Flash « francetvinfo »……………………………….(03/02/2015)
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Alerte info | Mardi 03 février | 17h47 |

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Alerte info | Mardi 03 février | 10h00 |
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Alerte info | Mardi 27 janvier | 08h27 |
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Alerte info | Vendredi 23 janvier | 10h12 |
Deux semaines jour pour jour après le début des attentats et l’attaque sanglante de la rédaction de « Charlie Hebdo », Manuel Valls a dévoilé ce mercredi 21 janvier une série de mesures destinées à renforcer la lutte contre le terrorisme.
Dans l’après-midi, François Hollande devrait également faire des annonces à l’occasion de ses vœux au monde éducatif. En clair, la journée est placée sous le signe des leçons à tirer desattentats. « L’Obs » fait le point sur les premières annonces.
Lundi soir, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait promis « des moyens supplémentaires » pour les services de renseignement »en effectifs et en budget ». C’est chose faite : Manuel Valls annonce le déblocage de 425 millions d’euros supplémentaires en trois ans et la création de 2.680 emplois »consacrés à la lutte contre le terrorisme ».
Ces dépenses « seront compensées par des économies sur l’ensemble du champ de la dépense publique, année après années », précise le Premier ministre. Matignon indique par ailleurs qu’en incluant les frais de personnels, l’enveloppe atteindra 735 millions d’euros sur trois ans.
Le chef du gouvernement précise que sur ce total de 2.680 emplois nouveaux, 1.400 seront créés au ministère de l’Intérieur (dont 540 en 2015), 950 au ministère de la Justice, 250 au ministère de la Défense et 80 au ministère des Finances.
En tout, près de 3.000 personnes doivent être surveillées dans le cadre de la lutte anti-terroriste, selon Manuel Valls qui annonce également qu’un projet de loi sur le renseignement sera présenté au Parlement au début du mois de mars.
« Au-delà du renforcement sans précédent des moyens, il est indispensable de conforter les capacités d’agir des services de renseignement », fait-il valoir.
Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, a indiqué mercredi que le projet de loi sur le renseignement ferait l’objet d’une procédure d’urgence, avec adoption prévisible début juin.
« Aujourd’hui, il faut surveiller près de 1.300 personnes, Français ou étrangers résidents en France, pour leur implication dans les filières terroristes en Syrie et en Irak. C’est une augmentation de 130% en un an », assure-t-il.
« A cela s’ajoutent 400 à 500 personnes concernées par les filières plus anciennes ou concernant d’autres pays, ainsi que les principaux animateurs actifs dans la sphère cyber-djihadiste francophone. En tout ce sont près de 3.000 personnes à surveiller. »
Le Premier ministre veut la création d’un fichier pour recenser « les personnes prévenues ou condamnées pour des faits de terrorisme« , avec obligation pour ces personnes de déclarer à intervalles réguliers leur adresse et leurs déplacements à l’étranger.
Le Premier ministre promet également 60 aumôniers supplémentaires dans les prisons françaises.
Manuel Valls annonce aussi la création de « cinq quartiers » dédiés au regroupement de personnes détenues radicalisées, sur le modèle d’uneexpérimentation qui se déroule actuellement à la prison de Fresnes.
Un site internet visant à informer le grand public sur les moyens de lutter « contre l’embrigadement djihadiste » doit voir le jour.
« Le gouvernement lancera dans les jours à venir un site Internet dédié pour informer le grand public sur les moyens de lutte contre l’embrigadement djihadiste, notamment des jeunes », assure Manuel Valls.
Pus généralement, « dans les 3 prochaines années, 60 millions d’euros vont être spécifiquement consacrés à la prévention de la radicalisation », dit le chef du gouvernement.
Manuel Valls indique aussi qu’il proposera « une réflexion transpartisane » sur la réactivation de la peine d’indignité nationale et que des propositions « compatibles avec notre droit et nos valeurs » seront présentées d’ici six semaines.
« Je proposerai aux présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat qu’une réflexion transpartisane puisse être conduite, par exemple, par les présidents des Commissions des lois des deux assemblées, Jean-Jacques Urvoas (député PS) et Philippe Bas (sénateur UMP) pour examiner et formuler des propositions définitives dans un délai court de six semaines et totalement compatibles avec notre droit et nos valeurs », déclare le Premier Ministre.
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Alerte info | Mercredi 21 janvier | 14h20 |
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Alerte info | Mercredi 21 janvier | 10h53 |