Coïncidence ? (29/05/2017)

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11h39 |
Alerte info |
La CFDT devient le premier syndicat auprès des salariés du privé au niveau national, devant la CGTC’est tout un symbole : la CGT est détrônée par la CFDT. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a annoncé vendredi 31 mars à l’AFP que son syndicat avait perdu sa place de première organisation auprès des salariés du privé au niveau national, au profit de la CFDT. | |
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Pari
Devoir
Accueillis par petits groupes dans des locaux en général inoccupés, ces réfugiés ne rencontraient guère d’opposition dans les villages où ils étaient logés. Au contraire, dans beaucoup de cas, leur présence suscite des actions de solidarité montrant que la France, en dépit d’un vote Front national important, n’est pas, dans sa profondeur, le pays intolérant que certains se plaisent à décrire. Or dans l’espoir un peu minable de gagner des soutiens électoraux, le président de LR, suivi par quelques autres, s’est lancé dans une sonore diatribe contre de pauvres gens dont le crime est de chercher refuge auprès du «pays des droits de l’homme». Aussitôt, les préjugés, les craintes, les idées reçues ont fait florès et l’intolérance a soudain gagné en visibilité publique.
Il faut pourtant rappeler quelques réalités élémentaires. Si la France accueille ces réprouvés, ce n’est pas par un réflexe de bisounours. C’est parce qu’elle a signé en 1951 la convention internationale qui définit le droit d’asile et qui oblige juridiquement les pays hôtes à conférer un statut honorable aux personnes chassées de chez elles par la répression ou la violence guerrière. Refuser ce devoir consacré par les textes, c’est contredire à la fois la lettre de la convention et renier l’engagement ancien de la France en faveur du droit des gens. Aussi bien, le nombre des réfugiés qu’on souhaite répartir sur le territoire reste modeste : entre 10 000 et 15 000. Enfin, les incidents qui pourraient les opposer aux habitants sont rarissimes. Dans ces conditions, le gouvernement a cent fois raison de rappeler le pays à ses devoirs légaux et moraux. Et Laurent Wauquiez montre, en l’espèce, le mauvais visage de la France.
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11H41 |
ALERTE INFO |
L’épouse de Vincent Lambert, favorable à l’arrêt de ses soins, conserve la tutelle de son mari, décide la cour d’appelRachel Lambert est bien la tutrice de son mari Vincent. La cour d’appel de Reims a confirmé, vendredi 8 juillet, la décision prise en mars, mais contestée par les parents de l’homme de 39 ans. Vincent Lambert est hospitalisé dans un état végétatif depuis 2008, et son épouse demande l’arrêt de ses soins, auquel les parents s’opposent. Ils souhaitaient obtenir la tutelle de leur fils pour le transférer dans un autre hôpital, et ainsi suspendre la procédure d’arrêt des soins dont la justice a ordonné la reprise. |
Elles nous ont habitué à toujours défendre avec empressement leurs troupes, même quand elles abusent de la force. Le silence des autorités policières dans l’incroyable scandale des Stups que nous révélions il y a trois semaines n’en est que plus bruyant. Point de démentis officiels sur les drôles de méthodes des policiers chargés de lutter contre le trafic de drogue. Gênées aux entournures ? On le serait à moins. En revanche, elles ont choisi le «off» afin de discréditer un important témoin. Il serait un«mythomane». A cette pratique peu reluisante, nous opposons des faits et notre travail de journalistes. Nous nous sommes rendus dans la région de Marbella, en Espagne, point névralgique du scandale. Là encore, les éléments que nous en rapportons montrent que notre témoin est loin d’être un malade. Les policiers qui ont tenté de nous discréditer ont eu raison de rester anonymes. Ils seraient bien en peine de devoir manger, publiquement, leurs imperméables aujourd’hui. Leur autre défense, bien faible là encore, consiste à prendre les lecteurs de Libération et ses journalistes (mais c’est moins grave) pour des imbéciles. Sur l’air du «c’est un secret de polichinelle», on minimise les faits. A défaut de savoir, tout le monde a compris que la lutte contre le trafic de drogue nécessite des procédés parfois peu orthodoxes. Il convient d’adapter en permanence ces méthodes à celles des mafias, plus rapides à innover que les Etats à modifier leur droit. Tout le monde sait que les «indics» sont nécessaires. Mais toutes ces procédures (livraisons surveillées, coups d’achat, infiltrations) obéissent à des règles. En sortir sans respecter le code pénal n’aide pas la lutte antidrogue. Des enquêteurs nous racontent d’ailleurs l’insécurité juridique dans laquelle ils se trouvent. L’enquête de Libération ne vise qu’à cela : ouvrir les yeux d’un Etat aveugle sur les méthodes hors la loi de sa police et demander aux gouvernements, français et européens, de donner des moyens humains et juridiques pour lutter contre la grande criminalité. L’Etat était aveugle et sourd ; il ne peut plus rester muet.
Stéphane Sellami (avec Éric Pelletier) | 18 Mai 2016, 00h00 | MAJ : 18 Mai 2016, 09h50
Les héros d’hier ont le sentiment d’être devenus les ennemis d’aujourd’hui.Plusieurs centaines de policiers sont attendus ce midi place de la République à Paris mais aussi dans une cinquantaine de villes en province, à l’appel du syndicat de police Alliance, majoritaire chez les gardiens de la paix.
« Nos collègues n’en peuvent plus, tiraillés entre leurs multiples missions comme la gestion des migrants à Calais ou la prévention du terrorisme, pointe Frédéric Lagache, numéro 2 d’Alliance. Et demain, il y a l’Euro. A cela, il faut ajouter les manifestations avec leur lot de casseurs. Nous assistons en parallèle à la stigmatisation venant de syndicats comme la CGT. » Leur ras-le-bol d’être désignés comme « auteurs de violences » sur des manifestants et de se voir « systématiquement » pris pour cible, les policiers ont décidé de l’exprimer dans la rue. Et notamment là où chaque soir, depuis deux mois, le mouvement Nuit debout prend corps et s’exprime. Petit bémol dans cet appel : le syndicat de gardiens de la paix Unité SGP-FO ne sera pas du rassemblement.
Paris, mardi. Nous avons suivi les CRS lors de la manifestation parisienne, y compris au milieu d’une pluie de projectiles place
Denfert-Rochereau. (LP/Eric Pelletier.)
Onze fonctionnaires blessés mardi
Pourtant les liens entre la police et la population ne semblent pas distendus, ainsi que l’indique notre sondage, d’où il ressort que les forces de l’ordre connaissent un niveau de confiance très élevé. Et ce, en dépit des manifestations des dernières semaines, où la situation s’est largement tendue dans tous les camps. Et qui a abouti à une mesure administrative liée à l’état d’urgence et encore jamais utilisée : l’interdiction de manifester contre 53 personnes — dont 40 à Paris — répertoriées comme casseurs. Sur 10 procédures de contestation menées dans la capitale en référé par les avocats des « interdits », neuf ont été annulées par les juges administratifs.
« La situation est inversée par rapport à ce que nous avons connu après les attentats de janvier 2015, confie un CRS, largement mis à contribution au cours des dernières semaines dans les manifestations. Les gens nous souriaient. Je me souviens même d’une vieille dame en pleurs devant nous… »
Les manifestations de mardi contre la loi Travail ont encore donné lieu à des violences notamment à Nantes, Rennes, Lyon et Paris. Onze policiers ont été blessés et 87 personnes interpellées. « Cet appel au rassemblement a aussi pour but de mettre en œuvre des moyens pour éviter un drame, soutient Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat de police Synergie-Officiers. Il faut stopper cette haine antiflic. » Des directives « claires », un arsenal « anticasseurs » adapté, la fin des violences et un « sursaut » pour éviter un « drame » : tel est le sens des rassemblements où sont attendus, par les organisateurs, des milliers de policiers.
Le Parisien.fr
Promesse