Archive pour la catégorie 'Energie'

Et les tarifs vont augmenter……!

Selon le médiateur de l’énergie, EDF doit de l’argent à deux millions de personnes

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Logo d'EDF.

Logo d’EDF. (AFP Martin Bureau)

    EDF doit rembourser de l’argent trop perçu à des millions de personnes qui ont résilié leur contrat, selon le rapport annuel du médiateur national de l’énergie que s’est procuré le quotidien Le Parisien.

    «EDF est pointé dans ce rapport comme l’un des plus mauvais élèves de l’année», a indiqué le quotidien en mettant en avant le non-remboursement par EDF des trop perçus en cas de résiliation de contrat.

    Le problème «est qu’une partie des consommateurs n’est pas au courant. Pire, même quand ils le sont et envoient un courrier, il arrive dans de très nombreux cas qu’EDF invoque toutes sortes de raisons pour ne pas rembourser», écrit-il.

    «Selon nos calculs, sur 4 millions de particuliers qui résilient leur contrat chaque année (déménagement, changement de tarifs ou fournisseurs, décès), EDF doit de l’argent à deux millions d’entre eux», ajoute-t-il.

    Le quotidien précise qu’une partie des personnes ayant résilié leur contrat ne pourront se faire rembourser automatiquement, si le trop perçu est inférieur à 15 euros. Ils doivent en faire expressément la demande par écrit, ce qu’ils ne font pas toujours. «Si les montants au niveau individuel sont souvent dérisoires, le cumul des sommes en revanche est particulièrement impressionnant», écrit le quotidien qui évalue le montant total du «préjudice» entre 5 et 10 millions d’euros.

    Marc Aldebert, directeur du service national consommateurs d’EDF, a de son côté indiqué au Parisien que le groupe «a pris les dispositions pour mettre en oeuvre les remboursements, conformément à la loi» sur la Nouvelle organisation du marché de l’électricité (Nome), applicable depuis le 1er janvier, qui exige un remboursement automatique des trop perçus.

    (Source AFP)

    Publié dans:Economie, Energie |on 25 mai, 2011 |Pas de commentaires »

    Il aurait du rassurer les Français…………..

    A Gravelines, Sarkozy défend l’atome

    Énergie. Le Président a tenu à rassurer, hier, dans la plus grande centrale d’Europe, le milieu nucléaire.

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    Par GRÉGOIRE BISEAU Envoyé spécial à Gravelines

    Nicolas Sarkozy en visite dans la centrale nucléaire de Gravelines, le 3 mai 2011.

    Nicolas Sarkozy en visite dans la centrale nucléaire de Gravelines, le 3 mai 2011. (AFP Denis Charlet)

      En matière de nucléaire, Nicolas Sarkozy peut au moins se prévaloir d’une incontestable constance : nucléocrate il était, nucléocrate il reste. Et ce n’est pas la catastrophe japonaise de Fukushima qui y change quoi que se soit. Hier, à l’occasion d’une visite au pas de charge (comme il se doit) à la centrale de Gravelines (Nord), le Président, accompagné de Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l’Ecologie, et d’Eric Besson, le ministre de l’Industrie, est venu «manifester la confiance des Français et de la France dans la filière nucléaire […] face au manque de sang-froid de tant d’observateurs».

      Sous un ciel bleu impeccable, ils sont plusieurs centaines d’agents d’EDF et de sous-traitants, rassemblés devant la porte de la plus grande centrale nucléaire d’Europe (six réacteurs qui font travailler jusqu’à 5 000 personnes pendant les périodes de maintenance), à écouter ce qu’ils voulaient entendre. «Moi je suis là, pour entendre le Président nous dire que le nucléaire ça marche, car c’est notre gagne-pain», confie juste un salarié de GDF-Suez, sous-traitant de la centrale. Cinq minutes plus tard la parole présidentielle est au rendez-vous : «On continuera à investir dans le nucléaire. Décider d’un moratoire est une position incompréhensible, c’est attendre que le ciel nous tombe sur la tête, c’est un choix moyennâgeux.» La chancelière allemande, Angela Merkel, qui a choisi d’accélérer la sortie du nucléaire à la suite de la catastrophe de Fukushima, appréciera le propos. Et comme pour prendre les devants d’une possible polémique avec Berlin, le chef de l’Etat corrige : «Je ne suis pas là pour juger ce qui se passe en Allemagne ou en Italie [Rome a repoussé un référendum sur le nucléaire initialement prévu en juin, ndlr].»

      Une demi-heure plus tard, dans le gymnase de Gravelines, à l’occasion d’une table ronde sur la politique énergétique française, le chef de l’Etat en appelle une nouvelle fois au «calme». Car pour lui, «Fukushima n’est pas un accident nucléaire», comme a pu l’être «Tchernobyl». Et de s’interroger à haute voix : «Je me demande parfois si on raisonne.» Présent, le patron d’EDF, Henri Proglio, est évidemment tout miel, à l’écoute de cet irrésistible plaidoyer pour l’atome français. Et ce n’est pas l’avertissement présidentiel qui va le troubler outre mesure : si une centrale montre, à l’issue de l’audit (dont les conclusions sont attendues pour la fin de l’année) «une faiblesse», elle sera arrêtée, a confirmé, hier, Nicolas Sarkozy.

      Le Président n’a pas fait le déplacement dans le Nord-Pas-de-Calais les mains vides. «Plus on a souffert, plus on a le droit d’avoir des raisons d’espérer. Alors je n’ai pas voulu vous laisser seuls», a-t-il déclaré. EDF a donc profité du moment pour officialiser son vieux projet de terminal méthanier, à Dunkerque, un investissement de 1,5 milliard d’euros qui devrait permettre d’augmenter la capacité d’accueil de gaz naturel d’environ 20%. Total prendra une part de 10% dans le projet, pour tenter de faire oublier la fermeture de sa raffinerie des Flandres. Hier, Christophe de Margerie, le patron de Total, a réitéré sa promesse de créer en plus 500 emplois dans la région. Cette fois, c’était Nicolas Sarkozy qui était tout sourire.

      Publié dans:Energie |on 4 mai, 2011 |Pas de commentaires »

      Merci Monsieur Poglio……………….

      Un rapport confirme l’inévitable hausse des prix de l’électricité

      Les tarifs réglementés de l’électricité devront augmenter sensiblement dans les années à venir pour refléter le niveau du prix de gros de l’électricité nucléaire, selon un rapport confidentiel remis aux pouvoirs publics, qui contredit les dénégations du gouvernement sur le sujet.

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      Logo d'EDF photo : Martin Bureau, AFP

      En vertu de la loi sur la Nouvelle organisation du marché de l’électricité (Nome), EDF va devoir vendre une partie de la production de ses centrales nucléaires à ses concurrents à un prix fixé par les pouvoirs publics.

      Afin d’être éclairé dans la fixation de ce prix de gros, baptisé Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh), le gouvernement avait commandé un rapport à une commission présidée par l’ancien directeur de l’Insee Paul Champsaur. Ce rapport n’a pas été publié mais l’AFP s’en est procuré une copie.

      La commission suggérait un prix de 39 euros le mégawattheure (MWh) sur la période 2011-2015. Mardi, le gouvernement l’a fixé à 40 euros au 1er juillet puis à 42 euros au 1er janvier 2012, cédant aux demandes d’EDF.

      En annonçant cette décision, le ministre de l’Energie Eric Besson a nié tout « lien mécanique » entre le prix de l?Arenh et les tarifs appliqués au public.

       

      Le gouvernement a plafonné la hausse de ces derniers à 2,9% jusqu’à juillet 2012 et assure qu’il s’opposera à toute forte augmentation au-delà, s’il devait être maintenu après la présidentielle.

      La commission Champsaur avait mis en garde contre un prix trop élevé de l’Arenh, précisément en raison des répercussions sur l’électricité vendue aux ménages: « Conformément à la loi, le prix de l’Arenh en 2015 devra (…) être +cohérent avec les tarifs réglementés+ », souligne son rapport.

      Actuellement, les Français paient l’électricité nucléaire entre 32 et 34 euros/MWh, selon la commission, soit environ 27% de moins que le prix arrêté.

      Selon le rapport Champsaur, un prix de départ de 39 euros supposerait déjà « une hausse des tarifs réglementés au rythme de l’inflation plus 2% par an (hors taxes) ». Au rythme actuel (2% sur un an en avril), cela aboutirait à une hausse des tarifs de 4% par an. Et c’est sans prendre en compte la hausse de la CSPE, taxe finançant notamment les énergies renouvelables, qui devrait engendrer des hausses de facture de 2 à 3% par an ces prochaines années.

      Avec un prix de départ de 42 euros/MWh, la hausse des tarifs réglementés sera supérieure, de 2,5% par an en plus de l’inflation, estime le rapport.

      Le collectif CLEEE, rassemblant les entreprises grosses consommatrices d’électricité comme la SNCF, France Télécom, Carrefour ou Accor, s’est dit « préoccupé » mercredi par le prix de 42 euros choisi par le gouvernement, prédisant « des conséquences non seulement sur le pouvoir d?achat mais aussi sur la compétitivité des entreprises et l?emploi en France ».

      Alors que la loi Nome avait pour objectif de maintenir des prix compétitifs en France tout en favorisant le développement de la concurrence, le rapport Champsaur prévenait aussi qu’un prix trop élevé risquait d’entraver le développement de la concurrence sur le marché de l’électricité.

      « Selon un fournisseur alternatif (concurrent d’EDF, ndlr), le prix de l’Arenh maximum qu’il peut supporter pour continuer à servir le marché de masse est de l’ordre de 38 euros/MWh », note-t-il.

      « Un prix de départ nettement supérieur accroîtrait la probabilité d’un retrait de fournisseurs alternatifs du marché de masse », relève le texte.

      Dans leur conclusion, les experts précisent toutefois qu’ils ont rédigé ces analyses avant la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon et que « les calculs de coût de l’électricité » nucléaire devront être révisés en conséquence.

      Publié dans:Economie, Energie |on 21 avril, 2011 |Pas de commentaires »

      Libres propos…(01/04/2011)

      Denis Baupin : Sarkozy victime d’un « aveuglement scientiste » sur le nucléaire

      En pleine catastrophe de Fukushima, la position du chef de l’Etat français sur le nucléaire civil a quelque chose d’indécent, estime Denis Baupin, maire-adjoint de Paris chargé de l’Environnement et du Plan climat. Interview, par Louis Morice.

        Denis Baupin, adjoint EELV au maire de Paris chargé de l'environnement. (c) AfpDenis Baupin, adjoint EELV au maire de Paris chargé de l’environnement. (c) Afp

        Comment expliquez-vous l’acharnement de Nicolas Sarkozy à défendre la « pertinence » du choix de l’énergie nucléaire pour la France ?

        - Il s’agit d’un aveuglement scientiste ! Sa conviction fonctionne comme une foi ! En plein débat sur la laïcité, c’est un comble ! Il faut pourtant devenir laïc sur ce sujet : il n’y a pas en France un messie particulier qui protégerait le pays du risque nucléaire. Nous ne sommes pas plus à l’abri que des pays comme les Etats-Unis ou la Russie qui ont déjà connu des accidents. La France n’est pas l’exception qui maîtriserait le nucléaire mieux que les autres. En pleine catastrophe de Fukushima, cela a quelque chose d’indécent. Même l’EPR n’apporte pas véritablement de nouvelles garanties.
        Mais nous ne sommes pas naïfs. Nous connaissons les enjeux financiers. Les Verts ne disent pas « fermons les centrales du jour au lendemain ». Nous demandons de commencer par fermer les plus anciennes et d’arrêter d’en construire de nouvelles. Il est maintenant urgent de développer les énergies alternatives. Cet engagement est d’autant plus important que ce secteur est particulièrement créateur d’emplois. Un mouvement de transition énergétique doit être mis en place.

        La France a pourtant engagé une amorce de virage en faveur des énergies renouvelables !

        - Qui a très vite tourné court. Toutes les incitations ont été supprimées. Comme dans toute religion, lorsqu’il existe des croyances concurrentes, on essaie de les éliminer. Dans les domaines du solaire et de l’éolien, le gouvernement ne leur a certes pas coupé la tête, mais il leur a bien coupé les pattes. La législation mise en place rend le développement des énergies renouvelables extrêmement complexe. C’est tout de même un comble que la législation actuelle exige de prévoir le démantèlement de l’éolien mais ne réclame rien de tel dans le nucléaire.

        L’engagement du président de la République de fermer les centrales qui ne passeraient pas les tests de résistance vous satisfait-il ?

        - Comment pourrions-nous être satisfaits ? Devant l’Europe, la France a refusé que les tests qui vont être faits prennent en compte le risque terroriste ou le crash d’un avion. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cette annonce est particulièrement anxiogène.
        Cette promesse n’a aucun sens puisque ces tests ont déjà été effectués. On est en plein dans le syndrome du contrôleur contrôlé. Nicolas Sarkozy s’assure que le résultat de l’expertise va lui convenir. Cette mascarade est d’autant plus grave qu’il y a une absence totale de pluralisme. La France est parvenue à imposer que seules les autorités de sûreté nationale effectuent les tests. Il n’y a aucun accès possible pour les experts indépendants ! Ce système est totalement incestueux.

        Interview de Denis Baupin, membre du bureau exécutif d’EELV, par Louis Morice

        (le jeudi 31 mars 2011)

        Libres propos...(01/04/2011) dans Energie (function(){document.write(‘

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        Publié dans:Energie, Politique |on 1 avril, 2011 |Pas de commentaires »

        L’édito de Nicolas Demorand (25/03/11)…………

        Choix

        Par Nicolas Demorand

          La catastrophe oblige à penser. Et, on l’espère, à agir. Après le fracas meurtrier du tremblement de terre et du tsunami, après la sidération et l’effroi, la grave crise nucléaire qui frappe aujourd’hui le Japon rouvre des questions qu’on imaginait définitivement tranchées ou totalement taboues. La principale : l’énergie nucléaire est-elle notre destin ? En France, pays nucléarisé à l’extrême, ce débat d’actualité et d’avenir est aussi une page d’histoire où l’on croise De Gaulle, Pompidou et la farouche volonté d’indépendance, y compris énergétique, du pays, le tout baigné dans l’optimisme et le modernisme technologico-administratifs des Trente Glorieuses. A ce titre, nos centrales sont presque des lieux de mémoire de la République et incarnent toutes les composantes d’une mythologie nationale dont on ne discute pas, ou plus, mais devant laquelle on s’incline. Fukushima balaye tout cela et met les scientifiques, les politiques, les citoyens face à leurs responsabilités. Aux scientifiques, l’obligation de penser le progrès à la lumière crue de la catastrophe et non plus seulement du risque. Autant admettre d’entrée que le pire est certain, cela clarifie les idées. Aux politiques, ensuite, la nécessité de donner une chance égale à toutes les énergies, à commencer par celles qui pourraient être alternatives au nucléaire, afin que les choix restent ouverts. Ce qui implique également pour eux, sur ce sujet comme sur les autres, de se projeter sur le temps long, là où triomphent, de plus en plus et peut-être de manière irréversible, l’urgence et le court terme. Aux citoyens, enfin, de faire vivre dans un sens ou un autre ce débat avec leur bulletin de vote.

          Publié dans:Energie |on 25 mars, 2011 |Pas de commentaires »

          Libres propos d’Eva Joly…..

          17/03/2011

          Eva Joly : « Il faut sortir de la culture d’omerta du nucléaire »

          POLITIQUE - Eva Joly, députée européenne d’Europe Ecologie Les Verts, était en déplacement à Lyon hier, pour soutenir plusieurs candidats aux cantonales. A Villeurbanne, puis à la Croix-Rousse, où elle a tenu un meeting devant plus de 300 personnes chauffées à blanc par l’accident nucléaire au Japon. Entretien. 

          Vous étiez à Villeurbanne où les tensions entre les candidats aux cantonales d’Europe Ecologie Les Verts et du PS sont très vives (1). Le maire socialiste de Villeurbanne, Jean-Paul Bret s’est d’ailleurs indigné de la « surexploitation » des catastrophes survenues au Japon par plusieurs responsables de votre mouvement ; il évoque un « manque d’éthique ». Que vous inspirent ces critiques ?

          Il faudrait analyser pourquoi les socialistes nous attaquent de façon aussi vile. C’est notre discours depuis 40 ans. Faudrait-il qu’on se taise alors que tout ce que nous craignons se confirme ? Malheureusement, l’actualité nous donne raison. Ces attaques n’ont qu’une raison : elles viennent de pro-nucléaires qui n’assument plus leur pro-nucléarité. Et c’est particulièrement vrai pour les élus locaux de votre région. Alors ils n’ont plus qu’une parade : l’attaque. C’est presque diffamatoire.

          Immédiatement après l’accident nucléaire au Japon, votre collègue Philippe Cochet a réclamé un référendum sur le sujet. Qu’en pensez-vous ?

          Il n’y a jamais eu de débat public pour savoir si la France voulait être le pays le plus nucléarisé au monde. Il faut que nous sortions de cette culture d’omerta et de silence héritée de la culture de l’atome. En France, le développement du nucléaire civil trouve son origine dans le nucléaire militaire. Or les militaires ont amené avec eux la culture du silence.

          C’est désormais une culture du 20e siècle, quand il était encore possible de maîtriser l’info. Mais avec les réseaux sociaux et Wikileaks, les secrets vont de plus en plus être divulgués. Nous avons besoin que l’agence de sécurité nucléaire nous ouvre toutes les archives des incidents survenus et que ces documents puissent être examinés de façon contradictoire pour déterminer ce qu’il faut faire. Mais nous savons d’ores et déjà que les centrales de Tricastin et du Budget, dans votre région, et celle de Fesshemein sont les plus anciennes et placées sur des zones sismiques.

          Enfin, il faut revenir sur la récente décision totalement absurde de diminuer le photovoltaïque, tuant cette filière en France, et arrêter les projets de nouvelles centrales nucléaires et la folie de l’ITER (2) qui absorbe des milliards.

          Pensez-vous que les contextes national et international vont très fortement peser sur ces élections cantonales  ?

          On va être étonnés du résultat des écologistes aux cantonales, peut-être pas en nombre d’élus mais en suffrages obtenus. Tout simplement parce que nous avons fait campagne ! Nous menons une vraie campagne lors de laquelle nous parlons de ce qui intéresse les gens. Il y a aussi le fait que les autres partis ne font pas le ménage chez eux, persistent à être dans le cumul et les mandats à répétion. Or il y a une aspiration à plus d’éthique en politique.

          Vous êtes précisément dans le Rhône, présidé depuis plus de 20 ans par l’actuel garde des sceaux, Michel Mercier qui cumule plusieurs mandats…

          Je parle en général, et pas simplement du Rhône. C’est une tendance générale, et pas nouvelle. A Marseille, Guérini (PS) fait exactement ce que nous dénonçons. C’est une dynastie, du népotisme, des situations malsaines. Hier, j’étais en meeting à Grenoble devant 600 personnes ; on se rappelle d’Alain Carignon (RPR) qui continuait à diriger Grenoble depuis sa prison.

          Vous faites le tour de France pour soutenir les candidats. Etes-vous là en tant que future présidentiable ?

          J’ai fait campagne de la même façon pour les Européennes et les Régionales. J’ai envie qu’Europe Ecologie continue de progresser. Les candidats m’invitent à venir les soutenir et je viens avec plaisir. Ils portent tous la conscience que la transformation écologiste de la société commence au département.

          Par ailleurs le spectacle déplorable du fonctionnement de nos institutions, l’exercice solitaire et tout puissant du pouvoir, la gestion des intérêts d’une partie de la population et pas de l’intérêt général, peuvent inciter les citoyens à protester.

          N’est-ce pas là un discours qui peut rejoindre celui de Front national ?

          Le problème n’est pas le discours, mais la réalité. Notre démocratie dysfonctionne et je pense qu’Europe Ecologie Les Verts a une réflexion et des réponses à apporter. Nous porterons les institutions de façon respectueuse. Les écologistes sont les seuls à faire la réplique au Front national. Je suis d’accord avec Marine Le pen quand elle dénonce les multinationales, mais pas du tout avec les réponses qu’elle apporte. Nous sommes porteurs d’un vrai projet de société. Les citoyens commencent à se rendre compte que nous avions raison : pour les OGM, les abeilles, la pollution, les pesticides, l’absence de contrôle sérieux des médicaments… et le nucléaire.

          recueilli par Anne-Caroline JAMBAUD

          (1) En juin dernier, lors d’une cantonale partielle à Villeurbanne centre, le candidat socialiste l’avait emporté de 11 voix sur la candidate écologiste, par ailleurs adjointe à la mairie de Villeurbanne. Jugeant le maintien de son adjointe au 2nd tour « déloyal », le maire socialiste lui avait retiré sa délégation.

          (2) ITER : prototype de réacteur nucléaire à fusion en construction à Cadarache dans les Bouches du Rhône.

          Publié dans:Energie |on 17 mars, 2011 |Pas de commentaires »

          L’édito de Danièle Sallenave (17/03/2011)…………

          Fin de l’histoire et fin du monde

          46 réactions

          Par Danièle Sallenave

          «Fukushima», la centrale nucléaire japonaise, est aujourd’hui, dans le monde entier, synonyme de menace invisible et de mort annoncée. Mais un autre nom semble lui faire écho. Celui de Francis Fukuyama qui, en 1989, dans un article retentissant, avait prédit que le triomphe de l’économie de marché sur le communisme mettrait un terme définitif à l’«histoire» de l’humanité. Petite parenthèse : c’est la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, en 1986, qui avait porté les derniers coups à l’Union soviétique… Ce qui semblait avoir échappé à Fukuyama.

          L’article de Fukuyama était moins un constat qu’une prophétie, une révélation. En grec : une apocalypse. L’apocalypse du bonheur, tout à fait dans la tradition religieuse. Fin des guerres, développement de la technique, âge d’or de la démocratie, du marché et de la consommation. L’accident nucléaire de Fukushima a fait de nouveau retentir les trompettes de l’apocalypse jusque dans les propos du commissaire européen à l’Energie. Décidément le vocabulaire religieux a la vie dure ! Cette fois, ce n’est plus la «fin de l’histoire», qui est annoncée, mais bel et bien la «fin du monde» naturel, historique et humain… Mais pas de chance pour Fukuyama. Ce qui avait ruiné le système soviétique menace de ruiner à son tour celui qui en a triomphé. Ce qu’annonce Fukushima, en effet, ce n’est pas la victoire, mais la condamnation d’un capitalisme de l’hyperconsommation et de l’hypertechnicité.

          Espérons qu’il restera des hommes pour profiter de la leçon.

          Dernier ouvrage paru: «la Vie éclaircie» (Gallimard, 2010)

          Publié dans:Ecologie, Energie |on 17 mars, 2011 |Pas de commentaires »

          Une analyse de Médiapart…………….

          La France à l’abri d’un accident japonais?

          Edition :Les invités de Mediapart

          Alors qu’une succession de dysfonctionnements tels qu’au Japon «peut tout aussi bien se produire sans le moindre tremblement de terre»,  affirment Benjamin Dessus et Bernard Laponche, responsables de l’association Global Chance, «il n’y a plus de pilote dans l’avion de la sûreté».

          Les deux graves accidents en cours sur deux des réacteurs de la centrale de  Fukushima Daiichi sont présentés en France par les porte-parole officiels comme la conséquence très spécifique d’un événement très exceptionnel et tout à fait improbable en France, un tremblement de terre de magnitude 8.9 et le tsunami qui s’en est suivi. Il est parfaitement exact que le cumul de ces événements a été le déclencheur de la séquence qui conduit à la situation actuelle: arrêt automatique des réacteurs à la détection de la secousse, comme prévu, réacteurs qu’il faut cependant continuer à refroidir par une circulation d’eau.

          Mais la perte de l’alimentation électrique extérieure entraînée par l’effondrement du réseau après l’arrêt brutal de 11 réacteurs du pays implique de mettre en route les diesels de secours dont dispose la centrale pour actionner les pompes de circulation d’eau nécessaire au refroidissement. Et cette fois, c’est le tsunami qui en est responsable, semble-t-il: les diesels inondés refusent de se mettre en marche. D’où la surchauffe dans le cœur du réacteur avec les conséquences qui se déroulent actuellement sur les deux réacteurs accidentéset dont l’issue peut conduire  à une catastrophe.

          Mais ce qu’omettent volontairement de signaler nos autorités est que cette succession de dysfonctionnements peut tout aussi bien se produire sans le moindre tremblement de terre.

          Les arrêts programmés ou intempestifs de réacteurs pour des incidents mineurs ne sont en effet pas rares. Pas de problème si les pompes de circulation continuent à être alimentées normalement. Mais la perte du réseau extérieur peut se produire pour bien d’autres raisons que sismiques, accident sur une ligne de très haute tension, sabotage, etc. Restent alors les diesels. Il n’y a pas besoin d’un tsunami pour les neutraliser par noyade. Au cours de la tempête de 1999, à la centrale du Blayais dans l’estuaire de la Gironde, il a suffi de la conjugaison d’une grande marée et d’une dépression atmosphérique pour obtenir le même résultat: perte de l’alimentation électrique des pompes et perte d’une grande partie des informations sur l’état de la centrale. L’accident a été évité de justesse. Bien entendu, il y a bien d’autres raisons qui peuvent provoquer des pannes sur ces diésels de secours.

          C’est ainsi qu’on a appris, il y a une quinzaine de jours, que dans huit des réacteurs français, des pièces essentielles des diesels de secours, «les coussinets», étaient défectueux et pouvaient fort bien entraîner la panne sèche sur ces diesels. On a appris également que dans 34 réacteurs du parc nucléaire français, le système d’injection de secours pouvait ne pas fonctionner avec la précision requise par la sûreté nucléaire. Et l’Autorité de sûreté française de déclarer benoîtement que, dans le cas d’une fuite sur le circuit primaire, «le cœur du réacteur pouvait ne pas être correctement refroidi», reconnaissant par là même la possibilité, sur ces 34 réacteurs, d’un enchaînement d’incidents successifs analogues à ceux que connaît aujourd’hui la centrale japonaise.

          Cette même Autorité de sûreté, depuis le début des problèmes japonais, se distingue par sa langue de bois. Son président a poussé le bouchon jusqu’à déclarer, après une première déclaration lénifiante qui n’apportait pas la moindre information, qu’il refusait tout simplement de répondre aux questions éventuelles… Quant à Eric Besson, dans sa dernière conférence de presse, il a affirmé qu’en France, toutes les précautions concernant les séismes et les inondations étaient prises depuis l’origine sous l’autorité parfaitement indépendante de l’ASN…

          On a le sentiment inquiétant qu’en France aujourd’hui, il n’y a plus de pilote dans l’avion de la sûreté. Une ASN, indépendante peut être, mais qui n’a pas l’air de s’inquiéter le moins du monde de défauts génériques dont elle annonce elle-même qu’ils pourraient conduire à des catastrophes, un gouvernement aveuglé par son ambition industrielle, qui préfère fermer les yeux et s’abriter derrière l’Autorité de sûreté pour ne prendre aucune décision de précaution qui pourrait nuire  à l’industrie qu’il soutient. Et à part quelques exceptions, silence presque total des élus du peuple qui devraient se préoccuper de la sécurité des citoyens.

          Publié dans:Energie |on 15 mars, 2011 |Pas de commentaires »

          On est les meilleurs…jusqu’à la catastrophe…………

          « Pas
          question de sortir du nucléaire » pour Nicolas Sarkozy

          « La France est le pays qui a le secteur nucléaire le plus sécurisé », a
          déclaré le chef de l’Etat alors que le débat sur le nucléaire civil semble
          relancé par la crise japonaise.

          Le président Nicolas Sarkozy. (c) Afp Le président Nicolas Sarkozy. (c) Afp

          Nicolas Sarkozy a dit, lundi 14 février devant ses
          conseillers et quelques responsables UMP réunis à l’Elysée, qu’il n’était
          « évidemment pas question de sortir du nucléaire » pour la France qui a, selon
          lui, le parc « le plus sécurisé », ont rapporté à l’AFP des participants.

          « La France est le
          pays qui a le secteur nucléaire le plus sécurisé et c’est d’ailleurs pour cela
          qu’on a perdu des appels d’offres aux Emirats. On était plus
          cher
          parce qu’on apportait plus de sécurité« , a
          expliqué le chef de l’Etat cité par deux participants.
          Le président Sarkozy
          faisait allusion à l’échec français dans un appel d’offres fin 2009 aux Emirats
          Arabes unis, pour un contrat de 20,4 milliards de dollars portant sur la
          fourniture de réacteurs EPR.
          « Il a ensuite disserté sur l’EPR (centrale
          nucléaire nouvelle génération) pour dire que ‘ça résisterait à tous les missiles
          et que même si un (Boeing) 747 tombait sur le chapeau d’une centrale nouvelle
          génération, le réacteur résisterait grâce à un système de protection à double
          coque’ », a précisé un responsable UMP. « Il faut donc raison garder », a dit le
          chef de l’Etat.
          « Le savoir-faire français »

          Puis il a fixé la ligne à tenir: « pas question de sortir du nucléaire,
          maintien de l’indépendance énergétique de la France, maintien de notre politique
          de diversification des énergies renouvelables et maintien de notre politique de
          réduction des consommations d’énergies », selon des participants.
          Nicolas Sarkozy a insisté sur la nécessité de « défendre d’une
          manière générale le savoir-faire français dans le nucléaire comme dans tous les
          autres domaines », a ajouté un responsable UMP.
          Le Premier ministre
          François Fillon, de même qu’une partie de l’état-major de
          l’UMP, dont son secrétaire général Jean-François Copé et ses
          deux adjoints Marc-Philippe Daubresse et Hervé Novelli, assistaient à cette
          « réunion opérationnelle ».
          Le secrétaire général de l’Elysée, Xavier Musca,
          participait à cette réunion.
          L’ex ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux,
          et l’un de ses proches, Edouard Courtial, délégué général de l’UMP en charge des
          fédérations, étaient également présents.
          (Nouvelobs.com avec AFP)
          On est les meilleurs...jusqu'à la catastrophe............ dans Ecologie

          Publié dans:Ecologie, Economie, Energie |on 15 mars, 2011 |Pas de commentaires »

          Rigueur soiciale……..?

          Un sommet social à l’Elysée sous le signe de la rigueur

            AFP AFP

          Cette rencontre réunissant patronat et syndicats devrait déboucher sur la prolongation d’aides aux entreprises pour le soutien de l’emploi. Mais les syndicats sont pessimistes sur la reconduction des aides aux ménages modestes et aux salariés précaires.

          Un sommet social, réunissant patronat et syndicats autour du président, se tient lundi 10 mai après-midi à l’Elysée pour un point sur les mesures anti-crise, dans un contexte de gel des dépenses de l’Etat pendant trois ans, qualifié de « plan de rigueur » par les syndicats.

          Cette rencontre, qui ne portera pas sur les retraites, devrait déboucher sur la prolongation d’aides aux entreprises pour le soutien de l’emploi, arrêtées en février 2009. Mais les syndicats sont pessimistes sur la reconduction des aides aux ménages modestes et aux salariés précaires.

          Cinq d’entre eux (CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa), qui ont annoncé une journée « de grèves et de manifestations » le 27 mai pour les salaires, l’emploi et les retraites, réclament au contraire « une relance économique intégrant la satisfaction des besoins sociaux ».

          FO, qui a appelé seule à une grève générale le 15 juin, juge aussi prioritaires une « relance de l’économie » et « une grande réforme fiscale ».

           

          Le dispositif « Zéro charges »

          Le climat du sommet s’annonce donc morose, après la décision – sur fond de tourmente financière en Europe – du Premier ministre François Fillon de geler « en valeur » les dépenses de l’Etat pendant les trois ans à venir, et de soumettre à « un réexamen » les aides sociales et à l’emploi.

          Selon Le Parisien Dimanche, le dispositif « Zéro charges » pour les entreprises de moins de dix salariés qui recrutent – d’un coût de 400 millions d’euros en 2009 – devrait être recentré sur l’emploi des seniors.

          Les aides aux entreprises embauchant des apprentis et à celles recourant au chômage partiel seraient prolongées.

           

          Certaines aides victimes de la rigueur ?

          Mais la réduction d’impôts dont ont bénéficié plus de trois millions de foyers modestes en 2009 pourrait faire les frais de la rigueur, de même que la prime de 500 euros pour certains chômeurs non indemnisables, qui avait été instaurée en avril 2009.

          Laurence Parisot, la patronne du Medef, a pour sa part souligné vendredi sur i-Télé que « personne ne remet(tait) en cause et certainement pas le Medef, tout ce programme d’accompagnement de ceux qui traversent des moments difficiles ».

          Pour sa part, le président de l’UPA (artisans), Jean Lardin, compte demander à Nicolas Sarkozy « de prendre garde au pouvoir d’achat des Français ».

          (Nouvelobs.com)

           

           

          Rigueur soiciale........? dans Energie

          Publié dans:Energie, SOCIAL |on 10 mai, 2010 |Pas de commentaires »
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