Archive pour la catégorie 'SOCIALE'

APL en peau de chagrin………………..(27/08/2018)

Saignée en vue sur le front des APL ! Dans un entretien au JDD, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé qu’en 2019 les aides aux logement ne seraient pas revalorisées en fonction de l’inflation… mais dans la limite de 0,3%. Pour les allocataires, ce quasi statu-quo s’annonce d’autant plus dommageable que le retour de l’inflation aurait justement pu laisser entrevoir de belles revalorisations.

Pour rappel, les APL sont revalorisées chaque mois d’octobre en prenant en compte l’indice de référence des loyers qui suit peu ou proue l’inflation : le dernier indice en date atteint 1,25% et on peut s’attendre à ce qu’il progresse encore d’ici l’an prochain, ce qui aurait pu bénéficier aux allocataires.

Le gouvernement n’en est pas à son premier coup d’essai en matière de désindexation. Comme nous l’écrivions récemment, un discret alinéa de la loi de finances 2018 a déjà prévu de ne pas appliquer la formule de calcul cette année. Et donc de geler toute revalorisation pour ce mois d’octobre.

Changement de mode de calcul à partir de l’an prochain

N’en déplaisent aux allocataires, l’exécutif a d’autres pistes d’économie dans sa besace. Dès 2019, un autre tour de passe passe doit lui permettre d’économiser près d’un milliard d’euros sur les aides au logement. A cette date, les APL seront en effet attribuées en fonction du revenu de l’année en cours des locataires, et non plus en fonction des revenus d’il y a deux ans, comme c’est le cas aujourd’hui. De cette manière, le gouvernement veut favoriser un mode d’attribution plus juste.

Prenons le cas d’un salarié qui touche des APL aujourd’hui parce qu’il était au chômage il y a deux ans : celui-ci verra à l’avenir ses aides diminuer, voire disparaître s’il dépasse les plafonds de revenus… Ce mode de calcul, fonction des revenus en cours permettra, de surcroît, de faire sortir plus rapidement les bénéficiaires des prestations, les revenus ayant naturellement tendance à augmenter d’une année sur l’autre…

desirdavenir77500

Publié dans:SOCIALE |on 27 août, 2018 |Pas de commentaires »

Futures retraites………………….(31/05/2018)

Depuis qu’il a été nommé haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye ne s’était jamais exprimé. Il donne ce jeudi le coup d’envoi d’une vaste consultation auprès des Français.

C’est le prochain grand bouleversement qui attend les Français. Après les ordonnances Travail, la loi sur la formation, l’apprentissage et l’assurance chômage, place à l’acte 3 du projet de société voulu par Emmanuel Macron : la retraite par points. « Nous créerons un système universel des retraites où un euro cotisé donne les mêmes droits, quel que soit le moment où il a été versé, quel que soit le statut de celui qui a cotisé », avait promis le candidat d’En Marche sur son site de campagne. Une promesse et un engagement : « Nous ne toucherons pas à l’âge de la retraite, ni au niveau des pensions ».

Salariés, fonctionnaires, agents des 42 régimes spéciaux… Tout le monde sera logé à la même enseigne. Ce vaste big bang doit permettre au citoyen d’avoir un compte individuel de droits à la retraite – selon des règles identiques pour tous – acquis via un système de points (un peu sur le modèle des caisses de retraite complémentaires) accumulés tout au long de sa vie.

 

 

« Ma crainte, ce n’est pas le risque des manifestations, c’est que le système ne soit pas juste »

Pour l’heure, c’est Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire à la réforme des retraites, qui pilote le chantier des discussions prévues jusqu’à la fin de l’année. C’est l’homme clé de cette réforme à hauts risques.

« Ma crainte, ce n’est pas le risque des manifestations, c’est que le système ne soit pas juste, pas simple et pas équilibré financièrement », nous confie-t-il dans son bureau niché dans un des étages du ministère de la Santé et des Affaires sociales où trône une lithographie de l’un de ses mentors, Philippe Seguin. Ancien président du CESE (Conseil économique et social), mais aussi ex-médiateur de la République, il a également à ses galons la réforme Fillon de 2003.

« C’était lui le grand horloger, une sorte de ministre du Travail bis de l’ombre, celui qui a fait passer la réforme auprès des syndicats », affirme un ancien conseiller social de la droite. Sa méthode est lestée de décennies d’habiletés et de rondeurs. « J’appelle ça du dialogue constructif basé sur l’intelligence collective », revendique Jean-Paul Delevoye.

« Faire tomber les inquiétudes et écouter les Français »

Son calendrier est éminemment chargé pour 2018. D’avril à la fin de l’année, il reçoit à tour de bras syndicats, patronat et parlementaires. A partir de ce jeudi, il lance un vaste dispositif de « participation citoyenne » pour prendre le pouls des Français, via une plateforme sur Internet. « Tout l’intérêt de ces consultations est de faire tomber les inquiétudes et d’écouter ».

 

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Après, viendra le temps des décisions et des annonces sur une réforme qui reste pour le moins très floue. Le gouvernement doit lever le voile début 2019, pour un projet de loi discuté à l’été 2019. Et une mise mise en œuvre différée à 2025, conformément à la promesse d’Emmanuel Macron.

En attendant, le haut-commissaire à la réforme des retraites revient sur la méthode, le système par points pour tous, les gagnants et les perdants de la future réforme, l’âge de la retraite et la capitalisation.

LA MÉTHODE

Vous lancez ce jeudi une participation citoyenne sur la future réforme des retraites. Pourquoi une telle démarche ?

JEAN-PAUL DELEVOYE. La réforme que nous préparons n’est pas une simple réforme. Toutes celles conduites depuis 30 ans avaient pour but de réduire un déficit colossal. Aujourd’hui, nous n’avons pas le couteau sous la gorge. La mise en place d’un système universel de retraite s’inscrit dans le projet de société souhaité par Emmanuel Macron : libérer le travail, protéger les salariés et renforcer la solidarité intergénérationnelle. Les jeunes ne croient plus dans le système des retraites, les retraités pensent que leur retraite va baisser et les futurs retraités s’interrogent sur les conditions dans lesquelles ils partiront. Cela concerne donc chacun d’entre nous. Notre méthode de dialogue basé sur l’intelligence collective consiste à permettre à chacun des acteurs de contribuer à la réflexion. Nous menons des discussions pendant toute l’année 2018. C’est dans ce cadre que s’inscrit la consultation avec les citoyens.

N’est-ce pas paradoxal de demander aux Français de se prononcer sur une réforme très complexe, alors même qu’ils n’en connaissent pas le contenu ?

Les citoyens ne croient plus aux discours politiques. Pour changer de comportement, ils ont besoin de s’approprier les enjeux et que les décideurs puissent les associer aux décisions. Du 31 mai au 25 octobre, une plateforme propose à chacun de réfléchir aux différents scénarios, aux enjeux de la mise en œuvre pratique du principe « un euro cotisé = même droits ». Ce sont des questions simples avec des réponses simples. Les internautes pourront voter, commenter et faire des propositions. Des ateliers en région, ouverts à tous, seront organisés entre juillet et octobre. En fin d’année, l’ensemble des contributions seront recueillies et je présenterai une synthèse aux décideurs politiques.

LE SYSTÈME PAR POINTS POUR TOUS

Quelles seront les caractéristiques du système par points, le pilier de la réforme ?

Dans un monde qui bouge à toute vitesse, il s’agit de bâtir un nouveau système le plus adaptable au parcours de chacun. Le système par points permettra de le rendre plus lisible, plus juste et adapté à la société de demain. Le revenu donnera un droit à points, vous aurez une portabilité des droits quel que soit le type d’employeur et le secteur. L’objectif est qu’à carrière identique, revenu identique, la retraite soit identique. Aujourd’hui, si vous avez un parcours dans la fonction publique ou dans le privé, vous n’avez pas la même retraite. Cela concourt à un sentiment d’inégalités profondes dans la société française. Si nous pouvons bâtir un régime dans lequel sont englobés tous les salariés du privé et du public, en faisant en sorte que chacun ne se sente pas lésé, cela renforcera une solidarité et la solidité du système.

Quand seront présentées les grandes lignes de la réforme ?

Nous avons d’abord un an de discussions. L’année 2018 est divisée en deux : au premier semestre nous bâtissons le « schéma cible » de ce nouveau régime universel. Autrement dit, est-ce que dans le même régime de base on met 98 % des actifs, soit tous les fonctionnaires, quasiment tous les salariés du privé et les indépendants. Avec une convergence des taux de rendement, des taux de cotisations employeurs et des taux de cotisations employés. Pour les fonctionnaires, on intègre les primes dans le calcul de la retraite. L’objectif est d’arriver à un schéma simple : qu’il s’agisse d’un fonctionnaire, d’un salarié du privé ou d’un indépendant, s’ils gagnent la même somme d’argent pendant 40 ans, l’un et l’autre auront la même retraite. Le système par points s’appuiera uniquement sur la durée totale de carrière avec des règles identiques pour tous.

Que vont devenir les 42 régimes spéciaux ?

Cette question sera abordée au deuxième semestre. On va regarder quelles sont les différences avec le régime universel, les convergences possibles et les spécificités qu’il est justifié de maintenir comme par exemple pour les militaires ou pour les régimes des indépendants. Tout le monde oublie que les régimes spéciaux ont déjà été réformés. Le pas qui reste à faire est abordable. Mon rôle sera de dire comment on justifie une différence, visant à donner des points supplémentaires à certains et pas à d’autres, et comment on accélère les convergences quand c’est possible.

LES GAGNANTS ET LES PERDANTS

Dans toute réforme, il y a des perdants et des gagnants…

On est en train de faire ces simulations qui seront traitées au second semestre. Il est parfaitement possible de mettre en place ce nouveau système en renforçant le niveau de solidarité, pour ceux qui éventuellement seraient perdants ou gagnants.

Le système par points est basé sur les revenus du travail. Y aura-t-il des compensations pour les chômeurs, les personnes handicapées, les mères qui s’arrêtent pour élever les enfants…

Il n’y aura pas de dérapage budgétaire. Cette réforme se fera à enveloppe constante ; elle maintiendra et consolidera les solidarités qui seront l’un des piliers du nouveau système : cela concerne les droits familiaux, la majoration pour enfants, les périodes d’invalidité, les séquences de chômage, les minima de pension et la pension de réversion. Cela représente aujourd’hui 20 % du volume des retraites, soit 60 milliards d’euros. Mais il faudra clarifier et déterminer la nature du financement. Par exemple, si l’on estime que la majoration pour enfants est une politique de caractère familial, doit-elle être financée par la solidarité des salariés ou par la solidarité nationale via l’impôt ? Voilà un des débats que nous devrons avoir.

Et pour les précaires ?

Nous sommes en train d’en discuter. Avec l’évolution des métiers, nous voyons apparaître de plus en plus de métiers d’ubérisation avec de faibles rémunérations et sans droits. Comment faire en sorte d’accorder l’octroi de points, sachant qu’il n’y aura pas de points gratuits ? Tous ces sujets sont sur la table.

L’ÂGE DE LA RETRAITE

L’âge de départ à la retraite à 62 ans va-t-il disparaître ?

Dans un système à points, la notion de durée disparaît. C’est votre nombre de points qui vous permet un arbitrage personnel : j’ai assez de points, ma retraite me paraît suffisante, donc je pars. A l’inverse, je n’ai pas assez de points, je reste. Cela permet de respecter la liberté de choix. Mais nous pensons que si l’on supprime toute référence nous pouvons nous retrouver avec un certain nombre de personnes qui, comme en Suède, partiront plus tôt mais se retrouveront avec de toutes petites retraites. Nous avons besoin de garder un seuil en-dessous duquel ils ne peuvent pas partir pour éviter que cela pèse sur la solidarité nationale. L’âge actuel de 62 ans devrait être conservé.

LA CAPITALISATION

La réforme prévoit-elle une part de capitalisation, comme en Suède ?

Je suis allé en Suède, comme en Allemagne et en Italie. Ma conviction est qu’il faut construire un système qui correspond à l’ADN français, avec le maintien d’un système de répartition par cotisation couvrant un maximum d’actifs. Le système suédois est difficilement applicable en France. Là-bas, il y a une part importante de capitalisation avec 800 fonds de pension. Ce n’est pas du tout notre philosophie. Mais, dans notre futur régime universel, la question se pose pour les plus gros salaires qui excéderaient un certain plafond (au-dessus de 120 000 € de revenus, 160 000 € ou plus) qui doit encore être arbitré. Plusieurs scénarios sont sur la table : faut-il alors un régime complémentaire obligatoire ? Ou une épargne individuelle, éventuellement en capitalisation ? Le débat est posé. Cela concernerait au plus 200 000 à 300 000 personnes. Ce sera traité au second semestre.

 

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 Le Parisien.fr
Publié dans:SOCIALE |on 31 mai, 2018 |Pas de commentaires »

Le social vu par Jonas……………..(18/05/2018)

éduire les aides sociales: le rapport explosif de Bercy ou le retour du « musée des horreurs »

POLITIQUE – En pleine grogne contre la politique sociale du gouvernement, le dossier est excessivement sensible. Des pistes visant à revoir les critères d’attribution de certaines aides sociales ou à réduire leur montant sont actuellement étudiées par Bercy, en quête d’économies pour tenir ses engagements budgétaires, peut-on lire dans Le Monde ce vendredi 18 mai. Le quotidien, qui explique s’être procuré une note interne de la direction du budget chargée d’élaborer le budget de l’Etat français, dévoile que plusieurs « pistes d’économies » ont été proposées au gouvernement, portant sur des dispositifs d’aide aux ménages et aux personnes démunies.

Contacté par l’AFP, le ministère des Comptes publics a assuré que ces propositions n’émanaient pas du gouvernement. « Il s’agit d’un document de travail technique de l’administration », a-t-on expliqué. L’application de telles mesures, qui vont d’un recentrage des APL jusqu’à une désindexation sur l’évolution des prix, constituerait une bombe à retardement politique à l’heure où Emmanuel Macron peine à se défaire de son étiquette de « président des riches » et où ses adversaires, de droite comme de gauche, l’accusent de mener une politique injuste contre les plus démunis et les classes moyennes. Encore récemment, le gouvernement a admis que la baisse de 5 euros des aides au logement décrétée en 2017 avait été une « erreur« .

Le retour du « musée des horreurs »

Ce n’est pas la première fois qu’un document émanant de l’administration de Bercy embarrasse l’exécutif. Récemment, l’ancien ministre du Budget Christian Eckert a démenti avoir envisagé de baisser les APL en réponse aux accusations du gouvernement Philippe. L’ancien secrétaire d’État avait toutefois reconnu que la mesure lui « avait été proposée par l’administration, au milieu d’une quarantaine d’autres qui chacune pouvait faire économiser 10, 20, 50 ou 100 millions d’euros ». Cette mesure faisait en fait partie d’une « liste de mesures que l’on appelle ‘le musée des horreurs’, des mesures généralement refusées par les prédécesseurs et qu’elle essaye de replacer », expliquait alors Christian Eckert.

Dans ce document, intitulé « Transformer les prestations sociales », et que Le Monde cite à plusieurs reprises, la direction du budget estime que les aides sociales constituent « un poids croissant » pour les finances publiques, de l’ordre de 26% des dépenses.

Or « plusieurs approches » sont « possibles pour maîtriser la dynamique », estime la note, qui passe en revue une série de pistes. Parmi elles: une révision des « règles d’éligibilité » des prestations, une meilleure prise en compte du patrimoine des personnes dans le calcul des allocations, ou la désindexation des minima sociaux sur l’évolution des prix.

Ces propositions interviennent alors que le gouvernement s’est engagé à mettre en oeuvre de vastes économies -évaluées initialement à 60 milliards d’euros sur l’ensemble du quinquennat- pour tenir ses objectifs de réduction du déficit public.

Un comité d’experts, baptisé CAP 2022 (Comité action publique 2022), doit remettre un rapport très attendu listant les pistes d’économies possibles sur la sphère publique. Ce document — prévu initialement fin mars — devrait être remis à Matignon début juin.

Jeunes et personnes âgées encore ciblés?

Plusieurs dispositifs sont ainsi passés en revue, comme l’allocation personnalisée pour l’autonomie (APA), destinée aux personnes âgées. Cette prestation pourrait être recentrée « sur les publics prioritaires » pour garantir sa « soutenabilité » dans « un contexte de vieillissement démographique », propose la note citée par Le Monde.

Pour les aides personnelles au logement (APL) pour les étudiants, jugées « peu ciblées », faute de prendre en compte les ressources réelles des bénéficiaires, la direction du budget propose d’intégrer les minima sociaux et les prestations familiales dans les ressources servant de base à leur calcul « à compter de 2020″.

Pour les bourses sur critères sociaux, enfin, elle suggère d’ »accroître le ciblage » des aides -par exemple en abaissant les plafonds de ressources- ou bien de « renforcer le contrôle d’assiduité » pour les bénéficiaires, qui pourraient perdre leurs aides s’ils ne vont pas en cours.

 Le HuffPost

desirdavenir77500

 

 

Publié dans:SOCIALE |on 18 mai, 2018 |Pas de commentaires »

« Notre seule richesse »…………………………….(13/07/2012)

Suppressions d’emplois à PSA : « Notre boulot, c’est notre seule richesse »

Créé le 12-07-2012 à 18h08 – Mis à jour le 13-07-2012 à 08h52

REPORTAGE – « J’ai fermé Balard, j’ai fermé Levallois. Je ne partirai pas comme ça! » : les salariés du site d’Aulnay, sous le choc, oscillent entre colère et résignation.

Nouvel Observateur

Jean-Pierre Mercier, CGT, est vent debout contre les mensonges de PSA (L. M. - N.O.)

Jean-Pierre Mercier, CGT, est vent debout contre les mensonges de PSA (L. M. – N.O.)

Peu après 13 heures, une clameur monte du parking de la porte 3 à l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois : « Poutou avec nous, Poutou avec nous ! ». L’ancien candidat NPA à la présidentielle est là pour apporter son soutien aux ouvriers en grève qui viennent d’apprendre, jeudi 12 juillet, la fermeture programmée de leur usine et la suppression de 8.000 postes dans le groupe.

« Je suis venu apporter mon soutien aux camarades de PSA mais, au delà d’Aulnay, la question est de savoir comment empêcher ça, comment riposter », explique Philippe Poutou. A ses yeux, la situation d’Aulnay représente un test pour le gouvernement : « Sera-t-il capable d’affronter le patronat ? Saura-t-il interdire les licenciements ? », lance celui qui refuse la résignation et appelle la population à relever la tête et à se battre.

« PSA n’a pas su s’adapter »

Mohammed Hambli est plus mesuré dans ses attaques contre la direction de PSA. Pour ce représentant de la CFTC, le groupe est aculé : « PSA n’a pas su s’adapter. Le segment B [celui des petites voitures comme la C3 fabriquée à Aulnay, NDLR], on est les derniers à le faire en France ». Les projets de Philippe Varin autour de la logistique, pour l’avenir du site, peinent à le convaincre : « Ce terrain n’est pas adapté pour la logistique. L’autoroute ? Mais elle est déjà saturée l’autoroute ! »

Ce qui inquiète le plus ce vieux de la vieille « arrivé en vélo comme grouillot à l’âge de 19 ans », ce sont les jeunes. Que vont devenir ceux qui ont été embauchés récemment, sans diplôme, « des smicards qui vivent déjà dans la précarité, dans une région déjà sinistrée » ? Mohammed Hambli en veut aux gouvernements, qui n’ont pas su faire de barrières douanières. Cet homme fier refuse de se laisser abattre : « Il faut qu’on continue à vivre et à faire vivre nos enfants ». Les Peugeot ont engrangé les bénéfices et maintenant ils veulent nous jeter mais on va se battre pour nos enfants.

« Tout ce qu’ils veulent, c’est que les voitures sortent »

Au cœur de la colère des ouvriers, il y a aussi l’émotion de Hassan. Le vieux travailleur ne comprend pas la brutalité de l’annonce : « Certains sont tombés par terre ce matin, effondrés, en larmes, et personne du service médical n’était là pour les soutenir ». Il ne se remet pas du manque d’humanité des supérieurs, qui ont très vite demandé une reprise du travail : « Ils se foutent des gens, tout ce qu’ils veulent, c’est que les voitures sortent ». Hassan, lui aussi, a passé sa vie professionnelle chez PSA, où il est entré en 1973. Il ne compte pas en rester là, même si la direction vient de lui proposer de partir à la retraite : « J’ai fermé Balard, j’ai fermé Levallois. Je ne partirai pas comme ça. Je reste avec les copains ! »

« On était les meilleurs et maintenant ça s’arrête »

Hassan aussi se fait du souci pour les jeunes. Il appelle David. Le jeune homme est entré dans l’usine en janvier 1999. Depuis ce matin, sa gorge ne parvient pas à se desserrer. Même si, comme les autres, il s’attendait un peu à une mauvaise nouvelle, la fermeture n’était pas imaginable : « Une grosse usine comme ça qui marche bien ! Tous les jours on nous disait qu’on était les meilleurs et maintenant, ça s’arrête. C’est incompréhensible ! »

David se sent vidé, déprimé : « C’est ta vie qui est là et qui, tout à coup, est remise en question ». Il sera pourtant mobilisé à la rentrée. « Avec mon CAP mécanique, qu’est-ce que je peux trouver comme boulot dans ce coin, où il n’y a pas de travail ? » Il va se battre. Espère que le gouvernement fera pression. Mais nombreux sont ceux qui n’y croient plus :

On a un président normal. On va voir ce que c’est le normal ! Depuis les promesses de François Hollande quand on l’a rencontré au débat avec Nicolas Sarkozy, c’est le point mort. »

Comme beaucoup ici, David doute de la volonté de reclassement de PSA à l’extérieur du groupe. « Depuis plusieurs semaines, ils font venir des entreprises comme la RATP. C’est du vent! Il n’y a rien de plus que si on va nous même les voir. Ils font ça juste pour pouvoir dire qu’ils nous ont proposé quelque chose ». Ce qui a le plus choqué les salariés, c’est sans doute l’ouverture d’une cellule psychologique, elle aussi voici quelques semaines : « C’est bien la preuve qu’ils savaient et qu’ils nous ont menti ».

« Ils ont peur qu’on les contamine »

Quant à retrouver un poste à l’intérieur du groupe, tous savent que « ceux d’Aulnay » traînent derrière eux leur réputation de rebelles. : « Certains supérieurs nous ont dit que si Aulnay fermait, c’était grâce à nous et à nos grèves ! Dans les autres usines, ils préfèrent prendre des intérimaires plutôt que des gens de chez nous. Ils ont peur qu’on les contamine », raconte Hassan.

Entre 14 et 15 heures, au moment où se croisent les deux équipes de l’usine, les délégués syndicaux prennent la parole pour une réunion de protestation. Jean-Pierre Mercier, grande-gueule de la CGT, est vent debout contre les « mensonges » de PSA : « La direction nous dit qu’il y aura 1.500 mutations à Poissy et qu’est-ce qu’on apprend ? Que Poissy aurait déjà un sureffectif de 652 ouvriers ! » Pour le syndicaliste, « le vrai combat commencera à la rentrée. Chacune de nos actions doit être un avertissement aux services publics. Ils doivent entendre notre appel : ‘bougez-vous !’ » Et de conclure : « Notre boulot, c’est notre seule richesse ».

 dans SOCIALE

Le NouvelObs.fr

Publié dans:Economie, SOCIALE |on 13 juillet, 2012 |Pas de commentaires »

On se demande vraiment pourquoi…

Le moral des Français baisse en juillet

AFP
24/07/2009 | Mise à jour : 08:56

Le moral des ménages français est reparti à la baisse en juillet, perdant deux points par rapport à juin après plusieurs mois d’amélioration progressive, et se situe à « un niveau très bas », a annoncé ce matin l’Insee.Le solde mesurant le moral des ménages est à -39 points en juillet. Il avait atteint un plancher historique en juillet 2008 à -48 points, était à -43 en février, à -42 en mars, -40 en avril et en mai, puis -37 en juin, selon les enquêtes de l’Institut national de la Statistique. En juillet, la quasi totalité des composantes de cet indice repartent à la baisse.

L’opinion des ménages sur le niveau de vie passé et futur se dégrade et les Français sont aussi plus nombreux à penser que leur situation financière s’est détériorée au cours des douze derniers mois. En revanche, ils sont légèrement plus optimistes sur leur situation financière future. Ils considèrent toujours peu opportun de faire des achats importants. En juillet, les ménages sont à peine moins nombreux qu’en juin à estimer que le chômage va augmenter dans les prochains mois. Le niveau de ce solde d’opinion reste extrêmement élevé.

Les Français ont le sentiment que les prix ont peu augmenté au cours des mois passés et continuent à penser que l’inflation devrait rester faible dans les mois à venir. L’opinion des ménages sur leur situation financière actuelle est stable au mois de juillet.
La proportion de ménages qui estiment que le moment est opportun pour épargner diminue quelque peu. En revanche, davantage de ménages s’estiment capables d’épargner dans les prochains mois

Publié dans:SOCIALE |on 24 juillet, 2009 |Pas de commentaires »

SONDAGE……SONDAGE….SONDAGE….

Faut-il parler de « sondage de popularité » ou « d’impopularité »…..??

 

Sondage : nouveau recul pour Nicolas Sarkozy

NOUVELOBS.COM | 25.03.2008 | 18:26

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La popularité du chef de l’Etat chute de six points en un mois pour s’établir à 44% de bonnes opinions, selon le baromètre Ifop. Bertrand Delanoë demeure la personnalité politique la plus populaire.

Nicolas Sarkozy (Reuters)

Nicolas Sarkozy (Reuters)

 

La popularité du président de la République Nicolas Sarkozy enregistre un nouveau recul de 6 points en mars dans le baromètre Ifop Paris-Match, le socialiste Bertrand Delanoë restant de son côté la personnalité politique la plus populaire.
Nicolas Sarkozy se situe désormais à 44% de bonnes opinions dans ce palmarès réalisé après les municipales, soit une baisse de 15 points au total depuis le début de l’année.
« Le président voit ses soutiens réduit à la portion congrue parmi les sympathisants de gauche (18%, contre 25% en février) » et sa popularité « baisse aussi parmi les proches de la droite (75% de bonnes opinions contre 84% en janvier) », note l’Ifop dans son commentaire du sondage.
La cote de François Fillon est stable par rapport à février (63% d’opinions positives), mais Rama Yade et Christine Lagarde, deux membres du gouvernement qui ont essuyé un échec aux municipales, perdent respectivement 7 points à 53% et 9 points à 36%.

Sévère chute pour Bayrou

François Bayrou, de son côté, « subit certainement le contrecoup des élections municipales qui ne lui ont pas été favorables », et perd 9 points à 56% de bonnes opinions, notent les auteurs du baromètre.
Le dirigeant centriste est rétrogradé à la quatorzième place du classement, alors qu’il était encore en sixième position en février.
Le socialiste Bertrand Delanoë en revanche consolide sa première place, avec une progression de 4 points à 78% de bonnes opinions.
Il est suivi par Bernard Kouchner (69%, -4 points), Valéry Giscard d’Estaing (69%, +2 points), Jean-Louis Borloo (67%, -2 points), Dominique Strauss-Kahn (67%, -2 points), Jacques Chirac (65%, +4 points).
A gauche, François Hollande voit sa cote remonter à 44% de bonnes opinions (+5 points), comme Martine Aubry (+5 points à 63%) et Dominique Voynet (+4 points à 54%).

- Sondage réalisé par téléphone les 20 et 21 mars à partir d’un échantillon de 956 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice complète disponible à la Commission des sondages.

Publié dans:SOCIALE |on 26 mars, 2008 |Pas de commentaires »

Vérité qui fait mal…..

Urbanisée et rajeunie, la pauvreté est beaucoup plus visible qu’avant»

Social. Les Français ont-ils raison d’avoir peur de devenir pauvres ? L’avis d’un sociologue.

recueilli par GUILLAUME DUVAL (Alternatives économiques) et SONYA FAURE

QUOTIDIEN : lundi 12 novembre 2007

Dans le classement dressé par Julien Damon du Centre d’analyse stratégique, la France n’a pas à se plaindre : l’indice de développement humain – qui prend en compte la santé, la longévité, le niveau de vie et d’éducation – la classe au 9e rang européen devant l’Allemagne et le Royaume-Uni. Mais 13 % des Français pensent qu’ils pourraient devenir un jour sans-abri, un taux parmi les plus élevés de l’Union, juste après la Lettonie et la Lituanie. Un paradoxe ?

 

 

Pauvreté, inégalités sociales… Comment la France se place-t-elle par rapport à ses voisins européens ?

Dans une situation très favorable. Depuis le dernier élargissement, l’Union a accueilli des pays aux niveaux de défaveurs et d’inégalités incomparables avec la situation des pays occidentaux. Et même parmi les Quinze, la France se place très au-dessus de la moyenne. Le taux de pauvreté (1) y est de 13 % contre 16 % pour l’Union européenne des Vingt-Sept. Quant aux inégalités, le rapport entre les revenus des 10% les plus aisés et des 10% les plus modestes se situe exactement dans la moyenne des Quinze.

Mais les Français sont les Européens qui craignent le plus de devenir pauvres…

Neuf Français sur dix répondent «oui» à la question «Pensez-vous que tout le monde peut devenir pauvre?» Ce qui les place au tout premier rang européen. On trouve des scores deux fois moindres dans certains pays de l’Est, pourtant marqués par l’explosion des inégalités…

Sans doute parce que derrière les moyennes statistiques se cachent de grandes inégalités…

C’est vrai. Certains, notamment les jeunes, ont assurément à s’inquiéter de leur avenir et ils l’expriment. D’autres, quadras ou quinquas, établis, mariés ou fonctionnaires n’ont aucun risque. Mais ils expriment des craintes pour la génération qui les suit : celle de leurs enfants. Cette peur de déchoir est également due à un discours alarmiste, tenu depuis vingt ou vingt-cinq ans : les associations et les pouvoirs publics répètent que la pauvreté augmente. Ce n’est tout simplement pas vrai à l’aune de l’indicateur monétaire relatif. La pauvreté se réduit, même si elle se transforme.

Cette «nouvelle pauvreté» serait plus visible ?

Urbanisée, rajeunie, concentrée : elle est au quotidien beaucoup plus visible. Pendant les Trente Glorieuses, les pauvres, c’était surtout des personnes âgées. Depuis, le nombre de bénéficiaires du minimum vieillesse n’a cessé de baisser. Les bénéficiaires du RMI, au contraire, ont augmenté. Une particularité française renforce aussi cette peur : on tolère plus facilement la présence des pauvres dans l’espace public que dans d’autres pays. On côtoie la pauvreté, du coup, on a l’impression qu’elle est plus proche de nous.

Les statistiques sur lesquelles vous vous appuyez, établies sur la base des enquêtes revenus fiscaux, sont à relativiser…

C’est vrai, les très hauts revenus échappent à ces statistiques… tout comme les très bas : les SDF n’apparaissent pas dans ces enquêtes. De plus, si on corrigeait les taux de pauvreté des coûts du logement, on verrait cette fois la pauvreté augmenter. Le logement renforce les inégalités : il paupérise les plus jeunes et enrichit les propriétaires.

Vous soulignez que la proportion des travailleurs pauvres n’augmente pas. Mais la France a la structure des salaires la plus concentrée vers le bas de toute l’Europe, à l’exception de la Bulgarie…

Effectivement, 16 % de la population active touche le Smic. Mais si l’on prend la définition européenne des «travailleurs pauvres» (1) on observe que leur nombre se stabilise.

Votre étude souligne qu’en France, les transferts sociaux divisent par deux le taux de pauvreté.

Les pauvres représentent un quart de la population avant les transferts sociaux et 13 % après les transferts – c’est-à-dire après fiscalité et prestations. En clair, nous avons un système de protection sociale qui divise par deux la pauvreté, ce qui nous met dans le peloton de tête des Etats-providence dans le monde. Nous n’avons pourtant pas un système d’Etat-providence construit pour lutter contre la pauvreté – à l’instar des pays libéraux ou des systèmes sociaux-démocrates. Seules 2 % de nos dépenses de protection sociale sont ciblées sur la pauvreté. Mais les dépenses de pension, de politique familiale, permettent de la réduire. En gros, en France, il y a de moins en moins de pauvres, mais de plus en plus de bénéficiaires de l’Etat-providence. En 1990, les dépenses sociales représentaient 27 % du PIB. On en est à 30 % aujourd’hui.

Les projets du gouvernement visant à réformer le modèle social français ne vont-ils pas inquiéter les Français ?

Quoi qu’on en dise, il existe bien un «trou» de la Sécu. Il n’y a pas que des besoins de financement, il y a des problèmes structurels à gérer. Certains établis peuvent craindre la réforme. Mais on ne peut pas y couper, et il doit être possible de tous en bénéficier.

(1) Est considérée comme «pauvre» une personne dont le revenu se situe au-dessous du seuil de pauvreté, lui-même égal à 60 % du revenu médian de son pays.

 

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Publié dans:Droit de l'homme, Politique, SOCIAL, SOCIALE |on 12 novembre, 2007 |Pas de commentaires »

L’hiver arrive: tant pis pour eux…..

Les associations maintiennent la pression sur Christine Boutin

Cordélia Bonalet François Vignal

QUOTIDIEN : samedi 3 novembre 2007

Une rencontre pour rien, ou presque. C’est un peu le sentiment qui est ressorti vendredi soir, après que Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du Droit au logement (DAL), a rencontré pendant près de deux heures le chef de cabinet de la ministre du Logement, Christine Boutin. «La situation n’a pas beaucoup évolué, mais le dialogue n’est pas rompu», a assuré Jean-Baptiste Eyraud.

Comme prévu, le DAL n’a pas voulu remettre la liste des mal-logés comme le demandait la ministre. Tout juste remettra-t-il lundi «une description à grands traits» de la situation des familles, à savoir, sur les 300 concernées, 80 % qui vivent à l’hôtel, 10 % chez un tiers et 10 % étant menacées d’expulsion.

Bout de trottoir. Rue de la Banque, les familles restent déterminées, malgré une cinquième évacuation jeudi matin. Plus de traces de tentes sur le trottoir, mais toujours des femmes, des enfants, des hommes, adossés à la façade du Ministère de la crise du logement, ce bâtiment squatté par plusieurs associations d’aide au logement. «On n’a même plus le droit de s’asseoir, sinon ils nous tombent dessus», lâche Paulette, membre du DAL, en désignant d’un geste les gendarmes. Fermement évacués la veille et l’avant-veille par les forces de l’ordre, la plupart des mal-logés qui campaient depuis début octobre sur ce trottoir parisien se sont retranchés dans les locaux du Ministère de la crise du logement, entre 150 et 200 personnes selon le DAL. «Légalement, les forces de l’ordre n’ont pas le droit d’intervenir à l’intérieur de l’immeuble, donc pour les mal-logés qui campaient dans la rue, ici il y a un côté “résidence diplomatique”», explique Fanny, membre de Jeudi noir, l’association à l’origine de l’occupation de l’immeuble en décembre 2006. A la porte du bâtiment, on monte la garde. «La relève!» s’exclame Paulette. Des femmes entrent alors dans l’immeuble, d’autres en sortent.

Djidrin et Abdou Aziz, eux, ne bougent pas de leur bout de trottoir. «Quoi qu’il arrive maintenant, on restera là. Même si ça doit devenir ma tombe», lance le second en faisant le signe de tracer un carré dans le bitume autour de lui. Ce Sénégalais, en France depuis dix ans et titulaire d’une carte de séjour, porte un atèle au poignet, «souvenir de l’évacuation d’hier». A côté de lui, Djidrin, d’origine malienne, renchérit : «Ils peuvent nous évacuer à nouveau, on reviendra. C’est un peu le chat et la souris.» Laveur de carreaux le jour, commis de cuisine la nuit, il dit payer sa chambre d’hôtel 20 euros par jour et par personne, soit 3 000 euros par mois pour sa famille de cinq personnes, et ce depuis quatre ans, avec une aide de la mairie «de 500 à 1 000 euros par mois», selon sa fiche de salaire.

Cordons de CRS. Jeudi, le front des mal-logés s’est élargi à la place Stalingrad, dans le XIXe, où une centaine de personnes se sont installées à l’initiative du CAL (Comité actions logement), pour y passer la nuit, sous une banderole «Relogez tous les mal-logés». Sous la pression policière qui entourait les manifestants – deux cordons de CRS selon le CAL –, ils ont choisi de lever le camp en fin de soirée. «On est parti sous la contrainte, menacés d’expulsion par le directeur de cabinet du préfet de police. Il nous a dit appliquer les propos de Christine Boutin», explique Pascal Bidaux, membre du CAL. Mercredi, la ministre du Logement s’était dite «déterminée à ne pas tolérer que des campements s’installent dans Paris».

«Maraudes». Pourtant Christine Boutin pourrait faire face à une nouvelle action des Enfants de Don Quichotte. Fin septembre, Augustin Legrand avait annoncé de nouvelles tentes sur et autour du Pont des arts. «On va essayer de mettre des gens à l’abri cet hiver, vers la mi-novembre», assure-t-il, en dépit de «l’argent qu’il faut trouver pour acheter des tentes» et des «maraudes à lancer». L’acteur engagé, qui se réjouit «du front commun associatif» qui s’organise, compte bien ne pas relâcher la pression : «7 000 personnes dorment dehors à Paris. Ces gens sont désespérés. Sur les 27 000 places promises en janvier par Jean-Louis Borloo, alors ministre de la Cohésion sociale, il en manque 14 000. S’il faut faire un hiver 54 tous les ans, on le fera.»

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Publié dans:Politique, SOCIALE |on 3 novembre, 2007 |Pas de commentaires »

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