Archive pour la catégorie 'Impôts'

Impôts………………………..(21/01/2014)

Une baisse de la fiscalité des ménages en 2015 ?

Par Alexis Toulon avec AFP

Publié le 21 janvier 2014 à 13h52 Mis à jour le 21 janvier 2014 à 14h01

  • Syrie et changement climatique

    Impôts.............................(21/01/2014) dans Impôts play-32

    au menu de Davos 2014

  • Le chômage va augmenter dans le monde selon l’Organisation internationale du Travail

  • Le JT des produits de bourse – 21/01/2014

  • Bonne année 2013 pour Deutsche Bank malgré le 4ème trimestre

L’Elysée estime que les baisses de charges pour les entreprises pourraient s’accompagner d’une baisse d’impôt pour les ménages.

Enfin une bonne nouvelle : les diminutions de charges pourraient aussi toucher les ménages. L’Elysée envisage une baisse des prélèvements obligatoires sur les entreprises qui pourrait s’accompagner d’une baisse d’impôt pour les ménages dès 2015. En effet, le Palais assure que les réductions accordées aux entreprises pourraient se traduire par des réductions de cotisations ou de fiscalité.

Les ménages pourraient voir leurs impôts baisser dès 2015. « On va essayer de se mettre en capacité dès 2015 de pouvoir avoir une première baisse d’impôts », a précisé l’Elysée mardi. Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, avait déjà déclaré vendredi sur Europe 1 : « Nous sommes dans une trajectoire qui, pour les trois ans qui viennent, va nous conduire à ne faire que des économies pour pouvoir, à partir de 2016, baisser les impôts ».

Europe 1

Publié dans:Impôts |on 21 janvier, 2014 |Pas de commentaires »

Flash « francetvinfo »………………………………(29/12/2013)

Flash

2170463970 dans Impôts

FranceTV Info
Alerte info Dimanche 29 décembre  |  10h19

Budget : le Conseil constitutionnel valide la taxe à 75% mais censure le plafonnement de l’ISF

Le Conseil constitutionnel a censuré plusieurs dispositions de la loi de finances 2014, dont le plafonnement de l’impôt de solidarité sur la fortune et la taxation des plus-values immobilières des terrains à bâtir. Dans un communiqué publié dimanche 29 décembre, le Conseil valide en revanche la nouvelle version de la taxation à 75% des hauts revenus après avoir retoqué la précédente l’an passé.

Publié dans:Impôts |on 29 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Oserait-elle ?……………………………….(13/12/2013)

 

Rachida Dati gagne-t-elle 8 fois plus qu’elle ne le dit ?

Publié le 12-12-2013 à 14h42 – Mis à jour à 17h43

 

Ses activités d’avocate se révèlent particulièrement lucratives. Et posent une fois de plus la question des conflits d’intérêts.

 

Rachida Dati est candidate à sa réélection comme maire UMP du VIIe arrondissement de Paris (ERIC DESSONS/JDD/SIPA)

Rachida Dati est candidate à sa réélection comme maire UMP du VIIe arrondissement de Paris (ERIC DESSONS/JDD/SIPA)

 

 

« Je gagne environ 6.000 euros par mois en tant que députée européenne et rien pour mes fonctions de maire car le cumul des rémunérations est interdit. » C’est ce que déclarait Rachida Dati l’an dernier au magazine « Elle », ajoutant qu’elle avait un rapport « très sain » à l’argent, loin de l’image « bling-bling » qui lui colle à la peau.

Et pourtant, selon les informations publiées par « Le Point » jeudi 12 décembre, l’élue UMP avait « oublié » l’essentiel : ses revenus d’avocat. Rachida Dati gagnerait 50.800 euros par mois, soit huit fois plus que ce qu’elle proclame. Députée européenne et maire du VIIe arrondissement de Paris, elle « a perçu l’année dernière 512.416 euros d’honoraires d’avocat, auxquels s’ajoute une rémunération de 98.000 euros en tant qu’élue », écrit « Le Point ».

Rachida Dati dément « catégoriquement ce chiffre ». Dans un communiqué de son avocat, elle dénonce « un acharnement », menace de poursuites judiciaires… mais ne dit rien de ses revenus réels.

Des soupçons de conflit d’intérêt

Ces confortables honoraires n’ont bien sûr rien de répréhensibles. D’ailleurs, Rachida Dati a signalé ses revenus d’avocat, en cochant la case la plus élevée, « plus de 10.000 euros par mois », dans sa « déclaration des intérêts financiers des députés » en date du 5 mars 2012. Il est donc acquis que Rachida Dati gagne au moins 120.00 euros par an, en plus de ses revenus d’élue.

Mais encore faut-il faire preuve de transparence et écarter tout risque de conflit d’intérêts entre l’activité d’avocat et celui de parlementaire. Après le scandale Cahuzac, cette question était au coeur du débat sur la transparence de la vie politique« Il est inadmissible qu’un député soit aussi avocat d’affaires ou consultant », avait lancé Jean-Marc Ayrault à l’Assemblée, avant que le gouvernement français ne renonce finalement à inclure les avocats dans sa réforme.

Qu’en est-il de Rachida Dati ? « Le Point » affirme que la députée européenne aurait été consultante pour le groupe GDF Suez. Et selon i-Télé, l’ONG Friends of the Earth Europe a relevé une succession de faits troublants. Rachida Dati, qui siège comme suppléante à la commission de l’Industrie, de la Recherche et de l’Energie, s’est distinguée par son soutien à l’industrie gazière, déposant de nombreux amendements sur cette question. Celle qui a pris position en faveur d’une réouverture du débat sur l’exploitation du gaz de schiste a aussi participé à un forum, à l’université Paris Dauphine, sponsorisé par… GDF Suez. Elle a également organisé à la mairie du VIIe arrondissement une conférence, suivie d’un dîner, sur l’énergie en Azerbaïdjan, pays où Total et GDF Suez ont mis en exploitation un important gisement de gaz, et où Rachida Dati s’est rendue en juillet 2013. Coïncidences ? « Il n’a jamais existé et il n’existe absolument aucun conflit d’intérêt entre son activité et son mandat de député européen », affirme son avocat, Me Aurélien Hamelle, « GDF ou Total, aucun des noms cités par ‘Le Point’ n’est un client de Madame Dati ».

Baptiste Legrand – Le Nouvel Observateur

Publié dans:Impôts |on 13 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Réforme fiscale……………………………….(25/11/2013)

Jean-Marc Ayrault commence lundi son périlleux chantier de remise à plat du système fiscal en recevant les partenaires sociaux, sous l’oeil sceptique de l’opposition qui voient là un «coup politique» du Premier ministre pour sauver sa tête à Matignon. Ayrault ouvrira le bal de ses consultations à 8h30 avec FO, suivie de la CFDT, la CFE-CGC, la CGT, la CFTC, puis du patronat (UPA, Medef) l’après-midi.

Un chantier à hauts risques s’agissant de l’impôt, annoncé par surprise par voie de presse mardi par le Premier ministre. Informé tardivement à propos d’une réforme qui le concerne pourtant au premier chef, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a reconnu dimanche que la forme ne l’avait pas particulièrement «réjoui».

Mais il s’est dit «totalement en phase avec le Premier ministre» et a assuré que «Bercy prendra toute sa place dans la réforme fiscale». Pierre Moscovici ne sera pas présent lundi pour cause de déplacement prévu de longue date en Chine, mais il s’agira alors surtout de «fixer le cadre du processus», a-t-on précisé à Matignon.

Le Premier ministre promet «des règles plus justes, plus efficaces et plus lisibles» en matière d’impôts, mais veut aussi parler du «financement de la protection sociale, de la dépense publique, d’investissements, d’emploi, de formation professionnelle, de pouvoir d’achat».

«Le temps du quinquennat»

Son calendrier: des décisions «à l’été 2014», pour une «première étape traçant des perspectives» inscrite dans le budget 2015. François Hollande a précisé que la réforme fiscale, dans sa totalité, prendrait «le temps nécessaire, c’est-à-dire le temps du quinquennat».

Une certitude: la première étape en 2015 se fera «à prélèvements obligatoires constants», sans hausses d’impôts, a promis le chef du gouvernement. Mais pas question de revenir sur les hausses de TVA prévues au 1er janvier prochain.

A gauche, à droite et chez les partenaires sociaux, la nécessité d’une réforme fiscale n’est pas contestée. Mais chacun n’a pas la même priorité. La réforme consistera-t-elle à rapprocher l’impôt sur le revenu (IR) et la CSG, comme François Hollande le promettait en campagne? C’est une «piste», a dit Jean-Marc Ayrault.

«Risque énorme» ou «coup politique»

La CGT est réservée sur cette fusion, mais souhaite, comme FO, un impôt sur le revenu plus progressif. Face au «ras-le-bol fiscal», la CFDT juge urgent qu’on rappelle aux contribuables que l’impôt sert à financer les écoles, les hôpitaux, etc.

Pour FO et la CFDT, le renforcement de l’impôt sur le revenu doit être «une colonne vertébrale de la réforme». La CFE-CGC est hostile à la fusion IR-CSG, qui pénalisera avant tout «les classes moyennes», souligne le syndicat de cadres. Côté patronal, le Medef demande une baisse générale du niveau des prélèvements obligatoires.

«Couvercle»

Chez les politiques, dont les groupes seront reçus à partir de jeudi par Jean-Marc Ayrault, l’UMP doute de la sincérité du Premier ministre. «Je crains que cette annonce de M. Ayrault ne soit qu’un coup politique destiné à lui faire sortir la tête de l’eau», a résumé dimanche Xavier Bertrand.

«Je ne cautionnerai pas un projet qui ne prévoit pas d’abord une baisse massive des impôts pour rendre du pouvoir d’achat aux entreprises et aux ménages, qui sont aujourd’hui écrasés», a prévenu Jean-François Copé.

«Je ne crois pas du tout dans cette grande réforme, elle ne sera pas faite: quand on lance un grand débat comme ça c’est pour refermer le couvercle», a réagi dimanche soir la présidente du Front national Marine Le Pen. Elle a jugé «véritablement scandaleux» que le FN, qui ne dispose pas de groupe parlementaire, ne soit pas reçu par Jean-Marc Ayrault.


Le Premier ministre entend surtout «se sauver lui-même à la tête de ce gouvernement: c’est plus un coup politique qu’une vraie réforme», a estimé le député écologiste indépendant Noël Mamère.

«Si c’était un coup d’éclat de Jean-Marc Ayrault, tout le monde serait déçu très très vite, et donc ce serait un risque énorme que personne n’a envie de prendre», a rétorqué dimanche Eduardo Rihan-Cypel, porte-parole du PS.

Pour l’heure, les Français, favorables à 54% à une fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG, ne sont que 32% à penser que le Premier ministre est en mesure de mener à bien la réforme fiscale qu’il a lui-même initiée, selon un sondage Ifop pour le Figaro.fr.

AFP

Liberation.fr
Publié dans:Impôts |on 25 novembre, 2013 |Pas de commentaires »

Prélèvement à la source ?? (22/11/2013)

 

Pourquoi l’impôt sur le revenu n’est pas prélevé à la source

Publié le 22-11-2013 à 07h16

La France fait figure d’exception. Tour d’horizon des avantages et inconvénients d’un système qui, quoiqu’il arrive, sera difficile à mettre en place.

 (G.MICHEL/SIPA)

(G.MICHEL/SIPA)

Qui dit « remise à plat » du système fiscal dit « prélèvement à la source » de l’impôt sur le revenu. Nul doute que le sujet figure en haut de la liste des discussions préalables à la grande réforme annoncée par Jean-Marc Ayrault. Le principe est d’éviter aux salariés de payer eux-mêmes l’impôt sur le revenu avec un an de décalage, en demandant aux employeurs de s’en acquitter directement lors du versement du salaire.

Cela paraît si simple. D’autant que le prélèvement à la source existe déjà en France pour une part très significative des prélèvements obligatoires : la contribution sociale généralisée (CSG), certaines cotisations sociales ou le prélèvement forfaitaire libératoire sur les revenus du capital. Les grands pays ont basculé vers ce système depuis longtemps : le Canada en 1917, l’Allemagne en 1925, les Pays-Bas en 1941, les Etats-Unis en 1943, plus récemment en 1970 pour le Danemark ou en 1979 pour l’Espagne.

La France est le seul pays de l’OCDE avec la Suisse et Singapour a y être resté hermétique, bien que le débat ait commencé dans les années 30. En 2006, Dominique de Villepin et Thierry Breton l’avaient annoncé pour 2008, avant que Jean-François Copé ne réclame un « débat national » et que Nicolas Sarkozy ne l’enterre. 

Pas forcément plus simple pour le contribuable

Le prélèvement à la source ne dispense pas le contribuable de nombreuses tâches administratives : déclaration de revenus, signalement de changement de situation personnelle, contrôle de l’avis d’imposition. « Les démarches pour le calcul de l’impôt dépendent d’abord de la complexité de l’impôt lui-même, et non pas de son mode de paiement », explique le Conseil des prélèvements obligatoires.

Indiscret pour le salarié

Le contribuable devra également transmettre ces informations à son employeur. « L’employeur sera amené à connaître beaucoup d’informations importantes sur la vie du salarié, notamment la tranche dans laquelle il se situe, met en garde Laurence Bertrand, en charge des politiques publiques à la CGT, il aura donc une idée de combien gagne le mari ou la femme, quels sont ses autres revenus. Une information qu’il pourra utiliser lors des négociations salariales notamment. » Cela nécessiterait de plus la mise en place d’un système de protection des données personnelles.

Générateur de tensions dans l’entreprise

Le prélèvement à la source peut être à l’origine de revendications salariales. D’abord, parce qu’en passant du brut au net, le salaire sur la fiche de paye apparaîtrait plus faible. Et d’autant plus s’il y a une augmentation du taux d’imposition ! Ensuite, parce ce que deux salariés occupant la même fonction percevraient souvent un salaire net différent.

Pas plus accepté

Ne pas se préoccuper de ce que l’on paie ne signifie pas forcément y adhérer. En supprimant le paiement, on supprime « l’acte citoyen », mais pas forcément la mauvaise surprise sur l’avis d’imposition.

Favorable à la consommation, mais pas trop

L’idée de ne percevoir qu’un salaire net peut être attrayante. En théorie, plus besoin de se préoccuper de payer un jour ses impôts, tout ce qui est sur son compte est à soi. « La retenue à la source permettrait de réduire l’épargne de précaution », estime le Conseil des prélèvements obligatoires. Soit 0,2% du PIB. Cependant, des ajustements seront toujours nécessaires en cas de baisse de revenus, ce qui arrive chaque année à 40% des contribuables ! Et même si le prélèvement à la source, qui consiste à taxer les revenus de l’année en cours, permet un ajustement plus rapide du montant de l’impôt, une réserve sera toujours nécessaire.

Pas forcément un gain pour l’Etat

En se basant sur les revenus de l’année actuelle plutôt que celle d’avant, l’Etat peut espérer obtenir une part d’un gâteau plus important en période de croissance des revenus. Cependant, en période de faible croissance, cela est moins vrai. Dans les pays où il a été mis en œuvre, le prélèvement à la source a permis d’augmenter le taux de recouvrement de l’impôt par l’administration. Cependant, il est déjà de 99% en France, la marge de progression est donc faible. De plus, il ne permettrait que de très faibles économies sur le fonctionnement de l’administration fiscale, car toutes les tâches liées au traitement des différences personnelles devraient être maintenues. Et là encore, les marges de progression sont faibles comptes tenus des efforts d’organisation réalisés par l’administration ces dernières années. En revanche, d’un point de vue économique, il permettrait une meilleure réactivité de l’impôt dans son rôle de « stabilisateur automatique », c’est-à-dire d’amortisseur des effets de la conjoncture.

Une transition difficile

L’année de sa mise en œuvre, les contribuables risquent en théorie d’être imposés deux fois ou pas du tout. Dans le premier cas, il faut répartir la charge sur plusieurs années. Dans le second, l’impôt est bien payé, mais il est calculé sur l’année actuelle. L’année précédente n’est donc pas imposée du tout. Si cela est annoncé à l’avance, les contribuables tenteront de facturer ou de réaliser leurs plus-values un maximum cette année là, et de faire toutes leurs dépenses donnant droit à réduction d’impôt l’année suivante.

Utile surtout en cas de fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu

La mesure serait cohérente avec la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG (déjà prélevée à la source), solution défendue notamment par les économistes Thomas Piketty, Camille Landais et Emmanuel Saez (1) pour rétablir la progressivité de l’imposition globale des Français, et que François Hollande a reprise dans son programme électoral. « S’il y a fusion, il vaut mieux prélever à la source le nouvel impôt, comme l’est la CSG aujourd’hui », reconnaît Véronique Descacq, secrétaire générale adjointe de la CFDT. Cependant le syndicat n’y est pas favorable. « Si la CSG devient progressive, dit sa secrétaire générale adjointe, les plus riches s’y opposeraient, ce qui pourrait aboutir à une situation comme en Allemagne, où l’on peut se désolidariser du système de retraite si on le souhaite. » Marie-Laurence Bertrand, en charge des politiques publiques à la CGT, craint surtout que le financement de la protection sociale, s’il passe par l’Etat, ne soit pas plus sanctuarisé.

La véritable source, le compte bancaire ?

Dématérialisation, feuille pré-remplie, mensualisation… l’administration fiscale a déjà modernisé son système. Il est possible de payer par prélèvement automatique chaque mois, avec un réajustement en fin d’année. En 2010, 72,8% des contribuables étaient ainsi mensualisés. Un paiement à l’administration fiscale directement depuis le compte bancaire. Une sorte de prélèvement à la source…

(1) « Pour une révolution fiscale », par Camille Landais, Thomas Piketty et Emmanuel Saez (Seuil).

NouvelObs.fr

Publié dans:Impôts |on 22 novembre, 2013 |Pas de commentaires »

TVA……………………………….(21/11/2013)

 

TVA : des mesures pour rassurer artisans et commerçants

Publié le 20-11-2013 à 21h03

 

L’idée est de donner plus de souplesse financière à un secteur très fragilisé par la crise. Mais pas question de toucher à la hausse de la TVA.

 

Une boulangerie à Strasbourg le 22 juin 2010. (L'ALSACE/MAXPPP)

Une boulangerie à Strasbourg le 22 juin 2010. (L’ALSACE/MAXPPP)

 

Opération de déminage. Le gouvernement a annoncé mercredi 20 novembre une série de mesures en faveur des artisans et commerçants, poursuivant sa tentative d’apaisement en vue de la hausse de la TVA prévue au 1er janvier, qui suscite de multiples protestations.

 

Au-delà d’un abondement de 35 millions d’euros du Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC), les mesures dévoilées par les ministres de l’Artisanat et du Commerce Sylvia Pinel et du Budget Bernard Cazeneuve consistent pour l’essentiel à donner plus de souplesse financière à un secteur très fragilisé par la crise :

 

  • Artisans et commerçants vont ainsi bénéficier d’un lissage de la hausse de leurs cotisations retraite, qui ne sera en 2014 que de 0,2 point au lieu de 0,3 point prévu par la réforme.

 

  • Le gouvernement propose aussi de plafonner à 500 euros la cotisation foncière des entreprises, qui a succédé à la taxe professionnelle dans les ressources fiscales des collectivités locales, pour les contribuables les plus modestes.

 

  • Il promet enfin de mobiliser les créanciers publics « pour améliorer le traitement simultané des demandes de délais de paiement des prélèvements sociaux et fiscaux » et de durcir les contrôles sur la mise en oeuvre de la directive européenne sur les travailleurs détachés, une décision prise en conseil des ministres.

 

Ces décisions sont rendues publiques au lendemain d’une discussion avec l’Union professionnelle artisanale (UPA), qui a réclamé aussi une baisse du coût du travail. L’organisation patronale des artisans et commerçants de France avait recueilli 80.000 signatures contre le poids grandissant des prélèvements obligatoires à la veille de cette rencontre. Les petits patrons ont également affiché leur ras-le-bol fiscal à partir du mercredi 13 novembre, collant des étiquettes « Sacrifiés mais pas résignés » sur leurs boutiques.

 

La revendication sera discutée dans le cadre des consultations du Premier ministre Jean-Marc Ayrault avec les partenaires sociaux sur la remise à plat de la fiscalité, précisent les deux ministres.

 

Comme annoncé la semaine passée par la Capeb (Confédération des artisans et petites entreprises du bâtiment), ils confirment que le taux réduit de TVA de 5,5% appliqué à compter du 1er janvier aux travaux de rénovation énergétique (isolation et chauffage) soit étendu aux « travaux induits ».

 

La TVA sur les autres travaux de rénovation passera comme prévu de 7% à 10% sauf pour ceux « ayant fait l’objet d’un devis signé et de versements d’acomptes significatifs (minimum 30%) d’ici au 31 décembre 2013″, dont le taux sera maintenu à 7% à la condition qu’ils soient achevés au 1er mars 2014.

 

(Avec agence)

NouvelObs.fr

Publié dans:Impôts |on 21 novembre, 2013 |Pas de commentaires »

Fiscalité……………………………….(20/11/2013)

 

Fiscalité : l’UMP prise par surprise par les annonces d’Ayrault

Publié le 19-11-2013 à 19h29

 

Si l’opposition reste prudente sur le fond de « la remise à plat » de la fiscalité annoncée par le Premier ministre, elle dénonce déjà un tour de manche politicien.

 

Christian Jacob (WITT/SIPA)

Christian Jacob (WITT/SIPA)

 

 

L’UMP ne l’avait pas vu venir. Comme beaucoup de socialistes, l’opposition a découvert mardi matin 19 novembre dans les colonnes des « Echos » l’interview du Premier ministre et surtout l’annonce d’une « remise à plat » de la fiscalité.

Signe de l’embarras à droite, Christian Jacob, le chef de file des députés UMP, à la sortie de la réunion de groupe refuse catégoriquement de répondre sur le fond de la réforme. « Le sujet est politique, il n’est pas technique », martèle-t-il, « le Premier ministre tente d’organiser lui-même son sauvetage ».  Pour le député, l’intention du gouvernement est purement politique et intervient « après tout le matraquage fiscal ». Christian Jacob préfère concentrer ses attaques sur la hausse maintenue de la TVA en janvier et ce « sans baisse de charges ».  Même critique de la part du président de l’UMP, Jean-François Copé sur France 2 : »Nous venons accroître encore les coûts de production ».

« La baisse des impôts » ou rien

Pourtant, l’annonce de cette réforme pourrait être un début de réponse à la « rupture du consentement à l’impôt » dont l’UMP se fait l’écho depuis plusieurs semaines. Que nenni, « le seul élément de réponse recevable, c’est la baisse des impôts ! », rétorque Hervé Mariton, en charge du projet UMP. « Ce gouvernement est mal placé pour traiter des questions fiscales », enchaîne l’ancien ministre Luc Chatel.

Pendant les questions au gouvernement, les deux intervenants de l’opposition sont sur la même ligne et évoque, pour le député UDI Philippe Vigier, « l’overdose fiscale », pour Marie Christine Dalloz « la défiance généralisée » engendrée par « les dernières hausses d’impôt« . Et le député UMP Jean-Louis Moudenc de clore la charge : « Votre gouvernement, lui, il est à plat, sans souffle ».

« Les conditions d’un accord sont réunis »

En 2007, Christine Lagarde avait lancé « la revue des prélèvements obligatoire », rappelle Jérôme Chartier, « qui n’a pas été suivie d’effet ! » Pour le filloniste, l’annonce de Jean-Marc Ayrault n’est « qu’une tarte à la crème, comme on en lance quand on ne sait plus quoi faire », seul un accord entre majorité et opposition peut rendre possible une telle réforme. « On l’a fait en 2001″, poursuit le député. Le socialiste Didier Migaud et le sénateur Alain Lambert avait à l’époque permis l’adoption de la LOLF. Aujourd’hui, « les conditions d’un accord sont réunis », veut croire Jérôme Chartier.

Un espoir peut-être entendu, puisqu’un peu plus tard dans l’hémicycle, Jean-Marc Ayrault annonce qu’il lance une large consultation à laquelle seront notamment associés les présidents de chaque groupe parlementaire.

« Il y a deux catégories de personne à l’UMP : ceux qui caricaturent et parlent sans cesse de matraquage fiscal et ceux qui pensent qu’il faut remettre à plat », analyse Thierry Solere. Si le député se classe dans la seconde, il ne va pas jusqu’à saluer l’initiative du Premier ministre qu’il juge « inaudible quand il annonce le grand soir fiscal ». La simplification fiscale sera, selon lui, l’un des enjeux de la primaire UMP pour la présidentielle.

NouvelObs.fr

Publié dans:Impôts |on 20 novembre, 2013 |Pas de commentaires »

Trop d’impôts tuent l’impôt…………………………(19/11/2013)

 

Impôts : Delanoë dit « stop » à l’effort demandé par l’Etat

Publié le 18-11-2013 à 11h40

VIDEO. Le ras-de-bol fiscal qui s’exprime dans les rangs de la gauche fait suite au vote d’une nouvelle taxe touchant les collectivités les plus riches, dont Paris.

Bertrand Delanoë (France Info)

Bertrand Delanoë (France Info)

Bertrand Delanoë, maire PS de Paris a dit « stop » lundi 18 novembre, aux efforts demandés par l’Etat, se joignant au concert des mécontents fiscaux et près de deux mois après le même « stop » à la fiscalité » lancé par Anne Hidalgo, candidate à sa succession.

La cause de ce ras-de-bol vient notamment du nouveau « fonds de péréquation », impôt prélevé au nom de la « solidarité territoriale » pour équilibrer les budgets entre collectivités riches et pauvres, voté à l’Assemblée jeudi 14 novembre.

Un effort de 364 millions d’euros qui s’ajoute à celui demandé par l’Etat avec la restrictions de 1,5 milliards d’euros en 2014 des crédits alloués aux collectivités territoriales. Conséquence selon le maire de Paris : 120 millions de plus pèsent sur le budget de la ville de Paris.

« Tout le monde apporte sa contribution au redressement du pays », concède Bertrand Delanoë. Mais il pose ensuite des limites à cette solidarité : « Il y a eu un moment où on s’est dit ‘chaque fois qu’il y a une difficulté, on va demander à Paris de payer’ donc là je suis obligé de dire stop ».

> Ecoutez les propos du maire de Paris :

Alice Maruani – Le Nouvel Observateur

Publié dans:Impôts |on 19 novembre, 2013 |Pas de commentaires »

TVA……………………………..(14/11/2013)

Moscovici maintient la hausse de la TVA le 1er janvier

Sébastien Lernould | Publié le 14.11.2013, 08h03 | Mise à jour : 09h14

Pierre Moscovici, ministre de l'Economie et des Finances, a confirmé que la TVA augmenterait bien le 1err janvier, malgré les appels à revenir dessus. 

Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, a confirmé que la TVA augmenterait bien le 1err janvier, malgré les appels à revenir dessus.  | (LP/FREDERIC DUGIT)

Alors qu’une nouvelle fronde fiscale se prépare, Pierre Moscovici est inflexible. «Non», le ne reviendra pas sur la hausse prévue de la TVA le 1er janvier. C’est ce qu’a assuré ce jeudi matin le ministre de l’Economie et des Finances au micro de RTL.Début 2014, le taux principal de la taxe sur la valeur passera de 19,6% à 20%.

Le taux intermédiaire sera relevé de 7% à 10%, mais le taux réduit sera maintenu à 5%.

Ces deux hausses, votées en 2012, doivent contribuer au de l’une des mesures phares du gouvernement pour lutter contre le : le crédit impôt compétitivité-emploi (CICE). Pierre Moscovici l’a d’ailleurs rappelé : «c’est par l’entreprise que va reprendre l’économie française. La TVA est faite pour financer en partie cet effort qui permettra l’investissement des Français, donc l’emploi.»

Pas certain que ces propos calme la colère de la rue. Après la révolte anti-écotaxe, la révolte anti-TVA se prépare. Le 1er décembre, le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon  et le PCF organise une «marche pour une révolution fiscale». Et la majorité commence à sérieusement s’inquiéter. Dimanche, le président du groupe EELV au Sénat, Jean-Vincent Placé, a estimé que cette hausse risquait d’être «la goutte de trop. » 

Moscovici met la pression sur la grande distribution

Même dans l’entourage de François Hollande on tremble. «Ça va être la merde dès le 1er janvier! » s’est alarmé mercredi dans les colonnes du Parisien/Aujourd’hui en France un proche du président de la république. Des voix commencent d’ailleurs à s’élever pour revenir sur cette mesure, à l’image du socialiste François Kalfon. Mardi, le cofondateur de la gauche populaire a appelé le gouvernement à faire machine arrière.  «Entendre le pays, c’est dire que plus aucune hausse d’impôt n’est aujourd’hui recevable», a-t-il déclaré. Début octobre déjà, le député PS de l’Essonne Jérôme Gedj avait tenu un discours similaire dans nos colonnes.

L’exécutif n’en a cure et renvoie la balle dans le camp des entreprises. «Personne n’est obligé de répercuter (la hausse de la TVA) sur les prix», a jugé Pierre Moscovici. Il a visé «notamment la grande distribution qui doit montrer un engagement civique auprès des Français.»

LeParisien.fr

Publié dans:Impôts |on 14 novembre, 2013 |Pas de commentaires »

Ecotaxe suite…………………………………(05/11/2013)

Ecotaxe : 5 questions sur le contrat d’Ecomouv’

Publié le 04-11-2013 à 20h26 – Mis à jour à 20h28

Pourquoi avoir recours au privé pour prélever l’impôt ? Pourquoi cette entreprise ? Dans quelle condition a-t-elle remporté l’appel d’offre ?

Un portique écotaxe près de Bordeaux. (SERGE POUZET/SIPA)

Un portique écotaxe près de Bordeaux. (SERGE POUZET/SIPA)

Il n’y a pas que les bretons aux bonnets rouges qui ne veulent pas de l’écotaxe. De plus en plus de politiques s’interrogent sur les conditions de collecte de la taxe poids lourds. Après plusieurs reports, celle-ci devait entrer en vigueur le 1er janvier 2014, avant que le gouvernement ne décide de la suspendre. Officiellement, en attendant le retour au calme en Bretagne. Mais peut-être aussi parce qu’elle est, à ce jour, techniquement difficile à mettre en oeuvre ?

En cause : le contrat qui lie l’Etat à Ecomouv’, le consortium privé chargé de prélever la taxe auprès des transporteurs. « Les problèmes dans ce contrat sont à tous les niveaux », dénonce notamment François-Michel Lambert, député Europe Ecologie–les Verts des Bouches-du-Rhône, qui a déposé des questions écrites au gouvernement.

1. Pourquoi un partenariat public-privé ?

La perception de l’impôt est une mission de l’Etat depuis la Révolution. Mais lorsque le gouvernement Fillon a décidé de créer l’écotaxe, il s’est tourné vers le privé. Le ministère de l’Ecologie et des Transports, mené par Jean-Louis Borloo à l’époque, a lancé un appel d’offre le 31 mars 2009. Et à la procédure classique de marché public, très réglementée, il a préféré un contrat de type partenariat public-privé (PPP), parfois utilisé pour la construction de grands équipements, mais qui est souvent très contesté pour les coûts qu’il engendre. Pourquoi l’Etat n’a-t-il pas fait appel à ses propres services ? Les investissements nécessaires à la mise en œuvre de la taxe étaient-ils trop importants pour l’Etat ? Le gouvernement estimait-il qu’une entreprise privée était, quoi qu’il arrive, plus à même de gérer ce type de procédure que l’administration ?

Pour l’écotaxe, ce contrat consiste à confier à une société projet, Ecomouv’ (détenue à 70% par une entreprise d’autoroutes italienne, Autostrade, et pour le reste par Thalès, la SNCF, SFR et Steria) le soin de réunir le financement nécessaire à la création d’un système de collecte (portiques, bornes, réseaux informatiques, systèmes de contrôles, etc.) Ecomouv’ doit ensuite se rémunérer grâce aux loyers que lui versera l’Etat pour la collecte de l’impôt pendant la durée de la concession, à savoir plus de 13 ans. Mais « en exigeant 240 millions d’euros par an pour une recette estimée à 1,2 milliard d’euros, le privé a un taux de recouvrement de plus de 20%, alors que le coût de la collecte par les services de l’État, estimé par l’OCDE, est d’à peine 1%, un des meilleurs du monde », dénonce dans Mediapart Élie Lambert, responsable de Solidaires douanes. D’autant que la société Ecomouv va devoir faire appel aux douanes pour faire respecter la loi.

Pourquoi donc avoir choisi un PPP ? « Depuis 2004, le PPP permet d’avoir recours à une procédure légale appelée ‘dialogue compétitif’, au cours de laquelle les règles très strictes des marchés publics sont abandonnées », explique François-Michel Lambert. De nouveaux critères, dont l’objectivité est mise en cause, ont été introduits au cours de la discussion. Ainsi la légitimité d’Ecomouv’ s’en retrouve contestée.

2. Y a-t-il eu corruption dans l’attribution du marché à Ecomouv’ ?

A l’origine, plusieurs groupes d’entreprises étaient candidates, rappelle Mediapart : Autostrade (seule), Sanef (2e groupe d’autoroute en France) avec Atos et Siemens, et un autre consortium mené par Orange. Le 13 janvier 2011, Pierre Chassigneux, président de Sanef, s’inquiète auprès Jean-Paul Faugère, directeur de cabinet du premier ministre François Fillon, du fait qu’Autostrade soit favori. Selon lui, l’entreprise ne serait pas nécessairement capable de remplir la mission, les critères d’attribution du marché seraient contestables devant la justice, et surtout, des rumeurs de corruption circulent : Sanef se serait vu conseiller de passer par un cabinet d’avocats pour l’emporter. Par ailleurs, un point est souligné : la société qui conseille l’Etat lors de l’appel d’offre, Rapp Trans, conseille également Autostrade sur d’autres projets.

Pourtant, Nathalie Kosciuscot-Morizet, ministre de l’Ecologie, n’attend pas les deux mois auxquels elle a droit pour réfléchir, et désigne immédiatement le gagnant : le consortium mené par Autostrade. Pierre Chassigneux, également ancien patron des Renseignements généraux, prévient le service central de prévention de la corruption. Et Sanef conteste l’appel d’offre devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Selon Mediapart, Thierry Mariani, ministre des Transports, obtient que le Conseil d’Etat déclare l’appel d’offre valable.

Ce n’est pas tout. « On a fait pression sur moi pour que j’arrête », raconte Pierre Chassigneux au site d’investigation. « Certains sont venus me voir en me disant de tout stopper, sinon ‘des gens risquaient d’aller en prison’ ». Il est remplacé quelques temps plus tard à la présidence des autoroutes de France par Alain Minc.

L’attribution de l’appel d’offre était-elle légale ? La procédure a-t-elle été plus opaque que d’habitude ? Au profit de qui ? « Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris concernant des possibles faits de corruption », écrit le député Lambert. « Elle a été confiée en juin 2011 au parquet de Nanterre territorialement compétent, dirigé alors par M. Philippe Courroye. Il semblerait que l’enquête n’ait pas été poursuivie ».

3. Pourquoi Ecomouv’ bénéficie-t-elle d’un contrat si avantageux ?

En écartant les rumeurs de corruption, le choix de la société Ecomouv’ sur des critères rationnels reste discuté. « Au moment de l’émission de l’appel d’offre », explique François-Michel Lambert, « il aurait été envisagé un contrat d’une durée de dix ans, durée sur le fondement de laquelle les différents candidats ont préparé leur dossier. Le contrat qui a finalement été signé stipule une durée de 13 ans et trois mois. De ce fait, la société Ecomouv’ va recevoir de l’Etat 3,2 milliards d’euros au lieu des 2,4 milliards initialement prévus. » Le député se demande donc « si cette modification de la durée du contrat en cours de procédure n’est pas une cause de nullité du contrat, si cette modification a été faite de manière transparente à l’égard des autres candidats », quelle est la raison de cette modification soudaine et par qui a-t-elle été décidée » ?

Le montage actionnarial d’Ecomouv’ est également pointé du doigt. En effet, l’entreprise ne dispose que de 30 millions d’euros de fonds propres, alors qu’elle est amenée à emprunter plusieurs centaines de millions d’euros pour ses investissements. Que se passe-t-il en cas de faillite, faute de recette ? C’est l’un des principaux problèmes des contrats publics privés : l’Etat se porte garant auprès des créanciers de la société projet, de telle sorte que celle-ci n’est pas responsable en cas de défaut de paiement. Et pourtant, les taux pratiqués par les investisseurs sont supérieurs à 7%, bien au-delà des taux auxquels empruntent les administrations.

Et ce n’est pas tout. Dans les PPP, une attention particulière est en générale accordée à la durée de détention minimale des actions de la société projet, de manière à éviter que les investisseurs en sortent après avoir profiter de la période la plus rentable, au début de la concession. Or, dans le contrat avec Ecomouv’, Autostrade serait libre de céder tout ou partie de ses actions après un délai de deux ans sans que l’Etat ne puisse s’y opposer, note Mediapart. Après deux ans, une entreprise sur laquelle l’Etat n’a pas son mot à dire, pourrait être alors en charge de prélever l’écotaxe pour l’Etat français.

4. Combien va coûter l’écotaxe ?

Elle est censée rapportée chaque mois 780 millions d’euros à l’Etat pour le financement de projets d’infrastructures et 160 millions aux collectivités locales. Chaque mois de suspension représente un manque à gagner de 79 millions d’euros pour les caisses publiques. Mais même si elle n’entre pas en vigueur, l’Etat devra payer à Ecomouv’ les loyers qu’il lui doit, à savoir 17 millions d’euros par mois.

En tout, la suspension de l’écotaxe représente 96 millions d’euros par mois qu’il faudra compenser. A moins qu’elle ne soit abandonnée définitivement, auquel cas l’Etat devrait verser quelque 800 millions d’euros à Ecomouv’, avance le gouvernement.

5. Comment s’est fait le partage du territoire ?

La mise en œuvre est enfin décriée sur le fonds. Non pas seulement parce qu’il s’agit d’une nouvelle taxe, mais aussi parce que sa répartition sur le territoire est jugée contestable. Selon le député Radical de gauche Joël Giraud, « il suffit de regarder la frontière italienne pour se rendre compte que tous les itinéraires alternatifs au tunnel alpin et aux autoroutes du littoral ont été soigneusement exonérés d’écotaxe, comme si l’on organisait le report du trafic au profit de centaines d’entreprises, majoritairement italiennes il faut le dire, sur des liaisons gratuites posant des problèmes de sécurité pour les populations traversées ».

NouvelObs.fr

 

Publié dans:Impôts |on 5 novembre, 2013 |Pas de commentaires »
1...678910...25

Vu de Corbeil-Essonnes |
ARCHITECTURE D'UN CONGO NOU... |
DEBOUT SAINT ETIENNE |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | PS : UN NOUVEAU SOUFFLE POU...
| Comité de soutien de Quetig...
| Ségolène Royal présidente