L’effet Macron………………….(09/01/2018)
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Un train de réformes à grande vitesse
Macronisme, saison 2. Pressé de lancer ses principales réformes, impatient d’en toucher les dividendes, l’exécutif s’est imposé pour 2018 un agenda exigeant. Le moment s’y prête : en nette remontée dans les sondages, le chef de l’Etat entame la nouvelle année avec un capital politique reconstitué. Les oppositions n’ont toujours pas pris le vent, et même la réforme du droit du travail n’a pas réussi à faire décoller le mouvement social. «On fait comme on a dit», lançait Emmanuel Macron au lendemain de Noël sur un trottoir de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), alors que LCI l’interrogeait sur le traitement qu’il réservait aux chômeurs. Il a renchéri dimanche soir lors de ses vœux : «Les transformations profondes se poursuivront avec la même force, le même rythme, la même intensité pour l’année 2018», a-t-il assuré. Du rythme des réformes, il sera question ce mercredi matin, lors d’un «séminaire gouvernemental» animé par le chef de l’Etat. Passage en revue, non exhaustif, des principaux chantiers gouvernementaux de cette rentrée.
L’agglomération nantaise sera-t-elle desservie par un nouvel aéroport, édifié sur la zone bocagère de Notre-Dame-des-Landes ? Ce débat empoisonné doit être tranché d’ici la fin janvier. Commandé en début de quinquennat et remis mi-décembre, un rapport d’experts a offert un peu de répit au gouvernement. Avant de rappeler, à qui l’ignorait, l’existence d’une alternative : l’agrandissement de l’aéroport existant de Nantes-Atlantique. Sans exprimer officiellement sa préférence, l’exécutif a suggéré son intérêt pour cette seconde solution. Celle-ci relativiserait – sans tout à fait résoudre – la principale donnée du problème : l’occupation de la zone par des opposants résolus, dont l’évacuation forcée représenterait une dangereuse épreuve.
Attendu pour le printemps, le projet de loi immigration doit concrétiser ce double engagement présidentiel : ouverte aux «persécutés, aux combattants de la liberté», la République sera en revanche «rigoureuse, et parfois intraitable» avec les autres migrants. Censée réduire les délais d’attente pour les demandeurs d’asile et augmenter les moyens de la politique d’intégration, la future loi majorera aussi la durée maximale de rétention et facilitera les expulsions. Dès décembre, l’exécutif a prévu l’intervention d’agents publics dans les centres d’hébergement, pour y contrôler le statut des occupants. Voilà qui pourrait troubler une majorité jusqu’ici fort arrangeante avec l’exécutif.
L’Assemblée n’en finit pas d’être bousculée. Après l’entrée en masse des néodéputés En marche et la «loi de moralisation» de 2017, c’est une grande réforme institutionnelle que l’exécutif souhaite mener à bon port d’ici l’été. Au programme : la réduction d’un tiers du nombre de parlementaires, l’élection d’une partie des députés à la proportionnelle, une accélération de la procédure législative, et pourquoi pas une limitation des mandats dans le temps. En retour, les deux Chambres verraient renforcés leurs pouvoirs de contrôle sur l’exécutif. Reste à faire adopter la réforme par les premiers intéressés, à la majorité des trois cinquièmes. Ou, à défaut, par référendum : le projet n’exigerait alors des parlementaires qu’une adoption préalable à la majorité simple.
Mais si, le gouvernement a une jambe gauche ! Ce projet, prévu pour le printemps, doit en faire la preuve, en ouvrant l’assurance chômage aux indépendants et à une partie des salariés démissionnaires. «Les artisans, les commerçants indépendants, les entrepreneurs, les professions libérales, et les agriculteurs disposeront, comme les salariés, de cette protection», promettait le programme du candidat Macron. Quant aux démissionnaires, cette possibilité leur serait offerte à intervalles réguliers – tous les «cinq, six, sept ans», a esquissé le chef de l’Etat en octobre. L’exécutif, qui renforcera en contrepartie le contrôle des demandeurs d’emploi, lancera en outre le chantier de la formation professionnelle et de l’apprentissage.
«Pacte», comme «Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises» : l’acronyme désigne un texte attendu pour le printemps, concocté par Bercy à partir du petit millier de propositions élaborées par des groupes de parlementaires et de chefs d’entreprises. L’ambition est de donner un coup de fouet à des entreprises françaises sous-dimensionnées et trop peu présentes à l’export. Le texte doit aussi développer l’intéressement et la participation des salariés aux résultats de leur société – manière d’accréditer l’existence d’un macronisme social. Mais il pourrait aussi toucher aux critères de la revalorisation du smic – pas forcément, on s’en doute, pour en accélérer la hausse.
Les gouvernements passent, la méthode reste. Après la RGPP sarkozyste et la MEP hollandaise, «Action publique 2022» représente la nouvelle mouture d’un même effort : passer au peigne fin les politiques publiques pour identifier les possibles gains d’efficacité… et les économies potentielles. «Simplifier ce qui doit l’être, numériser ce qui peut l’être», a résumé Edouard Philippe en octobre, installant un comité d’experts chargés de plancher sur la question. Coprésidé par la secrétaire générale du groupe immobilier Nexity, Véronique Bédague-Hamilius, le directeur de Sciences-Po Paris, Frédéric Mion, et par le président du conseil d’administration du groupe industriel Safran, Ross McInnes, le comité doit remettre ses propositions au plus tard en mars.
Attention, chantier dangereux : le gouvernement a payé pour le savoir, après un très controversé coup de rabot estival dans les aides publiques au logement (APL). Attendu pour le printemps, le projet de loi doit surtout jouer sur l’offre immobilière. Au programme : simplification des procédures et des normes, sanction des recours abusifs, réforme des organismes de logement social pour favoriser les mutualisations ou les fusions, réforme des APL pour les rendre «mieux ciblées»… La réforme doit aussi concourir à l’audacieux engagement du chef de l’Etat, renouvelé lors de ses vœux : «Apporter un toit à toutes celles et ceux [qui sont] sans abri».
Aussi impopulaire soit-elle, la décision fait peu de doute : d’ici à la fin janvier, la vitesse maximale autorisée devrait passer de 90 à 80 km/h sur la plupart des routes françaises. Edouard Philippe a fait connaître en décembre son soutien à cette mesure, qui pourrait être adoptée mi-janvier. La réforme concernerait les routes à double sens sans séparation physique entre les voies, où ont lieu près des deux tiers des accidents mortels. Ce qui permettrait de «diminuer de 300 à 400 le nombre de morts annuels et dans une proportion équivalente le nombre de blessés». Et ce alors que l’année 2017 devrait être marquée par une quatrième hausse consécutive de la mortalité routière, avec plus de 3 500 décès.
Aux élus inquiets, l’exécutif avait promis : sous ce quinquennat, pas de grand chantier institutionnel, bouleversant les pouvoirs locaux. A une exception près : l’agglomération parisienne et son millefeuille administratif. D’ici l’été, un projet de loi doit clarifier la gouvernance de la région capitale. Le gouvernement n’a pas encore fait connaître sa décision, mais, selon le Monde, la disparition des trois départements de petite couronne (Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis et Hauts-de-Seine) aurait les faveurs du chef de l’Etat. Elle impliquerait une montée en puissance des onze intercommunalités composant les départements en question.
Elevée au rang de «grande cause du quinquennat», l’égalité femmes-hommes est censée s’imposer partout, jusque dans les écoles. A l’occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, Emmanuel Macron a promis la création prochaine d’un «délit d’outrage sexiste» punissant le harcèlement de rue. Il est également prévu de créer un seuil de présomption de non-consentement et d’allonger les délais de prescription en matière de crimes sexuels sur mineur. Concernant la pornographie sur Internet, Macron veut «repenser» la régulation des contenus, notamment audiovisuels, en étendant les pouvoirs du CSA au contrôle des contenus numériques.
Promesse de campagne, ce dispositif est censé «dépasser l’opposition dogmatique entre police de proximité et police d’intervention», assure le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. L’ambition est de mobiliser une police ancrée dans les territoires et libérée des tâches administratives. Ce dispositif, qui suppose un périlleux redéploiement des agents, sera expérimenté début 2018 dans plusieurs villes volontaires. Aulnay-sous-Bois ou encore Champigny-sur-Marne (lire pages 10-11) se sont portées candidates.
Emmanuel Macron prétend ouvrir une «nouvelle page» de l’Union européenne. Pour «lancer le débat», il a exposé le 26 septembre à la Sorbonne un plan de refondation qui passe notamment par la création d’un budget de la zone euro et une forte convergence fiscale et sociale entre les Etats. Les difficultés d’Angela Merkel, encore en quête de coalition plus de trois mois après les législatives allemandes, ont fortement retardé les choses. En 2018, le président français espère toujours susciter, partout en Europe, des «conventions démocratiques». L’objectif assumé étant de placer son plan de refondation au cœur du débat des européennes de 2019.
Liberation.fr
2018 – PV de stationnement, vaccins, prime à l’achat d’auto neuve, hausse du prix du gaz: de nombreux changements vont intervenir à partir de ce lundi 1er janvier 2018 dans le quotidien des Français.
Le HuffPost fait le point sur toutes les nouveautés de ce début d’année.
- Onze vaccins obligatoires
Onze vaccins -contre trois jusqu’à présent- deviennent obligatoires pour les enfants nés à partir de ce 1er janvier. S’ajoutent désormais coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque et méningocoque C. Ils seront indispensables en collectivité (crèche, école…).
- Les émissions pour enfants privés de publicité
Les publicités deviennent interdites avant, pendant et après les émissions destinées aux enfants de moins de douze ans sur les chaînes du service public. Une mesure votée au nom de la lutte contre l’obésité infantile.
- Augmentation de la CGS
La contribution sociale généralisée (CSG) augmentera de 1,7 point dès ce début d’année. Le but de cette mesure? Compenser la suppression de certaines cotisations salariales censées redonner du pouvoir d’achat aux actifs, tout en garantissant le financement de la protection sociale, note Le Figaro.
« Dès le 1er janvier, 21 millions de Français (salariés et indépendants) verront leur revenu net amélioré, soutient le gouvernement sur son site internet. À l’automne 2018, une seconde baisse des cotisations permettra d’amplifier ce bénéfice sur la fiche de paie ». En ce qui concerne les fonctionnaires, le gouvernement a annoncé en novembre dernier que la charge -pour les collectivités et établissements publics- de l’indemnité compensatrice sera « intégralement » compensée.
« La hausse de la CSG ne concerne toutefois pas les titulaires de pensions de vieillesse bénéficiant de l’exonération ou du taux réduit de CSG en vertu de ressources modestes: ainsi, 40% des retraités ayant des faibles niveaux de revenus ne subiront aucune perte de pouvoir d’achat, peut-on lire dans le texte adopté le 4 décembre, rapporte Le Figaro. Une partie des retraités qui verront leur pension nette baisser suite au relèvement du taux de CSG bénéficieront par ailleurs de l’exonération progressive de la taxe d’habitation ».
- Augmentation du forfait hospitalier
Le forfait hospitalier augmente de deux euros pour passer à 20 euros par jour, une dépense prise en charge par les complémentaires santé pour ceux qui en disposent.
Getty Images
- La gratification des stagiaires revalorisée
Celle-ci s’établit désormais à 577,50 euros mensuels en moyenne, contre 554,4 euros en 2017. Rappelons que l’indemnité de stage est due dès que sa durée excède deux mois consécutifs.
- Revalorisation de 0,2% du plafond des allocations familiales
Les plafonds de ressources utilisés pour calculer le montant des allocations familiales et d’autres prestations (complément familial, prestation d’accueil du jeune enfant, allocation de rentrée scolaire) sont revalorisés de 0,2%.
- Les villes décident du montant des forfaits qui remplacent les amendes
Les villes vont fixer elles-mêmes le tarif du stationnement ainsi que le montant du forfait remplaçant l’amende, les infractions étant désormais dépénalisées. Cette réforme du forfait de post-stationnement (FPS) va entrer en vigueur dans au moins 400 villes de l’Hexagone, qui ont fixé le montant de l’amende sur leur territoire. Il s’agit donc désormais de régler une « redevance », explique l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions sur son site internet. A Paris, celle-ci est de 50 euros et de 60 euros à Lyon. Certaines municipalités, comme Castres, ont décidé, à contrario, de réduire la sanction, à 10 euros.
- Augmentation des tarifs du gaz
Les tarifs réglementés du gaz naturel, appliqués par Engie, augmenteront en moyenne de 6,9% en janvier, du fait notamment de la hausse d’une taxe qui n’épargnera pas les autres contrats.
- Arrivée des chèques énergie
Les tarifs sociaux de l’électricité et du gaz sont remplacés par le chèque énergie. Il devrait aider 4 millions de ménages en situation de précarité à payer leurs factures. D’un montant moyen de 150 euros en 2018, il sera versé au printemps.
- Augmentation des prix à la pompe
Les prix à la pompe augmentent de 7,6 centimes par litre pour le gazole et 3,84 centimes pour l’essence. Le gouvernement entend aligner la fiscalité du gazole sur celle de l’essence d’ici 2021.
- Les cotons-tiges en plastique interdits
Dans le cadre de la loi sur la biodiversité, adoptée en juillet 2016, les fameux bâtonnets ouatés vont quitter les salles de bains. Les cotons-tiges figurent en effet dans le triste classement des plus gros déchets retrouvés sur les plages et dans les milieux aquatiques.
Teen00000 via Getty Images
- Les tarifs bancaires vont augmenter
Au 1er janvier, les tarifs bancaires vont, une fois de plus, augmenter, souligne la dernière étude de Meilleurebanque.com. Dans le détail, ces hausses porteront en particulier sur un nombre limité de services. Les frais de tenue de compte, par exemple, devraient ainsi augmenter de 3,3%, en moyenne, soit 15,31 euros par an. Ce chiffre dissimule cependant d’importantes disparités en fonction de l’établissement. Les tarifs des cartes bancaires à débit immédiat vont, quant à eux, grimper de 1,8% en moyenne.
- Une prime de 1000 à 2000 euros pour acheter une nouvelle voiture
Le gouvernement offre 1000 à 2000 euros aux automobilistes vendant leur vieille voiture (avant 1997 pour les modèles essence, 2001 ou 2006 pour les Diesel) pour en acheter une récente. Cette « prime à la conversion » montera à 2500 euros pour l’achat d’un modèle électrique. Objectif: sortir 100.000 véhicules polluants du parc en 2018.
- La fiscalité du diesel en hausse de 10%
Dans le cadre du projet de loi de finances 2018, la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) va augmenter de 2,6 centimes par litre de gazole, chaque année, durant quatre ans. En outre, la contribution climat énergie, aussi appelée taxe carbone, est élargie au diesel, par le biais de l’article 9. Pour 2018, elle est relevée à 44,60 euros la tonne de CO², alors que le gouvernement précédent l’avait prévue à 39 euros. Objectif affiché de l’exécutif: aligner la fiscalité du diesel sur celle de l’essence. À la pompe, ces mesures fiscales vont ainsi alourdir de 7,6 centimes par litre les taxes sur le diesel – soit une hausse de 10%.
- Salariés: au vélo!
Les entreprises de plus de 100 personnes auront à présenter un « plan de mobilité » concernant leurs salariés. Objectif: favoriser les modes de déplacement doux, comme le vélo.
- Le prix du timbre grimpe en flèche
Les timbres sont désormais plus chers, à hauteur de 4,7% en moyenne. Le prix du timbre ordinaire (vert) va ainsi s’accroître de 9,6%, passant de 73 à 80 centimes, tandis que celui du timbre prioritaire (rouge) va bondir de 11,8% à 95 centimes. Ceux qui achèteront leurs timbres en ligne bénéficieront d’un « avantage tarifaire ». Ils débourseront ainsi 3 centimes de moins. Pour ceux qui privilégieront l’ »Écopli », son prix devrait passer de 71 à 78 centimes. Les tarifs des colis postaux classiques (Colissimo), qui étaient restés stables cette année, augmenteront de 1,5% au 1er janvier, tandis que ceux du courrier publicitaire progresseront de 1,8%.
- Des nouveaux Vélib’
Les nouveaux Vélib’, dont un tiers d’électriques, arrivent dans les rues de Paris et d’une soixantaine de communes autour de la capitale.
Le HuffPost
- Le Smic atteindra presque les 1500 euros
Le salaire minimum sera revalorisé de 1,24% au 1er janvier 2018. Un salarié au Smic touchera environ 20 euros de plus en janvier, puis 15 euros supplémentaires à partir d’octobre grâce à la revalorisation mécanique du salaire minimum et à l’exonération des cotisations chômage et maladie.
Tous les salariés profiteront de cette suppression de cotisations (-3,15%). En revanche, la CSG augmentera de 1,7 point pour l’ensemble des Français.
- Rupture du contrat de travail et licenciement
Les indemnités prud’homales auront un plancher et un plafond indemnitaire en cas de licenciement sans cause réelle ni sérieuse. Cette fourchette d’indemnité n’est applicable que s’agissant de la cause réelle et sérieuse du licenciement, le régime des réparations liées à d’autres demandes (sauf procédurales) demeurant majoritairement inchangé. Par ailleurs, la réparation du licenciement nul (par exemple à raison d’un harcèlement moral ou sexuel ou une discrimination) n’est pas concerné par le barème institué. Un modèle de lettre sera mis à disposition des entreprises pour aider les chefs d’entreprise à expliquer pourquoi ils souhaitent se séparer d’un salarié.
- La « flat tax » mise en place
Le prélèvement unique forfaitaire (PFU) de 30% concernera tous les revenus du capital. Il se décompose en un impôt sur le revenu de 12,8% et les prélèvements sociaux à 17,2%. Adopté en octobre dernier, il sera mis en place sur les revenus mobiliers, à l’exception du Livret A, du PEA (épargne en actions) et certains contrats d’assurance-vie (moins de 150.000 euros gardés plus de huit ans). Les plans épargne logement (PEL) ouverts à partir de janvier y sont aussi soumis. Objectif: baisser la fiscalité sur les revenus financiers et simplifier le système.
- Généralisation du bulletin de paie simplifié à toutes les entreprises
Depuis un an, il était déjà obligatoire pour les entreprises d’au moins 300 salariés.
- Mise en place du CSE: Conseil social et économique
Le CSE devient l’instance unique représentative des élus du personnel dans toutes les entreprises de plus de onze salariés. Avant le 1er janvier 2020, il se substituera au Comité d’Entreprise (CE), aux délégués du personnel et au CHSCT (Comité d’Hygiène, de sécurité et des conditions de travail). L’objectif étant de « fluidifier les échanges d’informations, rationnaliser le temps des différents élus du personnel et améliorer les relations sociales au sein des entreprises », résume Le Figaro.
- Diagnostics logements
Les propriétaires vont devoir fournir à leurs locataires deux diagnostics supplémentaires sur l’état des installations électriques et de gaz.
- Baisse du prix de certaines cigarettes
Les prix de certains paquets de cigarettes, comme Camel et Winston, baisseront de 20 centimes le 2 janvier à la suite d’ajustements des fabricants, en attendant la hausse de 1,10 euro prévue en mars par le gouvernement.
Getty Images/iStockphoto
- Le jour de carence rétabli pour les fonctionnaires
Le jour de carence en cas d’arrêt maladie est rétabli pour les fonctionnaires.
- Le régime des indépendants progressivement intégré au régime général
Les indépendants verront leur régime social progressivement intégré au régime général et bénéficieront de deux baisses de cotisations (-2,15 points sur les cotisations famille, et exonération accrue des cotisations d’assurance maladie et maternité).
- Les Mahorais passent aux 35 heures
Les Mahorais passent aux 35 heures, au lieu de 39. Les entreprises de moins de 20 salariés auront cependant encore un an pour se préparer. Les habitants de Mayotte vont aussi bénéficier de certaines conventions collectives, de la rupture conventionnelle, de la prime de précarité.
r Le HuffPost:
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© FRED TANNEAU, AFP/Archives Les prix à la pompe augmentent de 7,6 centimes par litre pour le gazole et 3,84 centimes pour l’essence au 1er janvierAmendes de stationnement, vaccins, prime à l’achat d’auto neuve, hausse du gaz: de nombreux changements vont intervenir à partir de janvier dans le quotidien des Français.
Onze vaccins, contre trois, deviennent obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier. S’ajoutent coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque et méningocoque C. Ils seront indispensables en collectivité (crèche, école…).
Les publicités deviennent interdites avant, pendant et après les émissions destinées aux enfants de moins de douze ans sur les chaînes du service public. Une mesure votée au nom de la lutte contre l’obésité infantile.
Le forfait hospitalier augmente de deux euros pour passer à 20 euros par jour, une dépense prise en charge par les complémentaires santé pour ceux qui en disposent.
les plafonds de ressources utilisés pour calculer le montant des allocations familiales et d’autres prestations (complément familial, prestation d’accueil du jeune enfant, allocation de rentrée scolaire) sont revalorisés de 0,2%.
Les villes vont fixer elles-mêmes le tarif du stationnement ainsi que le montant du forfait remplaçant l’amende, les infractions étant désormais dépénalisées.
Les tarifs réglementés du gaz naturel, appliqués par Engie, augmenteront en moyenne de 6,9% en janvier, du fait notamment de la hausse d’une taxe qui n’épargnera pas les autres contrats.
Les tarifs sociaux de l’électricité et du gaz sont remplacés par le chèque énergie. Il devrait aider 4 millions de ménages en situation de précarité à payer leurs factures. D’un montant moyen de 150 euros en moyenne en 2018, il sera versé au printemps.
Les prix à la pompe augmentent de 7,6 centimes par litre pour le gazole et 3,84 centimes pour l’essence. Le gouvernement entend aligner la fiscalité du gazole sur celle de l’essence d’ici 2021.
© LOIC VENANCE, AFP/Archives Les prix de certains paquets de cigarettes, comme Camel et Winston, baisseront de 20 centimes le 2 janvier à la suite d’ajustements des fabricants, en attendant la hausse de…
Le gouvernement offre 1.000 à 2.000 euros aux automobilistes vendant leur vieille voiture (avant 1997 pour les modèles essence, 2001 ou 2006 pour les Diesel) pour en acheter une récente. Cette « prime à la conversion » montera à 2.500 euros pour l’achat d’un modèle électrique. Objectif: sortir 100.000 véhicules polluants du parc en 2018.
Les entreprises de plus de 100 personnes auront à présenter un « plan de mobilité » concernant leurs salariés. Objectif: favoriser les modes de déplacement doux, comme le vélo.
Les nouveaux Vélib’, dont un tiers d’électriques, arrivent dans les rues de Paris et d’une soixantaine de communes autour de la capitale.
Un salarié au Smic touchera 20 euros de plus en janvier, puis 15 euros supplémentaires à partir d’octobre grâce à la revalorisation mécanique du salaire minimum et à l’exonération des cotisations chômage et maladie. Tous les salariés profiteront de cette suppression de cotisations (-3,15%). En revanche, la CSG augmentera de 1,7 point pour l’ensemble des Français.
© LOIC VENANCE, AFP Les nouveaux Vélib électriques à l’usine d’Arcade Cycle, le 19 décembre 2017 à La Roche-sur-Yon
Généralisation du bulletin de paie simplifié à toutes les entreprises. Depuis un an, il était déjà obligatoire pour les entreprises d’au moins 300 salariés.
Un prélèvement forfaitaire unique de 30% est mis en place sur les revenus mobiliers, à l’exception du Livret A, du PEA (épargne en actions), des contrats d’assurance-vie de moins de 150.000 euros et gardés plus de huit ans. Les plans épargne-logement (PEL) ouverts à partir de janvier y seront donc soumis.
Les propriétaires vont devoir fournir à leurs locataires deux diagnostics supplémentaires sur l’état des installations électriques et de gaz.
Les prix de certains paquets de cigarettes, comme Camel et Winston, baisseront de 20 centimes le 2 janvier à la suite d’ajustements des fabricants, en attendant la hausse de 1,10 euro prévue en mars par le gouvernement.
Les indépendants verront leur régime social progressivement intégré au régime général et bénéficieront de deux baisses de cotisations (-2,15 points sur les cotisations famille, et exonération accrue des cotisations d’assurance maladie et maternité).
Les Mahorais passent aux 35 heures, au lieu de 39. Les entreprises de moins de 20 salariés auront cependant encore un an pour se préparer. Les habitants de Mayotte vont aussi bénéficier de certaines conventions collectives, de la rupture conventionnelle, de la prime de préfet.
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13h56 |
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Les tarifs réglementés du gaz augmenteront de 6,9% au 1er janvier 2018Les tarifs réglementés du gaz naturel, appliqués par Engie à plusieurs millions de clients en France, augmenteront en moyenne de 6,9% en janvier. Cela est notamment dû à la hausse d’une taxe, explique la Commission de régulation de l’énergie, vendredi 22 décembre. Dans le détail, cette hausse sera de 2,4% pour les consommateurs utilisant le gaz pour se chauffer, de 0,7% pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson et de 1,4% pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude. | |
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15h25 |
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Le Smic sera revalorisé de 1,24% au 1er janvier, soit 35 euros net par moisPas de coup de pouce pour le Smic. Le salaire minimum sera revalorisé de 1,24% au 1er janvier, soit 35 euros net par mois et 428 euros par an, annonce le ministère du Travail, vendredi 15 décembre. Le Smic est revalorisé chaque année au 1er janvier selon un savant calcul. Ce dernier prend en compte d’une part la progression, sur 12 mois, de l’indice des prix pour les 20% de ménages les plus modestes, et d’autre part de la moitié de l’évolution annuelle du pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier et employé. | |
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09h40 |
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Salaire minimum : « Il n’est pas question de mettre fin à l’indexation du smic », annonce Bruno Le MaireInvité de France Inter, mardi, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, rappelle que le gouvernement ne peut « pas abandonner toute indexation du smic, parce que sinon le smic n’aurait plus de sens et ne garantirait pas un revenu minimum décent ». | |
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INFO FRANCEINFO. Un rapport d’experts remis au gouvernement préconise le gel du smicVers la fin de la revalorisation du smic ? C’est ce que recommande un groupe d’experts sur le salaire minimum de croissance. Ces derniers ont remis un rapport au gouvernement et aux partenaires sociaux, dans la nuit du lundi 4 décembre. « L’Opinion » et franceinfo se sont procurés le document. | |
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PRATIQUE Comme tous les mois, il y a du changement dans l’air. Et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour votre portefeuille…
Publié le 01/12/17 à 15h03 — Mis à jour le 01/12/17 à 15h03
Il n’y a pas foule de changements ce mois-ci mais quand même. 20 Minutes fait le point.
Et ça continue encore et encore. Si les tarifs réglementés du gaz ont chuté de plus de 16 % depuis quatre ans, selon le relevé publié jeudi par la commission de régulation de l’énergie (CRE), ceux-ci progressent à partir d’aujourd’hui de 0,97 % faisant suite à une augmentation de 2,6 % en novembre. Dans le détail, à compter de ce vendredi, « cette hausse est de 0,3 % pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,6 % pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude et de 1 % pour les foyers qui se chauffent au gaz », explique la CRE dans un communiqué.
Dès vendredi les annonces de location de logements sur Airbnb ou semblables à Paris devront afficher un numéro d’enregistrement, obtenu à la mairie, nouvelle étape dans la traque des meublés touristiques illégaux. La capitale, qui cherche à contenir la disparition de logements convertis en appartements pour touristes, est la première ville française à adopter cette mesure, et sera suivie par Bordeaux le 1er mars.
Départ : Paris-CDG. Destination : Barcelone. La compagnie aérienne Joon qui ne se veut ni low cost, ni compagnie classique, effectue ce vendredi son premier vol commercial. La nouvelle filiale d’Air France KLM, qui vise une clientèle plutôt jeune, doit être un « laboratoire d’innovation » pour tout le groupe, selon les mots de son directeur général, Jean-Michel Mathieu. Dès cet hiver, elle desservira plusieurs villes en Europe (Porto, Berlin, Lisbonne), avant des destinations plus lointaines à l’été 2018 comme Fortaleza (Brésil) ou Le Cap (Afrique du Sud).
Mauvaise surprise ce matin pour les automobilistes de la Réunion. La préfecture a annoncé que les prix à la pompe allaient augmenter : plus quatre centimes pour le sans-plomb qui atteint 1,4 euro le litre et plus trois centimes pour le gazole qui passe à 1,05 euro le litre.