Archive pour la catégorie 'LA VIE EN SARKOZIE'

On a le conseiller que l’on mérite…………………..(18/02/2012)

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Quand Patrick Buisson défendait Drumont, Le Pen et l’OAS…

Créé le 16-02-2012 à 15h26 – Mis à jour le 18-02-2012 à 10h45      10 réactions

Renaud Dély

Par Renaud Dély

Il a fait l’éloge de l’antisémite Drumont ou des terroristes de l’OAS : le gourou du président a longtemps baigné dans les eaux troubles de l’extrême-droite. La preuve par ses écrits. Extraits.

Patrick Buisson, en mars 1987, alors qu'il était directeur de "Minute" (DR / Pierre Verdy - AFP)

Patrick Buisson, en mars 1987, alors qu’il était directeur de « Minute » (DR / Pierre Verdy – AFP)

Dans l’hebdomadaire d’extrême-droite « Minute », qu’il rejoint en 1981, Patrick Buisson use de sa plume pour lutter contre les « socialo-communistes ». Il y brosse aussi avec lyrisme l’ascension électorale de Jean-Marie Le Pen. Mais ce ne sont pas ses seuls écrits…
On a le conseiller que l'on mérite.......................(18/02/2012) dans LA VIE EN SARKOZIE 3109924

En 1984, il codirige avec Alain Renault, ancien secrétaire national du Front national, un « Album Le Pen » tout à la gloire du président du FN, aujourd’hui quasi introuvable. Dans cette hagiographie, Buisson rameute des contributeurs aussi peu fréquentables que François Brigneau ou Roland Gaucher pour rivaliser dans l’éloge du « menhir breton ».

 

 

3109938 dans LA VIE EN SARKOZIELa même année, il copublie avec l’historien Pascal Gauchon, ancien secrétaire général du Parti des Forces nouvelles (PFN), un ouvrage à la gloire des terroristes de l’OAS, préfacé par l’un de ses anciens responsables, Pierre Sergent, tout simplement intitulé… « OAS. Histoire de la résistance française en Algérie » ! En 170 pages, les auteurs vantent la geste de ces poseurs de bombe qu’ils érigent en descendants des « résistants » sous l’Occupation luttant légitimement contre la « trahison » du général de Gaulle… Extraits.


Entreprise subversive, l’Organisation armée secrète ne l’est pas seulement au sens où on l’entend habituellement. Au-delà des lois de la République, c’est le conformisme social né du fonctionnement de la machine économique qu’elle récuse et cherche à renverser. Au risque d’être pour le plus grand nombre un objet de scandale. Scandale dans une société de facilité qui n’a pour culte que la boulimie de bien-être et la paisible jouissance des biens de consommation, que ces samouraïs voués au désintéressement et au sacrifice. Scandale dans une société française emportée par un mouvement continu de prospérité, dans une société qui se stabilise et devient de plus en plus conservatrice qu’une aventure guerrière où les valeurs d’audace, d’entreprise et de courage tendent à prendre le premier rôle. Sans doute est-il permis de voir dans le combat pour l’ »Algérie française » la première en date des contestations globales du contenu affectif et humain de la société technico-industrielle. En cela, elle traduit le profond malaise d’un certain type d’homme face à une civilisation de masse fondée non sur l’initiation mais sur l’imitation et dans laquelle le sang des soldats, les solidarités essentielles, les serments d’homme à homme, n’ont guère plus de place que la notion désormais caduque de communauté nationale. »

(« OAS. Histoire de la résistance française en Algérie », par Patrick Buisson et Pascal Gauchon, 1984.)


3109954De 1976 à 1978, Patrick Buisson collabore fréquemment à « Item », une « revue d’opinion libre » qui « se veut un instrument de réflexion pour lutter contre le terrorisme intellectuel de la gauche ». Il s’y retrouve en belle compagnie : anciens collabos, membres du FN, compagnons de Le Pen…Il disserte sur les thèmes qui lui tiennent à cœur : « la Droite », « l’Ordre », « l’Education », « la Morale » ou « la Tradition ». Extraits.

 

 

L’Ordre : seconde nature de la droite, une sorte de raison sociale que l’on se transmet de père en fils avec enseignes et calicots. [...] Le seul Ordre qui vaille et qui dure implique un retour à la valeur qui met l’inégalité au service de l’unité et à laquelle les hommes s’épurent et se mesurent. Peu importe qu’on la nomme Morale, Culture, Tradition, pourvu qu’elle exige l’ascèse et soit ascension. Une société saine assoit sa hiérarchie sur des inégalités fonctionnelles résultant de différences naturelles. [...] Béni soit le vieux Drumont qui nous a appris à haïr le Veau d’Or. United States. La Babel ploutocratique : « L’Enfer de Dante semé des détritus de Zola » Le pays où l’on confond le beau avec l’énorme, la magnificence avec le luxe criard des parvenus. Ce caravansérail qui se nomme Melting-pot. [...] Il faut penser avec Léon Daudet qu’il n’y a pas de structure sociale solide sans climat religieux : « Le vieux qui disait : ‘Ni Dieu, ni maître’, proférait une stupidité. Le maître existera toujours d’autant plus dangereux qu’il sera masqué, d’autant plus cruel que la crainte de Dieu ne le contiendra plus. » [...] Purifier l’ordre social par les forces qui lui sont extérieures, c’est-à-dire reconstruire une société où les rapports et les hiérarchies s’enracinent dans la nature et s’élèvent jusqu’à Dieu. »

(« Ordres nouveaux, nouveaux désordres », Patrick Buisson, revue « Item » mars-avril 1976.)

 

(Lire l’intégralité du dossier « Révélations sur le gourou du président », par Carole Barjon et Renaud Dély, dans « le Nouvel Observateur » du 16 février 2012).

Renaud Dély

Par Renaud Dély

Publié dans:LA VIE EN SARKOZIE |on 18 février, 2012 |Pas de commentaires »

Doit-on y croire ?………………………………(15/02/2012)

Le discours d’adieu de Sarkozy

Créé le 14-02-2012 à 21h05 – Mis à jour le 15-02-2012 à 10h03      32 réactions

BibliObs

Par BibliObs

DES ECRIVAINS ET DES CHRONIQUEURS SUIVENT POUR NOUS LA PRESIDENTIELLE. Le président visitait ce matin l’usine Photowatt de Bourgoin-Jallieu. Notre ami Fabrice Pliskin, qui l’accompagnait, a compris que le chef de l’Etat se retirait de la vie politique.

Nicolas Sarkozy en déplacement sur le site du fabricant de panneaux solaires Photowatt à Bourgoin-Jallieu, ce 14 février 2012.<br />
(c) Afp

Nicolas Sarkozy en déplacement sur le site du fabricant de panneaux solaires Photowatt à Bourgoin-Jallieu, ce 14 février 2012. (c) Afp

On attendait l’annonce de sa candidature. Ce mardi 14 février, Nicolas Sarkozy a surpris tous les commentateurs en annonçant qu’il se retirait de la vie politique. C’était dans la salle de croissance de l’usine Photowatt de Bourgoin-Jallieu (Isère), «acteur incontournable du photovoltaïque depuis 1979.» L’émotion était universelle.

«Votre emploi est sauvé» a dit le chef de l’Etat aux ouvriers alors qu’il annonçait, non sans panache, le rachat de l’usine par EDF. On sentait qu’il y avait un peu d’envie dans sa voix. Car si les 430 emplois de l’usine semblent sauvegardés, Nicolas Sarkozy, lui, n’a pas cette chance. Le chef de l’Etat a compris qu’il avait déjà perdu les élections et qu’il devait se préparer avec philosophie à entrer dans une nouvelle phase de sa vie.

Pour tous les spectateurs, ce fut une cérémonie poignante que d’entendre ce quinquagénaire hypersensible, ce professionnel qui fait de la politique depuis trente ans, exhaler cette plainte déchirante devant les fours où se fondent les lingots de silicium: «Non! On n’est pas foutu à 50 ans… parce que le métier qu’on fait depuis trente ans s’arrête…». Il était difficile de ne pas entendre dans ces crânes paroles comme un cri de détresse et d’impuissance.

On l’aura compris. Sous prétexte de parler aux ouvriers de Photowatt, Nicolas Sarkozy ne parlait que de lui-même. Quand il disait aux opérateurs de production et aux techniciens de maintenance: «Ca fait trois ans que vous devez avoir une boule dans le ventre en vous demandant de quoi demain sera fait…», on sentait le vécu, la prise de conscience de son échec au sommet de l’Etat, toute la douloureuse faillite d’un quinquennat effroyablement manqué.

«C’est insupportable de perdre son emploi»

Le président l’a répété avec force: «C’est insupportable de perdre son emploi», devant un public presque gêné par tant d’accents impudiques. Debout derrière le président, son porte-parole, Madame le ministre de L’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Nathalie Kosciusko-Morizet, portait un manteau noir de circonstance. Elle avait la pâleur et l’élégance de ces splendides Gomorrhéennes en deuil, chères à Marcel Proust.

Avant de disparaître dans la salle de débitage, pour clore son discours d’adieu au monde darwinien de la politique, Nicolas Sarkozy, avec une chaleur presque photovoltaïque, a cité en exemple cette ouvrière de Lejaby, qui, à 57 ans («Mon âge» a précisé le président) a accepté de suivre une formation de maroquinerie. C’était la note optimiste de cette oraison funèbre: la vie commence à 57 ans. Car si Nicolas Sarkozy a mille défauts, nul ne peut nier que c’est un homme qui a les capacités de rebondir.

Oui, après son inexorable échec aux élections, Sarkozy suivra une nouvelle formation professionnelle. On sent qu’il s’y prépare déjà, mentalement, héroïquement, en homme qui veut montrer l’exemple. Une formation de quoi? On ne sait pas encore. Madame Sarkozy, symbole de la classe ouvrière, prête ses traits à la statue d’une plumassière à Nogent-sur-Marne. Le mari de la plumassière, c’est le plumassier. C’est peut-être une piste à creuser.

Fabrice Pliskin

Courage, fuyons…………………………..(14/02/2012)

Assemblée : la droite déserte la TVA sociale

Impôts . La commission des finances a rejeté hier la taxe, à cause de l’absence de députés UMP, retardant les débats.

27 commentaires

Par FRANÇOIS WENZ-DUMAS

Courage, fuyons................................(14/02/2012) dans LA VIE EN SARKOZIE

Le débat parlementaire sur la TVA sociale a commencé par un couac spectaculaire pour la droite, qui s’est fait mettre en minorité par la gauche au sein de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, en raison d’un nombre insuffisant de députés UMP présents. (© AFP Joel Saget)

Les députés UMP ne sont pas très enthousiastes pour voter la TVA sociale. A tel point qu’hier ils étaient moins nombreux que leurs collègues socialistes à la réunion de la commission des finances, qui devait donner son avis sur les derniers amendements. Et malgré trois suspensions de séance, pendant lesquelles les responsables UMP ont vainement tenté de rameuter les troupes, la gauche devenue majoritaire en commission a voté un avis défavorable à cette «TVA Sarkozy».

Cela n’a pas empêché l’Assemblée nationale de commencer à débattre, hier soir, en séance plénière – avec une heure et demi de retard -, du projet de loi de finances rectificative qui doit faire passer le taux de TVA de 19,6% à 21,2%. Mais ce couac en dit long sur le moral des troupes à droite.

«Déjà qu’ils ne sont pas trop sûrs d’être réélus, ironisait hier soir Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste, mais devoir en plus expliquer à leurs électeurs qu’ils vont voter une augmentation de 1,6% de la TVA, on comprend qu’ils traînent un peu les pieds !» Une interprétation dénoncée par son homologue de l’UMP Christian Jacob : «C’est juste un coup tordu des socialistes ! Ils ont au dernier moment fait inscrire dix nouveaux députés à la commission des finances. Mais à l’arrivée, tout le monde ou presque votera le texte…»

Il faut dire que pour les besoins de la démonstration, les députés PS, qui ne sont pas majoritaires à la commission des finances bien que ce soit l’un des leurs, Jérôme Cahuzac, qui la préside, avaient pris soin d’être au complet en faisant remplacer au pied levé tous ceux qui, comme François Hollande, ne pouvaient siéger hier après-midi. Une précaution que n’avaient pas prise les députés UMP, qui se sont aperçus trop tard de la manœuvre.

«C’est de la flibuste», pestait l’ancien ministre Hervé Novelli. «Ils nous ont refait le coup du rideau», s’indignait l’UMP Jérôme Chartier (Val-d’Oise), furieux : «C’est vraiment un petit jeu stupide !» En avril 2009, le PS avait réussi à faire retoquer la loi Hadopi en faisant voter en dernière minute des députés qui s’étaient cachés derrière des rideaux.

Protestation d’innocence de Jean-Marc Ayrault : «Régulièrement, des députés se font remplacer en commission, surtout quand c’est un texte important. Et on l’avait annoncé publiquement !»«Nos collègues UMP ont voté avec leurs pieds», résumait hier Jean-Pierre Brard (app. communiste). Membre de la Droite populaire, Lionnel Luca, fin janvier, parlait de «suicide politique». Et Chantal Brunel (UMP) a annoncé qu’elle ne voterait pas le texte.

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Chronique incertaine…………………………(13/02/2012)

T’as lu Sarkozy dans Le Fig’ Mag mais est-ce que tu l’as vu?

Chronique «T’as vu, t’as lu»Tous les samedis, Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts reviennent sur une très médiatique campagne présidentielle…

50 commentaires

Par RAPHAËL GARRIGOS, ISABELLE ROBERTS

Chronique incertaine..............................(13/02/2012) dans LA VIE EN SARKOZIE

(DR)

Oui, tu l’as forcément lu, Nicolas Sarkozy, ou du moins ce que tous les médias ont rapporté de son interview dans le Figaro Magazine de ce week-end, celui que tu retrouveras, dans trois semaines, gisant fatigué dans la salle d’attente du dentiste. Le coup de barre à droite, le frétillement de croupion à l’adresse du Front National: non à l’assistanat, non au mariage gay, les chômeurs c’est rien que des terroristes, et les immigrés des feignasses -ou l’inverse- et on va les remettre dans le droit chemin, le tout saupoudré de référendum, ce retour du refoulé gaulliste. Tout ça, c’est bon, on a lu. Mais il faut voir les pages, lire les photographies et soupeser l’exercice journalistique.

Dix pages, cinq doubles, immaculées de publicité. La première s’ouvre à gauche par une photo plein pot. Sympa, le Figaro: il suffit de découper, puis d’encadrer le magnifique cliché et hop, voilà une décoration qui embellira, Madame, votre intérieur. Passons la tête et le corps, arrêtons-nous sur les mains. La droite tient la gauche dans une posture étrange, comme on fait monter la balle dans le canon d’un fusil à pompe, comme s’il allait nous en coller une. Le bras de la chemise que referme un bouton de manchette bée un peu, laissant apparaître l’ombre dorée d’une Rolex. «Mes valeurs pour la France», est-il écrit en face du portrait pas officiel non mais presque.

 dans Politique

La deuxième photo, panoramique, montre Nicolas Sarkozy surplombant une foule de casques de chantier à qui il s’adresse et qui tous tendent vers lui. Face au Président, un homme tête nue le boit des yeux. On est chez ArcelorMittal, renseigne la légende mais on ne voit que l’exergue en gros caractères, à gauche: « Je suis convaincu du danger d’une société sans règle, sans contrôle et sans régulation. » Christique encore la troisième photo où cette fois Sarkozy joint carrément les mains. A la table recouverte d’un dais rouge, tous baissent la tête pendant que le Président semble dire le bénédicité. Sommet social à l’Elysée, selon la légende, tu parles.

 dans PRESIDENTIELLES 2012

La quatrième: avant le sabre de la cinquième (Sarkozy entouré de flics), le goupillon. L’anniv de Jeanne d’Arc. Mais sur la photo, c’est le président de la République qui, mains dans le dos et regard aspiré par la lumière d’un vitrail d’église, entend des voix. «Je ne suis pas favorable au mariage homosexuel. Il ouvrirait la porte à l’adoption», est-il écrit en marge de l’image pieuse. Habemus candidat, susurre le bel écrin du Figaro Magazine. Jeudi, las des successives unes pro-Sarkozy et anti-Hollande, les journalistes du Figaro l’affirmaient (un peu) haut et (un peu) fort: «Le Figaro, journal d’opinion, n’est pas le bulletin d’un parti, d’un gouvernement ou d’un président de la République.» Quelques heures plus tard, le Figaro Magazine résonnait comme une claque.

PS: Oui, nous aussi, on a vu que Libération roulait à gauche et que les unes sur François Hollande gnagnagna.

Faux derche……………………………..(10/02/2012)

Accueil > Le coup de sang de Serge Raffy > Sarkozy ou « C’est pas moi, c’est lui qui a fait ça »

Sarkozy ou « C’est pas moi, c’est lui qui a fait ça »

Créé le 10-02-2012 à 12h01 – Mis à jour à 16h57      42 réactions

Serge Raffy

Par Serge Raffy

Tel l’Immaculée Conception, le « presque-déjà-bientôt » candidat fait mine de découvrir l’ampleur des dégâts causés par son quinquennat.

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Nicolas Sarkozy multiplie les leurres. Un peu comme le cancre au fond de la classe qui montre toujours du doigt le copain d’à côté. (PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP)

Nicolas Sarkozy multiplie les leurres. Un peu comme le cancre au fond de la classe qui montre toujours du doigt le copain d’à côté. (PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP)

Nous avons un président de la République impayable. Il cherche à faire croire aux Français qu’il n’a jamais gouverné. Les cinq années de sa présidence ? Les cinq précédentes où il a occupé des fonctions éminentes dans les gouvernements de Jacques Chirac ? Elles n’ont jamais existé. Rien. Pas une trace. Nicolas Sarkozy vient devant vous, chers électeurs, tel l’Immaculée Conception, pur et sans tâche. Il est neuf, tourné vers l’avant.

Le passé ? Quel passé ? L’hôte de l’Elysée applique à la lettre la formule de L’Internationale, célèbre chant révolutionnaire, « Du passé faisons table rase ». Ainsi, le « presque-déjà-bientôt » candidat peut tout dire, tout se permettre, puisqu’il vient de rentrer au pays et qu’il découvre l’ampleur des dégâts. On imagine les Guignols lui faisant dire, devant la perte du triple A : « Ben, ça alors, c’est qui qu’a fait ça ? »

Montrer du doigt

Enorme, la ficelle ? Géante, même. En tout cas, elle est appliquée avec zèle par la Sarkozie en marche. Ses porte-voix, sur toutes les ondes, ont déjà intégré ce tour de passe-passe.  La méthode de ce joueur de bonneteau hors pair ? Il multiplie les leurres. Un peu comme le cancre au fond de la classe qui montre toujours du doigt le copain d’à côté. C’est pas moi, c’est l’autre.

Exemple : la réforme de Pôle emploi, imposée au forceps en 2008, est une catastrophe ? Tous les acteurs sociaux le reconnaissent. Alors, pour éviter ce débat funeste pour lui et ne pas se retrouver en position défensive, Nicolas Sarkozy propose un référendum, non pas sur la structure de Pôle emploi, mais sur le thème de l’assistanat des chômeurs. Sarko dans ses fondamentaux. Montrer du doigt… Au fond, si tout va mal, c’est la faute de ces Français qui s’engraissent à 1500 euros par mois et qui refusent de travailler.

Attaquer au bazooka

La très sage Cour des comptes vient d’épingler son gouvernement sur l’échec patent de sa réforme de la formation des enseignants, non pas seulement en termes d’éducation mais aussi de gestion ? Réaction du Président : il s’en prend à ces malheureux profs qui « ont un poil dans la main ». Nul doute qu’une proposition de référendum sur leur temps de travail va sortir de son chapeau un de ces quatre matins.

Et l’immigration, bien sûr. Il fallait la soumettre à référendum, forcément. Ce thème « sparadrap » agite la droite depuis 30 ans. Aujourd’hui les députés UMP sont terrorisés par le spectre des triangulaires aux prochaines élections législatives. Le maintien des candidats FN au second tour face aux candidats UMP pourrait provoquer une marée rose à l’Assemblée nationale.

Derrière, les petites phrases de Claude Guéant et et le référendum souhaité par le président sur cette question, c’est la peur de la déroute qui hante les équipes sarkozystes. Pour conjurer la panique, il faut attaquer au bazooka, lancer un bon gros referendum sur l’immigration, si possible l’associer à l’insécurité.

Et surtout faire oublier un détail, l’effacer de nos mémoires : la droite classique gouverne ce pays depuis 10 ans. Elle est donc entièrement responsable du bilan de cette décennie. Or, devinez qui est l’homme qui s’est accaparé les questions de sécurité et d’immigration durant cette interminable période ? Il s’appelle… Comment dîtes-vous ? Nicolas Sarkozy. Vous êtes sûr ? Il a vraiment gouverné de pays depuis si longtemps ? Non, c’est pas lui, c’est un autre…

Serge Raffy

Par Serge Raffy

Faux derche...................................(10/02/2012) dans LA VIE EN SARKOZIE

Encore des magouilles…………………………………(10/02/2012)

Anne Lauvergeon, la femme à abattre

Créé le 08-02-2012 à 16h06 – Mis à jour le 09-02-2012 à 11h17      18 réactions

Le Nouvel Observateur

Par Le Nouvel Observateur

Evincée en 2011 de la présidence d’Areva, « Atomic Anne » dénonce « l’acharnement » d’un clan qui veut faire main basse sur l’atome. Par Marie-France Etchegoin et Caroline Michel.

Anne Lauvergeon et Nicolas Sarkozy (ERIC PIERMONT-LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Anne Lauvergeon et Nicolas Sarkozy (ERIC PIERMONT-LIONEL BONAVENTURE / AF

(Extrait de l’enquête « Anne Lauvergeon, la femme à abattre », publiée dans « le Nouvel Observateur du 9 février 2012)

Elle s’est retranchée dans un petit bureau, boulevard Haussmann, « prêté par un ami ». L’ex- »Atomic Anne » a toujours ce visage de grande fille simple qui ne trompe que ceux qui n’ont jamais eu à l’affronter. En escarpins et jupe de cuir noirs, elle aura sa revanche. N’est-elle pas « proche de François Hollande » ? Ne pourrait-elle pas devenir ministre après la victoire de la gauche ? Ou pis, pour ses adversaires, régner à nouveau sur Areva, cette forteresse qu’elle a édifiée et dirigée pendant dix ans ? C’est cela, dit-elle, qu’ils craignent tant dans « le camp d’en face ». Et c’est pour cette raison, elle en est persuadée, qu’ils ont repris les hostilités dans cette guerre qui fait à nouveau rage autour de l’atome et qu’ils pensaient avoir gagnée au printemps dernier.

Ex-générale en chef du nucléaire français

20 juin 2011 : Anne Lauvergeon a rendez-vous à l’Elysée. On l’a longtemps dite « l’une des femmes les plus puissantes du monde », mais elle sait qu’elle n’a rien à attendre de Nicolas Sarkozy. Sinon la confirmation de sa défaite, les yeux dans les yeux. Le président de la République n’a pas renouvelé son mandat. Elle n’est plus la générale en chef du nucléaire français. Pour le plus grand plaisir de son rival, Henri Proglio, l’homme fort d’EDF, autre géant du secteur, qui revendique le titre de commandant suprême, notamment quand il s’agit d’aller vendre des centrales aux quatre coins du monde.

« Tu as laissé la loge P2 avoir ma peau ! », lance la patronne déchue au chef de l’Etat. La loge P2 ? C’est ainsi, en souvenir de cette nébuleuse de francs-maçons et d’affairistes qui défraya la chronique dans les années 1980 en Italie, qu’Anne Lauvergeon appelle la coalition de ses ennemis. Ministres, éminences du CAC 40, conseillers occultes, banquiers. Tous ceux qui, accuse-t-elle, ont conspiré à son éviction pour « faire main basse sur les grands contrats du nucléaire » […]

Un document explosif

Le petit monde de l’énergie nucléaire, qu’on imagine hautement sécurisé, est à l’image des cuves de Fukushima. Fissuré. Miné par les luttes internes et les conjurations. Partout des as du double jeu, des rois de la manip, des traîtres… Areva est désormais dirigé par Luc Oursel, l’ancien bras droit d’Anne Lauvergeon, nommé avec la bénédiction d’Henri Proglio. Mais la « reine mère » a gardé des fidèles dans son ancienne maison.

En décembre dernier, l’un d’eux lui a envoyé, « par la poste », un document explosif qui aurait dû rester confiné dans les coffres du groupe. Elle y a lu la vie de son mari, passée au crible par un détective suisse. Comptes en banque, appels téléphoniques, voyages. Tout avait été soigneusement épluché…

Marie-France Etchegoin et Caroline Michel

(Lire l’intégralité de l’enquête « Anne Lauvergeon, la femme à abattre » dans « le Nouvel Observateur » du 9 février 2012)

Publié dans:Energie, LA VIE EN SARKOZIE |on 10 février, 2012 |Pas de commentaires »

La « claque »…./………………….(1/02/2012)

Sarkozy avait-il déjà fait appel à des « figurants » ?

Créé le 03-02-2012 à 13h22 – Mis à jour à 15h47      11 réactions

Elena Brunet

Par Elena Brunet

L’Elysée aurait demandé au chantier de Mennecy d’augmenter les effectifs le jour de la visite du chef de l’Etat, jeudi 02 février. En 2009, la télévision belge avait déjà révélé une histoire similaire.


Septembre 2009, Nicolas Sarkozy visite l’usine d’équipement automobile Faurecia en Normandie. La télévision belge RTBF diffuse un reportage sur les coulisses du déplacement et révèle que des employés d’autres sites sont venus spécialement pour le passage du président. Plus étonnant encore, les travailleurs qui figurent sur les prises de vue auraient été sélectionnés selon un critère de taille, excluant les « grands ».

Selon un délégué syndicaliste du groupe, il s’agissait d’une demande de l’Elysée, qui aurait orchestré toute la visite, en concertation avec la Préfecture de l’Orme et les Renseignements Généraux. L’Elysée dément mais une ouvrière confirme dans le reportage que pour être sur la photo, il ne fallait pas être plus grand que le président. La direction de Faurecia publie, elle, un communiqué pour démentir « les rumeurs faisant état d’ »exigences particulières de l’Elysée ».

Elena Brunet

Par Elena Brunet

Publié dans:LA VIE EN SARKOZIE |on 3 février, 2012 |Pas de commentaires »

L’édito de Vincent Giret………………………(2/02/2012)

Unique

5 commentaires

Par VINCENT GIRET

Un double et infamant soupçon plane autour de Nicolas Sarkozy : a-t-il enfreint la loi sur le financement des campagnes électorales en 2007 ? A-t-il profité de la «faiblesse» de Liliane Bettencourt en sollicitant le soutien sonnant et trébuchant d’une milliardaire qui n’avait déjà plus toute sa tête ? L’annonce, hier, de l’inéluctable mise en examen d’Eric Woerth, l’ancien trésorier du candidat Sarkozy, a confirmé que plus rien n’arrêterait le cours de la justice. Ni les manœuvres dilatoires, ni les pressions tous azimuts, ni même l’imminence de l’élection présidentielle. Auditions et mises en examen vont désormais se succéder d’ici le mois de mai. Il n’est plus temps de se demander si les affaires vont s’inviter dans la campagne, elles en seront l’un des détestables ingrédients. Le «cas Sarkozy», déjà singulier en politique, est en passe de devenir unique dans l’histoire de la Ve République. Confronté à une crise d’une violence inégalée depuis les années 30, miné par une impopularité aussi massive que tenace, le président sortant va devoir également affronter les assauts de la justice. Cette nouvelle menace ne complique pas seulement la tâche de Nicolas Sarkozy à quelques semaines de son entrée dans la compétition, elle jette une ombre sur notre démocratie. Il y a déjà grand risque à voir ces seuls soupçons nourrir plus encore le rejet et l’extrémisme. Un fâcheux paradoxe de plus pour un candidat qui s’était enorgueilli, en 2007, d’avoir fait mordre la poussière au Front national.

Ces « chers » ministres……………….(31/01/2012)

René Dosière : Un ministre coûte « 17 millions d’euros tout compris »

Créé le 30-01-2012 à 19h03 – Mis à jour le 31-01-2012 à 18h27      51 réactions

Olivier Toscer

Par Olivier Toscer

Dans son livre « L’argent de l’Etat », le député lève de nouveaux lièvres sur les dépenses élyséennes.

Le député socialiste René Dosière AFP

Le député socialiste René Dosière AFP

René Dosière n’est pas un député comme les autres. C’est un parlementaire d’investigation. Depuis dix ans, obstinément, l’élu (apparenté PS) de Laon bombarde les ministères de questions écrites, précises, pointilleuses, répétés, puis patiemment recoupe les bribes de réponses, ré-insiste, croise les sources officielles et peu à peu lève un coin du voile sur l’argent de l’Etat.

Sa spécialité ? La dissection du train de vie de l’Elysée, un triangle des Bermudes de la République, avant qu’il ne décide d’y mettre son nez. L’enquêteur de l’Assemblée, qui avait révélé les tours de passe-passe comptable du Château sous Chirac, refait les comptes de l’Elysée sous Sarkozy et s’attaque maintenant au train de vie de toute la machine gouvernementale.

Nicolas Sarkozy a-t-il fait la lumière sur les dépenses de l’Elysée ?

Il y a clairement un avant et un après Sarkozy. Il a permis par exemple pour la première fois à la Cour des Comptes de contrôler son budget. C’est est un progrès indéniable et je lui en sais gré. Mais beaucoup reste encore à faire.

Ces

Par exemple ?

J’ai dû poser des questions pendant quatre ans sur la garden-party du 14 juillet pour en connaitre le coût total. J’ai fini par avoir le vrai chiffre : 100 euros par tête. Mais au départ, on ne me donnait que le prix du traiteur ! Autre exemple : le ministère de l’Intérieur refuse toujours de me donner des chiffres précis sur le nombre des forces de l’ordre mobilisés lors des déplacements en province du président. Je ne peux que procéder par recoupement. J’arrive à un total de 450 000 euros de frais de sécurité par déplacement. Cela fait cher la poignée de main aux Français.

Les chiffres que l’on finit quand même par vous communiquer, sont-ils fiables ?

Pas toujours. Il est aberrant par exemple que le ministère de la Défense ait affirmé aux représentants de la Nation que le nouvel avion du chef de l’Etat, le fameux Air Sarko One, avait coûté 176 millions d’euros, alors que le vrai montant de la facture se chiffre à 259 millions d’euros.

Vous enquêtez sur l’Elysée mais ne vous aventurez pas sur le terrain sensible du patrimoine du chef de l’Etat.

Parce qu’il est invérifiable ! Chaque président de la République déclare ce qu’il veut en début et fin de mandat. Il n’y a aucun contrôle. Juste des interrogations : comment se fait-il par exemple que les déclarations de patrimoine de Jacques Chirac à l’entrée et à la sortie de l’Elysée soit pratiquement identiques ? Pendant douze ans, toutes ses dépenses étaient prises en charge et il touchait dans le même temps diverses rémunérations que j’évalue au total à trois millions d’euros. Cette somme aurait dû logiquement arrondir coquettement ses économies. Pourtant, elle n’y figure pas. Et personne ne trouve rien à y redire.

Nicolas Sarkozy sera peut-être plus sincère ?

On ne le saura jamais ! En entrant à l’Elysée, il a fait une déclaration conjointe avec son épouse Cécilia. Or, entre temps, il s’est remarié. Sa situation financière a donc évolué. Il sera alors impossible de savoir s’il s’est enrichi ou appauvri du fait de ses fonctions. C’est dommage car cela ouvre la voie aux soupçons.

Après l’Elysée vous vous attaquez pour la première fois aux dépenses du gouvernement. Combien « coûte » un ministre ?

Selon mes calculs, 17 millions d’euros tout compris, avec son personnel et ses locaux. Ce chiffre n’avait jamais été calculé. Pourtant il n’est pas idiot de l’avoir en tête quand on forme un nouveau gouvernement, non ? Si l’on entre dans les détails, on s’aperçoit également qu’un tiers de la somme est consacrée à la communication politique personnelle du ministre, hors campagne institutionnelle de son ministère. N’y a-t-il pas quelques économies à faire sur ce poste ?

Et sur les conseillers de cabinet ?

Aussi. J’avais déjà fait une étude sur le gouvernement Fillon II qui montrait que la moyenne des trois plus hautes rémunérations de cabinet culminait à 11 235 euros mensuels. Mes premières constations sur le gouvernement Fillon III, en fonction depuis novembre 2010, montrent encore une augmentation substantielle de 20 à 30 % des rémunérations. Peut-être que certains membres des cabinets ministériels ont profité de ma première enquête, qui montrait des disparités entre les ministères, pour se faire augmenter. Si cette hypothèse se confirmait, j’en serais profondément désolé.

La palme du conseiller le mieux payé revient-elle toujours à Henri Guaino, à l’Elysée avec plus de 19 000 euros par mois, soit presque l’équivalent du salaire du Premier ministre ?

Je ne peux pas l’affirmer car je n’ai eu accès qu’aux rémunérations des conseillers de l’Elysée classées par administration d’origine. J’ai pu calculer par déduction le salaire individuel d’Henri Guaino car il était le seul originaire de la Cour des Comptes. En me transmettant ces tableaux, la bureaucratie élyséenne a fait un effort de transparence sans le vouloir !

Interview de René Dosière, député PS de l’Aisne par Olivier Toscer.

L’argent de l’Etat, Le Seuil, 289 pages, 19,50 euros

 Article à paraître dans le Nouvel Observateur du jeudi 2 février 2012

Olivier Toscer

Par Olivier Toscer

 dans LA VIE EN SARKOZIE

Publié dans:Economie, LA VIE EN SARKOZIE, Politique |on 31 janvier, 2012 |Pas de commentaires »

Dans (sou)rions un peu : le Pinnochio de la semaine…………………..(31/01/2012)

Nicolas Sarkozy, Pinocchio de la TVA sociale

Créé le 30-01-2012 à 19h06 – Mis à jour le 31-01-2012 à 09h06      12 réactions

Donald Hebert

Par Donald Hebert

Le « Nouvel Observateur » décerne une avalanche de Pinocchios au chef de l’Etat pour son interview télévisée de dimanche 29 janvier. Le thème : la « TVA sociale ».

 

  • Dans (sou)rions un peu : le Pinnochio de la semaine.......................(31/01/2012) dans HUMOUR 2519187  »Ce mot n’a aucun sens. Vous ne m’avez jamais entendu le prononcer. »

Jamais ? S’il est vrai que le chef de l’Etat utilise aujourd’hui le terme de TVA « anti-délocalisation », il n’en a pas toujours été ainsi. Le 20 juin 2007, Nicolas Sarkozy avait ainsi décliné huit fois l’expression interdite, lors d’une allocation sur les grandes priorités de sa présidence devant les parlementaires de la majorité. Dont voici un extrait :

Je vais prendre mes responsabilités et je vais vous dire les choses telles que je les pense : si la TVA sociale n’est pas efficace contre les délocalisations, si la TVA sociale n’est pas bonne pour l’emploi et pour le pouvoir d’achat, on ne fera pas la TVA sociale. Si la TVA sociale contribue à freiner les délocalisations, si elle est bonne pour l’emploi, si elle est bonne pour la croissance, si elle ne pénalise pas le pouvoir d’achat, alors nous ferons la TVA sociale. »

La même année, la mission fut confiée à Eric Besson, alors secrétaire d’état chargé de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques, de conduire un rapport sur la question. Publié en septembre 2007, le document officiel porte un nom simple et sans ambigüité : « TVA sociale ».

 

  • 2519187 dans LA VIE EN SARKOZIE« La TVA sociale ? « Nos amis allemands l’ont fait en 2004, et c’était un socialiste, Gerhard Schröder. »

LA TVA sociale a été mise en place après 2005 en Allemagne, par Angela Merkel, comme le notent Les Décodeurs du « Monde ».

 

  • 2519187« Je ne crois en rien à une augmentation des prix. »

Le chef de l’Etat s’est lui-même contredit implicitement lors de l’interview, en déclarant :

« Cette mesure ne rentrera en application qu’au 1er octobre. Pourquoi ? D’abord parce qu’il y a des problèmes techniques pour régler les ordinateurs. Et deuxièmement parce que nous espérons avec le gouvernement que ça va déclencher des achats par anticipation qui vont nous permettre de doper la croissance. »

Pourquoi une anticipation, si ce n’est en prévision d’une augmentation des prix ?

A noter : lors d’une audition de la commission des finances du Sénat en mai 2004, le même Nicolas Sarkozy, alors ministre des Finances, affirmait :

Il est à craindre qu’une hausse de la TVA, malgré la diminution des charges, ne fut intégrée dans la marge, et donc intégralement répercutée sur le prix de vente, à l’image de ce qui avait déjà été constaté dans la grande distribution. »

 

  • 2519187« Les Allemands ont augmenté la TVA de trois points, ils n’ont eu aucune augmentation des prix. »

Un rapport de la Cour des comptes de mars 2011, citant une étude de la Banque centrale allemande, rappelle que cette augmentation de la TVA « aurait contribué pour 2,6 points à la hausse des prix en 2007″.

Chiffre à nuancer du fait que sur les 3 points : « un point a été affecté à une baisse des cotisations sociales (les cotisations d’assurance chômage, qui sont passées de 6,5 % à 4,2 %, une partie de cette baisse ayant été financée, par ailleurs, par une contribution de l’Agence fédérale du travail) et 2 points ont été affectés à la réduction du déficit pour un montant estimé à 16 milliards d’euros (0,7 point de PIB). »

 

  • 2519187« Clairement, j’exclus toute augmentation des impôts. »

Etonnante affirmation du chef de l’Etat qui propose notamment une taxe sur les transactions financières.

 

Donald Hébert – Le Nouvel Observateur

 

Le principe des Pinocchios de l’Obs :

2519187 Un Pinocchio = Une simple erreur, une imprécision.

25191872519187Deux Pinocchios = Une erreur manifeste, un mensonge par omission

251918725191872519187 Trois Pinocchios = le mensonge prémédité, avec intention de nuire.

Donald Hebert

Par Donald Hebert

Publié dans:HUMOUR, LA VIE EN SARKOZIE |on 31 janvier, 2012 |Pas de commentaires »
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