La lettre de Laurent Joffrin……….(12/02/2020)
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ALERTE INFO |
Congé de deuil après la mort d’un enfant : « On n’arrête jamais de le pleurer », témoignent des parents | |
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Par Cécile Amar
Publié le 09 février 2020 à 10h00
Il avait écrit un texte, mais, un micro à la main, face à une assemblée de grévistes, en ce matin de janvier ensoleillé, Jacques Rancière parle sans notes. Gare de Vaugirard, le philosophe est venu « affirmer un soutien total à une lutte exemplaire », celle des cheminots en grève depuis quarante-deux jours. De sa petite voix, il livre son analyse : « Démolir le système de retraites fondé sur la lutte collective et l’organisation solidaire, c’est pour nos gouvernants la victoire décisive. »
Les intellectuels de gauche semobilisent. De tout cœur avec les grévistes, ils appellent à la solidarité financière, signent des pétitions, participent à des assemblées générales comme au bon vieux temps de Mai-68. « Toute guerre est une guerre de mots, il faut compter ses forces. Chacun apporte sa pierre », témoigne l’écrivain Laurent Binet. Une semaine avant Jacques Rancière, Etienne Balibar, qui fut lui aussi l’élève de Louis Althusser, grand professeur en marxisme des années 1970, s’était rendu à l’AG de la gare de l’Est. Une démarche « naturelle » :
« On est des écrivains, des techniciens des mots. Certains se sont présentés comme des porte-parole. On pense à Sartre, à Bourdieu. L’intellectuel est aussi l’intermédiaire, le médiateur, celui qui facilite les convergences. C’est ce rôle qu’on joue modestement. »
La place des intellectuels dans la vie politique française a déjà une longue histoire. « Cela s’est cristallisé au XVIIIe siècle, puis au XIXe siècle avec l’affaire Dreyfus. “Intell
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Par L’Obs avec AFP
Publié le 09 février 2020 à 08h54
Le nouveau coronavirus a fait plus de 800 morts, presque tous en Chine, dépassant désormais le bilan mondial du Sras, mais l’OMS a dit voir une « bonne nouvelle » dans la stabilisation du nombre de nouvelles contaminations.
Le virus 2019-nCoV, apparu en décembre surun marché de Wuhan (centre), a fait 89 morts supplémentaires en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao), soitun nouveau record quotidien, a annoncé dimanche la Commission nationale de la santé.
Alors qu’une partie du pays est de facto placée en quarantaine, le bilan de l’épidémie en Chine continentale atteint désormais 811 morts, auquel s’ajoutent un décès à Hong Kong et un autre aux Philippines. Il dépasse ainsi désormais celui du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) qui avait fait 774 morts dans le monde en 2002-2003.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a cependant estimé samedi que le nombre de cas de contamination relevés quotidiennement en Chine se stabilisait, même s’il est trop tôt pour en conclure que l’épidémie a dépassé son pic.
« Nous enregistrons une période de stabilité de quatre jours, où le nombre de cas rapportés n’a pas progressé. C’est une bonne nouvelle et cela pourrait refléter l’impact des mesures de contrôle qui ont été mises en place », a déclaré le responsable des programmes sanitaires d’urgence de l’OMS, Michael Ryan.
En Chine continentale, le nombre de cas confirmés était dimanche de près de 37.200, soit 2.600 cas supplémentaires par rapport au précédent bilan quotidien.
Ce dernier chiffre est nettement inférieur aux près de 3.900 nouvelles contaminations annoncées mercredi par les autorités chinoises dans leur bilan quotidien.
Le nombre de cas suspects a également nettement diminué: il était dimanche d’un peu plus de 3.900 pour les dernières 24 heures, contre plus de 5.300 dans le bilan communiqué jeudi.
Fin janvier, l’un des meilleurs spécialistes chinois des maladies respiratoires, Zhong Nanshan, avait estimé que l’épidémie pourrait atteindre un pic aux alentours du 8 février avant de commencer à refluer.
Au vu du reflux des nouvelles contaminations, « je pense que d’ici 15 jours les choses vont s’améliorer », déclare à l’AFP Melissa Santos, une étudiante dominicaine qui n’est pas sortie de son appartement à Wuhan depuis une semaine.
La jeune femme a prévu de sortir dans la journée pour aller chercher du ravitaillement, mais équipée d’un masque et de gants. « Je suis un peu inquiète, j’ai lu que le virus peut se transmettre en quelques secondes », dit-elle, interrogée par téléphone depuis Pékin.
L’épidémie continue de se propager dans le monde. Plus de 320 cas de contamination ont été confirmés dans une trentaine de pays et territoires. Cinq nouveaux cas (quatre adultes et un enfant, tous de nationalité britannique) ont été annoncés en France samedi, portant le total à 11 dans le pays.
En Chine même, la mort vendredi d’un jeune médecin qui avait été réprimandé pour avoir donné l’alerte fin décembre continuait à susciter une rare polémique, dans un pays où l’information est étroitement contrôlée.
Des intellectuels ont ainsi diffusé au moins deux lettres ouvertes qui ont circulé sur les réseaux sociaux depuis la mort du docteur Li Wenliang dans un hôpital de Wuhan.
Le médecin, décédé du coronavirus, fait désormais figure de martyr face à des responsables locaux accusés d’avoir caché les débuts de l’épidémie.
« Cessez de restreindre la liberté de parole », plaident ainsi dix professeurs de Wuhan, dans une lettre qui a depuis été retirée du réseau social Weibo.
Une autre lettre, émanant d’anciens élèves anonymes de la prestigieuse université Tsinghua a Pékin, appelle le Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir à cesser de faire de sa « sécurité politique la seule priorité ».
Le régime communiste a réagi en annonçant vendredi l’envoi d’une commission d’enquête à Wuhan.
« Les autorités centrales sont déterminées à obtenir la vérité et à découvrir les responsables » des sanctions prises contre le docteur Li, a commenté le quotidien de langue anglaise China Daily.
Outre la région de Wuhan, coupée du monde depuis le 23 janvier, les mesures de confinement restent strictes dans de nombreuses villes chinoises, où des dizaines de millions de personnes doivent rester calfeutrées chez elles.
Hong Kong oblige depuis samedi les personnes en provenance de Chine continentale à rester confinées pendant deux semaines. Shanghai, capitale économique chinoise, a imposé le port du masque de protection dans les lieux publics.
Ailleurs, de nombreux pays musclent leurs mesures restrictives à l’encontre des personnes en provenance de Chine, et déconseillent les voyages dans ce pays, la France étant la dernière en date samedi. La plupart des compagnies aériennes internationales ont interrompu leurs vols vers la Chine continentale.
Les premiers rapatriés de Wuhan, arrivés le 31 janvier de Chine et placés en quarantaine près de Marseille (sud), verront leur période de confinement prendre fin comme prévu le 14 février, leur annoncé la Sécurité civile samedi sous les applaudissements.
Trent-huit autres ressortissants français devraient être rapatriés dimanche de Wuhan dans un vol organisé par les autorités britanniques. Ilsseront eux aussi placés en confinement pendant 14 jours.
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