Archive pour la catégorie 'La vie en macronie'

Le baratin de Macron………..(23/12/2019)

L'Eco and You - Martial You
Martial You Journaliste RTL
publié le 23/12/2019 à 09:41

La nouvelle fait grand bruit : Emmanuel Macron renonce à sa retraite de président de la République, et c’est une grosse concession. La retraite des anciens présidents est encadrée par une loi de 1955 et elle accorde une pension de 6.220 euros brut par mois dès la fin de son mandat et un poste au Conseil constitutionnel à 13.500 euros brut par mois. Tout cela à vie.
Le calcul est simple : si Emmanuel Macron, qui aura 44 ans à la fin de son premier manda,t quittait l’Élysée à ce moment-là et vivait ensuite jusqu’à 80 ans, ce qui est l’espérance de vie moyenne pour un homme de son âge, il pourrait espérer toucher 8 millions d’euros ! C’est une retraite de PDG du CAC 40. D’ailleurs, la retraite d’un ancien Président relève moins du « régime spécial » que de la « retraite chapeau » qui choque quand cela concerne un grand patron.

Ce type de rémunération ne peut plus passer aujourd’hui en France. Si on continue la comparaison avec le monde de l’entreprise : un ancien Président a droit à une « retraite chapeau » et à un « parachute doré » puisqu’il est à la fois rémunéré pour sa retraite dès la fin de son mandat, ce qui n’est pas le cas dans le privé, et replacé avec un ticket de présence confortable au Conseil constitutionnel. C’est impossible à faire passer auprès des Français alors qu’on leur demande tous les 10 ans de faire un effort pour sauver le système de financement des retraites.

Des avantages en moins, mais des avantages quand même

Le train de vie de nos anciens chefs d’État, on est loin de l’époque où le général de Gaulle réglait lui-même ses factures de gaz et d’électricité à l’Élysée et payait le plein d’essence de sa DS pour partir en week-end à Colombey-les-Deux-Églises. En 2017, cette somme représentait 10,3 millions par an. Entre les membres de cabinet, l’appartement de fonction, la voiture, les agents de sécurité… Tout cela coûte cher mais ces avantages diminuent.

François Hollande a signé un décret quelques mois avant de quitter ses fonctions qui réduit les avantages en nature dont disposait les anciens présidents. Désormais, au bout de 5 ans, le nombre d’agents de sécurité, de membres de cabinet et tout un tas d’autres avantages sont réduits ou disparaissent.

Mais cette fois, Emmanuel Macron supprime le système de retraite aussi pour ses successeurs. Il engage tous les futurs présidents en renonçant à sa retraite de chef de l’État à la sortie de l’Élysée. C’est logique puisque le nouveau système met fin à tous les régimes spéciaux. Il avait aussi prévu de supprimer le fauteuil au Conseil constitutionnel dans sa réforme de la Constitution.

Mais cette annonce a été assez peu saluée par l’opinion. D’abord, parce que c’est bien la moindre des choses de s’appliquer à soi-même une réforme qui inquiète à ce point de nombreux Français. Qu’aurait-on dit s’il ne l’avait pas fait ? Ensuite, ce qui est choquant pour une bonne partie de la population, c’est de voir la liste des avantages qui existaient encore ! Enfin, c’est quand même, une nouvelle fois, assez maladroit de la part du Président en termes de timing.

Brûler les symboles

Cette annonce intervient depuis l’étranger, elle rappelle toutes ces petites phrases un peu polémiques prononcées par le Président en dehors de nos frontières : « les Gaulois réfractaires », « les fainéants » … Au cœur de la crise sociale, elle ne peut être vécue que comme une provocation par les opposants à la réforme des retraites.

Malheureusement pour Emmanuel Macron, il reste attaché à l’image du président des riches, comme François Hollande avait été celui des « sans dents » ou Nicolas Sarkozy le président « Bling Bling »… Nos présidents incarnent la France d’en haut depuis longtemps et cette annonce est interprétée comme : « Il peut renoncer car il en a les moyens ». Le message ultime est : « Veut-il nous faire comprendre qu’on doit tous renoncer à nos retraites ? »

On ne peut pas faire comme si les « gilets jaunes » n’avaient pas existé. Le Président a raison de montrer que le régime universel concernera tout le monde à commencer par lui. Mais le moment est sans doute mal choisi pour le dire. Emmanuel Macron a voulu faire un geste symbolique mais on ne manipule pas les symboles en période de crise sociale car, l’opinion publique la plus radicale (pas tout le monde mais les plus révoltés contre le système) a surtout envie de brûler ces symboRTL

RTL

Publié dans:La vie en macronie |on 23 décembre, 2019 |Pas de commentaires »

Macron nous prend pour ce que nois ne sommes pas..(22/12/2019)

Lecteur vidéo depuis : Dailymotion (Politique de confidentialité)

 

« Un luxe que tout le monde ne peut pas se payer ».

En pleine crise sur la réforme des retraites, des responsables de gauche ont relativisé dimanche le renoncement d’Emmanuel Macron à toucher sa future pension d’ancien chef de l’Etat. « Que le président de la République, les ministres, les parlementaires soient alignés au régime général, c’est la moindre des choses », a salué le secrétaire national du PCF et député Fabien Roussel dans l’émission Le Grand rendez-vous sur Cnews et Europe 1. « Qu’on mette fin à ce type de privilège, enfin! ».

Fabien Roussel à propos d’Emmanuel Macron qui renonce à sa retraite de président : « C’est un luxe que tout le monde… https://t.co/fawxZc4EDu

—Europe1(@Europe 1 ?)

Mais le renoncement du président de la République, « c’est quand même un luxe que tout le monde ne peut pas se payer », a-t-il relevé, « quand, lui, a touché 2,4 millions en 18 mois à la banque Rothschild » et « payait l’impôt sur la fortune » avant de « se le supprimer » lorsqu’il est arrivé au pouvoir.

Au moment de partir à la retraite, il pourra donc bien se passer de cette pension « parce qu’il en aura les mo© Copyright 2019, L’Obs

La présidente du groupe PS à l’Assemblée nationale a, elle, évoqué une « drôle de façon de présenter les choses » de la part de l’Elysée:

« 1. Le Gouvernement veut supprimer les régimes spéciaux 2. Le régime de retraite du Président de la République est en quelque sorte un régime spécial 3. Donc y a-t-il quelque chose d’extraordinaire à s’appliquer ce qu’on préconise pour les autres ? »

, a-t-elle demandé sur Twitter.

L’ancienne ministre socialiste Ségolène Royal a pour sa part considéré que « la vraie question c’est de savoir s’il renonce à retourner après l’Elysée dans le monde du business mondialisé avec les énormes retraites chapeaux qui vont avec et dont les montants sont sans commune mesure… »

La vraie question c’est de savoir s’il renonce à retourner après l’Elysee dans le monde du business mondialisé avec… https://t.co/SXAVTZ5hHM

—RoyalSegolene(@Ségolène Royal)

L’Elysée a confirmé samedi qu’Emmanuel Macron renonçait par avance à sa future retraite d’ancien président de la République, équivalente au salaire d’un conseiller d’Etat, soit 6.220 euros bruts mensuels, devenant ainsi le premier président à renoncer au bénéfice de la loi du 3 avril 1955.

Emmanuel Macron, qui a fêté ses 42 ans ce samedi, a également décidé de ne pas siéger à l’avenir au Conseil constitutionnel dont les anciens présidents sont membres de droit à vie, avec une indemnité de 13.500 euros.

yens », a-t-il critiqué.

L’OBS

 

Publié dans:La vie en macronie |on 22 décembre, 2019 |Pas de commentaires »

Ne rien savoir, ne rien voir : c’est Macron !…(13/11/2019)

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Le gouvernement va-t-il supprimer les Observatoires de la pauvreté, de la délinquance et la Mission contre les sectes ?
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Publié dans:La vie en macronie |on 13 novembre, 2019 |Pas de commentaires »

Un pote à Manu…………………(31/10/2019)

Trafic de drogue international : Un député suppléant LREM des Yvelines mis en examen

ENQUETE Cet ex-membre du PS, âgé de 33 ans, est le suppléant de Nadia Hai, la députée LREM de Trappes (Yvelines)

20 Minutes avec AFP

Publié le 31/10/19 à 07h39 — Mis à jour le 31/10/19 à 08h01

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Des véhicules de police (illustration). — T. Gagnepain / 20 Minutes

Dans le cadre d’une enquête portant sur un trafic de stupéfiants entre le Maroc et la France, Moussa Ouarouss, député suppléant LREM des Yvelines, a été mis en examen, ont annoncé des sources concordantes, ce mercredi.

Dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lille, confiée aux gendarmes de la section de recherches de Reims, il a été mis en examen pour importation, transport et détention de produits stupéfiants en bande organisée et association de malfaiteurs, a affirmé une source proche du dossier, confirmant une information du quotidien L’Union.

L’homme « relativement actif » dans le trafic de drogue

Moussa Ouarouss a été interpellé fin août alors après des saisies « relativement importantes ». « Entre six et huit » personnes ont été mises en examen et placées, pour certaines, en détention provisoire, dans le cadre de cette enquête portant sur un trafic en lien avec la région du Rif. « Il y a eu une période où il était relativement actif. Il était en retrait depuis quelque temps » au moment de son interpellation, a-t-on ajouté de même source. Moussa Ouarouss a été placé sous contrôle judiciaire et l’instruction est toujours en cours.

Interrogé, Moussa Ouarouss a indiqué qu’il ne souhaitait pas réagir pour l’heure sur le fond de cette affaire. « J’ai répondu aux questions des enquêteurs. Cette affaire ne m’inquiète pas du tout », a-t-il seulement déclaré, affirmant avoir déposé plusieurs plaintes pour diffamation. Cet ex-membre du PS âgé de 33 ans est député suppléant de Nadia Hai, élue lors des législatives en juin 2017 à Trappes (Yvelines), dans l’ancienne circonscription de Benoît Hamon.

Candidat à l’investiture LREM pour les élections municipales à Reims

Nadia Hai, elle, a indiqué ne plus avoir de contacts avec son suppléant « depuis plusieurs mois » en raison de « désaccords politiques ». « Je suis tombée de la chaise quand on m’a parlé de cette affaire mais je crois en la présomption d’innocence », a-t-elle ajouté. Dirigeant d’une biscuiterie créée en 2018, Moussa Ouarouss a sollicité sans succès, au printemps, l’investiture de la majorité pour les élections municipales à Reims, finalement accordée à son rival, l’avocat Gérard Chemla.

En 2016, il apparaissait sur des photos des déplacements d’Emmanuel Macron : notamment à Châlons-en-Champagne, le 1er septembre, dans un bar à Paris le 12 septembre – il portait alors une oreillette –, à Marseille le 17 novembre et à Metz le 21 novembre. Il a aussi été président de l’académie de boxe « Team Hamid Zaïm » à Reims, inaugurée en janvier 2017 et fermée en 2018. Sur des photos publiées sur la page Facebook de l’académie en mars 2018, il apparaissait aux côtés de la ministre de la Justice Nicole Belloubet et du Premier ministre Edouard Philippe.

Publié dans:La vie en macronie |on 31 octobre, 2019 |Pas de commentaires »

Eh!oui……………………….(31/10/2019)

Hausse des tarifs réglementés du gaz

Après la baisse de 2,4% du mois d’octobre, les tarifs du gaz appliqués par Engie augmentent de 3% dès le 1er novembre. Les clients utilisant le gaz pour la cuisson verront le prix augmenter de 0,8%, et ceux qui l’utilisent pour se chauffer constateront une hausse de 3,2%. Pour ceux y ayant recours dans les deux cas, la hausse sera de 1,8%.

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● Nouvelle réforme de l’assurance chômage

La nouvelle réforme de l’assurance chômage prévoit un durcissement de l’accès à l’indemnisation pour les salariés qui perdent leur emploi. Il faudra désormais avoir travaillé 6 mois sur les 24 mois derniers mois précédant l’entrée au chômage, contre 4 mois sur les 28 derniers mois auparavant. Cette nouvelle mesure risque de toucher au moins 9% des chômeurs.

De plus, pour pouvoir recharger ses droits il faudra désormais justifier avoir travaillé au moins 6 mois pour être indemnisé, contre seulement 1 mois aujourd’hui. De nouveaux modes de calcul du salaire de référence seront mis en place au 1er avril 2020.

● Revalorisation des retraites Agirc-Arrco

La valeur de service du point de retraite complémentaire Aggirc-Arrco augmente de 1% en novembre. La valeur de service du point s’établira alors à 1,2714 euro dès le 1er novembre, contre 1,2588 euro auparavant. Tous les retraités bénéficiant de la retraite complémentaire perçoivent cette revalorisation, quel que soit le montant de leurs revenus.

● Augmentation de l’Allocation Adultes Handicapés (AAH)

L’Allocation pour les Adultes Handicapés (AAH) doit augmenter de 40 euros au 1er novembre. Elle passera de 860 euros à 900 euros par mois. L’AAH, qui bénéficie à plus de 1,1 million de personnes par an, est attribuée sous réserve de remplir certaines conditions de résidence, d’âge, d’incapacité et de ressources.

● La CMU devient la complémentaire santé solidaire

La Couverture maladie universelle (CMU) fusionne, le 1er novembre, avec l’Aide à la complémentaire santé (ACS) pour donner naissance à la Complémentaire santé solidaire. Plus simple d’accès et plus protectrice, elle permet de ne plus payer certains soins (optiques, dentaires, auditifs) grâce à une participation financière. Cette participation va de 0 euro à 1 euro par jour et par personne, selon les ressources de chacun.

En sont bénéficiaires notamment les personnes dont les ressources sont inférieures à 745 euros par mois. Les soins seront donc accessibles moyennant une participation mensuelle financière, croissante avec l’âge. Seront donc à payer: 8 euros pour les moins de 29 ans, 14 euros pour les 30-49 ans, 21 euros pour les 50-59 ans, 25 euros pour les 60-69 ans et 30 euros à partir de 70 ans.

● Hausse du prix des cigarettes

Le prix des paquets de cigarette doit augmenter d’en moyenne 0,50 centime dès le début du mois. Cette hausse des prix, qui dépend d’une hausse des taxes mise en place par le gouvernement, tend à réduire la consommation de tabac en France. Les paquets Philip Moris et Winston passeront donc de 8,50 euros à 9 euros. Les paquets Marlboro Red passeront de 8,90 euros à 9,30 euros, et les Camel passeront de 8,60 euros à 9,10 euros. L’an dernier, les ventes avaient chuté de 9,32% après le passage des paquets de cigarettes à 8 euros.

● Début de la trêve hivernale

Comme chaque année, la trêve hivernale marque l’arrêt des procédures d’expulsion locative. Cette année, la trêve est allongée de 15 jours. Elle débute en effet le 1er novembre 2019 et se termine le 31 mars 2020, au lieu du 15 mars habituellement. Durant cette période, les locataires sont protégés de l’expulsion et des coupures d’énergies (eau, électricité, gaz), même en cas de factures impayées. Tous les impayés demeurent donc à régler à compter du 1er avril 2020.

● Hausse du prix du carnet de Tickets T+

Après avoir annoncé un «gel» des prix des transports en Île-de-France, la présidente de la région Valérie Pécresse indique tout de même une augmentation de 2 euros des carnets de tickets en papier. Cette augmentation de plus de 13% fera donc passer le carnet de tickets T+ de 14,90 euros à 16,90 euros. L’objectif est d’accélérer la transition vers les titres de transport dématérialisés, tels que les cartes rechargeables et les smartphones.

● Obligation de proposer des menus végétariens dans les cantines

Si certaines communes ont déjà adopté le végétarisme dans les écoles, toutes les cantines scolaires auront désormais l’obligation de servir un menu végétarien de façon hebdomadaire. L’objectif est de sensibiliser les enfants (et les parents) à des menus sans protéines animales (ni viande, ni poisson), respectueux à la fois de la santé et de l’écologie. Cette nouvelle mesure sera testée pendant au moins deux ans avant d’être potentiellement adoptée.

● Lancement de la plateforme de streaming Apple

Apple dévoilera le 1er novembre sa plateforme de streaming Apple TV+. L’offre sera disponible dans plus de 100 pays, y compris la France. Avec pour objectif de concurrencer Netflix, Amazon, ou encore Disney, Apple propose un abonnement mensuel à seulement 4,99 dollars par mois. Cette offre, l’une des moins chère du marché, est accessible après un essai gratuit de 7 jours et propose un partage familial permettant à six personnes d’utiliser le même compte.

La plateforme promet des créations originales tous les mois, sous-titrées et/ou doublées dans près de 40 langues, ainsi qu’un service en audio-description dans au moins 8 langues. Un petit bonus va aux prochains acheteurs d’un iPhone, iPad ou Mac, qui pourront bénéficier d’Apple TV+ gratuitement pendant 1 an.

● Augmentation des frais d’hébergement des députés

Les frais d’hébergement des députés provinciaux qui louent un pied-à-terre dans la capitale passent de 900 à 1200 euros par mois, soit une augmentation de 33%. La mesure, décidée par les 22 membres du bureau de l’Assemblée nationale, est justifiée par la hausse des loyers parisiens, mais aussi par une présence plus importante des députés provinciaux à Paris, en raison du non-cumul des mandats qui réduit leur présence en circonscription.

Actuellement, 104 députés sur 577 bénéficient de cette dotation d’hébergement.

MSN
Publié dans:La vie en macronie |on 31 octobre, 2019 |Pas de commentaires »

Gilets jaunes, acte 49……………………(19/10/2019)

Des centaines de «gilets jaunes» pour un 49ème acte dédié aux pompiers

Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 1 heure, mis à jour il y a 1 heure

Quelques centaines de « gilets jaunes », strictement encadrés par les forces de l’ordre, ont manifesté samedi à Clermont-Ferrand, choisie comme « capitale nationale » pour ce 49e acte du mouvement, dédié aux pompiers.

Plusieurs groupes venus du Puy-de-Dôme mais aussi du Cantal ou de la Creuse, se sont rejoints en début d’après-midi place de Jaude, toisant les forces de l’ordre déployées dans les rues adjacentes aux cris de « personne aime la police ».

« Aujourd’hui, nous sommes venus dire notre soutien aux pompiers, on essaye d’avoir une convergence entre tous les métiers », explique Gilbert, boulanger venu du Centre. Une manifestation de pompiers lundi à Paris s’était conclue par des échauffourées avec les forces de l’ordre et au moins un pompier a été blessé à l’oeil.

Quelques centaines de personnes

Le cortège – quelque 500 personnes au plus fort de la manifestation selon la préfecture – a ensuite gagné l’emblématique cathédrale, avant de redescendre en direction du centre, où des feux de poubelle ont été allumés.

Quelques personnes seulement avaient revêtu un gilet jaune : « La police nous les confisque », affirme Alain, 58 ans, qui dit être là « parce que rien n’a changé depuis un an, l’essence est encore plus chère et le fossé grandit entre les riches et les pauvres ». Marie, 44 ans, a fait le déplacement depuis l’Eure-et-Loire : « Je suis maman solo et je n’y arrive pas! Il faut montrer aux gens qu’on est motivés pour relancer le mouvement », dit-elle. Un cordon de CRS leur a ensuite barré l’accès à la place de Jaude où la préfecture avait interdit toute manifestation. Neuf interpellations avaient eu lieu en milieu d’après-midi, selon la préfecture.

À Toulouse également, plus de 300 « gilets jaunes » ont commencé à manifester vers 14H00. Exceptionnellement, la manifestation n’a pas débuté dans le centre historique mais sur la rive gauche de la Garonne, dans le quartier de Saint-Cyprien. Les manifestants se sont arrêtés devant une caserne de pompiers en scandant « merci, merci » tout en applaudissant. Ils ont ensuite tenté de rejoindre le centre par un pont, bloqués par les forces de l’ordre, qui ont lancé des gaz lacrymogènes sur la foule, l’obligeant à faire demi-tour.

À Bordeaux, ils étaient 400 au plus fort selon la police, une mobilisation légèrement en hausse par rapport aux samedis précédents. Aucun incident ni aucune interpellation n’étaient signalés en milieu d’après-midi. « À présent que les ‘black blocs’ ne sont plus là, on est bien mieux dans le mouvement, mais il faut continuer de manifester pour maintenir une pression constante. C’est seulement une pression constante depuis un an qui a permis d’obtenir quelques prises en compte par le gouvernement », explique Francis, 72 ans, cadre retraité.

À Lille, 150 « gilets jaunes » ont manifesté. « CRS touche pas à mon pompier », « Pompiers gazés, police décorée », disaient les quelques pancartes disséminées dans la foule. Enfin à Lyon, une centaine de « gilets jaunes » étaient rassemblés place Bellecour en début d’après-midi, devant une bannière là aussi en « solidarité avec les pompiers ».

Les forces de l’ordre étaient chargées de leur empêcher l’accès aux principales artères commerçantes du centre-ville, interdites aux manifestants par la préfecture. Aucun incident n’avait été signalé en milieu d’après-midi.

Publié dans:La vie en macronie |on 19 octobre, 2019 |Pas de commentaires »

Et ce n’est pas la première………………………..(12/09/2019)

Par L’Obs

Publié le 13 septembre 2019 à 10h14

La bourde de Sibeth Ndiaye ne passe pas. En voulant manifester sa solidarité envers sur les usagers touchés, ce vendredi 13 septembre, par la grève massive de la RATP en Ile-de-France, la porte-parole du gouvernement s’est pris les pieds dans l’escalator au micro de BFMTV jeudi matin :

« Demain matin, j’utiliserai ma voiture de fonction, comme tous les jours, donc je serai de cœur avec tous les Franciliens qui galéreront dans les couloirs du métro. »Cynisme, déconnexion des réalités ou simple maladresse ? La sortie de la ministre a provoqué une avalanche de réactions sur Twitter. Certains internautes rivalisent d’imagination pour épingler Sibeth Ndiaye. Florilège :

Publié dans:La vie en macronie |on 13 septembre, 2019 |Pas de commentaires »

Pauvre FRANCE !!!!! (27/02/2018)

Pauvre FRANCE  !!!!!                               (27/02/2018) dans  Morano et les « Français de papier »

Tweetclash nocturne. Cette nuit après minuit, l’eurodéputée LR Nadine Morano a qualifié Rokhaya Diallo de « Française de papier » sur Twitter. Une expression jadis utilisée par l’Action française, relève notre journaliste Pascal Riché.

 

Fraîchement nommée conseillère politique de Laurent Wauquiez, Nadine Morano réagissait à une altercation entre Rokhaya Diallo et Bernard de la Villardière sur le plateau de  »TPMP », l’émission de Cyril Hanouna sur C8.  »L’intolérance, l’arrogance, la suffisance de la militante Rokhaya Diallo qui combat la culture, les racines de la France et fait la propagande scandaleuse de la régression de la femme avec le hijab », s’est insurgée Nadine Morano, concluant : « Française de papier ». L’intéressée lui a répondu : « Il semblerait que cette femme qui a pourtant été ministre de la République ne me considère pas comme une vraie Française… Je me demande bien pourquoi ????«  

Jamais avare en saillies douteuses, Nadine Morano avait déjà ripé le 12 février sur Europe 1 en persistant à dire que la France est « un pays de race blanche ».  »J’ai grandi dans un quartier populaire où on ne voyait pas de voile », racontait entre autres l’eurodéputée.

picto-fait dans La vie en macronie La mémoire courte de Jean-Luc Mélenchon

Actuellement en Guyane pour battre campagne aux côtés du candidat Davy Rimane avant l’élection législative partielle de dimanche, Jean-Luc Mélenchon s’est fendu hier d’un billet de blog au vitriol contre la presse. Pour le quatrième homme de la présidentielle,  »le pouvoir médiatique est d’essence complotiste » et « la haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine ». Prenant la défense de Laurent Wauquiez après la fuite de ses propos à l’EM Lyon, le député des Bouches-du-Rhône ironise : « Trois phrases volées dans une conférence. Mais ‘l’affaire’ a tenu cinq jours de médias ». Avant de poursuivre, plus virulent :

« Wauquiez s’est pris une lourde attaque globale du parti médiatique. »

Furieux, il invective ensuite les journalistes de Radio France « une sorte de CIA médiatique voué à propager les dénonciations ». Leur tort à ses yeux ? Avoir réalisé une enquête sur ses propres factures de campagne. « Aucune ‘enquête’ ni ‘investigation’ comme ces Rouletabille voudraient le faire croire ! », croit désamorcer celui qui se dit victime d’un « bashing médiatique » continu.

« Leur métier, c’est d’empêcher les autres de penser et de les maintenir en rang dans le troupeau », lâche-il encore.

 

Présidentielle 2017 : pourquoi les factures de la campagne de Mélenchon interrogent

 

Mais n’est pas Nietzsche qui veut. Et difficile à la lecture de cette charge violente contre le journalisme de ne pas se demander si Jean-Luc Mélenchon n’a pas la mémoire un peu courte. Après tout, n’est-il pas lui aussi une créature médiatique ?

picto-video Darmanin nie l’abus de faiblesse

Nous vous parlions hier du témoignage de la deuxième plaignante dans l’affaire Darmanin. Estimant que l’ancien maire de Tourcoing a profité de sa situation pour obtenir des faveurs sexuelles, elle a déposé plainte contre lui pour « abus de faiblesse », entraînant l’ouverture d’une enquête préliminaire.

 

 

Publié dans:"AFFAIRES", La vie en macronie |on 27 février, 2018 |Pas de commentaires »

Une de plus !! (31/01/2018)

Indemnités parlementaires: Macron n’a pas tenu sa promesse 2/14

logo de Le Figaro Le Figaro

Fondation IfrapIl y a 2 heures
figarofr© François BOUCHON/Le Figaro figarofrLE MACRONOMETRE – Emmanuel Macron s’était engagé à fiscaliser toutes les indemnités parlementaires, cependant ce ne sera pas le cas. Le «Macronomètre», l’outil d’évaluation de l’iFRAP, attribue donc la note de 2/10 à cette promesse pour le moins inaboutie. Chaque semaine, le think-tank libéral publie sur Le Figaro.fr une évaluation d’une des mesures du président de la République.

Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s’était engagé à fiscaliser toutes les indemnités parlementaires… Finalement, les indemnités représentatives de frais de mandat, les fameuses IRFM, ne le seront pas. C’est ce qui ressort de sa première grande loi sur la moralisation de la vie publique. Ces 5372,80 euros net par mois pour les députés permettront toujours aux parlementaires d’afficher une rémunération moins importante qu’elle ne l’est en réalité, en expliquant qu’on ne peut pas faire de la politique autrement en augmentant les indemnités des parlementaires (sic!).

La fiscalisation d’une indemnité existante mais non fiscalisée précédemment a été pourtant récemment actée. Il s’agit de l’indemnité de fonction brute (1428,55 euros) désormais taxable depuis la loi de finances pour 2017. Nul n’en a été choqué.

L’IRFM s’appellera désormais AMFM (Avance mensuelle sur les frais de mandat), le contrôle sera désormais assuré par le déontologue de l’Assemblée nationale sur base annuelle, de façon aléatoire (une fois par législature et par député). La liste des dépenses possibles exclut le remboursement de la location d’un pied-à-terre ou la garde d’enfant ainsi que le financement d’un parti politique ou tout achat d’un bien immobilier ou location d’un bien immobilier. Sur cette enveloppe de 5373 euros, les députés disposeront toujours d’une somme de 600 euros par mois pour des dépenses sans justificatif.

Dans le cadre de la loi «Moralisation», les bureaux des deux assemblées ont été chargés non pas de rentrer cette indemnité dans le net imposable des parlementaires mais d’encadrer l’utilisation de ces frais… C’est un peu court car cette IRFM n’a en réalité pas été vraiment pensée au départ comme un remboursement mais comme une rémunération complémentaire non imposable.

On comprend néanmoins que cela n’enchante pas les députés et les sénateurs de payer plus d’impôts. Pour un député célibataire, la note de l’impôt sur le revenu monterait au maximum à 23.000 euros de plus par an, soit 2,7 fois plus que ce qu’il paie aujourd’hui… Bienvenue dans la réalité fiscale. Pourtant, étrangement, cette IRFM était assujettie depuis 1991 à… la CSG. Elle ne le sera plus! Avec la loi de moralisation, non seulement l’indemnité ne sera pas soumise à l’IR mais elle sera dorénavant exonérée de CSG…

Assez crûment, la déontologue de l’Assemblée, dans un rapport non publié, a pu affirmer que le nouveau dispositif ne lui permet pas «de contrôler que les dépenses des députés correspondant à des frais de mandat comme le prescrit la loi». Il suffisait pourtant de fiscaliser. L’alternative a été proposée par les groupes de travail de réforme de l’Assemblée sur la base d’une agence des frais parlementaires comme l’IPSA britannique. Un dispositif qui n’a pas été retenu pour le moment.

NB: les sénateurs sont, sur ce coup-là, meilleurs que les députés puisqu’ils procèdent aux remboursements des frais sur justificatifs pour 85% de la somme…

Le Macronomètre, observatoire des réformes du gouvernement, est un site de la Fondation iFRAP en partenariat avec Le Figaro.fr. Il s’agit d’un outil dédié à l’évaluation du quinquennat d’Emmanuel Macron: évaluation économétrique par rapport à son programme électoral et aux annonces de son gouvernement. Avec Le Macronomètre, l’action du gouvernement est notée sur 10 chaque mercredi avant le conseil des ministres et devient lisible d’un seul coup d’œil. Le Macronomètre permet à chacun de se faire un avis sur la tenue ou non des promesses du président de la République et sur l’efficacité des réformes du gouvernement.

 

Publié dans:La vie en macronie |on 31 janvier, 2018 |Pas de commentaires »

France, terre d’asile…………………….(04/01/2018)

Tollé après une consigne aux hôpitaux psychiatriques d’aider à expulser les sans-papiers

Tollé après une consigne aux hôpitaux psychiatriques d'aider à expulser les sans-papiers
L’agence régionale de santé de PACA. (Streetview)

L’agence régionale de santé de Paca réclamait à plusieurs institutions psychiatriques de participer à l’expulsion de migrants « sous contrainte ».

Par L’Obs

Publié le 04 janvier 2018 à 14h14

Le texte a été retiré face à la polémique. Une circulaire envoyée le 7 décembre à plusieurs hôpitaux psychiatriques de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur leur demandait de favoriser les procédures d’expulsion de migrants clandestins hospitalisés sous contrainte, rapportait Streetpress mercredi 3 janvier, relayant une information du site Hospimédia.

Relayé ce jeudi matin sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter par le directeur général adjoint de l’association Aides, Christian Andro, ce document de l’Agence régionale de santé précise que  »le contexte actuel a conduit les services de l’Etat à prendre des mesures appropriées pour assurer la sécurité des concitoyens ».

« Dans la mesure où ces patients sont pris en charge par vos équipes, je vous informe que mes services vous communiqueront, en même temps que l’arrêté préfectoral de levée des soins sans consentement [l'OQTF, obligation de quitter le territoire français, NDLR] ainsi qu’une notification à faire signer par le patient. »  

A noter que cette circulaire ne concernait que les patients hospitalisés en SRDE, c’est-à-dire en « soins sur décisions du représentant de l’Etat » : en clair, des individus « dont l’état compromet la sûreté ou porte atteinte, de façon grave, à l’ordre public », et dont le préfet a ordonné l’internement.

Circulaire retirée

L’initiative a depuis été dénoncée par l’union syndicale de la psychiatrie (USP) et le syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH), qui demandaient son annulation : « L’utilisation des hospitalisations en SDRE pour repérer et contrôler des personnes non désirées sur le territoire est très inquiétante », écrivaient les deux syndicats dans leur communiqué.

« Etre aux ordres du ministère de l’Intérieur ne fait pas partie des vœux de la psychiatrie publique. »L’instruction de l’ARS nous avait « énormément surpris », déclare à l’AFP le président du SPH, le docteur Marc Bétremieux, dans la mesure où « le préfet a tous les éléments » concernant les patients hospitalisés sans consentement, « déjà repérés ». Plus généralement, ce dernier déplore les risques d’ »amalgames » entre maladie mentale, dangerosité et immigrés clandestins.

Contacté par LCI, le ministère de la Santé affirme ce jeudi que la circulaire a été retirée :

« Tous les hôpitaux qui ont été concernés ont reçu une lettre du directeur général de l’ARS Paca retirant cette circulaire », déclare un porte-parole d’Agnès Buzyn. 

 

Publié dans:"AFFAIRES", La vie en macronie |on 4 janvier, 2018 |Pas de commentaires »
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