Archive pour la catégorie 'Education'

L’édito de Laurent Joffrin…………………………………..(18/05/2015)

Dilemme

17 MAI 2015 À 20:16

EDITORIAL

Vont-ils joindre leur voix au «concert des immobiles»dont parlait François Hollande ? Cruel dilemme pour beaucoup de professeurs. S’ils rejettent la réforme proposée par Najat Vallaud-Belkacem, ils relaient nolens volens la campagne agressive lancée par la droite. Pour ceux qui votent de ce côté-là, la chose est logique. Mais ce milieu, on le sait, penche en général du côté progressiste. Alors les profs vont-ils soutenir une réforme qui, par nature, bouscule les habitudes en étendant la part du travail collectif et en accroissant la responsabilité des chefs d’établissement ? On peut comprendre leur circonspection. Depuis quarante ans, les réformes destinées à accroître l’égalité des chances se succèdent sans que les résultats soient au rendez-vous. Appliqué au pied de la lettre, le collège unique impose des classes hétérogènes, où l’enseignement devient difficile. Beaucoup d’établissements, sans le dire, organisent des classes de «bons élèves» pour prévenir la fuite des classes moyennes. Devant cette réalité, le ministère aurait grand tort de se boucher les yeux. Mais ceux qui seraient tentés de jouer l’obstruction doivent savoir une chose : jugeant impossible de réduire la sélection sociale, les opposants à la réforme proposent en fait de l’officialiser en rétablissant des filières séparées dès la sixième. C’est-à-dire de revenir un demi-siècle en arrière… Réforme ou restauration : tel est l’enjeu réel du débat.

Liberation.fr
Publié dans:Education |on 18 mai, 2015 |Pas de commentaires »

Désintox…………………………………..(14/05/2015)

Trois intox sur la réforme du collège passées au crible

L' Obs

Voir tous ses articles

Publié le 13-05-2015 à 17h01

Disparition du latin et du grec, suppression de l’allemand, histoire de l’islam enseignée à la place de la chrétienté : les affirmations erronées sont légion. On démêle le vrai du faux.

Contrairement à ce que prétendent les opposants aux nouveaux programmes, l’histoire de l’islam ne remplace nullement celle du christianisme. (CHAMUSSY/SIPA)Contrairement à ce que prétendent les opposants aux nouveaux programmes, l’histoire de l’islam ne remplace nullement celle du christianisme. (CHAMUSSY/SIPA)

Les débats houleux autour des nouveaux programmes du collège, que Najat Vallaud-Belkacem souhaite mettre en place dès septembre 2016, ne semblent pas près de s’apaiser. Entre les affirmations inexactes des opposants et les imprécisions du ministère de l’Education, on tente d’y voir clair sur le contenu réel d’une réforme soumise à consultation auprès des 800.000 enseignants de France, jusqu’au 12 juin prochain.

1L’intox : le latin et le grec vont disparaître

C’est l’un des points les plus controversés : la réforme des programmes entraînerait la disparition du latin (actuellement enseigné en option dès la cinquième) et du grec (option accessible à partir de la troisième). Une décision motivée par le faible engouement des collégiens pour les langues de l’Antiquité : les cours de latin sont suivis par seulement 18% des élèves.

Pourquoi c’est (à moitié) faux : si les options latin et grec étaient effectivement supprimées dans la première version de la réforme, pour être remplacées par un Enseignement pratique interdisciplinaire (EPI) dédié aux « langues et cultures de l’Antiquité », le gouvernement a depuis reculé face à la vive contestation des professeurs concernés.

Dans le nouveau projet, le latin et de grec restent donc proposés aux élèves, sous la forme d’un « enseignement de complément » parallèle à l’EPI. Les options sont cependant allégées par rapport au programme actuel, puisqu’elles passent de deux heures à une heure en cinquième, et de trois heures en quatrième et troisième à deux heures.

L’inquiétude persiste cependant sur la mise en place concrète des langues anciennes : en l’absence de dotation horaire obligatoire et de financement spécifique, elles pourraient bien être abandonnées par de nombreux établissements. Ceux-ci devront en effet piocher dans une enveloppe d’heures complémentaires limitée à 2h45 par semaine en 2016 et à 3 heures en 2017 pour instaurer ces options de langues anciennes.

En clair, comme l’explique le site « reformeducollege.fr », fondé par un groupe de professeurs, « il faudra donc choisir localement, dans chaque établissement, entre mettre en place l’enseignement de complément, ou faire de plus petits groupes en AP [accompagnement personnalisé]« . L’équipe pointe du doigt un risque évident : « Il semble très douteux que les conseils pédagogiques choisissent de mettre en place cet enseignement, surtout dans les établissements difficiles, où ces petits groupes sont indispensables. Il en résultera immanquablement un accroissement des inégalités entre établissements favorisés et établissements de zones difficiles. »

Une inquiétude partagée par le syndicat Snalc, hostile à la réforme, qui redoute que le « latin pour tous » promu par la ministre de l’Education devienne finalement le « latin pour personne« .

2L’intox : l’allemand sera supprimé

La suppression annoncée des classes bilangues, qui permettent d’apprendre deux langues dès la sixième et concernent 16% des élèves, provoquerait, par effet domino, la suppression de l’allemand.

Certains germanistes affirment en effet que la disparition de ce dispositif instauré en 2005 pour redynamiser leur langue, aboutira, dans l’immédiat, à un net recul de l’allemand, et, à terme, à sa disparition.

Pourquoi c’est faux : sur la page Désintox de son blogNajat Vallaud-Belkacem affirme que « les élèves pourront choisir l’allemand dès le CP » et rappelle un second changement essentiel : la deuxième langue obligatoire sera avancée de la quatrième à la cinquième. Les classes bilangues seront par ailleurs maintenues pour les élèves ayant suivi une langue autre que l’anglais en primaire.

En outre, 515 postes de professeurs d’allemand supplémentaires seront créés à la rentrée prochaine, soit un an avant l’entrée en vigueur prévue de la réforme.

Pour le syndicat enseignant Snalc, prétendre que l’apprentissage de l’allemand sera possible dès le CP relève cependant de l’ »imposture », puisque « les professeurs des écoles qui devraient l’enseigner n’y sont tout simplement pas formés ».

3L’intox : l’histoire de l’islam remplacera celle de la chrétienté

Sans surprise, la rumeur qui a provoqué le plus de remous relève du domaine religieux : l’enseignement laïc de la chrétienté céderait la place à l’histoire de l’islam dès la cinquième. Les nouveaux programmes d’histoire passeraient de fait sous silence « les racines chrétiennes de la France », selon l’historien Patrice Gueniffey, dans un entretien accordé au « Figaro » le 27 avril dernier.

Pourquoi c’est faux : en cinquième, l’étude du chapitre « Islam : débuts, expansions, sociétés et cultures » est bel et bien obligatoire alors que l’enseignement consacré à la « société rurale encadrée par l’Eglise » devient facultatif : il sera abordé – ou non – selon la volonté des professeurs.

En revanche, les détracteurs du nouveau programme oublient de rappeler que « les débuts du judaïsme » et « les débuts du christianisme » seront obligatoirement enseignés dès la sixième, comme c’est le cas actuellement. L’histoire de l’islam ne remplace donc nullement celle du christianisme.

Alexis Orsini

L’OBS

Publié dans:Education |on 14 mai, 2015 |Pas de commentaires »

Flash « francetvinfo »………………………………….(13/05/2015)

Flash

Logo Francetv info MERCREDI 13 MAI À 11H41
ALERTE INFO
Latin et grec au collège : le gouvernement demande au Conseil supérieur des programmes de revoir ses propositionsLe programme doit être « plus lisible ». La ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a demandé au Conseil supérieur des programmes de plancher sur les langues anciennes et de remettre ses propositions mi-octobre, dans un courrier consulté par l’AFP, mercredi 13 mai.
Publié dans:Education |on 13 mai, 2015 |Pas de commentaires »

L’édito de Laurent Joffrin………………………………….(11/05/2015)

Toupet

11 MAI 2015 À 20:16urent Joffrin

EDITORIAL

La mauvaise foi outrancière avec laquelle la droite et une partie des intellectuels accueillent la réforme de Najat Vallaud-Belkacem a quelque chose d’accablant. Non que ces projets soient exempts de reproches, loin de là. Mais il arrive un moment où le dogmatisme à front bas des procureurs de la gauche passe les limites. D’où vient cette réforme ? D’une constatation attestée par plusieurs études internationales, à commencer par les enquêtes Pisa de l’OCDE, et dont le sens général ne fait pas de doute : depuis une quinzaine d’années, la performance globale du système scolaire français est en baisse. Avec un toupet hors du commun, l’opposition actuelle incrimine«l’idéologie égalitariste» en vigueur à gauche. Mais qui a géré le système scolaire pendant cette décennie funeste ? On croit se souvenir vaguement que de 2002 à 2012 la droite était au pouvoir. La voilà donc implacable avec les résultats de sa propre gestion…

Au vrai, de quoi souffre le système français ? Selon les mêmes études, le niveau moyen baisse non pas à cause d’une moindre réussite des meilleurs mais parce que les élèves peu performants le sont de moins en moins. Les conservateurs taxent donc d’égalitarisme un système… de plus en plus élitiste.

Constatant ces piètres performances, le gouvernement propose d’accroître dans les cursus du collège la part du soutien personnel ; il veut aussi renforcer l’autonomie laissée aux équipes de professeurs pour améliorer leurs résultats. C’est là le cœur de la réforme. On peut discuter de telle ou telle modalité, contester telle ou telle disposition. On doit rassurer l’opinion sur le sort du grec, du latin et de l’allemand, qui doivent être sauvegardés. On doit aussi embaucher une équipe de traducteurs pour mettre en français les écrits du ministère, rédigés dans un sabir ridicule. Mais l’idée générale du ministère est-elle si mauvaise ? Souvent les systèmes scolaires performants à l’étranger – en Europe en tout cas – sont moins centralisés et moins élitistes que le système français. Il faudrait donc tenir pour nulles et non avenues les expériences des autres pays ? A moins de vouloir détruire le collège unique, pierre angulaire de la politique scolaire dans la plupart des pays. C’est probablement le vrai sens de ces grotesques philippiques.

Liberation.fr
Publié dans:Education |on 12 mai, 2015 |Pas de commentaires »

Education………………………………………(11/03/2015)

La Une du 11 mars 2015

Un collège unique plus retouché que réformé

MARIE PIQUEMAL 10 MARS 2015 À 20:16
Dans un collège lyonnais, en 2010.
Dans un collège lyonnais, en 2010. (Photo Jean-Philippe Ksiazek. AFP)
DÉCRYPTAGE

Parmi les annonces, une seconde langue obligatoire dès la 5e et des élèves toujours plus suivis.

La ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, présente ce mercredi sa réforme du collège, prévue pour la rentrée 2016. Un premier train de mesures, avant la présentation des nouveaux programmes qui devrait intervenir dans quelques semaines.

Aujourd’hui, l’enseignement de la deuxième langue étrangère n’est obligatoire qu’à partir de la quatrième. Seuls les élèves des classes bilangues commencent l’apprentissage en sixième. En généralisant la deuxième langue en cinquième, le ministère supprimerait du même coup les classes bilangues, souvent détournées pour avoir des classes de niveaux, chères aux parents mais désastreuses en termes de mixité sociale. «La deuxième langue en cinquième, oui, pourquoi pas. Mais si c’est pour s’en tenir à une petite heure, cela ne sert à rien, les expérimentations l’ont montré», pointe Jean-Rémi Girard du Snalc, syndicat classé à droite. Pour l’instant, rien n’est tranché. «Cela fait partie des dosages qui restent à faire, répond-on au cabinet de la ministre. Mais en aucun cas, cette réforme ne se traduira par un emploi du temps plus chargé pour les élèves.» Traduction : cet enseignement se fera au détriment d’un autre.

Un accompagnement personnalisé

La ministre en fait un point fort de sa réforme, même si en réalité, ça existe déjà. Aujourd’hui, les petits sixièmes ont deux heures de soutien par semaine. L’idée serait de passer à trois heures et de systématiser un accompagnement par petits groupes, selon les difficultés des élèves. Pour les autres (5e, 4e, 3e), le soutien sera d’une heure «garantie».

Des enseignements interdisciplinaires

Le ministère veut encourager une pratique déjà existante : faire des ponts entre les disciplines, «décloisonner» et tenter de nouvelles méthodes, comme la classe à plusieurs profs (lire ci-contre). Les enseignants ne se saisiraient pas suffisamment de la liberté pédagogique, assure le ministère, qui veut par conséquent leur imposer un «cadre». A la rentrée 2016, ces nouvelles façons d’enseigner devront représenter au moins 20% du temps scolaire au lieu de 7% aujourd’hui, selon le ministère. Christian Chevalier, de l’Unsa, applaudit des deux mains : «C’est un message politique fort. La ministre dit : « Enseignants, allez-y, lâchez-vous. »»

Favoriser les classes en petits groupes

Les profs vont être heureux : ils plébiscitent le fonctionnement en demi-classe. Est-ce que cette mesure dépassera l’effet d’annonce ? L’application risque de buter sur la contrainte budgétaire. La réforme, toutes mesures comprises, se traduira par l’équivalent de 4 000 profs à temps complet, décomptés des 60 000 créations de postes promises par le Président.

Et, en vrac…

La ministre veut une pause déjeuner d’au moins une heure trente mais aussi plus de moments solennels : des commémorations, des remises de diplômes… Et son dada : «mieux associer les parents» avec, gadget du jour,«un livret unique et digital».

 
Publié dans:Education |on 11 mars, 2015 |Pas de commentaires »

Flash « francetvinfo »……………………………………(22/012015)

 

FranceTV Info
Alerte info Jeudi 22 janvier  |  13h06
Un plan de formation à la laïcité déployé pour les enseignants : suivez les annonces du gouvernement pour l’EducationAprès les attentats qui ont fait 17 victimes en France, Manuel Valls présente, jeudi 22 janvier, les mesures du gouvernement destinées à l’Education. Un chantier prioritaire car, selon l’exécutif, il s’agit d’un levier prioritaire pour lutter contre le fondamentalisme religieux.
Publié dans:Education |on 22 janvier, 2015 |Pas de commentaires »

Est ce bien vrai ?………………………..(20/01/2015)

L’école française, une « machine à fabriquer des inégalités »

Arnaud Gonzague

Voir tous ses articles

Publié le 20-01-2015 à 07h05

L’hostilité assumée d’une partie de la jeunesse aux valeurs républicaines pose la question d’une réforme de l’école. Comment mieux accueillir ceux qui se sentent discriminés ? Réponses de François Dubet, sociologue.

Un collège de Marseille BERTRAND LANGLOIS / AFPUn collège de Marseille BERTRAND LANGLOIS / AFP

Ecole et discriminations. Les deux domaines de recherche sociologiques de François Dubet pourraient paraître éloignés et pourtant, ils sont totalement connexes. Car depuis près de vingt ans, l’auteur de  »L’hypocrisie scolaire » (Seuil, 2000) et de l’excellent « Les places et les chances » (Seuil, 2010) tire la sonnette d’alarme.

Sous son vernis méritocratique, l’école française est, dit-il, une « machine à fabriquer des inégalités », qui réserve les chances de réussite sociale à une élite déjà favorisée et exclut une grande partie, la moins bien lotie sur le plan socio-culturel.

Un état de fait ancien, mais qui prend une résonance nouvelle au moment où quelque 200 « incidents » ont été répertoriés dans l’enceinte des établissements scolaires, faisant suite aux attentats contre « Charlie Hebdo ».

Voici l’extrait d’une interview que François Dubet avait donnée à « L’Obs » en février 2013, lors la sortie d’un essai qu’il coordonnait, « Pourquoi moi ? L’expérience des discriminations » (Seuil).

Dans votre essai, vous citez le cas d’une enseignante qui, photographiant sa classe, « oublie » de prendre ses élèves les plus colorés… Est-il représentatif de ce qui se passe à l’école ?

- Non, c’est un cas particulier, car globalement il n’existe évidemment aucune volonté de discriminer chez les enseignants. Mais le fait est que l’école est une machine à fabriquer des inégalités. Le système est ainsi fait : les écoles reflètent les particularités socio-ethniques des quartiers qui les entourent. On y trouve donc des profils sociologiques identiques d’enfants éprouvant les mêmes difficultés scolaires, soufrant du même échec à la clé. Les élèves d’origine étrangère le savent, bien sûr. Du coup, ils se mettent à interpréter tous les incidents de la vie scolaire comme une traduction de la xénophobie supposée des enseignants.

Le fait est pourtant, écrivez-vous, que l’école française « ne sait pas quoi faire des différences ».

- Absolument. La massification de l’enseignement a conduit les petits Français à passer de longues années à l’école, quelle que soit leur origine sociale, culturelle, religieuse, etc. Or les enseignants ne sont pas formés pour composer avec les spécificités des uns et des autres. L’institution scolaire doit apprendre à savoir quoi faire des différences plutôt que de souhaiter un retour de l’ »école sanctuaire » où les problèmes sociaux, culturels et personnels n’existeraient pas. Mais c’est une fiction, car la société envahit l’école !

Mais l’idée du « sanctuaire » n’est-elle pas une manière de lutter contre les communautarismes ?

- Je crois que nous vivons surtout dans un fantasme de communautarisme. En France, on peut être le député des chasseurs de palombes sans être accusé de communautarisme, mais pas celui des minorités ! Pourtant, l’élection se doit de représenter la vie sociale : il y a des circonscriptions de paysans, d’ouvriers, de cadres et des circonscriptions de gens qui vont à la mosquée. Pourquoi ne pas l’assumer franchement ? C’est un système hypocrite. Nous sommes résolus à lutter contre les discriminations, mais personne ne semble encore prêt pour une seconde étape : tenir compte des caractéristiques culturelles, ethniques, religieuses du peuple français.

En tenir compte à quel point ?

- Observons l’exemple du Québec. Dans les années 1990, le pays a compris qu’il était métissé, qu’il ne fallait plus imaginer que sa population se convertirait massivement au catholicisme et parlerait comme Robert Charlebois ! Les Québécois se sont interrogés : pourquoi ne pas permettre aux citoyens de garder leur culture, d’être musulmans, d’origine indienne ou juifs orthodoxes, sans remettre en question les principes démocratiques et les libertés individuelles ? C’est ainsi qu’est née la politique des « accommodements raisonnables ». Elle consiste à assouplir les normes réglementaires – par exemple celles du monde du travail – pour moins discriminer les minorités, mais sans contrevenir au respect de l’égalité des citoyens.

Il existe déjà un semblant d’ »accommodements raisonnables » en France : dans les cantines, on offre un plat de substitution aux enfants ne consommant pas de porc, sans empêcher les autres d’en manger. Peut-être est-il l’heure d’aller plus loin ? Et en tout cas de réaliser que la France ne sera plus jamais 100% blanche, hétérosexuelle et chrétienne. Et qu’un jour peut-être nous ne serons plus inquiets qu’une jeune Française porte un voile si elle l’a choisi et paraît épanouie de le porter.

Propos recueillis par Arnaud Gonzague

Est ce bien vrai  ?.............................(20/01/2015) dans EducationOBS

Publié dans:Education |on 20 janvier, 2015 |Pas de commentaires »

Education prioritaire…………………………………..(17/12/2014)

L’article à lire pour comprendre la nouvelle carte de l’éducation prioritaire

Najat Vallaud-Belkacem doit annoncer, mercredi, la nouvelle carte de l’éducation prioritaire, applicable dès la rentrée 2015. Francetv info répond aux questions que vous vous posez sur cette réforme qui concerne les ZEP.

Des syndicats d'enseignants des académies de Paris-Créteil et Versailles manifestent pour dénoncer le démantèlement des zones d'éducation prioritaire (ZEP), le 9 décembre 2014 à Paris.
Des syndicats d’enseignants des académies de Paris-Créteil et Versailles manifestent pour dénoncer le démantèlement des zones d’éducation prioritaire (ZEP), le 9 décembre 2014 à Paris. ( MAXPPP)
Education prioritaire.........................................(17/12/2014) dans Education violaine.jaussentPar Violaine JaussentMis à jour le 17/12/2014 | 07:37 , publié le 17/12/2014 | 06:24

Qui rentre en ZEP, qui reste, qui part ? Elèves, parents et enseignants ont déjà une petite idée du sort qui leur est réservé. Ils seront fixés, mercredi 17 décembre. La ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, dévoile, en effet, la nouvelle carte de l’éducation prioritaire, applicable à la rentrée 2015.

Mais cette réforme ne satisfait pas tout le monde. Pour vous faire une idée et comprendre les enjeux, francetv info vous dit tout ce qu’il faut savoir à ce sujet.

C’est quoi l’éducation prioritaire ?

En bref, il s’agit de réduire l’échec scolaire et de promouvoir l’égalité des chances à l’école. La réussite scolaire connaît de grands écarts en fonction du milieu social d’origine comme l’ont établi de nombreuses notes d’information et études, notamment du sociologue Pierre Bourdieu. Partant de ce constat, depuis les années 1980, tous les gouvernements ont cherché à lutter contre cette inégalité en mettant davantage de moyens dans les zones les plus défavorisées où le taux d’échec scolaire est le plus élevé.

ZEP, RRS, RAR, Eclair, REP, REP+… Que signifient tous ces sigles ?

L’Education nationale a multiplié les politiques, programmes et actions en la matière. Difficile de revenir en détails sur tous les sigles. Néanmoins, voici des définitions et quelques explications pour s’y retrouver. Attention, il faut s’accrocher.

ZEP. Les zones d’éducation prioritaire (ZEP) ont été créées en 1981 par une circulaire, d’abord sous l’appellation « zones prioritaires ». Au départ, 363 zones sont mises en place, mais ce nombre va aller croissant. Par exemple, en 1991, il y avait 554 ZEP en France. En 1997, s’y superposent les réseaux d’éducation prioritaires (REP), qui élargissent les ZEP.

RAR et RRS. En 2006, un rapport dresse un bilan mitigé des ZEP. Pour les remplacer, il « propose une nouvelle approche, avec un ciblage accru des réseaux les plus difficiles », souligne Le Monde. Ainsi, 253 réseaux ambition réussite (RAR), dotés de moyens supplémentaires et pilotés au niveau national, sont créés. Les ZEP et REP restants sont regroupés en 823 réseaux de réussite scolaire (RRS) pilotés par les académies.

Eclair. Quatre ans plus tard, un autre programme, centré sur la violence scolaire, est mis en place et absorbe les RAR. Il est intitulé Clair, pour collège lycée ambition innovation réussite, puis Eclair, lorsqu’il intègre les écoles en 2011.

REP. Aujourd’hui, la ministre de l’Education veut simplifier le dispositif en ne gardant que des REP et une version renforcée de ces derniers, les REP+.

En 2015, l’établissement de mon enfant entre en REP ou en REP+. Qu’est-ce que cela signifie ?

C’est une bonne nouvelle : son établissement va bénéficier de moyens supplémentaires. Aide aux devoirs, soutien méthodologique, tutorat… L’accompagnement pour les élèves de sixième fait, par exemple, partie des mesures du dispositif.

Les moyens accordés à un établissement classé en REP concernent aussi les professeurs. Des primes augmentées pour attirer et garder les enseignants dans les établissements les plus difficiles sont notamment prévues. Et si l’établissement est en REP+, les professeurs bénéficieront d’heures libérées pour travailler en équipe, suivre des élèves, rencontrer les parents.

Certaines dispositions spécifiques dépendent du type d’établissement. Etreclassé en REP ou en REP+ ne procure pas les mêmes avantages pour une école maternelle, une école élémentaire ou un collège, comme le détaille le site du ministère de l’Education nationale.

Et si l’établissement de mon enfant sort de REP, dois-je m’inquiéter ?

Selon la ministre de l’Education, non. « Ceux qui en sortent, vous ne perdez pas vos avantages du jour au lendemain, on les maintient pendant trois ans », affirme Najat Vallaud-Belkacem. Pour joindre le geste à la parole, elle présentera, mercredi, une autre réforme, celle de « l’allocation des moyens ». Cette deuxième réforme « permettra enfin aux écoles, aux collèges, aux lycées, de recevoir des moyens proportionnés, non seulement à leur démographie, mais aussi aux difficultés sociales et scolaires de leurs élèves », assure la ministre.

Mais à terme ? Certains établissements ont déjà fait leurs calculs et s’estiment perdants. C’est le cas du collège Camille-Corot à Chelles (Seine-et-Marne). Pour cet établissement, être en ZEP est synonyme de subventions supplémentaires pour le matériel scolaire ainsi que pour des voyages pédagogiques, de prime de 100 euros pour les professeurs, et de classes avec 24 élèves au lieu de 30. Cela leur permet aussi de bénéficier d’un partenariat avec Sciences Po, qui permet aux élèves d’intégrer l’IEP de Paris grâce à une convention. Autant d’avantages qui vont disparaître pour ce collège en sortant des ZEP.

Pourquoi créer une nouvelle carte ? La précédente était nulle ?

« Depuis trente ans, on s’est contentés d’accumuler les établissements concernés », avance Najat Vallaud-Belkacem. La ministre défend une refonte de l’éducation prioritaire annoncée, en janvier, par son prédécesseur, Vincent Peillon.

« Une seule ambition a guidé l’élaboration de la nouvelle carte : aller vers plus de justice sociale« , martèle la ministre de l’Education nationale. Pour cela, de nouveaux critères ont été établis pour mieux répartir les aides, et notamment éliminer « les effets de seuil », entre des zones proches.

A quoi ressemblera cette nouvelle carte ?

La nouvelle carte comprendra toujours 1 082 réseaux d’éducation prioritaire (collèges et écoles de leur secteur). Un collège sera à la tête de chaque REP, pour travailler en partenariat avec les écoles qui lui envoient des élèves. En septembre, le ministère de l’Education nationale a dévoilé la répartition académique des REP et des REP+.

 

5287343 dans Education
(MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE )

 

Depuis, certaines académies ont fait fuiter la liste de leurs établissements en REP et en REP+. C’est le cas de l’académie de Bordeaux, indique Sud-Ouest. Ou de Mayotte, où tous les collèges entrent dans le dispositif, ainsi que de Paris. Dans la capitale, 29 collèges et 214 écoles (contre 215) seront en REP à la rentrée 2015. Et 22 collèges, qui en faisaient déjà partie, y sont maintenus, 7 collèges y entrent et 10 en sortent, résume le site de L’Obs.

Qui a choisi les entrants et les sortants ?

Les recteurs d’académie étaient invités à soumettre des propositions au ministère. Ils ont fait leur choix sur la base d’un indicateur social, créé à partir de quatre critères : l’origine géographique des élèves (il faut être en zone urbaine sensible), le taux de boursiers, le nombre d’élèves entrant en sixième qui ont déjà redoublé et le pourcentage d’élèves issus de catégories socio-professionnelles défavorisées.

C’est la ministre qui a le dernier mot. Puis, la réforme est présentée aux syndicats réunis en Comité technique ministériel.

Pourquoi y a-t-il des mécontents ?

La nouvelle carte a d’abord été unanimement saluée. Puis, des voix se sont élevées lorsque des établissements se sont rendus compte qu’ils risquaient d’être exclus du nouveau dispositif. Des parents et des enseignants ont multiplié les blocages ou les occupations d’écoles et collèges dans plusieurs académies. A la fin novembre, ils ont expliqué à francetv info craindre une dégradation des conditions d’enseignement.

« On soutient tout à fait qu’il y ait des établissements qui rentrent. En revanche, on trouve complètement injuste et révoltant que des établissements sortent, y compris en Seine-Saint-Denis », département « touché par les difficultés sociales et scolaires », a fait valoir un professeur de Montreuil à la ministre. Dans cette ville du département, le collège Paul-Eluard est bloqué par des parents d’élèves qui occupent l’établissement depuis trois semaines.

 

L’enveloppe de 1 082 réseaux « ne tient pas compte des besoins réels », déplore la FSU, première fédération de l’éducation. Ses syndicats du primaire (SNUipp) et du secondaire (Snes) ont d’ailleurs déposé un préavis de grève pour mercredi. Ce jour-là, ils appellent à un rassemblement aux Invalides, à Paris, à 14 heures. De son côté, la CGT appelle aussi les enseignants à la grève le même jour.

J’ai eu la flemme de lire l’article en entier, vous pouvez me faire un résumé ? ;)

La ministre de l’Education nationale va annoncer, mercredi, la nouvelle carte de l’éducation prioritaire, applicable dès la rentrée 2015. Cette carte comprendra toujours 1 082 réseaux d’éducation prioritaire (REP), dont 350 réseaux d’éducation prioritaire renforcés (REP+). L’objectif est de remettre à plat l’ancienne carte des fameuses ZEP (zones d’éducation prioritaires, créées en 1981), qui permet à des établissements scolaires situés dans des quartiers défavorisés d’obtenir de meilleures conditions d’enseignement.

Ce qui implique que certains établissements entreront en ZEP et, surtout, que d’autres en sortiront. Le choix est effectué par chaque académie sur la base d’un indicateur social, mais la ministre a le dernier mot. Ce qui ne plaît pas à certains parents et enseignants de plusieurs villes de France. Ils sont mobilisés contre la sortie de collèges et écoles des ZEP.

Publié dans:Education |on 17 décembre, 2014 |Pas de commentaires »

Universités………………………………..(12/12/2014)

François Hollande rétablit les 70 millions d’euros aux universités
L'Obs avec AFP

Voir tous ses articles

Publié le 11-12-2014 à 22h52

Ce coup de rabot de 70 millions, voté en novembre, avait provoqué un tollé dans l’enseignement et la recherche.

François Hollande à la Sorbonne, le 9 octobre 2012. (POOL AFP PHOTO CHARLES PLATIAU)François Hollande à la Sorbonne, le 9 octobre 2012. (POOL AFP PHOTO CHARLES PLATIAU)

François Hollande a décidé de lâcher du lest et de revenir sur des coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur, un geste insuffisant aux yeux des chercheurs et étudiants qui manifestaient jeudi 11 décembre dans toute la France.

Le président de la République devrait ainsi annoncer vendredi le rétablissement de 70 millions d’euros de crédits aux universités supprimés par les députés dans le budget 2015, lors du dîner annuel de la Conférence des présidents d’université, selon une source proche du dossier.

Un premier jalon a été posé jeudi avec l’adoption en commission des finances de l’Assemblée nationale d’un amendement en ce sens. Il devra être adopté vendredi dans l’hémicycle pour être formellement intégré au projet de loi de finances 2015.

Ce coup de rabot, voté en novembre, avait provoqué un tollé dans l’enseignement et la recherche alors que l’exécutif s’était engagé à « sanctuariser » ces dépenses.

« Ce sont des milliards qui manquent à la recherche »

La nouvelle d’un retour de cette ligne de crédit est tombée au moment où plusieurs cortèges de manifestants s’élançaient dans les rues de Paris et de plusieurs grandes villes universitaires pour dénoncer les coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur et la recherche.

Mais la perspective d’un rétablissement des crédits n’a pas suffi à apaiser la colère de chercheurs et d’étudiants descendus dans la rue pour demander « des postes et crédits pour l’avenir », selon la banderole de tête de cortège du défilé parisien.

« L’Unef se félicite de cette annonce » mais elle « rappelle qu’il ne suffira pas au gouvernement de retirer une provocation à la dernière minute pour répondre au mécontentement des étudiants », a déclaré l’organisation.

C’est plus de 150 millions qu’il manquera aux universités en 2015 simplement pour fonctionner correctement. »

« C’est un geste symbolique mais ce sont des milliards qui manquent à la recherche en France », a déclaré Michel Pierre, directeur de recherche au CNRS et secrétaire général adjoint de la CGT recherche.

« Un retour à la case départ », a estimé le président de l’université de Strasbourg, Alain Beretz, pour qui « les budgets universitaires ne sont plus à la hauteur des demandes de notre société » :

L’université ce n’est pas une dépense, c’est un investissement. »

« L’austérité m’a tué »

Dans les cortèges, beaucoup de manifestants avaient le sentiment que la recherche est délaissée par un gouvernement plus enclin à donner un coup de main aux entreprises.

« La recherche n’est pas la concurrence » ou « le savoir est à tous, défense du service public de l’enseignement supérieur », pouvait-on lire sur des pancartes à Paris, aux abords de l’université de Tolbiac. Une centaine d’étudiants et enseignants ont aussi manifesté dans le centre de Besançon. A Bordeaux, les étudiants se sont réunis en assemblée générale sur le parvis de l’Université Montesquieu.

A Lyon, des dizaines d’étudiants et de jeunes chercheurs se sont rassemblés place Bellecour pour « sensibiliser le grand public et le gouvernement sur la nécessité de ne pas abandonner la recherche comme c’est le cas actuellement », selon Thomas Bigot de Sciences en marche.

A Strasbourg, 300 personnes selon la police ont manifesté sous des ballons « Fac en galère » ou « l’austérité m’a tué ». A Toulouse, près d’un millier de personnes ont scandé « L’éducation n’est pas une marchandise », « De l’argent, il y en a dans les caisses du patron », a constaté l’AFP.

Le cabinet de la secrétaire d’État à la Recherche, Geneviève Fioraso, a fait savoir qu’elle « s’était engagée à maintenir le budget des universités » et qu’elle se battait depuis plusieurs semaines en ce sens. Plusieurs milliers de scientifiques – 8.000 selon les organisateurs – avaient déjà manifesté le 17 octobre à Paris, à l’appel du même collectif, pour réclamer des moyens pour la recherche.

Publié dans:Education |on 12 décembre, 2014 |Pas de commentaires »

Décrochage scolaire………………………………….(21/11/2014)

Vallaud-Belkacem dévoile des mesures contre le décrochage scolaire

AFP 21 NOVEMBRE 2014 À 08:08
La ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, dans une école primaire à Bondy, le 19 novembre.
La ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, dans une école primaire à Bondy, le 19 novembre. (Photo Stéphane de Sakutin. AFP)

Suivi plus attentif, implication des parents, solutions alternatives… la ministre de l’Education indique dans un entretien au Parisien que le plan global sera doté de 50 millions d’euros par an.

La ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a annoncé un budget de cinquante millions d’euros par an pour lutter contre le décrochage des élèves qui sortent du système scolaire chaque année, dans un entretien publié vendredi par Le Parisien/Aujourd’hui en France.

«Il s’agit cette fois d’un véritable pilotage national qui se donne les moyens : 50 millions d’euros par an», a déclaré la ministre au quotidien populaire. «Il faut traiter à la fois la prévention du décrochage, le raccrochage et la remédiation.[...] On va donc former les enseignants à détecter précocement les difficultés scolaires, associer les parents à cette démarche … y compris avec des formations à une meilleure connaissance de l’institution scolaire pour ceux qui en éprouvent le besoin», ajoute Vallaud-Belkacem.

A propos du redoublement, un décret publié jeudi au Journal officiel précise qu’il va devenir une décision «exceptionnelle», en accord avec les parents et entraînant un accompagnement spécifique des élèves. Les articles concernant le redoublement entreront en vigueur à la rentrée 2015. Désormais, il pourra intervenir pour «pallier une période importante de rupture des apprentissages scolaires», avec «l’accord écrit des représentants légaux de l’élève ou de l’élève lui-même, si celui-ci est majeur»«En cas de redoublement, un dispositif d’aide est mis en place, qui peut s’inscrire dans un programme personnalisé de réussite éducative», selon le décret.

Dans son entretien au Parisien, la ministre a précisé à cet égard que les enseignants«auront une formation au repérage des signes annonciateurs du décrochage et des outils pédagogiques pour y faire face»«Des référents décrochage seront présents dans chaque établissement (et) le suivi des absences sera amélioré», a-t-elle dit.

La ministre propose qu’«en cas de rupture ponctuelle de la scolarité, un lien [soit] systématiquement maintenu avec au moins un enseignant pour préparer le retour en classe» ainsi qu’une «prise en charge adaptée et personnalisée par des équipes constitués non seulement de professionnels de l’éducation, médico-sociaux, mais aussi d’associations».

«Les 15 à 18 ans dont le risque de décrochage est avéré se verront proposer un parcours de stagiaire de la formation initiale personnalisé. [...] Pris en charge par un tuteur, toujours sous statut scolaire, ils pourront faire un stage de découverte en entreprise, un service civique, le temps de mûrir un projet et de trouver une solution de formation adaptée», a-t-elle précisé.

AFP

Liberation.fr
Publié dans:Education |on 21 novembre, 2014 |Pas de commentaires »
1...34567...29

Vu de Corbeil-Essonnes |
ARCHITECTURE D'UN CONGO NOU... |
DEBOUT SAINT ETIENNE |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | PS : UN NOUVEAU SOUFFLE POU...
| Comité de soutien de Quetig...
| Ségolène Royal présidente