Archive pour la catégorie 'LA VIE EN SARKOZIE'

Entre « amis » c’est plus facile………………….(25/01/2012)

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CHRONIQUEUR ASSOCIÉ

Sarkozy à la télévision: 4 chaînes et pas un journaliste de gauche pour l’interroger ?

Modifié le 25-01-2012 à 18h38

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Temps de lecture Temps de lecture : 4 minutes

LE PLUS. Nicolas Sarkozy répondra dimanche 29 janvier pendant une heure aux questions des journalistes sur TF1, France 2, iTélé, BFMTV et LCI. Il sera interrogé par quatre journalistes, dont trois au moins sont proches de lui sur les plans politique, économique et social. Est-ce digne de la démocratie française ?

> Par Bruno Roger-Petit Chroniqueur politiqueEdité par Melissa Bounoua   Auteur parrainé par Benoît Raphaël

Cerné de toutes parts par une presse hostile et acquise à la gauche (si l’on en croit Eric Brunet de RMC et quelques autres), Nicolas Sarkozy, courageusement, disposera de l’antenne de quatre chaînes de télévision pour se défendre, dimanche. Enfin !

 

Nicolas Sarkozy lors de sa visite en Guyane, le 21 janvier 2012. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Nicolas Sarkozy lors de sa visite en Guyane, le 21 janvier 2012. (L.BONAVENTURE / AFP)

 

TF1, France 2, BFM TV et I Télé accueilleront sur leurs ondes numériques hertziennes un homme sans défense, au bord du gouffre de l’ingratitude nationale, désintéressé mais combatif, tenace et obstiné, décidé à défier un univers médiatique hostile.

 

Le storytelling élyséen

 

Un mot d’abord sur le double storytelling élyséen de ce début de semaine. Mardi, le Président était hanté par l’idée de la défaite au cas où il serait amené à se représenter devant les Français. Il en était réduit à envisager son avenir hors politique. Disparaître. Travailler moins pour gagner plus.

 

Un président désintéressé, qui avait été habité, tout au long de son mandat, par le seul souci du bien public, impopulaire car courageux, finalement victime de l’ingratitude d’un peuple français versatile par nature, comme tant d’autres avant lui. Venise ? La plage irlandaise ? Longwood ?  On se demandait où serait immortalisée la dernière image de Nicolas Sarkozy avant que l’on entende plus parler de lui.

 

L’idée était osée. Il lui fallait sans doute du temps pour s’imposer dans l’opinion. Mais c’était sans compter avec les stratèges de la campagne Sarkozy 2012. A peine levé ce mercredi matin, voici que sur toutes les radios, via Brice Hortefeux sur RTL, Jean-Pierre Raffarin sur Europe 1, voici que l’on nous vendait un Sarkozy requinqué, déterminé, combatif, tenace et surtout humble, à cent mille lieues du Sarkozy abattu de la veille. Le sens du devoir et « l’humilité » avait redonné, en moins de 24 heures, le goût du combat et l’esprit de détermination au mort vivant de la veille.

 

Les propos présidentiels sont « une marque d’humilité » a répété ce mercredi matin Brice Hortefeux sur RTL, « mais aussi un témoignage de vérité. (…) il y a chez Nicolas Sarkozy, n’en doutez pas une seule seconde, toujours cette envie, cette passion, cette détermination à agir ».

 

Et Jean-Pierre Raffarin, sur Europe 1, en a rajouté : c’est « la guerre psychologique (…) Il s’agit de démoraliser l’adversaire. Mais j’ai vu Nicolas Sarkozy deux fois hier. Il est en forme, il est serein, il réfléchit, il consulte ».

 

Dans ce contexte, les partisans du « Président désormais seul contre tous », donnent rendez-vous aux Français dimanche soir. Là, sur quatre chaînes à la fois (du jamais vu ?) le président pas encore candidat montrera ce qu’il en est de son humilité et de sa détermination. Désormais encerclé, ainsi que l’on nous le raconte aujourd’hui, il affrontera ses nombreux adversaires dimanche soir.

 

La narration sarkozyste

 

Le problème, c’est que le dispositif de l’émission contredit la belle narration sarkozyste. Ce soir-là, l’émission sera diffusée sur quatre chaines en même temps. Pour un président empreint d’humilité, désarmé, encerclé, c’est une belle performance.

 

En outre, Nicolas Sarkozy sera interrogé par Claire Chazal de TF1, Laurent Delahousse de France 2, Jean-Marc Sylvestre d’I Télé et François Lenglet de BFM TV.

 

L’on serait bien en peine de qualifier les inclinations politiques de l’un des ces quatre mousquetaires du journalisme audiovisuel (je vous laisse le soin de l’identifier). En revanche, trois d’entre eux, et ils ne s’en cachent pas, sont des personnalités bien connues pour être des tenants du conservatisme politique le plus orthodoxe, et sont des libéraux, voire ultra-libéraux sur le plan économique et social (pour tout vous avouer, j’ai même travaillé avec l’une des personnalités, il y bien des années, et elle m’expliquait sans rire que les congés payés de 36 étaient la cause initiale de tous les déboires économiques français du dernier siècle…).

 

Problème démocratique

 

De près ou de loin, dimanche soir, Nicolas Sarkozy sera donc interrogé par trois journalistes (sur quatre) qui sont plus ou moins de sa famille politique. Est-ce normal ? Est-ce acceptable ? Est-ce digne ? Est-ce républicain ?

 

Entendons-nous bien : il ne s’agit pas ici de dénier aux intéressés toute compétence et tout droit à interviewer le président de la République dans le cadre d’une émission de télévision multidiffusée. Loin de nous cette idée. En revanche, le caractère monocolore et monopolistique de l’émission en question pose comme un léger problème démocratique.

 

N’y avait-il pas moyen de glisser dans cette émission au moins un interlocuteur, clairement identifié et identifiable, un peu moins à droite, un peu moins libéral, un peu moins orthodoxe, un plus plus social, un peu plus keynésien, un peu plus social-démocrate, bref un petit peu plus à gauche ?

 

Pour aller droit au but : est-il acceptable que le président de la République, à trois mois d’une élection présidentielle, réquisitionne selon son bon plaisir quatre chaînes de télévision et se fasse interviewer par trois journalistes (sur quatre) qui partagent plus que largement ses conceptions politiques, économiques et sociales ?

 

Aux États-Unis, et de manière générale dans tous les pays anglo-saxons, inflexibles sur les questions d’indépendance de la presse audiovisuelle, on se moque de ces pratiques françaises d’autant plus facilement qu’elles n’y ont jamais eu cours.

 

L’ironie de l’histoire, c’est qu’un tel dispositif de complaisance dessert probablement plus Nicolas Sarkozy qu’il ne le sert aux yeux de l’opinion.  »Je ne suis pas un dictateur » aurait déclaré Nicolas Sarkozy au cours de sa séance d’auto-flagellation, source de bien des commentaires. Non, sans doute pas. Mais il n’a pas dit que cette confession valait pour son usage personnel de la télévision.

 

Certains lecteurs doués pour la polémique et par ailleurs Twittos confirmés, m’ont interpellé sur le concept de « journaliste de gauche ». On se permettra de leur signaler que Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP le sait, lui : selon lui, un journaliste tenace serait forcément de gauche.

Peut-il réellement le faire ?……………………(25/01/2012)

Comment Sarkozy compte-t-il rebondir ?

Créé le 24-01-2012 à 17h45 – Mis à jour le 25-01-2012 à 10h34      41 réactions

Estelle Gross

Par Estelle Gross
Journaliste

Même s’il n’est pas encore déclaré, le candidat prépare quelques cartes.

Nicolas Sarkozy AFP

Nicolas Sarkozy AFP

Le sommet social se voulait propulseur. Un rendez-vous annoncé lors des vœux par Nicolas Sarkozy en personne, le 31 décembre dernier. Mais, perte du triple A oblige, manque de temps et de concertation, la fusée est restée au sol. Pis. François Hollande, à qui l’entourage du chef de l’Etat et futur candidat prédisait un effondrement, impose un changement de rythme. Le grand meeting du candidat socialiste au Bourget a donné un coup d’accélérateur à une campagne jusqu’alors plutôt tâtonnante. L’UMP chargée d’occuper le terrain en attendant le coup d’envoi de Nicolas Sarkozy a raté sa riposte, surprise par la teneur du discours de François Hollande.

« On avait plutôt des chasseurs de gibier d’eau que des snipers », a reconnu Dominique Bussereau. L’ancien secrétaire d’Etat attend « un signe » du président, « un message de mobilisation ».

Même s’il n’est pas encore déclaré, le candidat prépare et abat quelques cartes.

Un off. Comme ça lui est déjà arrivé de le faire, Nicolas Sarkozy évoque sa vie post-politique. Mais, cette fois-çi il aborde aussi l’hypothèse d’une défaite. Des propos qui dans le contexte électoral prennent un écho plus important. « Pour la première fois de ma vie je suis confronté à la fin de ma carrière », confie le président sortant à son entourage. Des déclarations qui ont fuité mais peut-être pas sans raison… On peut faire plusieurs hypothèses comme celle d’une stratégie consistant à dire « retenez-moi ».

Un duel. A défaut d’un Nicolas Sarkozy déclaré, ce sera Alain Juppé qui débattra face à François Hollande. Achevant sa séquence d’accélération, le candidat socialiste qui rendra public son programme jeudi, participera dans la foulée à l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2. Le choix est loin d’être anodin, puisque l’actuel ministre des Affaires étrangères est pressenti pour devenir Premier ministre si Sarkozy était réélu.

Une intervention télévisée. Trois jours à peine après la publication du programme détaillé de François Hollande (jeudi 26 janvier), Nicolas Sarkozy a décidé de s’adresser aux Français lors d’une intervention télévisée dimanche 29 janvier au soir.  »Nous allons privilégier la lutte contre le chômage, le logement, et la compétitivité. Les mesures que je vais annoncer dimanche seront d’application immédiate, à l’exception de la formation professionnelle », a-t-il précisé lors du petit déjeuner de la majorité rapporte le « Figaro ». Une émission qui lui permet de tenter de se réapproprier le calendrier politique et médiatique.

Des réservations. Le candidat non déclaré aurait réservé une salle chaque semaine du mois de mars et deux en avril, ce qui fait en tout une dizaine de grands meetings selon le « Monde« .

Un nom. Celui d’un directeur de campagne. René Ricol, âgé de 61, serait fortement pressenti pour endosser le costume. Expert comptable et commissaire au compte, Sarkozy le charge pendant la crise de 2008 du poste de médiateur du crédit.

Un livre. C’est encore un murmure. Mais, Nicolas Sarkozy pourrait écrire un « livre personnel » pour renforcer sa candidature. Il aurait rencontré son éditeur Bernard Fixot, ancien PDG de Robert Laffont et actuel président des Editions XO.

Le « message » attendu par Dominique Bussereau viendra peut-être plus tôt que prévu.

Estelle Gross

Par Estelle Gross
Journaliste

L’édito de Paul Quinio………………………..(25/01/2012)

Politiques Aujourd’hui à 0h00

Narcisse

26 commentairesPar PAUL QUINIO

Contrairement à ce qu’il voudrait faire croire, Nicolas Sarkozy n’a pas changé. Il a fêté son élection il y a cinq ans en mettant de manière indécente sa personne au cœur des débats. Souvenons-nous de ses vacances bien méritées sur le yacht de Bolloré. Il finit son mandat en se livrant à des confidences tout aussi indécentes sur sa vie après son éventuelle mort politique, le 6 mai. Le Président se sent «comme s’il avait 22 ans»? On est ravi pour lui. Il n’a pas «peur» des petits matins bluesy en cas de défaite ? On ne lui souhaite pas de déprimer. Il se prépare à cette absence potentielle d’adrénaline qui rythme aujourd’hui ses journées. Le job qu’il va peut-être quitter est sans conteste un des plus stressants du monde. Mais est-ce vraiment le problème des Français aujourd’hui ? Nicolas Sarkozy peut, comme tout un chacun, avoir des états d’âme. Et même des états d’âme «authentiques» et sincères. Dans homme politique, il y a homme. Mais ce retour du narcissisme présidentiel n’est à la hauteur ni du moment ni de la fonction. Il ne l’était pas en 2007. Il l’est encore moins aujourd’hui. L’enjeu du 6 mai n’est pas de savoir à quoi ressemblera la vie d’après pour Nicolas Sarkozy, mais quel chemin doit emprunter la France pour sortir de la crise. Les options politiques sur la table s’incarnent bien sûr dans des personnes. L’exposition des personnalités, des tempéraments, fait partie du jeu. L’exhibition du moi n’est pas une fatalité.

Encore une « affaire »………………………..(21/01/2012)

Des experts accusent Woerth d’avoir bradé les terrains de Compiègne

Créé le 21-01-2012 à 16h41 – Mis à jour à 16h51

Le Nouvel Observateur

Par Le Nouvel Observateur

C’est ce qu’indique le site de Mediapart, annonçant une mise en examen imminente de l’ancien ministre.

Eric Woerth (c) AFP

Eric Woerth (c) AFP

Eric Woerth aurait bel et bien bradé 57 hectares de terrain en mars 2010, dont l’hippodrome de Compiègne, indique samedi 21 janvier le site de Mediapart.

Saisis il y a un an dans le cadre de l’enquête sur l’ancien ministre du Budget, les trois experts chargés d’analyser la valeur de ces biens ont livré leur rapport il y a quelques jours à la Cour de justice de la République (CJR).

Et leurs conclusions sont formelles : le lot cédé pour 2,5 millions d’euros à la Société des courses de Compiègne par Eric Woerth en vaudrait plutôt 8 à 10 millions. Soit plus du triple. Ils critiquent également le mode de cession, de gré à gré, qui aurait empêché toute mise en concurrence dans le cadre de cette vente.

Mediapart affirme que, selon ses sources, le rapport des trois experts rendrait « très probable » la mise en examen de l’ancien ministre.

Le Nouvel Observateur

Par Le Nouvel Observateur

Encore une

Publié dans:"AFFAIRES", LA VIE EN SARKOZIE |on 21 janvier, 2012 |Pas de commentaires »

Cinq ans avec Sarko………………….(20/01/2012)

Le bilan de Sarkozy : les Français plus pauvres qu’avant

Créé le 28-12-2011 à 12h19 – Mis à jour le 20-01-2012 à 12h18      19 réactions

Le Nouvel Observateur

Par Le Nouvel Observateur

Sur le plan social, le quinquennat de Nicolas Sarkozy restera marqué par de graves reculs. En partenariat avec Débats2012, le site de Terra Nova.

Campagne et collecte 2011 de la banque alimentaire a Marseille, en octobre. SEGURAN/ZEPPELINNETWORK/SIPA

Campagne et collecte 2011 de la banque alimentaire a Marseille, en octobre. SEGURAN/ZEPPELINNETWORK/SIPA

Sur le plan social, le quinquennat de Nicolas Sarkozy restera marqué par de graves reculs, entre la hausse du chômage et l’appauvrissement des Français.

Augmentation du taux de pauvreté

Avec la très forte augmentation du chômage, notamment de longue durée, la crise financière qui a éclaté en 2008 a appauvri les Français. Entre 2009 et 2008, le taux de pauvreté a augmenté de 0,5 points, soit 300.000 personnes supplémentaires vivant sous le seuil de pauvreté, établi à 954 euros par mois en 2009 selon l’Insee. Il s’agit de l’augmentation la plus brutale mesurée depuis que cet indicateur est suivi. Au total, près de 8,2 millions de Français sont considérés comme pauvres.

Cette statistique ne rend toutefois compte que de manière incomplète de l’appauvrissement des Français. Comme le chômage de longue durée a poursuivi sa progression, l’augmentation du taux de pauvreté devrait continuer en 2010 et 2011. La grande pauvreté a en outre davantage progressé que la pauvreté dans son ensemble : l’intensité de la pauvreté a ainsi connu une hausse de 3 points depuis 2002.

Les charges de logement ou d’énergie ont enfin augmenté beaucoup plus vite que les revenus. Ces dépenses contraintes sont passées de 24 % à 48 % du budget des ménages pauvres entre 1970 et 2005. Selon le Credoc, pour une personne percevant 625 euros par mois, près de 300 euros servent à financer les dépenses contraintes et 245 euros les dépenses dites « incontournables » (alimentation, transport et santé). Cette personne ne dispose donc plus que de 80 euros par mois pour toutes les autres dépenses.

« Question de volonté »

Depuis 2002, la politique de la droite a été inspirée par une vision idéologique de la pauvreté, selon laquelle le fait de sortir du chômage ne serait qu’une question de volonté. Ce postulat s’est avéré de plus en plus éloigné de la réalité avec la crise : la fainéantise n’explique pas que le nombre de chômeurs ait augmenté d’un million depuis 2008.

S’il existe des chômeurs de mauvaise volonté, cet obstacle au retour à l’emploi arrive cependant loin derrière l’absence de qualification (60 % des bénéficiaires de minima sociaux n’ont pas le niveau du CAP), le manque de solution de garde d’enfant pour les parents isolés ou encore l’absence de moyen de transport. Par idéologie, la droite s’est donc laissée obnubiler par un problème secondaire.

Le RSA : trop complexe

La principale réforme du gouvernement, la création du Revenu de Solidarité Active (RSA), était de faire en sorte que le retour au travail soit toujours financièrement plus intéressant que l’inactivité. Un objectif légitime mais basé sur l’idée que la seule incitation financière allait permettre aux personnes sans travail d’en retrouver un.

En outre, la généralisation du RSA a été décidée après un simulacre d’expérimentation. Une véritable expérimentation aurait pourtant permis d’observer que le dispositif était trop complexe pour être attractif pour les personnes concernées. A peine 400.000 personnes touchent aujourd’hui le « RSA activité », loin des 2 millions de personnes attendues.

L’idée de contraindre les bénéficiaires de minima sociaux à travailler, comme si l’inactivité résultait d’un choix, a été aussi avancée par le gouvernement de manière récurrente.

Hausse des prix des logements

Les trois leviers essentiels de la lutte contre la pauvreté ont été délaissés. Le gouvernement n’a tout d’abord pas conduit de politique pour lutter contre l’emballement des prix du logement, principal facteur d’appauvrissement des Français. Les prix à l’achat ont plus que doublé depuis 2000 et les loyers des ménages modestes ont augmenté de 50 %. Cette évolution alimente le déclassement des classes moyennes, évincées des centres-villes, ainsi que l’exclusion des ménages les plus en difficulté (+40 % d’expulsions locatives depuis 2002).

Le gouvernement a alimenté la construction de logements chers par des dispositifs d’aide à l’investissement locatif sans contrepartie sociale (Robien puis Scellier) et par des mesures d’aide à l’accession à la propriété sans condition de ressources (crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt voulu par Sarkozy en 2007, remplacé par le « prêt à taux zéro + » depuis 2011). Revendiquée par le gouvernement, l’augmentation du nombre de logements sociaux est en trompe-l’œil : il s’agit surtout de logements faiblement inférieurs aux loyers du marché, tandis que le nombre de logements réellement accessibles aux personnes en difficulté demeure très faible.

La loi sur le « droit au logement opposable » (DALO), dernière réforme importante décidée par Jacques Chirac, a montré son inefficacité en l’absence de politique volontariste de construction de logements abordables. L’Etat ne peut garantir des logements aux plus défavorisés s’il n’y a pas assez de logements construits.

Affaiblissement du système scolaire

Le gouvernement a aggravé la situation en ce qui concerne les sorties du système scolaire sans diplôme. Dans le marché du travail actuel, cette dernière équivaut à une condamnation au chômage tout au long de la vie : le taux de chômage des personnes sans diplôme atteint 40 %.

Le nombre de jeunes sortant sans diplôme du système scolaire reste à un niveau très élevé de 130.000 par an, soit presque un cinquième de la classe d’âge. Mais depuis 2007, les réductions d’effectifs dans l’éducation, l’assouplissement de la carte scolaire qui a accentué la ghettoïsation, et la suppression de la formation pratique des enseignants ont considérablement affaibli le système scolaire.

En outre, alors que toutes les études s’accordent à reconnaître l’importance d’une prise en charge précoce de la petite enfance pour lutter contre les inégalités à la racine, la scolarisation en maternelle à l’âge de 2 ans a connu un recul sans précédent, en passant de 35 % d’une classe d’âge à 15 % depuis dix ans.

Les politiques d’insertion délaissées

Le gouvernement a enfin laissé s’appauvrir les politiques d’insertion destinées aux plus défavorisés. Plusieurs études ont démontré qu’un accompagnement renforcé des personnes en difficulté permettait d’améliorer de manière significative le retour à l’emploi. Nicolas Sarkozy a au contraire pris des décisions qui ont dégradé l’efficacité de l’appareil d’insertion des personnes en difficulté.

Les départements, auxquels le RMI a été décentralisé en 2003, font face aujourd’hui à un écart annuel de 1,7 milliard d’euros entre la dépense qu’ils doivent supporter au titre du RSA et les ressources apportées par l’Etat pour compenser la décentralisation. Leur budget étant très contraint, ils ne peuvent le boucler qu’avec une diminution de leurs dépenses en faveur de l’insertion des bénéficiaires.

La loi créant le RSA a en outre voulu faire de Pôle emploi le principal acteur de l’insertion des bénéficiaires de minima sociaux. Mais elle ne lui a pas donné les moyens nécessaires alors que les conditions de la fusion entre ANPE et ASSEDIC ont désorganisé la nouvelle entité.

Le budget annuel des politiques de l’emploi a enfin baissé de 6,5 milliards d’euros entre 2002 et 2011. Cette baisse s’est faite principalement au détriment des dispositifs destinés aux personnes en difficulté, tels que les contrats aidés.

> À lire aussi sur « Debats 2012″, le site de Terra Nova pour suivre le débat de la présidentielle : 

Bilan : La réforme de l’hôpital

Bilan : La politique familiale

Le Nouvel Observateur

Par Le Nouvel Observateur

 

Le « Prince » et sa Cour belle brochette……………………….(18/01/2012)

Sarkozy, ses amis, leurs démêlés avec la justice

Créé le 27-12-2011 à 16h14 – Mis à jour le 17-01-2012 à 17h30

Tristan Berteloot

Par Tristan Berteloot
Journaliste

Mis en examen ce mardi, le procureur de Nanterre Philippe Courroye n’est pas le premier proche du président à être inquiété par la justice.

Ministre de l’Intérieur, procureur, directeur de la Police nationale, patron des renseignements Français, ex-conseillers, tous ont des postes à hautes responsabilités. Tous ont été inquiétés par la justice…

Philippe Courroye

Frédéric Péchenard

Bernard Squarcini

Brice Hortefeux

Nicolas Bazire

Thierry Gaubert

Philippe Courroye

Le

Le procureur de Nanterre connait Nicolas Sarkozy depuis longtemps. Ils se sont rencontrés pour la première fois il y a plus de dix ans, lors de la traversée du désert de l’actuel président de la République, consécutive à la défaite de son mentor Edouard Balladur à la présidentielle de 1995. Nicolas Sarkozy le promeut officier de l’Ordre national du Mérite le 24 avril 2009.

En pleine affaire Bettencourt, c’est lui qui adresse aux enquêteurs « des réquisitions » afin d’identifier les sources de trois journalistes du « Monde », Gérard Davet, Jacques Follorou et Raphaëlle Bacqué. Il réclame l’examen des factures détaillées (« fadettes ») correspondant à leurs téléphones, après des fuites dans le quotidien du soir au sujet d’une perquisition ordonnée par la juge Isabelle Prévost-Desprez, avec qui il est en conflit ouvert.

En agissant ainsi, Philippe Courroye a enfreint la loi sur la protection des sources des journalistes. La Cour de cassation l’a confirmé début décembre, rendant possible une nouvelle convocation du procureur de Nanterre par la juge Sylvia Zimmermann, qui instruit l’affaire des « fadettes ».

Philippe Courroye a été mis en examen dans cette affaire, a-t-on appris mardi 17 janvier.

Frédéric Péchenard

f9Qgu dans LA VIE EN SARKOZIE

Les liens de Frédéric Péchenard avec l’actuel président de la République remontent à loin : enfants, le chef de l’État et le « super-flic » ont grandi dans la même rue, à Paris. Son ascension fulgurante, Frédéric Péchenard la doit à son ami. À peine élu à la tête de l’État, c’est lui qui le nomme à la tête de la direction général de la Police nationale. « Il est évident que, sans lui, je ne serais pas là où je me trouve », reconnait celui qui fut avec Nicolas Sarkozy aux premières loges de la prise d’otage de la maternelle de Neuilly par « Human bomb », en 1993.

C’est Frédéric Péchenard qui a ordonné en juillet 2010 au patron de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, d’identifier la source du journaliste du « Monde », Gérard Davet, dans l’affaire Woerth-Bettencourt. Il l’a reconnu fin octobre au micro de France Info, d’un simple « oui ». Le patron de la police nationale venait d’être entendu comme témoin assisté par la juge Sylvia Zimmermann, chargée d’instruire l’affaire dite des « fadettes ». « Je n’ai commis aucun acte illégal », martèle-t-il.

Bernard Squarcini

oaA13 dans PRESIDENTIELLES 2012

Le « squale » rencontre Nicolas Sarkozy en 2002, quand l’actuel président de la République est nommé place Beauvau. Homme de confiance du chef de l’État, connu pour son professionnalisme, Bernard Squarcini, 55 ans, est celui qui a mené à bien l’arrestation d’Yvan Collona. Il est nommé au poste de directeur central du renseignement intérieur (DCRI) dès sa création, en 2008.

Bernard Squarcini a été mis en examen en octobre, après convocation par la juge Sylvia Zimmermann dans le cadre de l’enquête sur la violation du secret des sources au journal « Le Monde », notamment pour « atteinte au secret des correspondances » et « collecte illicite de données ». Il est notamment accusé d’avoir, sur ordre, demandé aux opérateurs téléphoniques les facturations détaillées (« fadettes ») d’au moins un des journalistes du « Monde », Gérard Davet, pour obtenir le nom d’une de ses sources dans l’affaire Bettencourt.

La défense est  sommaire : Bernard Squarcini a « assumé la responsabilité des vérifications techniques » effectuées par ses collaborateurs, s’est contenté de dire son avocat. Appuyé par le ministre de l’Intérieur Claude Guéant, Bernard Squarcini exclut de démissionner de ses fonctions.

Brice Hortefeux

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Ami de trente ans de Nicolas Sarkozy, parrain de son fils Jean, Brice Hortefeux est un fidèle parmi les fidèles du président de la République. Ministre de l’Immigration puis du Travail, et enfin de l’Intérieur, Brice Hortefeux a bénéficié d’un poste toujours plus important à chaque remaniement, avant de le quitter en février 2011.

Condamné à 750 euros d’amende et 2.000 euros de dommages et intérêts pour injure raciale, Brice Hortefeux est relaxé en appel, le parquet considérant que le délit n’était pas constitué et que les propos en question ne pouvaient être considérés comme publics. Le tribunal correctionnel de Paris avait, dans un premier temps, jugé qu’il avait stigmatisé les Arabes comme étant une source de problèmes lors d’une réunion de l’UMP à Seignosse, en septembre 2009. Le ministre a dit à l’adresse d’un militant maghrébin, dans un échange filmé : « Il ne correspond pas du tout au prototype. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. »

Dans le cadre du « Karachigate », Brice Hortefeux a été entendu comme témoin par le juge chargé de l’enquête préliminaire sur une éventuelle complicité de subordination de témoin et violation de l’enquête, après la révélation d’une conversation téléphonique entre lui et l’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy Thierry Gaubert. Brice Hortefeux le prévenait que son épouse, Hélène de Yougoslavie, « balan[çait] beaucoup ». Le parquet de Paris a classé l’enquête sans suite.

Brice Hortefeux a été condamné en octobre 2010 pour atteinte à la présomption d’innocence de l’ex-conseiller de Michèle Alliot-Marie à la Chancellerie, David Sénat, qui, dans le cadre de l’affaire Woerth-Bettencourt, avait été accusé d’avoir été l’une des sources d’un des journalistes du « Monde », dans la fuite d’une perquisition ordonnée par la juge Isabelle Prévost-Desprez. Il avait ensuite été muté sans ménagement.

Nicolas Bazire

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C’était l’autre Nicolas. Entre 1993 et 1995, quand Edouard Balladur était à Matignon, Nicolas Bazire était son directeur de cabinet. Nicolas Sarkozy est alors ministre du Budget. L’actuel directeur des acquisitions chez LVMH a également été directeur de campagne du candidat Balladur en 95, alors que Nicolas Sarkozy en était le porte-parole. Nicolas Bazire est un très proche de l’actuel président de la République, au point qu’il a été son témoin de mariage avec Carla Bruni, en 2008.

Il a été mis en examen fin septembre pour complicité d’abus de biens sociaux dans le volet financier du dossier Karachi. Son nom a été cité par plusieurs témoins selon lesquels l’ex directeur de campagne d’Edouard Balladur, avait un coffre-fort dans son bureau pour y entreposer « les grosses sommes ».

Selon un autre témoignage, celui d’Hélène Gaubert, révélé par « Le Nouvel Observateur », Nicolas Bazire récupérait les « mallettes » que l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine et son mari Thierry Gaubert allaient chercher en Suisse durant la période 1994-95.

Thierry Gaubert

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L’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly en 1983 puis au ministère du Budget (1993-1995) Thierry Gaubert, a été mis en examen fin septembre sur des soupçons de recel d’abus de biens sociaux par les juges Renaud van Ruymbeke et Roger Le Loire, qui enquêtent sur le financement de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995. Une autre mise en examen a suivi, fin novembre, pour subornation de témoin.

Il est soupçonné d’avoir fait pression sur son épouse qui l’a mis en cause. Helène Gaubert, dite Hélène de Yougoslavie, avait été entendue à deux reprises par la justice début septembre en qualité de témoin. Sa déposition s’est avérée très gênante pour son époux, avec qui elle est engagée dans une procédure de divorce. Elle l’accuse d’avoir accompagné en Suisse l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, intermédiaire dans des contrats d’armement Agosta et Sawari II, pour aller chercher des valises « volumineuses de billets » durant la période 1994-95.

Mais aussi…

- Eric Woerth : l’ex-ministre du Budget, ex-trésorier de l’UMP et trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, est un homme de confiance du président de la République. Son nom est cité dans l’affaire Woerth-Bettencourt et celle de l’hippodrome de Compiègne.

- Xavier Bertrand : Ministre du Travail et de la Santé, ex-secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand est mis en examen pour « diffamation publique », le 30 juin dernier. Dans le cadre de l’affaire Woerth-Bettencourt, le 6 juillet 2010, il avait évoqué des « méthodes fascistes » du site d’information Mediapart.

- Michel Gaudin : Le préfet de police de Paris, lui aussi proche de Nicolas Sarkozy, est interrogé le 15 décembre 2011 en qualité de témoin assisté dans l’affaire des fonctionnaires de police injustement accusés de fraudes. La procédure vise à déterminer si Michel Gaudin a été signataire en connaissance de cause des arrêtés de suspension.

- Edouard Balladur : Nicolas Sarkozy, à l’époque ministre du Budget, fut le porte-parole du candidat à la présidentielle de 1995. L’ex-Premier ministre est auditionné en avril 2010 par une mission parlementaire qui enquête sur les circonstances de l’attentat de Karachi. D’importants versement en liquide sur son compte de campagne pourraient provenir de retro-commissions, liées à des contrats d’armements conclus à l’époque avec le Pakistan.

- Ziad Takieddine : Les liens entre l’homme d’affaire libanais et le président de la République sont moins évidents. Ziad Takieddine, qui se targuait autrefois d’être « l’ami » du président de la République, assure aujourd’hui ne l’avoir rencontré que « deux fois » dans sa vie. Le juge Renaud Van Ruymbeke, qui enquête sur le volet financier de l’affaire Karachi, l’a mis en examen le 13 septembre dernier.

Tristan Berteloot

Par Tristan Berteloot
Journaliste

« Les promesses n’engagent que ceux qui y croient »…………..(11/01/2012)

Politique familiale : les promesses non-tenues de Nicolas Sarkozy

Créé le 11-01-2012 à 11h59 – Mis à jour à 16h49      2 réactions

Le Nouvel Observateur

Par Le Nouvel Observateur

Au début de son quinquennat, le chef de l’Etat avait pourtant pris plusieurs engagements dans ce domaine. En partenariat avec Terra Nova

Nicolas Sarkozy AFP

Nicolas Sarkozy AFP

François Hollande a proposé mardi 10 janvier de moduler le quotient familial pour davantage d’équité entre les familles françaises. Car ce dispositif profite davantage aux foyers aisés qu’aux foyers modestes, souvent non imposables. La direction du Trésor elle-même estime qu’une réforme est nécessaire.

Suivi en bloc par le gouvernement et les membres de la majorité, Nicolas Sarkozy a qualifié cette initiative de « folie » et ne souhaite pas toucher à un cheveu de la politique familiale à la française. Au début de son quinquennat, le chef de l’Etat avait pourtant pris plusieurs engagements dans ce domaine. Aucune de ces promesses n’a cependant été tenue.

Prestations familiales

En 2007, Nicolas Sarkozy avait promis le versement pour tous des allocations familiales dès le premier enfant. Si cette mesure était coûteuse (2,8 milliards d’euros supplémentaires par an), son abandon s’est fait au détriment de certaines familles modestes avec un seul enfant, parmi lesquelles de nombreuses familles monoparentales.

Parallèlement, le gouvernement a choisi de punir les parents dont les enfants sont en décrochage à l’école par la suspension des allocations familiales. Comme l’indique la note de Terra Nova publiée en mai 2010 à ce sujet, « La suppression des allocations familiales ou la nouvelle double peine« , la démarche a l’apparence du bon sens (« les parents sont responsables de leurs enfants ») et suscite, d’après les sondages, l’adhésion des Français. En se refusant à toute analyse des causes du problème, elle est pourtant condamnée à l’échec. Car l’absentéisme est un baromètre puissant des inégalités du système éducatif français.

Niveau de vie des familles

Cet immobilisme a conduit à un déficit historique de la Caisse nationale des allocations familiales. Pourtant, la politique du gouvernement a poursuivi l’indexation de toutes les prestations familiales sur les prix et entraîné une baisse du niveau de vie relatif des familles qui pénalise avant tout les familles modestes et nombreuses.

Ainsi, les prestations familiales et logement ont perdu 8 % de leur valeur par rapport au salaire moyen depuis dix ans. Insensible pour un couple aisé qui ne perçoit que les allocations familiales, cette perte est au contraire très importante pour les ménages modestes et / ou les familles nombreuses. Pour un couple avec trois enfants, locataire et vivant avec un salaire au Smic, les prestations sociales représentent ainsi 50 % de son revenu. Leur indexation sur les prix conduit à une perte de revenu total de 4 % par rapport au salaire moyen.

Accueil du jeune enfant

La politique de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux dans l’Education nationale menée par le gouvernement se traduit par une baisse massive de la scolarisation des plus jeunes enfants depuis 2002. Le taux de scolarisation à deux ans a connu une chute brutale depuis 2002, en raison des réductions d’effectifs : il est passé de 35% à 13,6% à la rentrée 2010.

Cette situation pèse sur les parents qui doivent se débrouiller pour trouver une solution pour l’accueil de leur enfant. Malgré les engagements de Nicolas Sarkozy, ces dernières restent largement insuffisantes : le chef de l’Etat n’a pas instauré de « droit opposable à la garde d’enfant » ni créer 200.000 places d’accueil en crèche sur son quinquennat. Depuis 2007, seules 12.000 nouvelles places en crèche ont été créées chaque année.

Des difficultés qui creusent les inégalités sociales. Car le recours à un mode de garde formel est d’autant plus développé que les ménages sont favorisés : près de 5 % des enfants d’ouvrières sont ainsi accueillis en crèche contre 20 % des enfants de cadres.

> A lire aussi sur « Débats 2012« , le site de Terra Nova pour suivre le débat de la présidentielle :

- Bilan : le système éducatif

- Bilan : les moyens de l’Education nationale

Le Nouvel Observateur

Par Le Nouvel Observateur

Publié dans:"AFFAIRES", LA VIE EN SARKOZIE |on 11 janvier, 2012 |Pas de commentaires »

Et pourquoi pas ?…………(11/01/2012)

Les comptes de la campagne de Sarkozy en 2007 vont être saisis par la justice

Créé le 10-01-2012 à 17h31 – Mis à jour à 18h27      57 réactions

Le Nouvel Observateur

Par Le Nouvel Observateur

Le juge chargé de l’affaire Bettencourt s’intéresse aux recettes déclarées par le candidat.

Nicolas Sarkozy avec Eric Woerth, alors ministre du Budget, en 2008 (Sipa)

Nicolas Sarkozy avec Eric Woerth, alors ministre du Budget, en 2008 (Sipa)

Les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2007 font l’objet d’une réquisition judiciaire, révèle Sud Ouest, mardi 10 janvier.

« Le millier de documents déposés à la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) retraçant les dépenses et surtout les recettes déclarées par le candidat devrait être prochainement passé au peigne fin par des juges d’instruction », écrit le site du quotidien.

Ces réquisitions s’inscrivent dans le cadre de l’affaire Bettencourt, désormais instruite à Bordeaux. Le juge Jean-Michel Gentil constate que le nom d’Eric Woerth, ancien ministre, ancien trésorier de l’UMP et ancien président de l’Association de financement pour la campagne de Nicolas Sarkozy, est abondamment cité. Claire Thibout, la comptable de Liliane Bettencourt, a ainsi affirmé lui avoir remis des enveloppes de billets.

« L’ex-ministre du Budget pourrait par ailleurs être prochainement entendu par les juges », affirme « Sud-Ouest », qui rappelle aussi que François-Marie Banier et le gestionnaire de fortune Patrice de Maistre ont été mis en examen juste avant Noël.


Le Nouvel Observateur

Par Le Nouvel Observateur

N’est pas Jaurès qui veut………………………..(07/01/2012)

Enquête du parquet après des menaces de mort visant Hollande

 

 

N'est pas Jaurès qui veut.............................(07/01/2012) dans LA VIE EN SARKOZIE

François Hollande, le 4 janvier. (Photo: Sébastien Calvet)

Une enquête a été ouverte après des menaces de mort visant le candidat PS à la présidentielle, François Hollande, avant son meeting mercredi à Mérignac (Gironde), a déclaré vendredi le parquet de Bordeaux, confirmant une information de Métro.

L’enquête a été confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Bordeaux.

L’appel « malveillant » a été passé « depuis la région bordelaise« , a ajouté le parquet, sans toutefois préciser le lieu exact du coup de fil ni sa teneur.

Aucune interpellation n’a eu lieu.

Selon Métro, l’appel, passé depuis une cabine, aurait été reçu par le commissariat de Mérignac vers 15h40, quelques heures avant le meeting.

Un homme aurait déclaré aux policiers: « François Hollande est en danger ce soir (mercredi). Il y aura quelqu’un pour l’abattre à la salle de Mérignac pour son meeting« , indique le quotidien gratuit, citant une source judiciaire.

Selon Métro, des policiers ont été rapidement dépêchés sur les lieux.

« Il y a eu une alerte auprès de la police« , a déclaré de son côté Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande, qui n’a pas souhaité faire d’autre commentaire.

(AFP)

Entre gens de bonne compagnie……………………..(07/01/2012)

Monde Hier à 22h33 (Mis à jour à 23:15)

Carla Bruni-Sarkozy se défend de toute malversation…

«Marianne» assure que la femme du chef de l’Etat a profité de 3,5 millions de dollars provenant du Fonds mondial contre le Sida. Qui s’en défend et juge «inexact et trompeur» l’article de l’hebdomadaire.

161 commentaires 

Entre gens de bonne compagnie..........................(07/01/2012) dans

Carla Bruni-Sarkozy, aux côtés de MIchel Kazatchkine, le patron du Fonds mondial contre les pandémies, au Burkina Faso, en février 2009. (REUTERS)
gnie

Carla Bruni-Sarkozy a réfuté sa mise en cause par l’hebdomadaire Marianne, en affirmant, vendredi sur son site internet, que sa fondation philanthropique n’avait «jamais reçu d’argent public».

«Aucun argent public n’a jamais été reçu par la Fondation», écrit l’épouse du président Nicolas Sarkozy, dans un message posté à la une de son site, sous le titre «droit de réponse de Carla Bruni-Sarkozy».

Selon elle, «l’insinuation selon laquelle des fonds auraient été levés auprès de partenaires publics est entièrement infondée».

Dans un article intitulé «Enquête sur la philanthrope Carla Bruni-Sarkozy», l’hebdomadaire daté du 7 au 13 janvier affirme notamment que, «au mépris des procédures normales», le Fonds mondial contre le Sida a versé 3,5 millions de dollars (2,7 millions d’euros) «en faveur des activités philanthropiques de Carla Bruni-Sarkozy et de plusieurs agences appartenant à l’un de ses amis proches».

«Contrairement aux affirmations avancées par le journaliste» auteur de l’article, «la Fondation a bel et bien une comptabilité propre, consolidée in fine à la Fondation de France, comme près de 700 fondations en France dont la probité et la légitimité ne sont pas remises en question».

«Inexact et trompeur»

«Elle occupe des bureaux dont elle est locataire. Son Comité Exécutif, constitué d’administrateurs qualifiés, se réunit deux fois par an. Il examine les comptes de la Fondation de façon bi-annuelle et décide de son budget, de sa stratégie d’intervention, des affectations des donations ainsi que de la bonne mise en oeuvre des projets», poursuit-elle.

Bruni-Sarkozy précise que les actions de sa fondation «sont effectivement menées dans leur quasi-totalité par les partenaires opérationnels de la Fondation, mais ceci n’est en rien un symptôme d’inaction puisque c’est le propre d’une fondation de redistribution».

«L’engagement financier du ministère de la Culture auprès de la Fondation via le CNL lors de ma visite au Salon du livre n’a jamais existé. C’est en réalité la Fondation qui ce jour-là a apporté une contribution sous forme de livres pour soutenir la prévention de l’illettrisme auprès des jeunes enfants», précise-t-elle.

Bruni-Sarkozy affirme également que «les actions de la Fondation n’ont pas été menées dans 900 lycées» comme il est écrit dans l’article, «mais auprès de 900 lycéens qui ont pu bénéficier d’un programme de tutorat. 170 bourses d’études supérieures ont à ce jour été accordées à des élèves participant à ce programme».

«En matière de lutte contre l’illettrisme, il est vrai que d’autres fondations ont un bilan plus impressionnant que le nôtre. Mais nous ne pouvons prétendre avoir les mêmes résultats et avoir abattu la même quantité de travail en deux ans que ce que d’autres ont fait en dix ou vingt ans».

Elle indique en outre que sa fondation accompagne «800 familles» et a, «dans les dix-huit derniers mois, déboursé environ 800.000 euros d’aide aux associations de lutte contre l’illettrisme».

De son côté, le Fonds mondial contre le Sida a également jugé vendredi «inexact et trompeur» l’article de Marianne.

AFP

Publié dans:"AFFAIRES", LA VIE EN SARKOZIE |on 7 janvier, 2012 |Pas de commentaires »
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