Archive pour la catégorie 'Energie'

Ca continue……

Incident à la centrale nucléaire du Cruas en Ardèche

L’arrêt d’un réacteur après une perte de refroidissement n’a pas eu de conséquence pour l’environnement, assure l’Autorité de sûreté nucléaire.

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La centrale nucléaire de Cruas en Ardèche, en 2005.

La centrale nucléaire de Cruas en Ardèche, en 2005. (© AFP Jean-Philippe Ksiazek)

Un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) a été mis à l’arrêt mardi soir à la suite d’un «incident» lié à une perte de refroidissement, sans conséquence sur l’environnement, a annoncé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans un communiqué.

Informée par EDF mardi à 23H50, l’ASN a précisé avoir envoyé deux inspecteurs sur le site.

EDF a déclenché le «plan d’urgence interne sur le réacteur n°4 du site» de Cruas et mis ce réacteur «à l’arrêt conformément aux procédures», a ajouté l’ASN.

«Selon EDF, cette situation est la conséquence de la perte du refroidissement de certains systèmes du réacteur qui est assurée par l’eau du Rhône» et «cet événement trouve son origine dans l’afflux massif de débris végétaux charriés par le Rhône», a poursuivi l’Autorité, ajoutant qu’EDF s’efforçait «de retirer les débris végétaux à l’origine de l’incident».

Dans un autre communiqué diffusé à 05H30, l’ASN a précisé qu’EDF l’avait informée «que le refroidissement par le Rhône a maintenant été récupéré».

L’incident a été classé au niveau 2 de l’échelle INES, qui en compte 7, a indiqué l’ASN qui a affirmé que «la sûreté de l’installation est restée assurée tout au long de cet incident, qui n’a pas eu de conséquences sur l’environnement».

La centrale de Cruas, construite au début des années 1980, est installée au bord du Rhône, près de Montélimar.

(Source AFP)

Publié dans:Energie |on 2 décembre, 2009 |Pas de commentaires »

On se sent en sécurité…..

Cadarache : après le plutonium, l’uranium…

Publié le lundi 26 octobre 2009 à 08H42

Le CEA a constaté cette fois des quantités d’uranium supérieures à la limite autorisée.

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Après le dossier du plutonium, celui de l’uranium. Un écart de 6kg par rapport à la quantité maximale autorisée a été constaté.

Photo Bruno Souillard

On se sent en sécurité..... dans Energie

C’est un peu l’histoire qui se répète… Après le dossier du plutonium révélé le 6 octobre dernier, c’est cette fois-ci de l’uranium légèrement enrichi (enrichissement inférieur à 1,65%) qui a été retrouvé en quantités supérieures à la limite autorisée, sur le site de Cadarache.

Alors que les députés viennent de demander la création d’une commission d’enquête parlementaire afin de comprendre pourquoi la présence de plutonium sous forme de poussières dans un laboratoire en cours de démantèlement a été sous-estimée (39kg retrouvés au lieu des 8 kg évalués), le Commissariat à l’énergie atomique a annoncé hier matin la découverte d’un écart de 6 kg d’uranium légèrement enrichi par rapport à la limite autorisée, fixée à 4 kg, dans une cellule destinée à traiter des combustibles issus de réacteurs nucléaires.

C’est dans le cadre d’un bilan de la rétention de matière dans les installations faisant l’objet d’assainissement que le CEA a constaté cette rétention d’uranium de 10 kg, dans la cellule blindée C1 de l’installation Star (station de traitement d’assainissement et de reconditionnement). L’incident qui n’a entraîné « à aucun moment« , selon le Commissariat, « de risques pour le personnel, la population avoisinante ou l’environnement« ,a été signalé jeudi à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Le CEA a proposé de classer cet incident au niveau1 sur une échelle spécifique que en compte sept. « Nous avons réagi au moment où nous avons constaté cet écart, précisait-on hier au CEA de Cadarache. Nous avons engagé 8 milliards de travaux d’assainissement sur deux ans. Il est normal de trouver des dépôts de matières. »

Pour Stéphane Lhomme, porte-parole de l’association « Sortir du nucléaire », « la situation est plus grave que cela. Cadarache regroupe des installations obsolètes. Le plutonium, il y a quinze jours, l’uranium aujourd’hui, on peut s’attendre à d’autres mauvaises surprises. Il n’est pas certain que la commission d’enquête parlementaire soit créée. À sa place, nous préférerions la constitution d’une commission internationale d’experts indépendants qui serait à même de dire ce qui se passe sur les sites nucléaires« .

Geneviève Van Lède

Publié dans:Energie |on 26 octobre, 2009 |Pas de commentaires »

Tempête dans un verre d’eau……

Le plutonium de Cadarache : la vraie histoire

15 oct
2009
CarteWeb_Cadarache  L’affaire du plutonium de Cadarache suscite de violentes polémiques. Voici la vraie histoire. Elle dégonfle le bulle médiatique, et pose la question de l’attitude de l’Autorité de sûreté nucléaire.

L’Atelier de technologie plutonium (ATPu) du centre du Commissariat à l’énergie atomique de Cadarache fait partie de ses plus anciennes installations. Elle affiche 40 ans au compteur, et, dès 1998, l’Autorité de Sûreté Nucléaire avait demandé au propriétaire (CEA) et à l’exploitant (Areva) d’en organiser la fin de vie et le démantèlement. Ces derniers ont obtempéré… lentement.

C’est là qu’on été fabriqués les premiers combustibles au plutonium. Soit pour les réacteurs à neutrons rapides (Phénix, Superphénix). Soit, à partir de 1992, pour les MOX (mélange d’uranium et plutonium) mis dans les réacteurs à neutrons lents d’EDF, avant que l’usine Melox de Marcoule, très automatisée, ne prenne le relais en 1995. Son exploitation commerciale s’est terminée en 2003, lorsque Melox a pu assurer toute la production à elle seule. Puis, en 2004, s’y est déroulée une ultime opération – plutonium for peace – par laquelle Areva a démontré au gouvernement américain qu’il était possible de transformer leur plutonium militaire excédentaire – issu du démantèlement des armes nucléaires en raison des accords avec la Russie – en combustibles pour leurs centrales nucléaires.

Dans cet atelier, la fabrication des pastilles – l’élément de base du combustible nucléaire qui est ensuite assemblé en « crayons », puis ces derniers glissés dans des gaines elles-mêmes réunies en un assemblage – se faisait « à la main ». Plus exactement dans des « boites à gants ». Des sortes d’aquarium, de deux à quatre mètres de côté, dans lequels les opérations sont réalisées à l’aide de gants fixés aux parois.

Quelles opérations ? Les techniciens y introduisaient des poudres d’uranium et de plutonium, qu’il fallait ensuite mélanger, compacter, cuire pour obtenir les fameuses pastilles. Dès lors, chacun savait que de petites quantités de  poudres, invisibles à l’oeil car très diluées sur les parois, où cachées dans des recoins de la boite ou sous des équipements, allaient nécessairement échapper à la comptabilité.
Car comptabilité il y avait… Puisque toutes ces matières nucléaires (on ne parle que de plutonium mais il y a en réalité plus d’uranium…) sont pesées avant et après opérations dans la boite à gants. Sauf que cette mesure s’effectuait… au gramme près. Donc toute perte inférieure à cet ordre de grandeur, un chouia de poudre, laissée dans la boite, disparaissait de la comptabilité.

Le processus s’est étalé sur des dizaines d’années, et environ 450 boites à gants… et 350 tonnes de combustibles produits. En conséquence, raconte Henri Maubert, ex-responsable de la radioprotection de l’Atelier «lorsque l’Atelier a été fermé à l’exploitation en 2004, nous savions que nous allions trouver un peu de plutonium et d’uranium dans les boites à gants quand nous allions les ouvrir, les casser, et les démanteler de manière définitive».

A partir de 2004, l’Atelier est petit à petit vidé de toutes ses matières nucléaires (combustibles ratés, rebuts…). puis, en 2008, les opérateurs s’attaquent aux 400 boites à gants. Ils travaillent dans une cellule spéciale, confinée, en scaphandre et avec un masque respiratoire. Il faut dire que «le niveau de radioprotection et les consignes de sécurités sont les mêmes que lors de l’exploitation de l’atelier», précise Maubert, donc très surdimensionnés relativement à ce qui reste.

C’est là qu’ils ont une surprise. Dans certaines boites à gants, les résidus de poudres d’uranium et de plutonium sont plus abondantes que prévu. Combien ? «Au maximum de ce que l’on a trouvé, 1 kg plutonium dans une boite», précise Maubert. Cela semble beaucoup, mais le plutonium, c’est dense et lourd… cela ne représente qu’un verre de cantine d’oxyde de plutonium et d’uranium au maximum par boite. Il y en a en très faibles quantités dans la plupart, et l’essentiel dans une quarantaine de boites, celles où le plutonium et l’uranium étaient sous forme de poudres.

Lorsqu’ils découvrent le pot aux roses, en juin dernier, les techniciens du CEA en avertissent les responsables. Puis, le 11 juin, une équipe de l’ASN passe à Cadarache pour préparer une visite d’Euratom. Les responsables du centre communiquent l’information à l’ASN à cette occasion, mais décident de ne pas la formaliser par écrit en attendant d’avoir démantelé plus de boites à gants afin de fournir une estimation du total plus précise. En outre, le 1er juillet, ils donnent la même information aux inspecteurs de l’IRSN qui sont là à la demande du Haut fonctionnaire de défense. Ils pensent ainsi agir correctement.  Erreur…

Après avoir démantelé 40% des boites à gants, ils refont leurs calculs, et estiment alors que, sur les 400 boites, ils vont se retrouver avec un maximum de 39 kg de plutonium dans le mélange de poudres. Le 6 octobre, ils font alors une déclaration écrite d’incident à l’ASN avec cette nouvelle estimation.

Puis, coup de tonnerre ! Le communiqué de l’ASN tombe hier, décrétant l’arrêt de toutes les opérations de démantèlement. Et, surtout, évoquant des risques de «criticité», lors de l’exploitation de l’atelier (risques donc, rétroactifs).

Henri Maubert ne le dit pas, mais il en a gros sur la patate. Selon lui, les marges de sécurité imposées lors de l’exploitation était telles que jamais cette marge n’a été véritablement entamée même dans la boite avec le maximum de «poudre de plutonium en trop, soit un kg». Il souligne que ces marges sont très larges «même lors de l’incident de 2006, lorsqu’une erreur a conduit à doubler la charge de plutonium d’un broyeur, on était loin de la masse critique». Autrement dit, toutes les spéculations sur un risque d’explosions nucléaires, agitées par exemple par Yves Cochet, mais aussi évoquées par le communiqué de l’ASN lui semblent farfelues.

A l’évidence, l’ASN sait cela. A l’évidence, elle connaissait l’histoire depuis juin dernier. Pourquoi, alors un communiqué aussi «dur», s’interroge Maubert. C’est que l’ASN doit prouver qu’elle joue son rôle de gendarme du nucléaire. Quitte parfois, à déclencher une tempête dans une boite à gants.

Publié dans:Energie |on 16 octobre, 2009 |Pas de commentaires »

Inquiétant, non…….?

PLUTONIUM

Incident nucléaire : du plutonium échappe à l’inventaire à Cadarache

NOUVELOBS.COM | 15.10.2009 | 09:34

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Le Commissariat à l’énergie atomique a repéré sur le site de Cadarache des dépôts de plutonium supérieurs à ses prévisions. « De quoi faire environ cinq bombes nucléaires », selon Greenpeace.

L'entrée du CEA de Cadarache (AFP)

L’entrée du CEA de Cadarache (AFP)
 

Le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo a réclamé mercredi 14 octobre « la transparence la plus complète » après qu’on ait découvert dans un atelier en cours de démantèlement au site du Commissariat à l’énergie atomique de Cadarache que la quantité de plutonium entreposé avait été fortement sous-estimée. L’incident, qui aurait été caché plus de trois mois, a été classé au niveau 2 de l’échelle internationale de gravité des événements nucléaires par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Dans un communiqué, Jean-Louis Borloo « regrette profondément qu’un tel délai se soit écoulé entre la découverte de cette situation et sa déclaration ». « Cette transparence et cette exigence de sécurité sont les conditions incontournables de la fourniture d’électricité d’origine nucléaire. Elles seront respectées », promet-il.

« Une des situations les plus critiques »

« Nous estimons que la découverte à Cadarache de plusieurs kilos de plutonium ayant échappé à tout inventaire constitue une des situations les plus graves et les plus critiques que l’on ait pu rencontrer dans une installation nucléaire depuis longtemps. C’est tout simplement hallucinant » a réagi le responsable de la campagne énergie/nucléaire de Greenpeace France, Yannick Rousselet. « Uranium de retraitement abandonné en Russie, kilos de plutonium oubliés à Cadarache: comment l’industrie nucléaire ose-t-elle prétendre qu’elle gère ses déchets ? » s’interroge l’organisation écologiste dans un communiqué.
Le CEA de Cadarache (Bouches-du-Rhône) est l’un des neuf centres de recherche du Commissariat à l’énergie atomique.
Exploité par Areva, cet atelier de technologie du plutonium (ATPu), « qui est à l’arrêt définitif et en cours de démantèlement depuis début 2009″, précise le ministère de l’Ecologie, « avait pour activité principale la production de combustible MOX pour des réacteurs nucléaires » mais son démantèlement avait été décidé « car le niveau de sûreté ne correspondait plus aux exigences attendues aujourd’hui ».

Suspension des travaux

Le CEA Cadarache a informé l’ASN le 6 octobre que les dépôts de plutonium dans les boîtes à gants, qui permettent d’accéder de façon sécurisée à une enceinte de confinement dans laquelle est mise en oeuvre de la matière nucléaire, avaient été sous-évalués, explique l’Autorité. « Evalués à environ 8kg pendant la période d’exploitation de l’installation, les dépôts récupérés à ce jour sont, selon le CEA, de l’ordre de 22kg et le CEA estime que la quantité totale pourrait s’élever à près de 39kg« , précise l’ASN.
Greenpeace rappelle par la voix de Yannick Rousselet que c’est « une matière si dangereuse qu’elle doit être réglementairement mesurée au gramme près », et s’étonne « qu’on découvre dans un vieil atelier fermé depuis six ans de quoi faire environ cinq bombes nucléaires ».
Après inspection, l’ASN a décidé lundi de classer l’événement au niveau 2 de l’échelle internationale de gravité des événements nucléaires (échelle Ines) qui en comporte 7. Elle a aussi décidé de suspendre toutes les opérations de démantèlement dans l’installation qui ne pourront reprendre sans son accord.

Faille dans la sécurité

Trois jours après le signalement par le CEA, une inspection de l’installation a eu lieu le 9 octobre. Or, celle-ci « a permis de confirmer que le CEA avait connaissance de l’incident depuis le mois de juin 2009″, selon l’ASN.
« L’incident n’a eu aucune conséquence », assure l’ASN, mais la « sous-estimation de la quantité de plutonium avait conduit à réduire fortement les marges de sécurité destinées à éviter un accident de criticité dont les conséquences potentielles pour les travailleurs peuvent être importantes ». Le risque de « criticité » est celui d’une réaction nucléaire en chaîne quand trop de matière fissile est rassemblée au même endroit.
De fait l’ASN considère que « l’absence de détection de cette sous-estimation pendant la période d’exploitation de l’installation, ainsi que la déclaration tardive de cet événement à l’ASN, révèlent une lacune dans la culture de sûreté de l’exploitant et de l’opérateur industriel de l’installation ».

(Nouvelobs.com avec AP)

Publié dans:Energie |on 15 octobre, 2009 |Pas de commentaires »

La fusion est prête…..

Le richissime propriétaire belge de Suez, Albert Frère, peut dire « merci qui »……à votre avis…..?? Et les tarifs gaziers, que vont-ils devenir, à votre avis…??.

Fusion Suez-GDF :
les détails de l’accord

NOUVELOBS.COM | 02.09.2007 | 07:29

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Les dirigeants des deux entreprises et les représentants de l’Etat se sont mis d’accord samedi soir sur les modalités de la fusion. La participation de l’Etat sera de 35%.

Le P-DG de Suez, Gérard Mestrallet (Reuters)

Le P-DG de Suez, Gérard Mestrallet (Reuters)
 

Après avoir négocié toute la journée de samedi 1er septembre, les dirigeants de Suez, de Gaz de France et les représentants de l’Etat se sont mis d’accord en fin de soirée sur un schéma qui doit être soumis dimanche 2 septembre à l’approbation des Conseils d’administration de Suez et de GDF. Les deux entreprises fusionneront par absorption de Suez dans GDF avec une parité de un pour un. L’Etat sera actionnaire du nouvel ensemble à hauteur de 35%, ce qui lui permet de garder la minorité de blocage. Lorsqu’il était ministre des finances, Nicolas Sarkozy avait promis aux syndicats que la part de l’Etat serait de 40%, mais l’écart de parité entre les deux sociétés s’est accru ces derniers mois. En février 2005, quand Dominique de Villepin, alors Premier ministre, a annoncé la fusion, les deux sociétés avaient des valorisations identiques.

Céder l’environnement sans en perdre le contrôle

Aujourd’hui Suez vaut 54 milliards, et GDF 36 Milliards. La seule solution pour que ce mariage reste un mariage d’égaux, sans léser les actionnaires de Suez, étaient de faire maigrir Suez, et donc de l’amputer de l’une de ses activités. C’est la raison pour laquelle Nicolas Sarkozy a demandé à Gérard Mestrallet de se séparer du pôle Environnement de Suez (ex-Lyonnaise des eaux), valorisé aux alentours de 20 milliards d’euros.

Mais le patron de Suez a visiblement réussi à trouver une solution pour céder l’environnement sans en perdre le contrôle. « Tout est une question de sémantique », commente l’un de ses proches. Jeudi matin lors de la présentation des résultats, Gérard Mestrallet a insisté sur le fait que l’environnement devait rester dans le périmètre du groupe. Suez va donc proposer à ses actionnaires l’attribution de 66% du capital du pôle environnement par le biais d’une scission d’actions, ce que l’on appelle dans le jargon un « spin off ».

Pacte d’actionnaires

Rebaptisé GDF-Suez, le nouvel ensemble conservera 34% de Suez Environnement, et en contrôlera de facto 48% en formant un pacte d’actionnaires, avec la Caisse des dépôts, Areva, Albert Frère et le Crédit agricole, qui sont actuellement les actionnaires de référence de Suez. Par ce moyen, l’environnement prétend se protéger, dans un premier temps au moins, des appétits que de nombreux groupes ont manifesté à son égard, comme Veolia, ou François Pinault.

Last but not least, les questions de gouvernance ont également été réglées. Gérard Mestrallet sera président du nouvel ensemble, et fera tandem avec Jean-François Cirelli, actuel pdg de GDF, qui deviendra vice-président du groupe fusionné. Yves Colliou, Jean-Marie Dauger, Jean-Pierre Hansen et Gérard Lamarche seront directeurs généraux adjoints.

Odile Benyahia-Kouider

(journaliste à Challenges, groupe Nouvel Observateur)

Publié dans:Economie, Energie |on 2 septembre, 2007 |Pas de commentaires »

Suez/GdF: c’est parti…..

 

Les discussions entre Suez et l’Elysée sur la création d’un géant énergétique semblent sur le point d’aboutir.

Par AFP

LIBERATION.FR : vendredi 31 août 2007

 

Les négociations ne sont pas terminées, mais tout porte à croire que le gouvernement pourrait annoncer dès lundi la fusion entre le groupe privé d’énergie et d’environnement Suez et le groupe public Gaz de France. Selon le site de l’hebdomadaire Le Point, ce n’est plus qu’une question de jours. Des «sources proches du dossier» interrogées par l’AFP confirment la probabilité d’un accord en début de semaine.

Hier jeudi, le président de la République Nicolas Sarkozy a demandé à Suez de se spécialiser dans l’énergie, c’est-dire de céder tout ou partie de son pôle environnement (eau, propreté). «J’ai proposé à Suez de fusionner ses activités énergétiques avec Gaz de France et de constituer un grand groupe de gaz et d’électricité à la dimension du marché européen dont l’Etat sera l’actionnaire», a-t-il dit lors de son discours à l’université d’été du Medef.

Gérard Mestrallet, PDG du groupe Suez, aurait proposé une cotation partielle du pôle environnement, dans une lettre transmise à l’Elysée le 21 août. Ce qui diminuerait la valeur globale de Suez, sans que le groupe perde le contrôle de ces activités. Selon le site du quotidien La Tribune, il aurait proposé une « cession partielle » du pôle.

Pour l’Etat, l’impératif est double : satisfaire les actionnaires tout en en veillant à ce que l’Etat détienne toujours une minorité de blocage (supérieure à 33%) dans la nouvelle entité. Le projet de fusion bute en effet sur une différence de valorisation entre les deux groupes, qui s’est accentuée au profit de Suez depuis le lancement du rapprochement en février 2006. Suez pèse actuellement 53 milliards d’euros de capitalisation boursière (sur la base du cours de clôture de jeudi) et GDF près de 35 milliards.

Le projet initial prévoyait l’échange d’une action Suez contre une action GDF, plus le versement d’un dividende exceptionnel d’un euro aux actionnaires de Suez. Or l’action Suez vaut désormais environ 5 euros de plus que celle de GDF, et cet écart risque de dissuader les actionnaires de Suez de soutenir l’opération.

Lie

Lie

Publié dans:Economie, Energie |on 31 août, 2007 |Pas de commentaires »

Libéralisation à hauts risques…..

A partir de dimanche, les particuliers pourront choisir de quitter EDF ou GDF pour un autre fournisseur. A leurs risques et périls.

Par NICOLAS CORI

QUOTIDIEN : samedi 30 juin 2007

 

Attention, ouverture à haut risque. A partir de dimanche, tous les Français vont pouvoir choisir leur fournisseur d’électricité et de gaz. Trois ans après une ouverture partielle, destinée aux entreprises, le marché de l’énergie se libéra­lise. Mais, à part quelques zélotes du libéralisme à tous crins, pas grand monde n’attend du bien de la fin du monopole d’EDF et de Gaz de France.

 

De nouvelles règles

Avec l’ouverture à la concurrence, le principal changement concerne, non pas la possibilité de changer de fournisseur, mais le choix du tarif. Dès le 1er juillet, chaque consommateur pourra faire le choix de passer au tarif dit «dérégulé», c’est-à-dire à un prix déterminé librement par son fournisseur. Ou de ne rien faire, et de rester au tarif actuel, dit «réglementé», fixé par décret et calculé selon une formule complexe qui tient notamment compte de l’inflation. N’importe quel fournisseur peut offrir un tarif dérégulé, seuls EDF et GDF distribueront de l’énergie au tarif réglementé.

Faire le choix du tarif libre est risqué : les prix pourront baisser. comme exploser. C’est ce qui s’est passé ces dernières années pour les professionnels qui avaient fait jouer la concurrence. En revanche, changer de fournisseur n’est pas compliqué. Comme l’acheminement de l’électricité ou du gaz reste en situation de monopole, les installations ne sont pas modifiées : pas besoin de faire venir de nouvelles lignes électriques ni de changer de compteur. Il suffit de s’inscrire chez le nouveau fournisseur qui transmettra l’information à EDF ou GDF. Ensuite, il ne reste plus qu’à attendre. Prévoir vingt jours pour l’électricité, quarante jours pour le gaz.

Une concurrence très réduite

En théorie, les géants européens de l’énergie devraient se précipiter pour faire concurrence à EDF. En pratique, la concurrence sera très réduite. Les Allemands EON et RWE, l’italien Enel ou l’espagnol Endesa n  ’ont pas d’offre spéciale. Seuls des petits distributeurs créés il y a quelques années s’y risquent : Poweo, un groupe coté en bourse offrant gaz et électricité, Enercoop, une coopérative fournissant de l’électricité «verte», Altergaz, une société créée en 2003 qui distribue du gaz. Certains promettent des prix plus bas que les tarifs réglementés. Comment font-ils ? Pour Poweo, «nous avons passé un contrat avec EDF qui nous fournira de l’électricité,    explique Charles Beigbeder, le PDG de l’opérateur. Et nous construisons des centrales à gaz. Notre marge ne sera cependant pas très importante.»    La concurrence jouera ainsi sur les services annexes (coût de la main-d’œuvre, qualité du service.).

Mise en garde des associations

Paradoxalement, les associations de consommateurs ne sont pas du tout satisfaites par ces baisses de prix annoncées. Et recommandent aux Français de ne surtout pas se précipiter vers les nouvelles offres. «Les différents fournisseurs n’hésiteront pas à attaquer le marché avec des prix attractifs,    explique l’UFC-Que Choisir. Du moins au début.»  Après, c’est une autre histoire. Car, il faut bien le comprendre, avec la législation actuelle, le passage au tarif dérégulé est définitif. Aucun retour en arrière n’est possible, même si les tarifs explosent. A la différence des professionnels qui, eux, ont fait pression sur le gouvernement pour bénéficier d’un droit à l’erreur.

«Le cadre juridique n’est pas favorable aux consommateurs»,    estime l’UFC. Par exemple, les personnes qui déménagent auront un choix très réduit. Si le précédent occupant des lieux – locataire ou propriétaire – est passé au tarif dérégulé, il n’est pas possible de changer. Et si on emménage dans un logement neuf, on sera obligé de choisir le tarif dérégulé pour le gaz. Idem, si on demande le raccordement dans un logement ancien. Pour l’électricité, il sera possible, en cas de déménagement dans un logement neuf, de conserver le tarif réglementé, mais seulement jusqu’en 2010.

Espérance de vie limitée pour le tarif réglementé

Ces règles subtiles risquent cependant de ne pas durer longtemps devant l’offensive de Bruxelles. Depuis le 13 juin, la Commission a ouvert une «enquête formelle» sur les tarifs réglementés, les soupçonnant de «fausser la concurrence»  Pour l’instant, l’enquête ne concerne que les tarifs réglementés applicables aux entreprises. Mais, d’ores et déjà, cette enquête fait craindre le pire à l’UFC-Que choisir. Vendredi, l’association a demandé au président de la République d’être le «garant inébranlable du tarif France».   

Li

Publié dans:Energie, Politique |on 1 juillet, 2007 |Pas de commentaires »

On y arrive à cette fusion Suez/GdF….

La fusion Suez-Gaz de France sur le point de se concrétiser

PARIS – Le gouvernement devrait officialiser la fusion entre Suez et Gaz de France (GDF) « dans les prochains jours », affirme Le Figaro dans son édition de mercredi.

Considérant désormais le rapprochement entre Gaz de France et Suez comme le projet « le plus pertinent » pour GDF, le gouvernement a demandé aux deux entreprises de lui proposer un schéma de fusion, même si celui-ci n’est pas encore trouvé, ajoute le journal.

Pour réduire l’écart de valorisation entre les deux groupes, la solution envisagée pourrait être d’amaigrir Suez grâce à une séparation (« spin off ») de certains actifs du groupe, selon Le Figaro.

Un « spin off », même partiel, pourrait concerner Suez Environnement, le pôle eau et propreté de Suez, dont Suez cèderait 25 à 30% à ses actionnaires actuels, poursuit le quotidien.

Mais, Suez ne souhaitant pas un spin off de son pôle environnement, d’autres scissions d’actifs seraient à l’étude, ajoute-t-il.

Interrogé par l’AFP, un porte-parole de Gaz de France n’a pas souhaité faire de commentaires, tout en soulignant que sur ce dossier, il fallait « attendre » et qu’une décision serait prise « en temps voulu ».

Fin mai, le Premier ministre François Fillon avait jugé « valable » l’idée de fusionner GDF et Suez, tout en estimant qu’il y avait « d’autres options », comme un rapprochement avec la compagnie algérienne d’hydrocarbures Sonatrach et « la question des synergies avec EDF ».

Il s’était donné jusqu’à « fin juin, début juillet » afin d’ »examiner les différentes options possibles ».

SUEZ

GDF

EDF

(©AFP / 27 juin 2007 07h38)

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pastillerougeMINI dans Politique

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Publié dans:Energie, Politique |on 27 juin, 2007 |Pas de commentaires »

On y arrive à cette fusion/OPA sur Gdf..

Suez envisagerait
de lancer une offre sur GDF

NOUVELOBS.COM | 30.05.2007 | 13:35

Selon Le Figaro, une OPA lancée sur le groupe gazier serait une alternative à la fusion « si compliquée ».

 

Le P-DG de Suez, Gérard Mestrallet (Reuters)

Le P-DG de Suez, Gérard Mestrallet (Reuters)
 

Parmi les divers « plans B » envisagés au problème de la fusion avec Gaz de France, Suez envisage de lancer une OPA sur le groupe gazier, alors que jusqu’ici le schéma inverse était prévu, rapporte Le Figaro dans son édition de mercredi 30 mai.

« Cette fusion si compliquée à mettre en oeuvre deviendrait plus facile à vendre pour l’exécutif », indique le quotidien, sans plus de précision.

« Gaz de France n’assumerait plus le rôle de ‘sauveur’ d’une entreprise privée et il n’aurait pas de cash à sortir de son escarcelle », poursuit-il. (Reuters)

 

 

 

LaurentP
Privatisation GDF
« Cette fusion si compliquée à mettre en oeuvre…
30.05 à 13h00

 

Publié dans:Energie, Politique |on 30 mai, 2007 |Pas de commentaires »

L’UFC Que Choisir donne son avis…autorisé..

 

mardi 29 mai 2007, mis à jour à 16:25

L’UFC Que Choisir dénonce la libéralisation de l’énergie Reuters

UFC-Que Choisir appelle les consommateurs à conserver leurs contrats actuels de fourniture d’électricité et de gaz après le 1er juillet, en raison des risques liés à l’abandon des tarifs réglementés.

L’association dénonce, à un mois de l’ouverture des marchés de l’énergie à la concurrence, « l’inertie des pouvoirs publics qui n’ont rien prévu pour informer massivement les consommateurs sur les conséquences des choix qu’ils pourraient faire. »

Les particuliers pourront à partir du 1er juillet soit rester aux tarifs réglementés, fixés par les pouvoirs publics et uniquement délivrés par EDF et Gaz de France, soit quitter les tarifs et choisir une offre au prix de marché proposée par plusieurs fournisseurs, dont EDF et GDF.

Or, UFC-Que Choisir estime dans un communiqué que l’abandon des tarifs réglementés comporte « des risques d’augmentations violentes des prix », à l’image des hausses de 65% constatés pour les entreprises.

Elle souligne en outre qu’en vertu de la réglementation européenne, le choix pour un propriétaire ou un locataire de souscrire une offre au prix du marché sera irréversible.

En conséquence, l’association entend placer sous surveillance les marchés de l’énergie, notamment grâce à un Indice des prix de l’électricité et du gaz (PIEG) regroupant plus de 400 profils de ménages.

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