Archive pour la catégorie 'TERRORISME'

Terrorisme……………………………..(13/05/2018)

Logo Francetv info 00h12
Alerte info
Le groupe Etat islamique revendique l’attaque au couteau perpétrée dans le centre de Paris. Suivez notre direct
Cliquez ici pour plus d’informations
Publié dans:TERRORISME |on 13 mai, 2018 |Pas de commentaires »

Terrorisme……………………(13/05/2018)

Attaque au couteau à Paris : l’assaillant était fiché S

Attaque au couteau à Paris : l'assaillant était fiché S
Des policiers à Paris le 12 mai 2018 après l’attaque au couteau. (VAN DER HASSELT / AFP)

Ses parents ont été placés en garde à vue.

Par L’Obs

Publié le 13 mai 2018 à 08h44

L’attaque au couteau qui a coûté la vie samedi soir à un passant dans le 2e arrondissement de Paris, a été perpétrée par un Français né en 1997 en Tchétchénie.

Fiché S (pour « sûreté de l’Etat »), il n’avait pas d’antécédents judiciaires, précisent des sources proches de l’enquête à l’AFP.

Ses parents ont été placés dimanche en garde à vue.

Un mort et quatre blessés

Un homme de 29 ans a été tué et quatre autres blessés par cet homme armé d’un couteau, qui a crié « Allah Akbar » selon des témoins. Les quatre blessés sont désormais hors de danger, a fait savoir dans la nuit le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.

 

 

Le groupe djihadiste Etat islamique (EI), qui a frappé plusieurs fois la France depuis 2015, a rapidement revendiqué l’attaque. « L’auteur de cette attaque au couteau à Paris est un soldat de l’Etat islamique », a déclaré une « source sécuritaire » à Amaq, l’agence de presse de l’EI.

(Avec AFP)

L'Obs

L’Obs

Publié dans:TERRORISME |on 13 mai, 2018 |Pas de commentaires »

Terrorisme……………………….(13/05/2018)

Logo Francetv info 10h23
Alerte info
Attentat au couteau à Paris : l’assaillant était fiché S. Suivez notre direct
Cliquez ici pour plus d’informations
Publié dans:TERRORISME |on 13 mai, 2018 |Pas de commentaires »

Terrorisme………………………………..(23/04/2018)

Logo Francetv info 10h49
Alerte info
Salah Abdeslam condamné à 20 ans de prison pour tentative d’assassinat à caractère terroriste, pour une fusillade en Belgique en 2016
Cliquez ici pour plus d’informations
Publié dans:TERRORISME |on 23 avril, 2018 |Pas de commentaires »

La lettre de Laurent Joffrin…………………(20/04/2018)

Libération 20 avril 2018
Laurent Joffrin
La lettre politique
de Laurent Joffrin

L’échec terroriste

La violence fait les gros titres, la fin de la violence rarement. Néanmoins, les dirigeants de l’ETA, l’organisation terroriste basque, viennent non seulement de renoncer définitivement à l’action armée, mais ils se sont aussi lancés dans une contrition spectaculaire. «Nous sommes conscients que dans cette longue période de lutte armée, nous avons provoqué beaucoup de douleur et beaucoup de dommages qui n’ont pas de solution, ont-ils déclaré jeudi. Nous voulons montrer du respect aux morts, aux blessés et aux victimes qu’ont provoqué les actions d’ETA.[…] Nous le regrettons vraiment.» Cette déclaration, qui désavoue quarante années d’actions violentes et proclame que quelque 800 personnes ont été tuées pour rien par l’ETA, sera l’objet d’articles discrets. Et pourtant… En exprimant leur repentance pour les souffrances qu’ils ont causées en vain, les étarras consacrent une des grandes leçons de l’histoire contemporaine, qui vaut aussi pour les conflits en cours : le terrorisme aboutit, la plupart du temps, à un échec lamentable.

Née sous le franquisme et créditée pour cela d’un certain prestige, l’ETA a continué la lutte armée dans l’Espagne démocratique. Malgré sa détermination et sa longévité, elle n’a abouti à rien ou presque. Ce sont les partis légaux qui ont négocié des lois d’autonomie avec Madrid. Les attentats terroristes de cette période ont en général raidi le gouvernement légal. Aujourd’hui, l’organisation, démoralisée et dispersée, négocie en panique un meilleur traitement pour ses prisonniers en échange de sa reddition et de sa contrition. L’indépendance basque reste un espoir lointain, si tant est qu’elle soit atteignable.

Il a été de même pour la plupart des tentatives terroristes depuis deux siècles. Blanqui, théoricien de l’action violente minoritaire, a passé sa vie en prison et ce sont les mouvements de masse qu’il méprisait qui ont fait progresser sa cause. Le terrorisme russe a assassiné le tsar Alexandre II, pourtant réformateur, provoquant un retour en arrière du régime russe. Les anarchistes de Ravachol n’ont réussi qu’à durcir la répression à l’encontre du mouvement ouvrier. Dans l’époque moderne, les activistes de l’IRA ont fini par déposer les armes sans avoir obtenu le rattachement de l’Ulster à l’Irlande. La Fraction armée rouge a été détruite en Allemagne sans avoir fait progresser en rien la lutte contre le capitalisme, idem pour les terroristes italiens qui ont braqué contre eux l’immense majorité du peuple italien, partis de gauche au premier chef. Ce fut a fortiori le cas pour la pathétique équipée groupusculaire d’Action directe. Les terroristes palestiniens n’ont rien obtenu pour leur peuple ; ils ont surtout provoqué la montée en puissance de la droite israélienne qui colonise et réprime de manière encore plus raide. Même genre de résultat pour les Farc de Colombie, le FLNC corse, et une myriade de groupes violents à travers le monde, qui tuent des innocents pour rien, avant de constater l’inanité de leur propre stratégie. L’échec de l’ETA, confessé par ses propres dirigeants, n’est pas une surprise mais une officialisation.

En sera-t-il de même pour le terrorisme islamiste ? On peut raisonnablement le penser. Depuis quarante ans, les groupes islamistes ont été écrasés en Afghanistan (avant de renaître) en Algérie et en Egypte. L’Etat islamique, toujours dangereux, a néanmoins été chassé des terres où il avait constitué une enclave. La puissance morale et militaire de l’Occident, ou celle des Etats musulmans autoritaires, n’a en rien été entamée. Le combat continue : l’hydre renaît sans cesse et l’épreuve sera celle d’une génération ou deux. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que l’expérience historique ne plaide pas pour une victoire terroriste. Dans dix ans, vingt ans, ou plus, d’anciens djihadistes repentis viendront peut-être raconter, avec force regrets, la folle entreprise dans laquelle ils auront brûlé leur jeunesse… Les autres seront morts ou en fuite.

Laurent Joffrin
Publié dans:TERRORISME |on 20 avril, 2018 |Pas de commentaires »

Bouche bée………………….(10/04/2018)

Logo Francetv info 18h17
Alerte info
Une clé USB avec les noms de plus de 2 000 fonctionnaires de police retrouvée chez une jeune femme radicalisée entendue dans l’enquête sur l’attentat de Magnanville
Cliquez ici pour plus d’informations
Publié dans:TERRORISME |on 10 avril, 2018 |Pas de commentaires »

Que justice soit (bien) faite………………..(05/04/2018)

Justice

Terrorisme : début du procès de la «filière de Lunel»

Par Chloé Pilorget-Rezzouk — 5 avril 2018 à 07:10
Le quartier de l'Abrivado à Lunel, dont sont originaires beaucoup de candidats au jihad.
Le quartier de l’Abrivado à Lunel, dont sont originaires beaucoup de candidats au jihad. Photo Pascal Guyot. AFP

Cinq hommes comparaissent jusqu’au 11 avril devant le tribunal correctionnel de Paris. Ils sont soupçonnés d’avoir appartenu à la «filière» de cette commune de l’Hérault funestement connue pour les départs de ses jeunes en Syrie.

  • Terrorisme : début du procès de la «filière de Lunel»

Une filière «particulièrement dangereuse et organisée», avait décrété Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur. Trois semaines à peine après les attaques terroristes de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, le 27 janvier 2015, les policiers du Raid et les gendarmes du GIGN effectuaient une descente au cœur de la petite ville de Lunel (Hérault) et de deux communes environnantes. Orchestré par la DGSI, le coup de filet se soldait par l’arrestation de cinq hommes, dont deux fraîchement rentrés de Syrie. Aujourd’hui âgés de 29 à 47 ans, ils comparaissent à partir du 5 avril devant le tribunal correctionnel de Paris, pour «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes». Deux d’entre eux seront aussi jugés pour «financement d’une entreprise terroriste» dans ce dossier dit de la «filière» jihadiste de Lunel.

S’ils ne seront que cinq sur le banc des prévenus, ils sont une vingtaine de jeunes Lunellois – femmes et enfants compris – à être partis, entre l’automne 2013 et décembre 2014, rejoindre les rangs de l’Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie. Les morts successives, à partir de l’automne 2014, de huit d’entre eux, avaient jeté Lunel et ses 25 000 habitants sous les projecteurs. Politiques et médias s’étaient rués vers cette commune camarguaise, classée zone de sécurité prioritaire depuis 2012 et bientôt désignée «capitale du jihad», «laboratoire miniature du jihad made in France» ou encore comme l’un des 100 «Molenbeek français».

Parmi les cinq prévenus, seuls Adil B. et Ali A. ont fait le voyage jusqu’en zone irako-syrienne. Malgré les données téléphoniques et électroniques récoltées, le second a nié devant les enquêteurs s’y être rendu, tandis que le premier a invoqué des raisons humanitaires. Hamza M., Jawad S. et Saad B. n’ont, eux, jamais quitté Lunel, où le taux de chômage qui avoisine les 20% est l’un des plus importants du département.

Une bande de copains

Tous ou presque se connaissent depuis l’adolescence, ont fréquenté le même collège ou le même lycée. La bande de copains – et de frères – se rend régulièrement à la mosquée locale El-Baraka, un temps sous le feu des critiques après que son gérant a refusé de condamner le départ de certains jeunes. Mais c’est en marge du lieu de culte que ces Lunellois développent et consolident leur relation dans le cadre d’un «groupe de prière».

Jawad S., 34 ans, est d’ailleurs soupçonné d’avoir organisé des «assises» religieuses durant lesquelles il aurait incité au départ. Selon Adil B., Jawad abordait lors de ces discussions des thèmes comme «l’invisible, les anges, Dieu, le paradis, l’enfer». Trois jeunes Lunellois morts en Syrie, dont Houssem et Karim, les frères de Hamza M. et Saad B., y ont assisté. Devant les enquêteurs, le jeune homme au parcours professionnel chaotique a réfuté cette accusation, assurant être contre le jihad armé, et affirmant avoir été pris dans une «mascarade», après une période éprouvante post-divorce.

Le conflit syrien nourrira pourtant en continu les discussions du groupe qui avait ses habitudes au snack le Bahut, tenu par Karim B., alias «le Chinois», qui sera l’un des premiers à partir. Ensemble, les jeunes hommes regardent sur Internet des photos et vidéos de propagande jihadiste, les partagent entre eux. Un groupe qui, selon l’instruction, «a créé les conditions d’une émulation jihadiste collective», sans pour autant «constituer en soi une filière». À l’époque, une sorte de surenchère régnait dans la ville pour «se faire mousser», arguera l’un des prévenus auprès des enquêteurs, décrivant «une ambiance un peu jihad». C’était «à celui qui en montre le plus, celui qui ne parle que de ça».

Hamza M., «personnage central» ?

La vague de départs, qui vaudra à la ville sa sinistre réputation, commence en novembre 2013. Suivront des voyages tout au long de l’année suivante. Pour les enquêteurs, Hamza M., originaire du quartier de l’Abrivado, comme de nombreux Lunellois partis en Syrie, aurait joué un rôle essentiel auprès des nombreux candidats au jihad. Qualifié de «personnage central», il est soupçonné d’avoir été le plus actif au sein de la cellule lunelloise en devenant le principal «relais» entre la bourgade camarguaise et le Levant.

C’est d’ailleurs par son biais que l’arrivée sur place de Karim B. – pionnier lunellois sur le front irako-syrien et mort dans des combats en décembre 2014 – aurait pu être assurée dans de bonnes conditions. Hamza connaissait bien Karim et son frère Saad, qu’il côtoyait au Bahut. Lorsque Karim se retrouve, en novembre 2013, à la frontière turco-syrienne, Hamza remue ainsi ses contacts pour organiser son accueil et lui permettre d’intégrer une «katiba» (unité de combattants). Il passe notamment par un Albanais du nom de Johan Juncaj, proche de l’un des principaux recruteurs français, Mourad Farès, aujourd’hui incarcéré depuis son retour de Syrie, en septembre 2014.

Sur place, les premiers Lunellois établis, dont Karim, vont faciliter autant qu’ils peuvent l’arrivée de nouveaux compagnons, en mobilisant leurs relations ou en demandant, par exemple, à leurs proches de récolter de l’argent et du matériel. Ce pionnier sollicite ainsi l’aide de son frère Saad B., aujourd’hui accusé de lui avoir transmis 190 euros et d’avoir envoyé sa femme à l’aéroport de Marseille pour qu’elle puisse le rejoindre.

Crises de panique

Comme l’attestent des écoutes téléphoniques, Hamza M. est quant à lui resté en contact, toujours depuis Lunel, avec des Français présents dans la zone irako-syrienne. Le jeune homme – qui a perdu ses frères cadets (Houssem, 23 ans, et Sabri, 19 ans), officiellement dans un bombardement en octobre 2014 imputé à l’armée de Bachar al-Assad – est notamment effrayé à l’idée que ses copains lunellois s’affrontent au sein de brigades ennemies.

Au printemps 2014, bien informé, il renseigne ainsi Karim sur une potentielle offensive de l’Etat islamique, auprès duquel s’engageront ensuite les Lunellois, sur la katiba «Jaych Mohamed». C’est dans cette même brigade qu’Adil B., lui aussi parmi les premiers à partir, passe quelques semaines où il reste assigné aux tâches ménagères et à la cuisine à cause de fortes crises de panique. Avant de rentrer rapidement, en janvier 2014. Décrit par son entourage comme «influençable», il dira aux policiers être habité par un «djinn» et être parti en Syrie pour des raisons humanitaires.

Devant les enquêteurs, Hamza M. a reconnu être resté en lien avec des Lunellois, mais a réfuté toute activité de recruteur. Dans une ville rongée par le racisme, scindée en deux entre les «Pescalunes» – Lunellois de naissance – et les autres, le Lunellois d’origine tunisienne a aussi expliqué s’être enfermé dans un repli communautaire, après deux ans de chômage et un parcours professionnel chaotique : «J’ai fait un BTS compta, et à l’issue de ce BTS, tous les Français « de souche » ont trouvé un taf et les deux seuls Arabes de la classe, on n’a pas trouvé de travail.»

Il a notamment été décrit aux enquêteurs comme «le plus religieux de tous» par l’ex président de la mosquée El-Baraka. Placé sur écoute, Hamza flambait en décembre 2014, en pleine conversation avec son copain Adil B.: «Lunel, c’est la ville française la mieux représentée au sein de l’Etat islamique». Le procès se tiendra jusqu’au 11 avril.

Chloé Pilorget-Rezzouk

Liberation.fr
Publié dans:TERRORISME |on 5 avril, 2018 |Pas de commentaires »

Pour ou contre ? (29/03/2018)

Logo Francetv info 21h02
Alerte info
Interdiction du salafisme, expulsion des étrangers fichés S… Une large majorité de Français favorables à des mesures d’exception contre le terrorisme
Cliquez ici pour plus d’informations
Publié dans:SONDAGES, TERRORISME |on 29 mars, 2018 |Pas de commentaires »

Terrorisme…………………………..(29/03/2018)

Logo Francetv info 13h03
Alerte info
Isère : un homme suspecté d’avoir foncé sur des militaires en voiture a été interpellé à Grenoble. Suivez notre direct
Cliquez ici pour plus d’informations
Publié dans:TERRORISME |on 29 mars, 2018 |Pas de commentaires »

L’assassin type…………………….(29/03/2018)

Âge, sexe, origines sociales, scolarité, parcours professionnel… Une étude de l’Ifri dresse le profil type du jihadiste français

Dans une étude, dévoilée mercredi par franceinfo, un chercheur de l’Ifri a examiné les profils et les parcours de 137 personnes condamnées en France pour des faits de terrorisme.

 
FRANCEINFO

Un jeune homme de 26 ans, né dans un quartier défavorisé, sans diplôme et connu pour des faits de délinquance, voici le portrait-robot du jihadiste français ou condamné en France, qui ressort d’une étude, dévoilée mercredi 28 mars par franceinfo.

L’étude a été menée par Marc Hecker, directeur des publications de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et enseignant à Sciences Po. Il s’est penché sur les jugements de 137 personnes majeures condamnées en France dans des affaires de jihadisme entre 2004 et 2017.

Un profil type

L’auteur fait remarquer qu’« à partir de la mi-2016, le discours sur l’absence de ‘profil type’ a commencé à être battu en brèche », notamment en raison des caractéristiques communes de plusieurs terroristes impliqués dans les attentats sur le sol français.

Sexe et âge. Il ressort de cet échantillon que ces radicalisés sont âgés de 26 ans en moyenne (au moment de leur mise en examen) et que ce sont des hommes dans la plupart des cas. On compte en effet 131 hommes et six femmes.

Parcours social. Les individus examinés ont un parcours social difficile : dans 90% des cas, ces jihadistes sont nés dans des familles nombreuses ou très nombreuses, et fréquemment disloquées, note l’auteur. 40% sont issus de quartiers défavorisés. Marc Hecker a pu collecter des données sur le niveau d’étude de 68 personnes : près de la moitié (32) n’a aucun diplôme. Par ailleurs, les situations de chômage (36%) et d’emplois précaires (22%) sont majoritaires. Enfin, plus de la moitié (57%) sont en couple.

 

Parcours judiciaire. 40% des individus étudiés avaient déjà été condamnés au moins une fois pour des faits de violences, vols, escroqueries, trafic de stupéfiants ou délits routiers. Les autres avaient un casier judiciaire vierge, mais 12% avaient déjà été signalés aux services de police.

Nationalité et religion. 69% des cas examinés sont des Français et 22% des binationaux. L’étude indique que 59% des personnes ont des parents originaires du Maghreb. Par ailleurs, on compte 74% de musulmans de naissance et un quart (26%) de convertis à l’islam.

Le processus de radicalisation

Un processus de longue durée. L’étude - qui n’a pu s’appuyer ici que sur les données concernant 39 individus - révèle que la radicalisation relève davantage du cheminement relativement long que du basculement instantané. Ainsi, pour 30% des cas, le processus a duré quelques années.

 

Une dynamique de groupe. L’étude n’a relevé, dans son échantillon, aucun cas de « loup solitaire ». Elle dépeint plutôt des hommes souvent guidés par une dynamique de groupe, via une fratrie ou des amis qui se connaissent parfois depuis les bancs de l’école. Et internet seul, selon l’étude, ne suffit pas à la radicalisation : il permet surtout les rencontres, la communication et la préparation d’actions.

Un faible niveau de connaissances religieuses. L’enquête montre des jeunes gens qui étaient plus instruits religieusement dans la première décennie des années 2000 que ces dernières années, même si « dans les groupes plus récents, il arrive qu’un individu se distingue par ses connaissances religieuse », note l’auteur.

La réponse judiciaire

L’étude souligne enfin un durcissement de la réponse judiciaire. Pour certains délits ou crimes à caractère terroriste, les sanctions prévues dans le Code pénal ont été alourdies. En effet, la moyenne des peines de prison ferme est passé de 4 ans en 2014, à 6 ans et demi en 2016 et à 10 ans en 2017.

 

L’auteur fait aussi remarquer qu’« il arrive de plus en plus souvent que les personnes ayant rejoint une organisation jihadiste en Syrie soient poursuivies non pas pour association de malfaiteurs terroriste correctionnelle, mais pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Elles sont alors jugées par une cour d’assises spécialement composées de magistrats professionnels ».

Si ce contenu ne s’affiche pas correctement, cliquez ici

 

Publié dans:TERRORISME |on 29 mars, 2018 |Pas de commentaires »
12345...33

Vu de Corbeil-Essonnes |
ARCHITECTURE D'UN CONGO NOU... |
DEBOUT SAINT ETIENNE |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | PS : UN NOUVEAU SOUFFLE POU...
| Comité de soutien de Quetig...
| Ségolène Royal présidente