Archive pour la catégorie 'Energie'

Encore…………..??…………………………(12/§09/2012)

GDF Suez demande une augmentation de 7% du prix du gaz

Créé le 12-09-2012 à 06h09 – Mis à jour à 07h22

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) dispose d’un avis contraignant. Mais le gouvernement aura le dernier mot.

Nouvel Observateur

 

La facture de gaz pourrait encore augmenter. GDF Suez a en effet demandé à la commission de régulation de l’énergie (CRE) une révision tarifaire de 7% au 1er octobre après la hausse de 2% de cet été, selon une information du « Figaro ».

Le CRE dispose d’un avis contraignant, mais le gouvernement peut décider de passer outre. L’entreprise réclame une majoration des prix réglementés d’1% pour suivre l’évolution des coûts d’approvisionnement. 11 millions de foyers seraient touchés. Les 6 autres points seraient, selon GDF Suez, un rattrapage. En effet, la loi impose de répercuter les coûts d’approvisionnement de l’entreprise. Or, l’augmentation n’a été que de 2% en août contre les 8% qui auraient dû être accordés.

GDF Suez a de nouveau saisi le Conseil d’Etat pour qu’il impose au gouvernement de lui accorder ce rattrapage au titre du début de l’année 2012.

Mais la hausse ne s’arrête pas là, selon le quotidien : il manque les arriérés de 2011. Le gouvernement Fillon avait également gelé le prix du gaz malgré la hausse des cours. Une décision annulée par le Conseil d’Etat qui fait jurisprudence.

Au final, les consommateurs devraient voir le gazier leur refacturer, d’ici à mi-2014, de près de 280 millions d’euros au total, soit environ 40 euros par foyer.

Encore..............??..............................(12/§09/2012) dans Economie

 

Publié dans:Economie, Energie |on 12 septembre, 2012 |Pas de commentaires »

L’édito de Nicolas Demorand………………………….(28/08/2012)

Malaise

27 août 2012 à 22:06
Par NICOLAS DEMORAND

Difficile rentrée pour le gouvernement et la majorité rose-verte qui enchaînent couacs, tensions et confusions. Sur le carburant, le renoncement pur et simple à une promesse de campagne – bloquer les prix à la pompe – n’est évité que par une baisse cosmétique de quelques tout petits centimes par litre. Dissipation du volontarisme politique en cent jours, alors que tant de Français ne peuvent se passer de la voiture. Mais c’est sur le nucléaire, sujet ultrasensible depuis Fukushima, que le moteur à explosion de la majorité s’est remis en marche. Une «filière d’avenir», comme le pense Arnaud Montebourg ? Zizanie garantie. Déjà au PS, où il doit y avoir autant de réponses à cette question que de militants, d’éléphants et d’élus locaux. Surtout si ceux-ci ont, dans leur fief, des implantations et des salariés du secteur. Quant aux Verts, les dirigeants de l’extérieur s’indignent nettement plus que les ministres écolos, obligés de la boucler au nom de la cohésion gouvernementale. Qui en est dupe ? Normalement, ces querelles se tranchent très en amont, via un accord entre partis politiques. Le problème de celui qui fut négocié par Cécile Duflot et Martine Aubry est simple : François Hollande ne s’y est jamais reconnu, ce texte lui collant aux doigts comme un sparadrap vert pendant toute la présidentielle. Sur l’énergie, comme sur d’autres dossiers, impossible de saisir la logique de l’action gouvernementale. Demeurent une impatience, un malaise grandissant. Pour ne pas dire un sentiment d’amateurisme.

Liberation.fr

Publié dans:Ecologie, Energie |on 28 août, 2012 |Pas de commentaires »

Bonnes vacances malgré tout……………………(11/07/2012)

Pourquoi votre facture de gaz va-t-elle augmenter ?

Créé le 10-07-2012 à 19h12 – Mis à jour le 11-07-2012 à 08h12

Le Conseil d’Etat a décidé mardi d’annuler le gel des tarifs du gaz appliqué à l’automne dernier. Quelles conséquences sur la facture ?

Ici figurait une photo du SIPA supprimée à sa demande : merci aux censeurs de tous poils.

Une source proche dossier estime que l’annulation du gel des tarifs du gaz pourrait obliger chaque ménage à payer 40 euros supplémentaires pour compenser les pertes de GDF-Suez.

Pourquoi le Conseil d’Etat a-t-il été saisi ?

La décision rendue par le conseil d’Etat mardi 10 juillet fait suite à une saisie de GDF-Suez et des distributeurs alternatifs de gaz Poweo, Direct Energie et Altergaz. Ces derniers s’élevaient contre un arrêté du gouvernement Fillon du 29 septembre 2011 qui imposait le gel des tarifs du gaz sur la période du 1er octobre au 31 décembre 2011.

L’arrêté du gouvernement Fillon passait outre la formule utilisée depuis 2009, qui encadre les évolutions du prix du gaz tout en garantissant aux fournisseurs de rentrer dans leur frais. Si elle avait été respectée, cette formule aurait engendré une hausse d’environ 10% sur les factures de gaz naturel. Augmentation qui aurait été très impopulaire à quelques mois de l’élection présidentielle. Grâce à cet arrêté, la formule n’a donc pas été appliquée pendant le dernier trimestre 2011.

Le Conseil d’Etat a donné raison aux opérateurs de gaz et a déclaré illégal l’arrêté couvrant le dernier trimestre 2011. Le gel des tarifs du gaz est donc annulé. Conséquence : le gouvernement devra réviser rétroactivement les tarifs appliqués du 1er octobre au 31 décembre 2011. Les ménages français devront donc payer une facture majorée des sommes non acquittées fin 2011. Le Conseil d’Etat estime que le gel des tarifs du gaz a entraîné une perte d’environ 280 millions d’euros sur les revenus de GDF-Suez.

Comment cette décision va-t-elle se répercuter sur les prochaines factures ?

Dans un communiqué, le ministère de l’Ecologie reconnaît, égratignant au passage le gouvernement Fillon, qu’ »au terme de cette décision du juge administratif, les opérateurs pourront facturer aux usagers le complément de prix correspondant à cette période. Les Français devront supporter une facture différée qui est l’héritage du précédent quinquennat en matière de prix du gaz ».

Cela va se traduire par des factures rectificatives pour les clients. Pour les sept millions de foyers chauffés individuellement au gaz, cela devrait entraîner un paiement supplémentaire de 40 euros en moyenne », a estimé une source proche du dossier citée par l’AFP.

Le ministère tient toutefois à rassurer les ménages concernés, et assure que « le gouvernement veillera à ce que les opérateurs mettent tout en œuvre pour que l’impact social de cette facture différée soit le plus limité possible et le plus étendu dans le temps afin d’être soutenable ».

Le gouvernement va-t-il tenir sa promesse d’une augmentation de 2% ?

La décision du Conseil d’Etat intervient le lendemain de l’annonce par le gouvernement Ayrault d’une hausse des tarifs du gaz limitée à 2% dès le mois de juillet.

Une promesse qui paraît maintenant difficile à tenir. GDF-Suez demande, lui, une hausse de 4,1%, en se basant sur la formule de calcul utilisée depuis 2009. Si la hausse de 2% est maintenue par le gouvernement Ayrault, les fournisseurs de gaz seront en droit, une nouvelle fois, de l’attaquer.

Julie Guérineau – Le Nouvel Observateur

Bonnes vacances malgré tout........................(11/07/2012) dans Energie

Publié dans:Energie |on 11 juillet, 2012 |Pas de commentaires »

Encore des magouilles…………………………………(10/02/2012)

Anne Lauvergeon, la femme à abattre

Créé le 08-02-2012 à 16h06 – Mis à jour le 09-02-2012 à 11h17      18 réactions

Le Nouvel Observateur

Par Le Nouvel Observateur

Evincée en 2011 de la présidence d’Areva, « Atomic Anne » dénonce « l’acharnement » d’un clan qui veut faire main basse sur l’atome. Par Marie-France Etchegoin et Caroline Michel.

Anne Lauvergeon et Nicolas Sarkozy (ERIC PIERMONT-LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Anne Lauvergeon et Nicolas Sarkozy (ERIC PIERMONT-LIONEL BONAVENTURE / AF

(Extrait de l’enquête « Anne Lauvergeon, la femme à abattre », publiée dans « le Nouvel Observateur du 9 février 2012)

Elle s’est retranchée dans un petit bureau, boulevard Haussmann, « prêté par un ami ». L’ex- »Atomic Anne » a toujours ce visage de grande fille simple qui ne trompe que ceux qui n’ont jamais eu à l’affronter. En escarpins et jupe de cuir noirs, elle aura sa revanche. N’est-elle pas « proche de François Hollande » ? Ne pourrait-elle pas devenir ministre après la victoire de la gauche ? Ou pis, pour ses adversaires, régner à nouveau sur Areva, cette forteresse qu’elle a édifiée et dirigée pendant dix ans ? C’est cela, dit-elle, qu’ils craignent tant dans « le camp d’en face ». Et c’est pour cette raison, elle en est persuadée, qu’ils ont repris les hostilités dans cette guerre qui fait à nouveau rage autour de l’atome et qu’ils pensaient avoir gagnée au printemps dernier.

Ex-générale en chef du nucléaire français

20 juin 2011 : Anne Lauvergeon a rendez-vous à l’Elysée. On l’a longtemps dite « l’une des femmes les plus puissantes du monde », mais elle sait qu’elle n’a rien à attendre de Nicolas Sarkozy. Sinon la confirmation de sa défaite, les yeux dans les yeux. Le président de la République n’a pas renouvelé son mandat. Elle n’est plus la générale en chef du nucléaire français. Pour le plus grand plaisir de son rival, Henri Proglio, l’homme fort d’EDF, autre géant du secteur, qui revendique le titre de commandant suprême, notamment quand il s’agit d’aller vendre des centrales aux quatre coins du monde.

« Tu as laissé la loge P2 avoir ma peau ! », lance la patronne déchue au chef de l’Etat. La loge P2 ? C’est ainsi, en souvenir de cette nébuleuse de francs-maçons et d’affairistes qui défraya la chronique dans les années 1980 en Italie, qu’Anne Lauvergeon appelle la coalition de ses ennemis. Ministres, éminences du CAC 40, conseillers occultes, banquiers. Tous ceux qui, accuse-t-elle, ont conspiré à son éviction pour « faire main basse sur les grands contrats du nucléaire » […]

Un document explosif

Le petit monde de l’énergie nucléaire, qu’on imagine hautement sécurisé, est à l’image des cuves de Fukushima. Fissuré. Miné par les luttes internes et les conjurations. Partout des as du double jeu, des rois de la manip, des traîtres… Areva est désormais dirigé par Luc Oursel, l’ancien bras droit d’Anne Lauvergeon, nommé avec la bénédiction d’Henri Proglio. Mais la « reine mère » a gardé des fidèles dans son ancienne maison.

En décembre dernier, l’un d’eux lui a envoyé, « par la poste », un document explosif qui aurait dû rester confiné dans les coffres du groupe. Elle y a lu la vie de son mari, passée au crible par un détective suisse. Comptes en banque, appels téléphoniques, voyages. Tout avait été soigneusement épluché…

Marie-France Etchegoin et Caroline Michel

(Lire l’intégralité de l’enquête « Anne Lauvergeon, la femme à abattre » dans « le Nouvel Observateur » du 9 février 2012)

Publié dans:Energie, LA VIE EN SARKOZIE |on 10 février, 2012 |Pas de commentaires »

Et toute la droite hurle contre Hollande…………….(15/12/2011)

NKM : « La fermeture de Fessenheim n’est pas exclue »

Créé le 15-12-2011 à 10h33 – Mis à jour à 12h22      18 réactions

Et toute la droite hurle contre Hollande................(15/12/2011) dans Ecologie 5541323852878

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Par Morgane Bertrand
Journaliste

La ministre de l’Ecologie réagit aux informations relayées par « le Nouvel Observateur ».

La centrale de Fessenheim est située sur le Grand canal d'Alsace SEBASTIEN BOZON / AFP

La centrale de Fessenheim est située sur le Grand canal d’Alsace SEBASTIEN BOZON / AFP

Interrogée sur France Info ce jeudi 15 décembre à 8h15, la ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a réagi aux informations relayées par « le Nouvel Observateur » sur la possible annonce par Nicolas Sarkozy de la fermeture de la centrale de Fessenheim (Alsace) avant l’élection présidentielle.

« La fermeture n’est pas exclue, mais elle n’est pas non plus à ce stade annoncée », a indiqué la ministre, indiquant qu’elle attendait pour se prononcer les résultats des audits de sûreté des centrales françaises de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), « entre décembre et janvier ».

Elle a par ailleurs admis que la centrale alsacienne nécessitait des travaux. Dans sa revue décennale rendue à la ministre en juillet, « l’ASN recommande un certain nombre de travaux dont nous devons savoir s’ils sont techniquement possibles et qui auront un coût financier ».

Selon elle, l’âge de la centrale n’est pas en cause, les travaux étant liés à sa « configuration » : « L’ASN recommande qu’on crée une source d’eau alternative au Grand canal d’Alsace et constate que le radier de la centrale, c’est-à-dire le plancher, est plus fin que dans d’autres centrales et demande à ce que sa taille soit augmentée ». Manière d’éviter de faire de Fessenheim un précédant à la fermeture d’autres centrales.

Morgane Bertrand – Le Nouvel Observateur

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Par Morgane Bertrand
Journaliste

Publié dans:Ecologie, Energie |on 15 décembre, 2011 |Pas de commentaires »

Et Bonne Année aux salariés………………..(11/12/2011)

Plombé par Fukushima, Areva va dévoiler sa plus sévère restructuration

Publié le 10-12-11 à 09:25    Modifié à 09:39     par Le Nouvel Observateur avec AFP

Le groupe industriel s’apprête à dévoiler le plan de suppression de postes le plus sévère depuis sa création il y a dix ans.

Le site nucléaire de Tricastin.  ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP Le site nucléaire de Tricastin. ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Areva s’apprête à dévoiler le plan de suppression de postes le plus sévère depuis sa création il y a dix ans, qui devrait surtout peser sur ses salariés allemands mais épargnera en revanche la France, alors que Fukushima contraint le groupe nucléaire public à ravaler ses ambitions.

Luc Oursel, qui a pris la présidence du groupe fin juin, présentera son « plan d’orientation stratégique » lundi 12 décembre au conseil de surveillance puis aux représentants du personnel, avant de le détailler mardi devant la presse.

Ce plan doit permettre de tirer les conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima, qui a réduit considérablement les perspectives de développement d’Areva pour les années à venir.

Par ailleurs, les finances du groupe se sont nettement dégradées, et, dès sa nomination, le gouvernement avait donné pour mission à Luc Oursel de redresser les comptes.

Plan social

Jeudi, le quotidien « les Echos » a avancé qu’en raison d’une charge exceptionnelle d’un milliard d’euros, Areva pourrait essuyer sa première perte nette depuis 2001, renforçant le besoin d’économies tous azimuts.

Le plan stratégique devrait inclure le plan social le plus lourd jamais mis en oeuvre par le groupe public, même s’il épargnera la France, comme l’a promis Luc Oursel au gouvernement fin novembre. Un engagement pris après la révélation par l’AFP d’un projet confidentiel prévoyant 2.700 à 2.900 suppressions de postes dans le monde, dont 1.000 à 1.200 dans l’Hexagone.

Si le groupe et le gouvernement avaient aussitôt démenti toute intention de tailler dans les effectifs français (soit plus de la moitié des employés d’Areva), aucune garantie n’a été donnée concernant l’étranger. L’Allemagne, en particulier, semble promise à un traitement-choc, conséquence directe de la sortie du nucléaire décrétée par Angela Merkel.

Le ministre de l’Energie Eric Besson a lui même martelé qu’il n’y aurait pas de plan social en France, mais que ce serait « assez cohérent » à l’étranger.

« À partir du moment où l’Allemagne a arrêté d’ores et déjà sept réacteurs il y a quelques semaines, il est assez logique que les salariés d’Areva ne puissent pas continuer leur travail », avait-il dit.

1.300 suppressions de poste

Le projet de restructuration dévoilé par l’AFP le mois dernier prévoyait 1.300 suppressions d’emplois en Allemagne (20% du personnel de la branche nucléaire locale).

D’après ce document interne, ces réductions d’effectifs doivent aider à diminuer les coûts de fonctionnement du groupe de 750 millions d’euros d’ici 2015, dont 500 millions à atteindre en 2013.

Devraient enfin s’y s’ajouter une chute de 40% des investissements sur la même période (qui tomberont autour de 7 milliards d’euros contre 12 actuellement), et des cessions d’actifs, comme la participation de 26% dans le groupe minier français Eramet, que Luc Oursel s’est dit prêt à céder en cas de feu vert de l’Etat.

« Opération vérité »

Cette « opération vérité » va marquer un tournant important après la décennie Anne Lauvergeon (dirigeante de 2001 à 2011), lorsque le groupe avait le vent en poupe, bénéficiant à plein d’un regain d’intérêt pour l’atome dans le monde.

Malgré l’engagement sur l’emploi en France, les salariés ont fait monter la pression sur la direction ces derniers jours, avec une manifestation mercredi d’un demi-millier de salariés devant le siège parisien du groupe.

Et jeudi, la CGT, principal syndicat du groupe, a demandé à l’Etat, qui possède 87% du capital de l’entreprise, de la retirer de la Bourse en rachetant les actions restantes, pour la protéger « des exigences de marché incompatibles avec les activités aussi sensibles et exigeantes que le nucléaire ».

Le Nouvel Observateur – AFP

Publié dans:Energie |on 11 décembre, 2011 |Pas de commentaires »

Toute dernière…………..(12/09/2011à 15:20)

Lundi 12 septembre – 10:26

Un four explose sur le site nucléaire de Marcoule dans le Gard, selon les pompiers et la préfecture.

Toute l’actualité sur www.nouvelobs.com

Publié dans:Energie |on 12 septembre, 2011 |Pas de commentaires »

Et nous donc………………….

Les salariés d’EDF craignent pour la sécurité des centrales nucléaires

Publié le 11-06-11 à 15:55    Modifié à 18:21     8 réactions

Dans une note interne, la direction d’EDF prévoit d’allonger la durée du temps de travail de ses cadres durant la maintenance des centrales.

Les salariés vivent déjà un surcroît de travail considérable durant les périodes de maintenance. (AFP)Les salariés vivent déjà un surcroît de travail considérable durant les périodes de maintenance. (AFP)

 

La sûreté des centrales nucléaires est-elle menacée ? D’après une note interne que s’est procuré Le Parisien, la direction d’EDF prévoit d’allonger la durée maximale du temps de travail de ses cadres pendant les « arrêts de tranches ».

Les « arrêts de tranches » sont des arrêts périodiques des centrales, qui permettent de renouveler le combustible et de réaliser des opérations de maintenance. Des mesures qui engendrent déjà un surcroît de travail considérable pour les cadres d’EDF,  explique le quotidien.

« Il a été convenu que les périodes d’arrêt de tranche sont des périodes de surcroît d’activité (…). Ce surcroît d’activité nous permet de justifier des demandes de dérogations aux durées maximales du travail (journalières et hebdomadaires) », lit-on dans le courrier d’EDF adressé aux directeurs des centrales et daté du 10 mai.

Des cadres fatigués et usés

« Nous nous sommes engagés à ce que la mise en œuvre de ces dispositions soit effectived’ici l’été 2011« , conclut la lettre datée citée par Le Parisien.

La CGT affirme que cet allongement supplémentaire du temps de travail risque d’aggraver encore la fatigue des salariés pendant ces périodes d’activité, et de menacer à long terme lasûreté des centrales. Un pronostic appuyé par différents sociologues interrogés par le quotidien.

Deux cadres travaillant sur des centrales d’EDF dénoncent ainsi la pression qu’ils vivent déjà durant la maintenance des centrales.

« Pendant les arrêts de tranche, on ne compte plus nos heures. Tout est multiplié par deux. L’accumulation des vérifications pendant  ces périodes nous pousse à faire toujours plus », témoigne l’un d’eux, ingénieur en sûreté nucléaire, dans les pages du quotidien. « Je fais consciencieusement mon travail afin de ne pas mettre en danger le fonctionnement du site. Mais c’est au détriment de ma santé ».

Et un cadre de la centrale de Chinon de renchérir : « Au-delà d’une certaine limite, on ne peut plus être vigilant à 100%« .

Le Nouvel Observateur

Et nous donc...................... dans Energie

Publié dans:Energie |on 12 juin, 2011 |Pas de commentaires »

Le nucléaire…………..

Nucléaire français : menace d’un Tchernobyl financier
Publié le 01-06-11 à 12:34 Modifié à 16:21 19 réactions

Le Nouvel Observateur publie des extraits du livre de Corinne Lepage, « La vérité sur le nucléaire ». Un réquisitoire impitoyable mais surtout une enquête soigneusement étayée.

Au Gouvernement et comme avocate spécialisée sur l’environnement, Corinne Lepage a pu mesurer à quel point notre connaissance du dossier nucléaire est fragmentaire. (c) Afp
RÉAGIR
Le livre de Corinne Lepage, « La vérité sur le nucléaire » à paraître dans une semaine chez Albin Michel et dont nous publions les bonnes feuilles, dans le Nouvel Observateur est un impitoyable réquisitoire. Nous en donnons ici quelques extraits (voir la rubrique Sur le même sujet ci-dessous). Une enquête à l’évidence à charge mais très soigneusement étayée . Il faut reconnaître que l’ancien Ministre de l’environnement d’Alain Juppé connaît son affaire. Elle a pu mesurer au Gouvernement et comme avocate spécialisée sur l’environnement, à quel point notre connaissance du dossier nucléaire est fragmentaire. Tant dans l’opinion publique que dans le personnel politique. Le traumatisme de Fukushima lui permet aujourd’hui de mettre à plat un choix énergétique national qui a toujours été imposé par décret depuis 1974. On retiendra particulièrement l’analyse de la fragilité financière extrême d’ Edf et plus encore d’Areva . L’ambition française d’une souveraineté électrique sans risque et à bas coût serait aujourd’hui un mirage. Pire une imposture que le contribuable pourrait bientôt payer au prix lourd.

Guillaume Malaurie – Le Nouvel Observateur

Publié dans:Energie |on 2 juin, 2011 |Pas de commentaires »

« On ne nous dit pas tout »………………

Inquiétudes autour de l’impact réel de Fukushima en France

26/05/11 à 23:22 13 réactions

La Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité conteste l’évaluation officielle du passage en France du nuage radioactif. Par Bérénice Rocfort-Giovanni

Vue aérienne de la centrale accidentée de Fukushima le 24 mars 2011. (Air Photo Service Co. Ltd., Japan)Vue aérienne de la centrale accidentée de Fukushima le 24 mars 2011. (Air Photo Service Co. Ltd., Japan)

Quand le nuage radioactif provenant de Fukushima a-t-il touché la France ? Et quel a été le niveau de contamination ? La Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) conteste l’évaluation officielle, réalisée par l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), des conséquences sur le territoire de l’accident nucléaire japonais du 11 mars.

Pour l’ISRN, qui se base sur des mesures effectuées par sa station installée au sommet du Puy-de-Dôme, l’arrivée d’une « masse d’air faiblement contaminée » a « probablement » eu lieu au cours de la journée du 24 mars.

La Criirad avance, elle, dans un communiqué, que « la France a été contaminée dès le 22 mars« , soit « deux jours avant la date indiquée » par l’IRSN. Les masses d’air contaminées « ont affecté les trois quarts de la France« , et non pas « le seul sommet du Puy-de-Dôme », souligne aussi la Criirad.

« L’activité de l’iode 131 particulaire était plus de 20 fois supérieure à celle annoncée pour le 24 mars », ajoute-t-elle.

La Criirad a réalisé une cartographie (voir ci-dessous) à partir des « chiffres de l’IRSN et de certains exploitants ».

Une lettre à François Fillon

Dans une lettre adressée au Premier ministre François Fillon et au président de l’IRSN, l’association dénonce de « graves dysfonctionnements » et demande au gouvernement des précisions sur « l’enchaînement des faits et des décisions ».

Les constats de la Criirad concernent « en tout premier lieu » le travail de l’IRSN « mais il est possible que la responsabilité des grands exploitants du nucléaire (…) soit également engagée », ajoute l’association, qui cite EDF, Areva et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

« Pas d’enjeu sanitaire majeur »

« On ne comprend pas », s’indigne Corinne Castanier, directrice de la Criirad, interrogée par Le Nouvel Observateur, « car il n’y a pas d’enjeu sanitaire majeur » .

« Soit c’est une omission, soit il s’agit d’une négligence invraisemblable. »

Selon elle, « les scientifiques se sont fait piéger par la modélisation par Météo France de la dispersion des rejets, par la théorie. Cela voudrait dire qu’ils ont ensuite choisi de mentir à la population pour préserver leur crédibilité. »

« Nous demandons une enquête. Nous voulons voir si la page de Tchernobyl est tournée ».

L’IRSN dénonce « une volonté de nuire »

Didier Champion, directeur de l’environnement et de l’intervention de l’IRSN, voit dans la démarche de la Criirad « une volonté de nuire ».

« La Criirad n’a produit aucun résultat par elle-même », dénonce-t-il. Didier Champion estime que l’interprétation des prélèvements qu’elle propose est « totalement erronée ». « On est sur un phénomène global. Les prélèvements dans l’air ont débuté le 22 mars. Ils montrent une augmentation progressive de la contamination ». Quant à la carte établie par la Criirad, elle est « un non-sens », juge-t-il.

Bérénice Rocfort-Giovanni – Le Nouvel Observateur

Publié dans:Energie |on 27 mai, 2011 |Pas de commentaires »
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