Médias………………….(27/08/2018)
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Par L’Obs
Publié le 05 avril 2018 à 07h16
Le scandale autour de la diffusion de données personnelles d’utilisateurs de Facebook a pris une nouvelle ampleur mercredi 4 avril, le réseau social estimant à quelque 87 millions, contre 50 évoqués jusqu’ici, le nombre de membres dont les données personnelles ont pu être récupérées à leur insu par Cambridge Analytica.
C’est sur ce scandale ainsi que sur sa réponse, jugée tardive, aux manipulations politiques attribuées à la Russie que Mark Zuckerberg, le patron du groupe, devra s’expliquer la semaine prochaine devant des parlementaires américains très remontés.
Mark Zuckerberg a de nouveau admis mercredi des « erreurs » par le passé, lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes.
« Je pense que la vie, c’est apprendre des erreurs », a dit Zuckerberg, qui s’est une nouvelle fois engagé « à faire mieux à l’avenir » même si « aucune mesure de sécurité ne sera parfaite ». Il a néanmoins assuré qu’il était toujours la bonne personne pour diriger le groupe malgré toutes les polémiques qui ternissent fortement l’image du réseau social, dont le modèle économique repose sur l’exploitation des données personnelles de ses utilisateurs.
Il a aussi indiqué que « jusqu’à 87 millions d’utilisateurs« , essentiellement aux Etats-Unis et en comptant « large », avaient pu voir leurs données personnelles tomber entre les mains de la firme britannique Cambridge Analytica (CA), soit bien plus que le chiffre avancé jusque-là par la presse, autour de 50 millions.
Mais la firme d’analyses de données et de communication stratégique, qui travailla pour la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016, a réfuté ce chiffre, indiquant n’avoir reçu les données que de « 30 millions » de personnes via la société Global Science Research (GSR) qui les lui a, selon Facebook, transmises sans autorisation. GSR avait mis au point une application de tests psychologiques, qui fut téléchargée par plus de 300.000 personnes via leur compte Facebook.
CA a aussi répété dans un communiqué ne pas avoir utilisé ces données dans le cadre de la campagne de Trump et qu’elle les avait effacées lorsque Facebook l’avait informé, en 2015 selon le réseau social, du fait qu’elles avaient été transmises sans autorisation.
A l’époque, Facebook laissait des applications tierces accéder non seulement aux données des usagers ayant utilisé l’application mais aussi à celles de leurs amis, ce qui explique le nombre très élevé de personnes potentiellement concernées. L’accès aux données des amis par ce biais a été depuis supprimé, assure le réseau aux plus de 2 milliards d’utilisateurs.
Empêtré dans ce nouveau scandale, Mark Zuckerberg s’est engagé dans une contre-offensive politique et médiatique pour convaincre les utilisateurs, et les pouvoirs publics aux Etats-Unis et dans le reste du monde, que le site a pris conscience de sa responsabilité et agit pour protéger ses usagers de toute exploitation malveillante de leurs données ainsi que contre toute opération de propagande ou de désinformation politique.
Encore mercredi, le groupe a détaillé ses mesures destinées à rendre plus clairs et transparents les paramètres de confidentialité puis, dans un autre texte, expliquer ce qu’il comptait faire pour limiter la diffusion de données personnelles vers des tiers.
Mardi, Mark Zuckerberg avait également annoncé la suppression de 270 pages et comptes Facebook et Instagram gérés par la société russe Internet Research Agency (IRA), qui se trouvait déjà, selon le renseignement américain, derrière une opération de désinformation lancée pour déstabiliser la campagne présidentielle américaine de 2016, utilisant notamment les réseaux sociaux.
« Nous avons déterminé que l’IRA utilisait un réseau complexe de faux comptes pour berner les gens », a écrit Mark Zuckerberg sur sa page Facebook.
Mark Zuckerberg, 33 ans, témoignera au Congrès la semaine prochaine sur toutes ces polémiques. Il a confirmé sa venue mercredi 11 avril à 10 heures (16 heures à Paris) devant la commission du Commerce de la Chambre des représentants.
Il sera aussi entendu lors d’une audition conjointe par les commissions des Affaires juridiques et Commerce du Sénat le 10 avril à 14h15, a annoncé la commission juridique dans un communiqué mercredi soir. Il sera le seul témoin ce jour-là, précise la commission, qui avait initialement convié aussi les patrons de Google et Twitter.
Le scandale CA a déjà coûté cher au groupe, qui a vu s’envoler plus de 80 milliards de dollars de valorisation boursière depuis la mi-mars.
(Avec AFP)
Par Thierry Noisette
Publié le 06 mars 2018 à 16h08
Des utilisateurs de Facebook ont reçu dimanche 4 mars sur le réseau social une question particulièrement dérangeante, rapporte le « Guardian » :
« Dans un monde idéal où vous détermineriez les règles de Facebook, comment traiteriez-vous la question suivante : un message privé dans lequel un homme adulte demande à une fille de 14 ans des images sexuelles. »
Les réponses proposées sont :
« Ce contenu devrait être autorisé sur Facebook, et ça ne me dérangerait pas de le voir.
Ce contenu devrait être autorisé sur Facebook, mais je ne veux pas le voir.
Ce contenu ne devrait pas être autorisé sur Facebook, et personne ne devrait pouvoir le voir.
Je n’ai pas de préférence sur ce sujet. »
Et la question suivante est :
« En pensant aux règles pour décider si un message privé dans lequel un homme adulte demande à une fille de 14 ans des images sexuelles devrait ou pas être autorisé sur Facebook, qui idéalement devrait selon vous décider des règles ?
Facebook décide des règles par lui-même.
Facebook décide des règles avec l’avis d’experts externes.
Des experts externes décident des règles et les disent à Facebook.
Les utilisateurs de Facebook décident des règles en votant et les disent à Facebook.
Je n’ai pas de préférence. »
Les questions envoyées à des utilisateurs. (Capture d’écran du « Guardian »)
Comme le souligne le « Guardian », aucune des réponses proposées ne suggère d’impliquer la police ou un service de protection de l’enfance.
Une parlementaire britannique, la travailliste Yvette Cooper, a critiqué ce questionnaire « stupide et irresponsable » :
« Des hommes adultes demandant à une fille de 14 ans de leur envoyer des images sexuelles, ce n’est pas seulement illégal, c’est une faute totale, un abus effroyable et une exploitation d’enfants.
Je ne peux imaginer que les dirigeants de Facebook veuillent jamais ça sur leur plateforme, mais ils ne devraient pas envoyer des questionnaires qui suggèrent qu’ils pourraient le tolérer ou suggérer à des utilisateurs de Facebook que cela pourrait jamais être acceptable. »La suite du questionnaire pose d’autres questions sur l’apologie de l’extrémisme, et demande aux utilisateurs de déterminer à quel point cela leur semble important que les règles de Facebook soient élaborées de façon transparente, qu’elles soient justes, prennent en compte différentes normes culturelles et permettent « le bon résultat ».
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Canal+ avait porté plainte contre TF1 mardi, en raison d’un différend sur la diffusion de ses chaînes gratuites.
Mis à jour le 02/03/2018 | 00:20
publié le 01/03/2018 | 23:48
Le conflit s’enlise. La direction de Canal+ a annoncé qu’elle interrompait la diffusion des chaînes gratuites du groupe TF1, jeudi 1er mars, faute de parvenir à un accord commercial avec ce dernier. Dans un communiqué publié jeudi, Canal+ dénonce « les exigences financières déraisonnables et infondées » de TF1.
« Le groupe Canal+ regrette l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations avec le groupe TF1 après 18 mois de discussions », écrit la chaîne dans un communiqué. Canal+ « se voit contraint d’interrompre la diffusion des chaines TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films, LCI et leurs services associés », poursuit-elle.
Le groupe TF1 a engagé un bras de fer avec les opérateurs, afin d’obtenir une rémunération pour ses chaînes en clair, qu’il fournissait gratuitement jusqu’ici. Il a signé de nouveaux contrats avec SFR et Bouygues Telecom, mais les négociations avec Canal+ et Orange butent sur le montant des droits de diffusion.
Mardi, Canal+ avait annoncé avoir porté plainte contre TF1, en raison de ce différend sur la diffusion de ses chaînes gratuites. Selon les informations de BFM Business, « TF1 réclame à Canal une vingtaine de millions d’euros par an, soit quasiment dix fois plus que jusqu’à présent ».
Canal+ a mis sa décision jeudi sur le compte de « l’intransigeance du groupe TF1 qui abuse de sa puissance de marché ». »Le groupe Canal+ réaffirme son souhait de pouvoir diffuser les chaînes gratuites du groupe TF1 mais n’entend pas payer pour la diffusion de ces chaînes », affirme la chaîne.
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Loi sur les « fake news » : « Le grand danger, c’est de donner la responsabilité à l’Etat de dire le vrai du faux »C’est une proposition qui a déjà fait couler beaucoup l’encre. Lors de ses voeux à la presse, mardi 2 janvier, Emmanuel Macron a affiché sa volonté de s’attaquer aux « fake news » en période électorale. Le gouvernement devrait présenter « probablement avant la fin de l’année » un projet de loi sur le sujet, a annoncé, vendredi 5 janvier, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. | |
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également dans l’actualité |
© Abaca Press Des enchères pour les droits du foot à la bataille de l’info, l’année sera agitée. Le plan préparé par l’Élysée devrait bouleverser les chaînes publiques et fragiliser leurs dirigeants.C’est écrit : 2018 sera une année de bouleversements dans l’audiovisuel. Le principal chantier sera du côté du secteur public, dans un contexte de réduction des crédits. Les responsables de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (comprenant notamment RFI et France 24) et l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), accompagnés de la présidente de la chaîne franco-allemande Arte, ont d’ailleurs été reçus le 20 décembre au ministère de la Culture. Mais au-delà de la réforme annoncée de France Télévisions, la bataille pour les droits de retransmission du sport devrait elle aussi s’accompagner de tensions, pendant que la montée en puissance des géants d’Internet oblige les grandes chaînes à se réinventer. Revue de détail des enjeux et des acteurs qui vont crever l’écran.
Devant quelques parlementaires réunis à l’Elysée le 5 décembre, Emmanuel Macron a qualifié l’audiovisuel public de « honte de la République ». La réforme qu’il préconise est la plus ambitieuse depuis celles de Pierre Mauroy (1981) et de François Léotard (1986). Le périmètre de France Télévisions doit être redéfini et son rapprochement avec Radio France est en chantier – la fusion de France 3 et France Bleu et le mariage de France Musique avec France Culture sont aussi à l’étude. La réflexion en cours porte également sur le financement. L’instauration d’une redevance universelle est envisagée et le capital de France Télévisions pourrait s’ouvrir aux collectivités locales, voire à des alliés privés. Au total, c’est un chamboule-tout général qui se dessine.
Première conséquence de la loi à venir, l’interruption des mandats des PDG de l’audiovisuel public et l’instauration d’un nouveau processus de nomination. A l’avenir, ils pourraient être nommés non plus par le CSA mais par les conseils d’administration des chaînes, où la société civile devrait être largement représentée. Telle est en tout cas l’intention affichée à l’Elysée, qui pilote la rédaction du texte. Dans ces conditions, la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, qui traverse depuis plusieurs mois une zone de turbulences, serait poussée vers la sortie, de même que son homologue de Radio France, Mathieu Gallet.
Qui, de Canal+, beIN Sport ou SFR Sport (filiale d’Altice), s’emparera des droits de diffusion de la Ligue 1 de football pour la période 2019-2022? C’est l’un des grands enjeux industriels de l’année à venir. L’appel d’offres sera lancé l’été prochain. C’est de son issue que découlera en partie l’avenir de Canal+, toujours dépendant du foot – la courbe des abonnés s’est envolée avec l’arrivée du Brésilien Neymar au PSG. Mais l’enjeu est également décisif pour la chaîne qatarie beIN Sport, lourdement déficitaire, et pour la viabilité des chaînes sportives de SFR.
En 2017, les droits de la Ligue 1 s’élevaient à 726,5 millions d’euros. Ils devraient atteindre le milliard en 2018. Pour conquérir ce graal, Canal+ pourrait s’allier à Orange, comme Sky et British Telecom viennent de le faire en Grande-Bretagne afin de contrer les mastodontes américains du Net (Facebook, Google, Amazon, Apple…), soupçonnés de vouloir investir en force dans les droits sportifs.
Un bon deal vaut mieux qu’un mauvais procès. Après des mois d’âpres négociations, le patron de l’ensemble Vivendi-Canal + s’apprête à boucler – enfin – le rachat de tout ou partie de Mediaset, l’empire audiovisuel de Silvio Berlusconi. Avec cette opération, le groupe pèserait 14 millions d’abonnés, ce qui permettrait au « corsaire » Bolloré, comme le surnomme la presse italienne, de s’atteler à la création d’un Netflix européen. Mais il n’est pas le seul à y penser…
L’irruption des géants d’Internet sur le marché des programmes autant que les concentrations en cours dans l’industrie du cinéma (Disney vient de racheter la 21st Century Fox pour 66 milliards de dollars) fait craindre aux patrons de chaîne une explosion des prix des séries et des téléfilms et des changements profonds dans les modes de consommation de la télévision. Face à ces menaces, les PDG de France Télévisions et de M6, Delphine Ernotte et Nicolas de Tavernost, plaident pour la création urgente d’un Netflix tricolore : une plateforme de vidéos à la demande (VOD) commune à tous les diffuseurs français, publics et privés. Le gouvernement encourage ce projet.
Trop nombreuses (sept, en comptant les deux chaînes parlementaires) et déficitaires (sauf BFMTV), les chaînes d’information sont au bord de la crise de nerfs. « Ce marché court à sa perte », estime Nicolas de Tavernost. Des restructurations vont s’imposer. Si la fusion de LCP-AN et de Public Sénat est annoncée, le devenir de CNews (groupe Canal+) reste flou. Après avoir envisagé de vendre la chaîne (ex-iTélé), lourdement endettée, Vincent Bolloré se dit prêt à un énième plan de relance. Dans le même souci de la rentabilité, TF1 veut renforcer ses synergies avec sa petite sœur LCI. A noter que la télé du groupe Bouygues prépare aussi pour l’été prochain des changements importants dans son journal de 20 heures, talonné désormais par celui de France 2.
Voilà des mois que la rumeur enfle et que Jean-Paul Baudecroux, propriétaire du dernier groupe audiovisuel indépendant en France, entretient le suspense. Il aura 75 ans en mars et NRJ est l’objet de toutes les convoitises (sa radio reste la première station musicale du pays). L’année 2018 pourrait être celle de la cession de NRJ. A condition de trouver un acheteur au prix demandé : un milliard d’euros.