Linky….. disjoncte…………………(17/06/2018)
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REPLAY. Compteurs qui disjonctent, factures qui explosent… Regardez l’enquête d’ »Envoyé spécial » sur ces Français qui se révoltent contre le compteur Linky | |
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Compteurs Linky : la Cnil met en demeure Direct Energie pour des « manquements » dans l’information de ses clients | |
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Intrusion dans la centrale de Cattenom : les militants de Greenpeace condamnés à des peines allant de cinq mois de prison avec sursis à deux mois ferme | |
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Intelligence artificielle : fini de jouer
On savait déjà que DeepMind avait amélioré son programme ces derniers mois, et qu’AlphaGo avait aussi progressé tout seul grâce à la technique du «renforcement» où il affine son apprentissage par des matchs contre lui-même. Fin 2016, DeepMind avait ainsi inscrit incognito deux de ses programmes (Magister et Master) sur deux services de go en ligne (Tygem et FoxGo) : les deux mystérieux joueurs sont tous deux montés tout en haut des classements en ligne, ne laissant aucune chance aux humains qui les ont affrontés. La confrontation avec Ke Jie a acté la supériorité finale de la machine et a signé aussi la mise à la retraite d’AlphaGo, qui n’apparaîtra plus dans ce type d’événement. DeepMind explique que ses équipes pourront ainsi se concentrer sur d’autres problématiques plus utiles à l’humanité comme la santé ou les économies d’énergie.
Mais que l’on se rassure, AlphaGo ne sera pas « débranché » comme une vulgaire IA cinématographique. Il devrait, à l’instar de certains sportifs de haut niveau, embrasser la carrière de coach en donnant naissance à un logiciel d’entraînement des joueurs. Cette retraite devrait cependant créer un vide difficile à combler. AlphaGo était en effet devenu une sorte de super-ambassadeur de l’intelligence artificielle, celui qui portait haut les couleurs des réseaux de neurones. L’emballement actuel pour les technologies d’apprentissage machine vient en partie de ses performances spectaculaires. Et il va être compliqué de lui trouver un remplaçant. Car le champion de silicium avait pour lui d’être fascinant, sans être pour autant flippant, d’avoir réussi à alimenter le spectacle, mais pas (trop) la psychose. Dans la course à la succession, on évitera donc le robot de maintien de l’ordre et le programme de reconnaissance faciale en réalité augmentée… Pour le reste, le poste est ouvert à tous. On attend les candidats.
Erwan Cario
Liberation.fr
Alors que les tarifs à la pompe étaient tout proches de leur plus bas niveau de l’année, nouveau retournement de tendance…
Voir le gazole à moins de 1,10 € le litre n’aura, cette fois encore, duré que deux semaines. Par rapport au précédent relevé hebdomadaire (02/11/2015), réalisé par le ministère de l’Ecologie, le prix du diesel à la pompe s’est en effet légèrement resaisi de 1,4 ct.
Même tendance pour les différents supers sans plomb. Néanmoins, malgré ce rebond, le litre de SP95-E10 et celui de SP95 demeurent à moins de 1,30 €, respectivement pour la huitième semaine consécutive pour le premier et la septième pour le second. Le SP98, lui, repasse au-delà de 1,35€.
A contrario, le GPL poursuit son incroyable recul : il vient pour la première fois depuis juillet 2010 de redescendre sous la barre de 75 cts. Quel dommage qu’il y ait si peu de modèles neufs au catalogue des constructeurs!
Voici le tableau d’évolution des prix des carburants en station :
Gazole : 1,105 €, +1,4 ct
SP 95 : 1,293 €, +1,4 ct
SP95-E10 : 1,282 €, +1,5 ct
SP 98 : 1,352 €, +1,3 ct
GPL : 0,749 €, -0,3 ct
Relevés effectués le vendredi 6 novembre 2015 dans tous les réseaux de distribution (réseaux de pétroliers et grandes surfaces) par le ministère de l’Ecologie et de l’Energie, publiés le 9 novembre.
Photo : N.Soler / Auto Plus
Auto Plus
Publié le 11-10-2014 à 07h44Mis à jour à 07h49
L’Assemblée nationale a voté samedi 11 octobre au petit matin la création d’un chèque énergie pour les ménages modestes, une mesure phare du projet de loi sur la transition énergétique dont elle achève l’examen en première lecture.
Ce chèque énergie doit permettre à ses bénéficiaires de payer les fournisseurs d’énergie ou de capitaliser afin de réaliser des travaux destinés à économiser de l’énergie.
La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal est favorable à une « cohabitation partielle » des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz avec le chèque énergie.
Plus de 11 millions de personnes, soit un cinquième de la population française, éprouvent des difficultés à se chauffer et s’éclairer, selon une évaluation de l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE).
Après cinq journées de discussion et un débat tendu sur la suspension de l’écotaxe, l’Assemblée nationale a achevé, samedi à 06h45, l’examen en première lecture du projet de loi sur la transition énergétique, qui prévoit de réduire à 50% la part du nucléaire.
Les députés, qui voteront mardi sur l’ensemble du texte, avant qu’il ne parte au Sénat, ont adopté durant cette dernière nuit de discussions l’interdiction des sacs plastiques à usage unique à partir de 2016, mais également de la vaisselle jetable en plastique à partir de 2020.
L’interdiction des sacs plastiques avait été introduite, sur proposition du gouvernement, dans le texte lors de son examen en commission.
Selon le gouvernement, près de 5 milliards de sacs de caisse en matière plastique à usage unique et plus de 12 milliards de sacs dits « fruits et légumes » sont encore distribués dans les commerces.
L’interdiction de la vaisselle jetable a été votée en séance à l’initiative des écologistes, malgré les réticences de la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal qui a souligné que ces ustensiles étaient indispensables aux « familles en situation de précarité ».
L’ancienne présidente du Medef, Laurence Parisot, est candidate à la succession d’Henri Proglio au poste de PDG d’EDF, si celui-ci n’est pas reconduit, a-t-elle confirmé au « Figaro » après des informations en ce sens parues dans « Le Canard enchaîné ».
Le gouvernement doit trancher avant une réunion du conseil d’administration de l’électricien public, programmée le 16 octobre, sur la reconduction éventuelle d’Henri Proglio, selon des sources concordantes.
« J’ai évoqué avec le Premier ministre la rumeur selon laquelle Henri Proglio ne serait pas renouvelé. Je lui ai dit que, dans cette hypothèse, j’aimerais porter un projet pour EDF et conduire cette magnifique entreprise vers la nouvelle ère qui s’ouvre », a déclaré Laurence Parisot au Figaro, tout en ajoutant que Henri Proglio « pourrait légitimement être renouvelé, car son bilan est incontestable ».
L’ex-patronne des patrons dit n’avoir « aucune idée » de ses chances mais fait valoir ce qu’elle appelle son « sens de l’intérêt général » et son « expérience du dialogue avec les syndicats bien sûr, mais aussi avec les élus », acquise pendant sa présidence de l’organisation patronale.
« Mon moteur, c’est l’intérêt du pays, et EDF a un grand rôle à jouer », déclare Laurence Parisot, disant son adhésion aux objectifs de la loi sur la transition énergétique de la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, qui, dit-elle « n’est en rien une entrave pour EDF, bien au contraire ».
Le mandat du patron actuel du géant de l’électricité, Henri Proglio, arrive à échéance le 22 novembre, cinq ans après son arrivée aux manettes du groupe coté détenu à 84,5% par les pouvoirs publics.
François Hollande ou la tentation du big-bang nucléaire. Selon nos informations, le chef de l’Etat cherche activement à ne pas reconduire les deux patrons de la filière de l’atome français. La fenêtre météo est idéale. Le mandat d’Henri Proglio, PDG d’EDF, arrive à échéance cette année. Celui de Luc Oursel, le président du directoire d’Areva, doit être renouvelé pour cause de changement de gouvernance de l’entreprise en décembre.
Le premier, chiraquien historique, a eu vite fait de se convertir au sarkozysme. Le second a, lui, fait ses armes à gauche, en passant par le cabinet de Pierre Joxe au ministère de la Défense. La doublette avait au moins réussi à remettre un peu d’ordre et de sérénité dans la petite famille nucléaire française, longtemps déchirée par la guerre intestine entre Anne Lauvergeon et Henri Proglio. Mais aujourd’hui, le sort des patrons d’EDF et d’Areva ne tient plus qu’à un fil.
Selon plusieurs sources industrielles, celui de Luc Oursel «serait plié». Un visiteur du soir de François Hollande l’assure : «Le chef de l’Etat est décidé à le remplacer.» C’est en tout cas le schéma pour lequel plaide le président du conseil de surveillance (et par ailleurs représentant de l’Etat), Pierre Blayau, auprès de ses autorités de tutelle. Dans la nouvelle gouvernance, ce dernier deviendrait PDG et Philippe Knoche, actuel directeur général délégué du groupe Areva, pourrait s’asseoir au poste de directeur général. A l’Elysée, comme à Bercy, on refuse de confirmer ou d’infirmer : «On a encore du temps devant nous. Aucune décision n’est arrêtée», se contente-on de répondre. En attendant, l’entreprise, mal en point depuis l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, doit décider, ce mardi matin, en conseil de surveillance, un important programme de cessions d’actifs.
Le cas Proglio est à la fois plus sensible et plus compliqué. Plus sensible, car EDF, bastion historique de la CGT, est un énorme paquebot, autrement plus politique qu’Areva. Et plus compliqué car Henri Proglio est un sacré client. Homme de réseau, il est en campagne depuis des mois. Pour cause d’examen de la loi de transition énergétique à l’Assemblée nationale, le gouvernement a choisi de se donner jusqu’au 16 octobre pour livrer son verdict. En attendant, l’Elysée cherche la perle rare. «Hollande ne veut pas que la candidature Proglio s’impose à lui faute de combattants. Il veut avoir le choix», assure un proche de Manuel Valls. Donc «tout le monde tournicote dans tous les sens», confirme une source ministérielle.
Un proche de Hollande, favorable au débarquement du patron d’EDF, politise l’enjeu : «Pour le chef de l’Etat, c’est un vrai test de moralité. Le laisser à son poste, c’est une chose. Le renouveler, même pour trois ans, c’en est une autre… D’autant qu’avec le retour de Sarkozy, il a tout intérêt à donner des gages de probité.» Sans compter que les Verts verraient cette perspective d’un très bon œil. Une chose paraît acquise : «Ce sera un remplacement poste pour poste, on ne travaille pas à un changement de gouvernance d’EDF», assure un intime de François Hollande.
Quand on évoque le sujet à l’Elysée, les collaborateurs du chef de l’Etat se referment comme une huître, derrière le «no comment». Et pour cause. Si, demain, Proglio est reconduit, ce sera l’aveu d’un échec : celui d’un gouvernement incapable de lui trouver un successeur. Les habitués de ce genre de mercato déplorent un salaire de misère de 450 000 euros annuels. Un patron corrige : «Il y a la question du salaire, mais aussi une vraie réticence à travailler avec ce gouvernement dont on ne sait pas très bien où il va.» Aujourd’hui, l’hypothétique successeur ne semble pas avoir été trouvé. Du moins officiellement. Car dans l’entourage de Hollande, on joue les mystérieux : «Pour une fois que ce genre de nomination ne se fait pas à livre ouvert, on ne va pas se plaindre.»
Liberation.fr
Dernier canevas avant les vacances du gouvernement, le projet de loi de « programmation de la transition énergétique pour la croissance verte », avec ses 64 articles, est présenté ce mercredi 30 juillet en Conseil des ministres par la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal. Son objectif : faire « baisser la facture énergétique de la France » et « lutter contre le réchauffement climatique ». Panorama des principales mesures.
Le secteur du bâtiment, présenté comme celui qui »consomme le plus d’énergie » selon le ministère de l’Ecologie, constitue un peu moins de la moitié de la consommation d’énergie de la France (44%). Le projet prévoit donc de diminuer de moitié la consommation d’énergie d’ici à 2050 et de rénover 500.000 logements par an – un objectif déjà fixé dès 2012.
Un allègement fiscal de 30% du montant des travaux de rénovation énergétique est prévu. Les ménages non imposables seront accompagnés par une aide de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et un nouveau Chèque énergie. Des prêts seront accordés s’ils remplissent les conditions permettant de vérifier la qualité des travaux.
Premiers émetteurs de gaz à effet de serre (27 % des émissions), les transports devront être « moins dépendants des hydrocarbures ». L’objectif à l’horizon 2030 : 15% des déplacements devront être alimentés par un carburant 100% renouvelable, comme l’électricité renouvelable, le biogaz ou l’hydrogène.
Pour cela, le gouvernement prévoit :
De même, l’Etat et les établissements publiques devront renouveler leur flotte de voitures qui devra comprendre 50% de véhicules électriques.
En complément du bonus écologique (6.300 €), une aide sera mise en place, portant l’aide totale à 10.000 € pour l’achat d’un véhicule électrique en remplacement d’un diesel polluant – accordée sous prioritairement dans les zones où l’air est de mauvaise qualité.
Le but est de doubler la production d’énergies renouvelables – comme le bois, la biomasse ou les déchets – en 15 ans, pour fournir 40% de l’électricité, 38% de la chaleur et 15% des carburants. En complément de l’éolien, des énergies marines et du photovoltaïque, 1.500 « projets de méthaniseurs » seront lancés dans les territoires ruraux afin de produire de l’énergie à partir de déchets agricoles.
L’économie circulaire, qui transforme le déchet en matière première, doit permettre de réduire de moitié les déchets mis en décharge d’ici à 2025, avec un recyclage de 70% des résidus du BTP pour 2020, et de 55% des déchets non dangereux. Les collectivités devront développer le tri à la source des biodéchets.
La capacité nucléaire ne pourra pas dépasser 63,2 gigawatts, soit sa capacité actuelle. EDF devra se conformer à la programmation pluriannuelle de l’énergie, fixée sur cinq ans par l’Etat pour « diversifier les sources et maîtriser la consommation ». Le projet veut diversifier les sources d’énergie pour porter la part du nucléaire à 50% de la production d’électricité d’ici à 2025.
Le gouvernement prévoit également d’améliorer l’information auprès des riverains de centrales nucléaires. Il s’agit également de renforcer les pouvoirs de contrôle et de sanction de l’Autorité de sûreté nucléaire – par le biais de sanction pécuniaires, par exemple.
Ségolène Royal affirme, dans »Le Monde », que 10 milliards d’euros seront débloqués pour financer sur trois ans la transition énergétique. Des moyens financiers qui ne « relèvent pas de la dépense budgétaire », assure-t-elle. Ils « ont vocation à alimenter des dispositifs incitatifs et joueront un effet de levier » afin de « générer trois fois plus de travaux ».
M.J. – Le Nouvel Observateur