pénale concernant la protection des mineurs mais qui s’attaque aussi à la création de nouvelles infractions pour réprimer les violences faites aux femmes. Libération, qui a pu consulter le projet de loi initial et sa version amendée par le Conseil d’Etat dans un avis rendu le 13 mars, revient sur les quatre volets.
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La mesure n’a souffert aucun débat ni hésitation. Dans son discours du 25 novembre, Emmanuel Macron déclarait : «Le délai de prescription sera allongé de vingt à trente ans» en cas de viol. Concrètement, cela signifie qu’il sera désormais possible de porter plainte jusqu’à l’âge de 48 ans (soit trente ans après la majorité), et non plus 38 ans comme c’est le cas actuellement. Cette modification n’est pas anodine et vivement critiquée par les professionnels du droit. En février 2017, les députés avaient modifié les délais de prescription, passés de trois à six ans pour les délits et de dix à vingt ans pour les crimes. Sans que ceux concernant les crimes sexuels sur mineurs ne soient allongés. Il faut dire que, jusqu’à présent, l’idée a systématiquement été retoquée. Lors des débats de février, certains parlementaires et l’ancien garde des Sceaux lui-même, Jean-Jacques Urvoas, ont ainsi mis en garde contre le risque «d’entretenir de faux espoirs sur la possibilité de juger convenablement des affaires après de tels délais». Ils ont considéré qu’une telle mesure se heurtait à des difficultés trop importantes, comme le dépérissement des preuves après autant d’années, et au risque de voir la majorité des procédures se solder par des non-lieux et des acquittements.
La nouveauté législative vise à instaurer un seuil en dessous duquel un enfant ne pourrait être considéré comme sexuellement consentant. Après avoir tergiversé entre 13 ou 15 ans, c’est «la fourchette haute» qui a été retenue conformément à ce que souhaitait Emmanuel Macron. Le texte initial prévoyait donc que «tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur un mineur de 15 ans par un majeur» constituerait un viol «lorsque l’auteur connaissait ou ne pouvait ignorer l’âge de la victime». Même raisonnement pour une agression sexuelle. Autrement dit, cela revenait à s’affranchir des éléments jusqu’alors constitutifs du viol : «La violence, contrainte, menace ou surprise.»
Certains professionnels avaient déjà mis en garde contre un risque d’automaticité de la condamnation et d’abandon du critère d’intentionnalité. Le Conseil d’Etat en a jugé de même en modifiant le chapitre 2 du projet de loi frappé de «trois difficultés constitutionnelles». Dans son avis, sévère sur le fond et la forme, les juges de la plus haute juridiction administrative estiment que l’âge choisi est «une option à laquelle ne se heurte aucun obstacle juridique» mais soulèvent de «sérieuses objections». Selon eux, la seule circonstance que «l’auteur ne pouvait ignorer» l’âge de la victime est insuffisante pour caractériser une intention criminelle. Par exemple, une fille de 14 ans pourrait avoir une relation librement décidée avec un garçon de 17 ans, donc licite selon le code pénal. Mais si elle se poursuivait, après la majorité de ce dernier, elle pourrait alors être qualifiée de viol. Les juges du Palais-Royal proposent plutôt de travailler à l’intérieur du périmètre de la loi actuelle en facilitant la démonstration des notions de «contrainte et de surprise» lorsque la victime est âgée de moins de 15 ans. Ils recommandent de prendre en compte «l’abus de l’ignorance de la victime», sa «maturité», et «son discernement» pour étayer ou non le consentement. Finalement, c’est la même chose : il faudra toujours démontrer le défaut de consentement d’un mineur.
La nouveauté apportée par le Conseil d’Etat tient plutôt dans l’alinéa qui double le quantum de la peine encourue pour atteinte sexuelle (délit qui sanctionne actuellement tout rapport entre un majeur et un mineur sans qu’il ne soit besoin de démontrer la contrainte, la surprise, la violence ou la menace). Désormais, l’auteur encourra dix ans d’emprisonnement au lieu de cinq.
Le Président l’a dit, très solennellement, le 25 novembre : «La France ne doit plus être un de ces pays où les femmes ont peur.» D’où l’idée émise très tôt au sein du gouvernement de verbaliser cette forme de harcèlement qui se situe entre la drague lourde et l’agression sexuelle. Et ce, dans un pays où, selon une étude de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports datant de 2016, 83 % des utilisatrices ont subi des sifflements ou commentaires sur leur personne. Mais comment sanctionner ce fameux harcèlement, dit «de rue» ? Le texte prévoit d’enrichir le code pénal d’une nouvelle infraction d’«outrage sexiste», soit le fait «d’imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante hostile ou offensante». Dans ce cas, le projet de loi prévoit une «contravention de 4e classe» (jusqu’à 750 euros d’amende). En cas de circonstances aggravantes, une contravention de 5e classe (1 500 euros maximum) pourrait être constatée. Petit hic soulevé par le Conseil d’Etat : pourquoi en passer par la loi, quand la Constitution prévoit de recourir au décret ?
C’est le dernier élément annoncé par Schiappa, le 8 mars, sur le plateau de Touche pas à mon poste : la création d’un délit de cyberharcèlement en «meute». Depuis 2014, le harcèlement en ligne est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Il s’agit désormais de le pénaliser lorsqu’il est commis «de manière concertée par plusieurs personnes», «alors même que chacune de ces personnes n’a pas agi de façon répétée», selon le texte revu par le Conseil d’Etat. «Même si vous n’avez participé à du cyberharcèlement qu’avec quelques tweets, ou quelques messages sur des forums, vous pourrez être condamné», a précisé la secrétaire d’Etat dans une interview à 20 Minutes. Reste à savoir comment les juges évalueront l’existence de ces phénomènes de groupe.
Publié le 10 janvier 2018 à 16h23
Sale début d’année. Alors que la gauche s’écharpe, trois ans après les attentats de janvier 2015, pour savoir qui est toujours Charlie et qui ne l’est plus, qui baisse la garde ou qui stigmatise qui, alors que le président de la République, devant les représentants des cultes, s’interroge à haute voix sur le danger d’une radicalisation de la laïcité, des hommes et des femmes continuent, eux, d’être inquiétés en raison de leur confession sur le sol français.
Ça s’est passé à Créteil, aux portes de la capitale. Ça a commencé par des tags antisémites sur les rideaux de fer de deux magasins casher. Ça s’est terminé par l’incendie d’un des commerces désignés par la croix gammée. En 2018, on est donc encore ciblé, vandalisé, menacé parce qu’on est juif, ou en l’occurrence parce qu’on vend des produits aux juifs, ce qui ne change rien à l’affaire
Les plus blasés ironiseront sans doute sur l’absence de nouveauté ou sur la naïveté d’une telle découverte. Le problème, c’est qu’à force de ne pas vouloir passer pour des naïfs on en viendrait presque à s’habituer, à ne plus s’indigner, ni se révolter.
L’antisémitisme est une saloperie qui ronge les cerveaux et pourrit les sociétés. Qu’il s’inscrive dans la vieille tradition de l’extrême droite française ou qu’il se refasse une jeunesse dans certains quartiers, qu’il s’exprime à coups d’immondes graffitis sur les murs ou de diarrhée verbale sur les réseaux sociaux, qu’il tente de s’abriter derrière une prétendue défense de la liberté d’expression ou une apparente analyse géopolitique du conflit israélo-palestinien, il sert toujours les mêmes objectifs : l’essentialisation et la désignation d’un bouc émissaire, c’est-à-dire viser le juif pour ce qu’il est, et le rendre coupable de tout le reste.
On en est donc (encore…) là quand certains grands esprits de la république des lettres débattent de l’opportunité de rééditer les pamphlets antisémites virulents de Louis-Ferdinand Céline, comme « l’Obs » en a rendu compte dans ses pages, la semaine dernière.
Sans rire ? A une époque où l’on trouve encore des croix gammées dessinées sur les murs, où l’on n’arrive plus à enseigner l’histoire de la Shoah dans certains établissements scolaires, où des juifs se font menacer, agresser quand ce n’est pas séquestrer au prétexte bien connu qu’ils auraient de l’argent selon le vieux cliché, n’y a-t-il rien de plus judicieux ou de plus urgent à faire ?
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Edifiant
L’enquête que nous publions dans ces pages est édifiante. Et implacable. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous écrivons en toutes lettres le nom de l’homme incriminé. Il ne s’agit pas là de mettre en balance parole contre parole. Nos témoignages vont tous dans le même sens. Ils accusent non seulement un homme, qui par ailleurs appelait en public au respect des femmes, mais aussi un système tout entier. Qui a laissé faire. Ou crié à la tentative de déstabilisation politique à la moindre alerte et éliminé professionnellement les femmes les plus dérangeantes. Dans le monde de la mafia, cela s’appelle l’omerta, la loi du silence. L’affaire Weinstein a eu le grand mérite de la faire voler en éclats. A la justice d’agir désormais.
Code du travail : le paradoxe
Plusieurs députés de gauche s’apprêtent à déposer un recours devant le Conseil constitutionnel sur le projet de loi habilitant le gouvernement à réformer par ordonnances.
Face à la majorité absolue de la République en marche à l’Assemblée, des députés Insoumis, communistes et socialistes, associés à des non inscrits, veulent passer par la justice pour s’opposer au projet de loi habilitant le gouvernement à réformer par ordonnances le Code du travail. Dans un communiqué communs, ces parlementaires ont annoncé vouloir déposer un recours devant le Conseil constitutionnel. Ce recours porte « principalement sur l’imprécision du mandat confié au gouvernement par les ordonnances, et sur le droit à la réparation intégrale du préjudice en cas de licenciement abusif », précisent les présidents Olivier Faure (Nouvelle Gauche), Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et André Chassaigne (communistes).
« Cette initiative commune est la seule qui permette à nos groupes d’opposition de saisir le Conseil constitutionnel pour s’assurer de la conformité des projets de loi votés par la majorité », car il faut au moins 60 députés pour une saisine, ont-ils expliqué, se disant prêts à la réitérer « chaque fois » qu’ils le jugeront nécessaire.
A leurs yeux, le projet de loi porté par la ministre du Travail Muriel Pénicaud contrevient à plusieurs principes et libertés constitutionnels. Sur la forme, « la procédure d’adoption de cette loi a été marquée par des délais et conditions matérielles ayant empêché le Parlement d’exercer son rôle constitutionnel, et méconnaît notamment l’exigence de clarté et de sincérité du débat parlementaire », plaident notamment les trois présidents de groupe. Sur le fond, ils estiment que cette loi « méconnaît l’exigence de précision des finalités de l’habilitation qui découle de l’article 38 de la Constitution ».
« En entretenant le vague sur les mesures à venir, la loi (…) laisse toute latitude au gouvernement pour modifier à sa guise le code du travail, sans garantie du respect des droits fondamentaux des salariés », déplorent Olivier Faure, Jean-Luc Mélenchon et André Chassaigne. Et « ce recours, qui est un fait majeur, est une manière de dire qu’on n’est pas dupes d’une session extraordinaire qui a servi à une loi de destruction massive du Code du travail, une loi ordinaire qui porte bien son nom sur la confiance (…) et qui fragilise le Parlement, une politique d’austérité sans équivalent », a déclaré Eric Coquerel lors d’une conférence de presse des seuls Insoumis.