Archive pour la catégorie 'MUNICIPALES'

Le FHaine…………………………….(31/03/2014)

Municipales : ces villes qui tombent aux mains du Front national

Paul Laubacher

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Publié le 30-03-2014 à 20h43Mis à jour à 23h50

Béziers, Fréjus, Beaucaire, Villers-Cotterêts, Hayange, le Pontet … pour l’instant, une quinzaine de mairies passent à l’extrême droite.

Robert Ménard, le 30 mars 2014 à Béziers. (SYLVAIN THOMAS/AFP)Robert Ménard, le 30 mars 2014 à Béziers. (SYLVAIN THOMAS/AFP)

La présidente du FN, Marine Le Pentablait sur une quinzaine de mairies  »gagnables ». Les résultats du second tour des municipales ne sont pas encore tous connus, mais pour l’instant, le parti d’extrême droite « dirigerait 14 ou 15 villes de plus de 9.000 habitants », annonce le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.

Le FN échoue toutefois à l’emporter à Forbach (Moselle) et à Perpignan, où deux de ses dirigeants, Florian Philippot et Louis Aliot se présentaient. A noter aussi que le Front semble refluer dans plusieurs villes par rapport au premier tour comme à Reims, où il perdrait quatre points.

Le Front national peut compter sur Marie-Claude Bompard, réélue à Bollène (Vaucluse), après la réélection au premier tour de son mari Jacques Bompard à Orange il y a une semaine.

 

Infographie : Damien Hypolite

- Béziers (Hérault) : Robert Ménard, soutenu par le FN à Béziers (Hérault), est arrivé en tête dimanche, distançant largement le candidat de la droite Elie Aboud et celui de la gauche Jean-Michel Du Plaa, selon plusieurs estimations.

Robert Ménard obtient de 47,2 à 47,4% des voix, Elie Aboud entre 33,8 et 35% des voix et Jean-Michel Du Plaa entre 17,6% et 18,9%.

Au premier tour, Robert Ménard avait recueilli 44,88% des voix, contre 30,17% pour Elie Aboud et 18,65% pour Jean-Michel Du Plaa.

- Fréjus (Var) : le FN David Rachline a remporté dimanche la mairie de Fréjus (Var), devançant largement Philippe Mougin (UMP-UDI) et le maire sortant, Elie Brun (DVD), selon deux estimations.

David Rachline obtient 45,2%, Philippe Mougin 29,6% et Elie Brun 25,2% selon une estimation Ipsos/Steria pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point, LCP/Public Sénat. Selon TNS Sofres-Sopra pour TF1 et RTL, les chiffres sont respectivement de 44,4%, 30,6% et 25%.

Le Front national emmené par David Rachline était arrivé en tête au premier tour avec 40,3% des voix et se retrouvait en triangulaire au second tour avec une liste UMP et une liste DVD. La candidate socialiste, Elsa Di Méo, s’était retirée.

- Marseille, 7e secteur (Bouches-du-Rhône) : le candidat du Front National, Stéphane Ravier est arrivé en tête dans le 7e secteur de Marseille, dimanche aux élections municipales, selon une estimation de l’institut TNS Sofres/Sopra pour TF1 et RTL. Il obtiendrait 35% contre 33% pour le PS Garo Hosvepian et 32% pour l’UMP-UDI Richard Miron.

- Beaucaire (Gard) : la tête de liste Front national Julien Sanchez a annoncé son élection à la mairie de Beaucaire (Gard) avec 39,8% des suffrages, dimanche au second tour du scrutin des élections municipales.

Julien Sanchez a devancé le maire sortant Jacques Bourbousson (DVD), qui a obtenu 29,9%, devant le DVD Christophe André et le DVG Claude Dubois, selon des résultats communiqués en mairie.

- Villers-Cotterêts (Aisne) : le FN Franck Briffaut a annoncé sa victoire à Villers-Cotterêts dimanche au second tour du scrutin des élections municipales.

Franck Briffaut, en tête dans les sept bureaux de vote que compte la ville, a déclaré avoir remporté 41,53% des suffrages, devant la liste du maire PS sortant Jean-Claude Pruski (34,66%) et la liste divers droite menée par l’UDI Jean-Claude Gervais (23,80%).

- Hayange (Moselle) : le candidat Front national Fabien Engelmann a ravi dimanche au maire socialiste sortant la commune de Hayange (Moselle), qui abrite les hauts-fourneaux fermés par le groupe ArcelorMittal Florange, avec 34,70% des voix.

Il a devancé largement au second tour des municipales le candidat de l’UMP Thierry Rohr, qui a obtenu 28,32% des suffrages, et encore plus le maire sortant socialiste Philippe David (27,23%). Le candidat sans étiquette Alain Leyder a obtenu 9,74% des voix.

- Le Pontet (Vaucluse) : la liste FN conduite par Joris Hébrard a remporté dimanche l’élection municipale au Pontet, ville toute proche d’Avignon, dans une triangulaire, avec 42,62% des voix, juste devant la liste UMP (42,53%), selon des résultats officiels. Seules sept voix séparent les deux listes.

- Camaret-sur-Aigues (Vaucluse) : La liste d’extrême droite dePhilippe de Beauregard, soutenue par le FN, a remporté dimanche l’élection municipale à Camaret-sur-Aigues, commune du Vaucluse de plus de 4.500 habitants, avec 36,31% des voix, selon des résultats officiels. La liste socialiste a recueilli 32,65% des suffrages et la liste divers droite 30,73%.

- Le Luc (Var) : le frontiste Philippe de La Grange emporte la ville, avec 42,02 % des suffrages, devant le divers droite Dominique Lain (40,92 %), le divers gauche Ai Torchi (16,17 %) et le maire sortant, André Raufast (0,86 %).

- Cogolin (Var) : le candidat du Front national, Marc-Etienne Lansade, a remporté dimanche la mairie de Cogolin avec 53,1% des suffrages au second tour des élections municipales, selon des résultats officiels.

Le maire sortant, Jacques Sénéquier (DVD), est arrivé second du duel avec 46,9% des suffrages, soit 311 voix de moins que le vainqueur sur les 5.017 exprimées dans cette commune de 11.000 habitants, proche de Saint-Tropez. Deux candidats s’étaient retirés après le 1er tour, le socialiste Francis José-Maria et l’UMP Alain Ciarimboli.

- Mantes-la-Ville (Yvelines) : le candidat du Front national Cyril Nauth, 32 ans, avec 30,26% des voix, a ravi à la maire socialiste sortante la commune de Mantes-la-Ville (Yvelines), la seule d’Ile-de-France qui sera dirigée par l’extrême droite.

- Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) : avec 50,26 %, Steeve Briois avait été élu dès le premier tour, dimanche 23 mars, dans la ville dont Marine Le Pen a voulu faire une vitrine de son parti. Son élection a mis fin à un siècle de pouvoir à gauche dans cette ville ouvrière de 27.000 habitants en plein bassin minier.

Le FN présent dans 315 villes

Dans le détail, le FN était présent dans 315 villes au second tour, selon le numéro 2 du parti et candidat à Forbach, Florian Philippot, et a participé à 229 triangulaires, dépassant son précédent de 1995 où il s’était maintenu dans 119 villes de plus de 30.000 habitants au second tour.

> Vidéo : les principales déclarations politiques de la soirée :

 

 

 

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Sur le web: Municipales 2014: Fréjus entre les mains du Front national – 31/03
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« Après la bataille »…………………………(31/03/2014)

EN DIRECT. Municipales : Hollande prendra la parole « à la télévision »

Le Nouvel Observateur

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Publié le 31-03-2014 à 06h17Mis à jour à 09h03

Au lendemain de la cinglante défaite du PS, le chef de l’Etat va « s’expliquer » devant les Français, confie le ministre Stéphane Le Foll. Suivez toutes les infos minute par minute.

François Hollande et Jean-Marc Ayrault. (WITT/ REVELLI BEAUMONT/SIPA)François Hollande et Jean-Marc Ayrault. (WITT/ REVELLI BEAUMONT/SIPA)

Ce direct est alimenté en temps réel, pour le mettre à jour cliquez ici.

8h50 – Hollande prendra la parole « sans doute à la télévision »

Le ministre de l’Agriculture et proche de François Hollande Stéphane Le Foll a annonce que le chef de l’Etat prendra la parole « sans doute à la télévision » pour « s’expliquer » après la déroute électorale de son camp aux municipales.

« Le président est inquiet et en même temps déterminé, il n’y a pas d’abattement », lance-t-il sur RTL, ajoutant qu’il « imaginait » aussi qu’un remaniement serait annoncé par le chef de l’Etat.

8h40 – VIDEO. Les 3 leçons du second tour

Au-delà de la sanction du gouvernement, les élections changent la donne pour l’UMP. Quant au FN, il va devoir faire la preuve qu’il est un parti compétent. Retrouvez l’édito vidéo de Renaud Dély.
Municipales : les 3 leçons du second tour par LeNouvelObservateur

8h35 – CRS et FN… soirée agitée à Fréjus

Dimanche soir, après l’annonce des résultats à Fréjus (Var), des dizaines d’opposants à la nouvelle municipalité Front National ont manifesté dans les rues de la ville. Une tension palpable qui a conduit à l’intervention des CRS.
Tensions à Fréjus après la victoire du FN par LeNouvelObservateur

8h30 – Rencontre reportée entre Valls et Ayrault

Le rendez-vous devait avoir lieu ce matin à 8h30 à Matignon. Selon BFMTV, la rencontre entre le ministre de l’Intérieur et le Premier ministre a été reporté. Un indice quant à un possible remaniement aujourd’hui ?

Manuel Valls doit s’entretenir à 10 heures avec François Hollande, lequel a prévu de déjeuner ensuite avec Jean-Marc Ayrault.

8h15 - 1.300 conseillers municipaux FN, « un réseau précieux »

Florian Philippot, vice-président du FN, assure que les Français, en élisant quelque 1.300 conseillers municipaux de son parti, avaient « voulu voir » ce que le Front national était « capable de faire ».

Sur i>TELE, celui qui a échoué à conquérir la mairie de Forbach l’assure : « nous avons dû subir quelques défaites hier soir, mais aussi beaucoup de victoires », avec « partout des centaines et centaines de conseillers municipaux. »

« Je crois que nous sommes à 1.300 sur toute la France [...] C’est un réseau précieux. Ce sera la force du Front national dans les élections à venir, on ne gagne pas les élections nationales sans un réseau dense, construit », poursuit ce proche de Marine Le Pen.

8h10 -  A Marseille, Carlotti règle ses comptes

Ambiance tendue entre socialistes à Marseille, où la sévère claque infligée au candidat Patrick Mennucci a semble-t-il laissé des traces. La ministre Marie-Arlette Carlotti, sévèrement battue (33,39%) dans le 3e secteur par le maire sortant UMP Bruno Gilles (47,75%), a demandé dimanche soir « la dissolution de l’appareil du parti socialiste » dans la cité phocéenne. Appelant à « une refondation sur des bases plus saines », elle a accusé son parti de n’avoir « jamais pris ses responsabilités » face à Jean-Noël Guérini. Un tacle à peine voilé adressé à Patrick Mennucci.

8h – Pour oublier les municipales…

Cécile Duflot souhaite manifestement tourner la page de la défaite de la gauche. Au lendemain d’une soirée électorale difficile pour la majorité, « il est des matins où il est sain de veiller à hiérarchiser les problèmes », écrit sur Twitter la minitre du Logement, qui s’alarme du dernier rapport du Giec sur le réchauffement climatique.
7h50 – « Le gouvernement ne sait pas communiquer »

Ce n’est pas un responsable de l’UMP qui le dit, mais le porte-parole des députés PS. « Il faut changer d’équipe », juge Thierry Mandon ce matin sur RMC. « En plein désert, on serait incapable de vendre une bouteille d’eau. Le gouvernement ne sait pas communiquer », poursuit l’élu de l’Essonne. Les ministres apprécieront.

 

7h45 – « Le sursaut, c’est maintenant ! »

La gauche du PS s’alarme et souhaite que le gouvernement tire les enseignements de la déroute électorale. Quatre courants du mouvement ont ainsi donné rendez-vous aux députés ce lundi à l’Assemblée nationale pour demander « une réorientation » de la politique menée et aborder la question de la confiance au prochain gouvernement.

« La défaite est sévère [...] Le sujet central n’est pas la demande d’autorité, il est le refus de l’austérité [...] Il faut changer de cap », écrivent notamment les trois ténors de l’aile gauche du Parti socialiste, la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, le député Jérôme Guedj et Emmanuel Maurel, vice-président de la région Ile-de-France.
7h30 – Ayrault, stop ou encore ?

François Hollande tranchera-t-il dès ce lundi ? Rien ne permet de l’affirmer mais tout porte à croire que le chef de l’Etat va procéder dès ce début de semaine à remaniement de son gouvernement. Une nouvelle équipe, oui, mais avec qui à sa tête ?

Jean-Marc Ayraut doit recevoir à Matignon Manuel Valls à 8h30 pour évoquer les conséquences de la défaite, avant de s’entretenir à 12h avec le patron du PS Harlem Désir, puis de déjeuner à 13 heures avec François Hollande à l’Elysée.

Pour autant rien n’a filtré sur l’agenda de l’après-midi du président, qui pourrait à tout moment choisir de s’exprimer. La journaliste du « Parisien », Nathalie Schuck, affirmait dimanche soir que François Hollande serait au journal de 20h de TF1 lundi soir, pour annoncer le nom de son nouveau Premier ministre

7h10 - A Marseille, Gaudin savoure sa victoire

Dans la cité phocéenne, le maire sortant UMP Jean-Claude Gaudin est réélu haut la main. Arrivé troisième sur l’ensemble de la ville, le candidat FN gagne, pour la première fois, une mairie de secteur. Retrouvez le décryptage de notre correspondante à Marseille à lire ici.

6h45 - PS défait, FN dopé : la soirée électorale en moins de 3 minutes
Le Pen : « Plus d’un millier de conseillers… par LeNouvelObservateur

6h40 – Les trois victoires du Front national

La percée du Front national au second tour des élections municipales est confirmée. Les scores des listes du parti d’extrême droite sont à un niveau historique. Le FN emporte au moins 15 villes. Retrouvez notre analyse à lire ici.

6h30 – Les principales unes des journaux du jour

 

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6h – Valls en tête des premiers ministrables

Manuel Valls est le favori de 31% des Français pour succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon, selon un sondage BVA pour « Le Parisien/Aujourd’hui en France », publié ce matin.

Près des trois-quarts (74%) des personnes interrogées ne souhaitent pas que Jean-Marc Ayrault reste Premier ministre, au lendemain de la déroute des municipales. Seuls 21% veulent son maintien.

Parmi les favoris pour lui succéder, Manuel Valls arrive en tête (31%), loin devant Martine Aubry (17%) et Laurent Fabius (16%). Bertrand Delanoë (8%), Jean-Yves Le Drian (6%), Claude Bartolone (5%) et Michel Sapin (3%) ferment la marche (14% ne se prononcent pas).

 

 

Le Nouvel Observateur (avec agences)

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Municipales…………………………….(30/03/2014)

Municipales : la déroute se confirme pour le PS

LAURE EQUY ET DOMINIQUE ALBERTINI 30 MARS 2014 À 20:21 (MIS À JOUR : 30 MARS 2014 À 22:34)
Le maire socialiste sortant de Quimper et proche de Hollande Bernard Poignant, le 30 mars 2014.
Le maire socialiste sortant de Quimper et proche de Hollande Bernard Poignant, le 30 mars 2014. (Photo FRED TANNEAU. AFP)
SYNTHÈSE

Une abstention toujours forte, de nouvelles mairies Front national, de grandes villes perdues par les socialistes : le second tour des municipales accentue les tendances du premier.

Une abstention toujours forte, de nouvelles mairies Front national, de grandes villes perdues par le PS : le second tour des élections municipales semble confirmer les tendances du premier. Libération synthétise ici les principaux enseignements du scrutin, et les mettra à jour tout au long de la soirée.

UNE CLAQUE POUR LA GAUCHE

Après un premier tour déjà difficile, le PS aura du mal à minimiser sa défaite. La gauche cède plusieurs villes importantes à la droite ou au centre, comme Reims, Saint-Etienne, Pau, Angers, Belfort, Narbonne, Roubaix, Tourcoing, La-Roche-sur-Yon, Brive-la-Gaillarde, dans la Corrèze chère au chef de l’Etat. Toulouse bascule, ainsi que Caen, Amiens et Laval, comme le craignait Solférino… qui n’avait sans doute pas prévu la défaite de Bernard Poignant, un proche de François Hollande, à Quimper (Finistère), et la perte de Tours et de Limoges arrimée à gauche depuis 1912.

La majorité ne trouve que quelques motifs de consolation à Avignon (Vaucluse), remporté à la faveur d’une triangulaire, Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et surtout à Paris qui reste rose − NKM est sèchement battue dans le XIVe, qu’elle devait impérativement gagner pour faire basculer la capitale. Une «victoire éclatante»dans un «contexte dramatique pour la gauche», reconnaît le directeur de campagne d’Anne Hidalgo, Jean-Louis Missika.

Selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro, la droite obtiendrait en moyenne 45% des voix dans les communes de 1.000 habitants au moins où se déroulait un second tour, et la gauche 43% des suffrages. Le FN obtiendrait ensuite 7% des suffrages et les «divers» 5%.

L’UMP n’a pas tardé à pavoiser, son patron, Jean-François Copé, revendiquant l’étiquette de«premier parti de France». Mais est-ce un triomphe du parti de droite ou une bérézina de la gauche ? Si Brice Hortefeux (UMP), un fidèle de Nicolas Sarkozy, a salué dimanche le «rôle essentiel» de Copé dans les victoires des candidats de l’opposition, un autre proche de l’ancien président, Henri Guaino, diagnostique«un profond rejet et une profonde colère dans le pays».

«La sanction est particulièrement sévère. Les Français n’ont pas vu les résultats des efforts qu’on leur avait demandés», a jugé Ségolène Royal, pressentie pour un poste ministériel, qui réclame une baisse d’impôts. Le Front de gauche, qui, allié aux écologistes, a largement battu les socialistes à Grenoble, réclame un«changement de cap» et dénonce «le désastre» du «virage à droite».

LE FN EMPORTE DÉJÀ DIX MAIRIES

Dès l’annonce des premiers résultats, la patronne du FN, Marine Le Pen a célébré une «nouvelle étape pour le FN» et prédit «peut-être 1 200 conseillers municipaux». De fait, le record du Front national, qui détenait quatre mairies en 1997 (Orange, Marignane, Toulon dès 1995 et Vitrolles en 1997), est largement battu.

Le parti d’extrême droite fait d’ores et déjà tomber dix mairies : Fréjus (Var) etBéziers (Hérault), ses principaux espoirs de victoire, mais aussi le septième secteur de Marseille qui s’est offert à Stéphane Ravier, Le Luc (Var), Le Pontet (Vaucluse), Beaucaire (Gard) gagné par Julien Sanchez, Villers-Cotterêts (Aisne), Hayange (Moselle) et Cogolin (Var), en plus d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) ravi par Steeve Briois dès le premier tour. Le jeune cadre du FN David Rachline, 26 ans, et l’ex-patron de Reporters sans frontières Robert Ménard emportent tous deux très largement leur triangulaire respective à Fréjus et Béziers.

En revanche, le Front national ne conquiert ni Perpignan (Pyrénées-orientales), où se présentait Louis Aliot, le compagnon de Marine Le Pen, ni Forbach (Moselle), visé par le numéro 2 du FN, Florian Philippot. Et Gilbert Collard a reconnu sa défaite à Saint Gilles (Gard). Légèrement en tête du premier tour à Avignon (Vaucluse), Philippe Lottiaux (FN) s’incline aussi face au PS, et Valérie Laupies chute à Tarascon (Bouches-du-Rhône).

UNE PARTICIPATION TOUJOURS FAIBLE

A première vue, la désertion des urnes semble s’être accentuée ce dimanche. Comme au premier tour, la participation a baissé par rapport aux municipales de 2008. A 17 heures, elle s’élevait à 53,36%, contre 54,45% il y a six ans. Selon les instituts de sondage Ifop et CSA, le taux final d’abstention pourrait être de 38,5%, contre 34,8% en 2008. S’il se confirmait, ce chiffre constituerait un record pour un scrutin municipal.

Municipales..................................(30/03/2014) dans MUNICIPALES

Ces comparaisons doivent cependant être relativisées, puisque les villes en jeu ce dimanche ne sont pas les mêmes que lors du premier tour, ni qu’il y a huit ans. Seule une comparaison ville par ville permet donc de prendre la mesure du phénomène. Selon le directeur général de l’institut Opinion Way, Bruno Jeanbart, on constate bien une baisse de l’abstention par rapport au premier tour :
Le taux de participation varie fortement selon les régions. Particulièrement bas en Seine-Saint-Denis (18% à 17 heures), il s’établissait à 38,6% à Paris, 53,6% dans les Bouches-du-Rhône, 55,1% dans l’Oise ou encore 69,03% en Moselle.

Laure EQUY et Dominique ALBERTINI

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Liberation.fr
Publié dans:MUNICIPALES |on 30 mars, 2014 |Pas de commentaires »

Flash « francetvinfo »…………………………(25/03/2014)

Flash

FranceTV Info
Alerte info Mardi 25 mars  |  18h08
Municipales à Fréjus : le PS annonce son désistement, ouvrant la voie à une triangulaire UMP-FN-DVDLes candidats avaient jusqu’à mardi 25 mars, 18 heures, pour présenter leur liste pour le second tour des élections municipales. A Fréjus (Var), où les socialistes sont arrivésquatrièmes au premier tour, le PS annonce son désistement. Une triangulaire UMP-FN-DVD se tiendra donc dimanche 30 mars.
Publié dans:MUNICIPALES |on 25 mars, 2014 |Pas de commentaires »

Flash « francetvinfo »…………………………(25/03/2014)

Flash

FranceTV Info
Alerte info Mardi 25 mars  |  14h55
Municipales à Villeneuve-Saint-Georges : un candidat de droite s’allie avec le FN, l’UMP lui retire son soutienLes SMS fusent, les portables sonnent, les poignées de mains s’échangent, mardi 25 mars. Entre les deux tours des élections municipales, les tractations vont tous azimuts. A droite comme à gauche, chaque camp cherche à mobiliser les siens, après un premier tour marqué par l’abstention, la poussée du Front national et le désaveu de la politique de François Hollande. Ils ont jusqu’à 18 heures ce soir pour déposer leurs listes pour le second tour des municipales.
Publié dans:MUNICIPALES |on 25 mars, 2014 |Pas de commentaires »

Municipales : revue de presse………………………..(25/03/214)

Municipales : Hollande pressé de « renverser la table »

Le Nouvel Observateur avec AFP

Publié le 25-03-2014 à 07h41Mis à jour à 07h49

Au lendemain de la déroute infligée à la gauche au premier tour des municipales, les journaux de ce matin enjoignent le chef de l’Etat à remanier son gouvernement à l’issue du scrutin. Revue de presse.

François Hollande, lundi 24 mars. (MarcodeSwart/AP/SIPA)François Hollande, lundi 24 mars. (MarcodeSwart/AP/SIPA)

Nombreux sont les éditorialistes qui estiment mardi 25 mars que François Hollande doit tirer les leçons de la déroute de la gauche au premier tour des élections municipales de dimanche.

S’adressant directement au chef de l’Etat avec ce titre cinglant – « Après la claque. Remaniez-vous ! » – « Libération », sous la plume d’Eric Decouty, écrit que « devant la réalité de la carte électorale », François Hollande « se doit de réagir ».

Et d’expliquer, d’après lui, « au peuple de gauche qu’il a entendu son message, qu’il a compris le désarroi d’une part grandissante de la population, qu’il sait encore parler des difficultés du quotidien. Dire aussi clairement qu’il mesure le discrédit de son gouvernement ».

Municipales : revue de presse.............................(25/03/214) dans MUNICIPALES 7119458

Pour Paul-Henri du Limbert du « Figaro », « le chef de l’État se trouve dans un piège qu’il s’est lui-même tendu lors de sa campagne électorale ». L’accusant de savoir « pertinemment » que « la crise obligeait la France à une exceptionnelle mutation, il a préféré laisser croire que tout pouvait recommencer comme avant », ajoute l’éditorialiste du journal de droite.

« Renverser la table »

Dominique Seux constate pour sa part dans « Les Echos » que si lundi prochain, le président de la République ne pourra changer de « ligne économique » car « c’est déjà fait, il remaniera donc ». « Mais espérer renverser la table avec cela est illusoire, il n’a dès lors qu’une solution : se poser en chef de guerre pour réformer le pays, devant le pays », affirme-t-il.

Dans « Le Télégramme », Hubert Coudurier juge que le chef de l’État ne pourra pas « ‘enjamber’ les municipales comme il en avait l’intention car l’impact national de sa politique a lourdement pesé sur les scrutins locaux ». Quant à la possibilité de changer de Premier ministre, c’est, pour l’éditorialiste, « un fusil à un coup ».

Ayrault « en bout de course »

Jacques Camus dans « La Montagne Centre-France » appelle à des « solutions ». « Il suffirait que François Hollande dise enfin quelle politique il assume, et avec quel vrai Premier ministre, quel gouvernement cohérent, et quels alliés fiables, il va la mener », explique-t-il.

Dans le « Journal de la Haute-Marne », Patrice Chabanet n’y va pas par quatre chemins. « Si le second tour confirme la déculottée du premier, le maintien de Jean-Marc Ayrault à Matignon risque de passer pour une provocation ou, au moins, un déni de réalité », écrit-il. Selon lui, le Premier ministre est « à l’évidence en bout de course et complètement dépassé par les événements ».

« Mais qui peut vraiment croire qu’un simple changement de personnes, sans modification du cap politique, suffirait à enrayer une spirale de défiance plus périlleuse que jamais pour le pouvoir socialiste ? », s’interroge Dominique Garraud dans « La Charente Libre ».

 dans MUNICIPALES

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Lédito d’Eric Decouty……………………………(25/03/2014)

Rupture

24 MARS 2014 À 22:06

EDITORIAL

Il aurait été vain de se réfugier dans le déni ou de minimiser l’ampleur nationale de résultats locaux. La popularité famélique attribuée depuis des mois à François Hollande par tous les instituts de sondage s’est traduite, dimanche, dans les urnes. Car la défaite de la gauche est d’abord celle du président de la République en rupture profonde avec une part de son électorat. Même, dans le fief limousin de François Hollande, le PS est en recul. Jusqu’à Limoges, terre historiquement socialiste, où le FN fait une percée à 17%. Devant la réalité de la carte électorale, le chef de l’Etat se doit de réagir. D’expliquer au peuple de gauche qu’il a entendu son message, qu’il a compris le désarroi d’une part grandissante de la population, qu’il sait encore parler des difficultés du quotidien. Dire aussi clairement qu’il mesure le discrédit de son gouvernement. Mais la marge de manœuvre est étroite. Le cap économique fixé en début d’année a donné une cohérence à la politique gouvernementale. Et, dans l’attente de résultats, la ligne sociale-démocrate ne semble pas être amendable avant plusieurs mois. François Hollande doit donc trouver la mesure du changement en intégrant les contraintes budgétaires et européennes, sans modifier son agenda.

Au-delà des hommes qu’il choisira pour constituer sa prochaine équipe, il lui appartient de retrouver les mots, le discours de gauche qui lui avaient permis de remporter la présidentielle. Trouver aussi la gouvernance claire qui fait défaut depuis deux ans.

Par Éric Decouty

Liberation.fr

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Muncipales……………………..(24/03/2014)

Muncipales..........................(24/03/2014) dans MUNICIPALES

FranceTV Info
Alerte info Lundi 24 mars  |  12h09
Municipales : le PS retire ses listes à Tarascon et Saint-Gilles au second tour pour faire barrage au FNLe PS retire ses listes à Tarascon et Saint-Gilles dans le cadre du front républicain, annonce lundi 24 mars le premier secrétaire du PS Harlem Désir.
Publié dans:MUNICIPALES |on 24 mars, 2014 |Pas de commentaires »

Bonne analyse……………………………(23/03/2014)

Le FN a pu renaître « grâce à Nicolas Sarkozy » affirme Marine Le Pen

« Le Front national a pu renaître de ses cendres grâce à Nicolas Sarkozy » a affirmé sur RMC Marine Le Pen, notamment à cause de « l’effondrement » et de « l’enfumage de sa politique ».

Photographe : PHILIPPE HUGUEN, AFP :: Affiches de campagne présidentielle 2012 de Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy le 26 avril 2012.photo : PHILIPPE HUGUEN, AFP

augmenter la taille du textediminuer la taille du texteLa montée du Front national a t-elle été freinée par Nicolas Sarkozy, comme l’affirmait dimanche soir l’ex-ministre Brice Hortefeux, ou a-t-elle été au contraire renforcée par les prises de position de l’ancien président, conseillé par le très à droite Patrick Buisson ?

Alors que la seconde thèse est aujourd’hui défendue par nombre de personnes au Parti socialiste, ces derniers ont trouvé une alliée en la personne de Marine Le Pen, qui a affirmé lundi sur RMC qu’il avait permis au FN de « renaître de ses cendres ».

« Le Front national a pu renaître de ses cendres grâce à Nicolas Sarkozy, car c’est l’effondrement de sa politique, l’enfumage de sa politique qui a permis au FN, qui était à 4,5 aux législatives en 2007, d’être aujourd’hui une des grandes forces politiques du pays ».

AFP

Publié dans:MUNICIPALES |on 24 mars, 2014 |4 Commentaires »

Municipales……………………………..(24/03/2014)

Claque, plébiscite ou ballotage : quid des ministres candidats ?

La liste de Fabius l’a largement emporté a Grand-Quevilly. Frédéric Cuvillier, qui l’avait emporté dès le premier tour au dernier scrutin, est mis en ballotage. Marie-Arlette Carlotti est défaite à Marseille.

La ministre déléguée aux Handicapés, Marie-Arlette Carlotti. (PATRICE MAGNIEN / 20 MINU/SIPA)La ministre déléguée aux Handicapés, Marie-Arlette Carlotti. (PATRICE MAGNIEN / 20 MINU/SIPA)

Entre Laurent Fabius, dont la liste l’a emporté haut la main en Seine-Maritime, et Marie-Arlette Carlotti, écrasée par l’UMP dans un secteur clé à Marseille, les 16 ministres candidats au premier tour des municipales ont connu des fortunes diverses.
A Grand-Quevilly (Seine-Maritime), la liste PS menée par le maire sortant Marc Massion et sur laquelle le ministre des Affaires étrangères apparaissait en 11e position l’a emporté facilement avec 76% des voix. A Argenton-sur-Creuse (Indre), la liste PS avec Michel Sapin (Travail) est aussi élue dès le premier tour.

Tête de liste à Boulogne-sur-mer, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, élu dès le premier tour en 2008, a cette fois été mis en ballottage. Son collègue de l’Agroalimentaire, Guillaume Garot, qui siège sur la liste du maire sortant de Laval, Jean-Christophe Boyer, est en ballottage défavorable.

Le Foll en mesure de l’emporter

Parmi les membres du gouvernement, la plus malmenée a sans nul doute été la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti. Avec 25% des voix dans le stratégique troisième secteur de Marseille, elle est largement devancée par son rival UMP-UDI, Bruno Gilles (41,5%).

La liste PS à Montbéliard (Doubs), sur laquelle figure Pierre Moscovici (Economie), est, elle aussi, largement devancée par l’UMP (41,3 contre 24,4%).
A Metz, la liste PS, qui compte Aurélie Filippetti (Culture), a une petite chance de l’emporter au deuxième tour dans une triangulaire serrée avec l’UMP et le FN. La liste PS du Mans, avec Stéphane Le Foll (Agriculture), paraît en mesure de l’emporter dans une triangulaire.

Les résultats des listes où figurent Manuel Valls (Evry), François Lamy (Palaiseau), Benoît Hamon (Trappes), Valérie Fourneyron (Rouen), Pascal Canfin, Yamina Benguigui, Cécile Duflot (Paris), n’étaient pas encore connus dimanche à 22h30.

NouvelObs.fr 

Publié dans:MUNICIPALES |on 24 mars, 2014 |Pas de commentaires »
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